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Sujet : Projet achat et « montage » d’une lame

  1. #21
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    en ce qui concerne le sabre et son artisanat, commence par les ouvrages de Serge DEGORE.
    Les 5 premiers traitent plutot de la maitrise du sabre, voir du budo dans sa globalite si on considere gorin no sho.
    manier le sabre et le fabriquer n'a pourtant rien a voir, meme si de toute evidence les remarques et exigences des bushi ont oriente l'evolution du sabre japonais a travers l'histoire. Il est egalement courant de s'interesser au sabre apres avoir aborder un art martial japonais.
    Miyamoto Musashi ignorait surement beaucoup de techniques de fabrication du sabre, mais sa maitrise son utilisation en faisait un adversaire mortel meme equipe d'un simple bokken...

  2. #22
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    Je n'aurais pas pu mieux formuler ce que GrosMulet a écrit, et je le rejoins en tout points.
    Vic tempère donc cette envie débordante par le plaisir de la découverte et surtout empli toi d'humilité.
    Effectivement, les techniques de forge, de fabrication du koshirae du sabre japonnais ont été portées à un paroxisme d'amélioration technique et de recherche d'esthétisme, ce qui semble être un trait propre au peuple nippon dans tout ce qui constitue son identité culturelle.
    Le guerrier s'éveillait aussi dans sa recherche de sagesse à l'art du thé, de l'ikébana, et à l'art de la caligraphie ainsi que de la peinture ou même de la sculpture; à l'instar de Miyamoto Musashi qui aimait sculpter des statuettes de bouddha (sans pour autant être religieux et croyant).

    Commence donc par exercer ton oeil, voir de belles choses à propos du sabre japonais est relativement aisé grâce à internet. Copie donc les techniques de tsukamaki afin de te familiarisé avec la difficulté du travail dont il est question, je pense qu'une vie entière ne suffit surement pas à atteindre la perfection dans quelque domaine que ce soit mais l'effort pour y arriver nous élève. Cette rigueur dans le cheminement en tant qu'artisan (tosho) peut ainsi s'apparenter à la recherche du Do dans les arts martiaux.
    Je t'encourage dans ta démarche qui me semble pleine de bonne volonté et d'envie d'apprendre Vic. Continue à nous informer de ta progression dans cette aventure et à partager avec nous cet enthousiasme.
    « Les Trois Mystères » [San Mitsu]: Mystère de la Parole [Shingon], Mystère du Geste [Ingei], Mystère de la Pensée [Zen]

  3. #23
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    Citation Envoyé par grosMulet Voir le message
    en ce qui concerne le sabre et son artisanat, commence par les ouvrages de Serge DEGORE.
    Les 5 premiers traitent plutot de la maitrise du sabre, voir du budo dans sa globalite si on considere gorin no sho.
    manier le sabre et le fabriquer n'a pourtant rien a voir, meme si de toute evidence les remarques et exigences des bushi ont oriente l'evolution du sabre japonais a travers l'histoire. Il est egalement courant de s'interesser au sabre apres avoir aborder un art martial japonais.
    Miyamoto Musashi ignorait surement beaucoup de techniques de fabrication du sabre, mais sa maitrise son utilisation en faisait un adversaire mortel meme equipe d'un simple bokken...
    Bonjour grosMulet,
    oui, je comprends bien, simplement les livres que j'ai sont ce que j'ai trouvé sur le marché ici. Et puis, je n'ai pas acheté les livres de "pratique", ce sont des cadeaux, mais je les ai lu car tout m'intéresse.

    Pour ce qui concerne S.Degore, je pioche tout ce qui est possible sur internet car vraiment c'est une personne passionnante et sachant intéresser sur un sujet pour le moins ardu : ne te biles pas il est en tête de liste.

    Pourle reste, j'ai commençé le Judo à 8 ans, à Genève, dans le dojo de monsieur Vallée qui avait été entraîneur de l'équipe de France dans les années 50, (je dis ça en évaluant dans mon souvenir) car je suis de 57, j'ai commençé en 65, et il avait déjà son dojo ici.

    J'ai cessé le judo en à 38 ans cassé de partout - multiples déchirures de ligaments aux chevilles, que j'avais faibles, suite systématiquement à des balayages durant lesquels mon pied restait collé au sol.
    Ensuite, à la suite d'une projection durant un randori j'ai recu un type de 80 kg sur la jambe et ai eu les deux ménisques réduis en charpie...fin de l'histoire.

    Je connaît donc un peu le millieux de la pratique - rien avoir avec le sabre- mais l'esprit me plaisait bien, sinon, j'aurai arrêté avant.

    Voilà, maintenant j'ai une société militaire privée faisant du déminage, et donnant des cours de tir TLD. Mes campagnes sont de 6 mois par an - bonne saison - en Asie du sud est. A mon âge je gère et signe les contrats, me déplace pour des cours, et ai pas mal de temps libre.

    Je compte me consacrer à cette nouvelle passion, et je vais, comme tu dis, freiner un peu. Ceci dit j'ai besoin de travailler de mes mains, comme l'on dit c'est en forgeant que l'on deviens forgeron. Alors je vais quand même "bricoler" un peu pour le plaisir.

    Ceci dit quand je dis forger ne te méprends pas : je ne parles pas de lames....jamais....simplement de travail manuel sur les petites pièces déjà citées, ceci tout en continuant d'apprendre..
    Merci encore de tes conseils, j'attends la suite
    Amitiés (si tu accepte)...
    VIC



    La vie est une grande aventure dont personne n'est jamais sorti vivant.

  4. #24
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    Citation Envoyé par Nyah Voir le message
    Je n'aurais pas pu mieux formuler ce que GrosMulet a écrit, et je le rejoins en tout points.
    Vic tempère donc cette envie débordante par le plaisir de la découverte et surtout empli toi d'humilité.
    Effectivement, les techniques de forge, de fabrication du koshirae du sabre japonnais ont été portées à un paroxisme d'amélioration technique et de recherche d'esthétisme, ce qui semble être un trait propre au peuple nippon dans tout ce qui constitue son identité culturelle.
    Le guerrier s'éveillait aussi dans sa recherche de sagesse à l'art du thé, de l'ikébana, et à l'art de la caligraphie ainsi que de la peinture ou même de la sculpture; à l'instar de Miyamoto Musashi qui aimait sculpter des statuettes de bouddha (sans pour autant être religieux et croyant).

    Commence donc par exercer ton oeil, voir de belles choses à propos du sabre japonais est relativement aisé grâce à internet. Copie donc les techniques de tsukamaki afin de te familiarisé avec la difficulté du travail dont il est question, je pense qu'une vie entière ne suffit surement pas à atteindre la perfection dans quelque domaine que ce soit mais l'effort pour y arriver nous élève. Cette rigueur dans le cheminement en tant qu'artisan (tosho) peut ainsi s'apparenter à la recherche du Do dans les arts martiaux.
    Je t'encourage dans ta démarche qui me semble pleine de bonne volonté et d'envie d'apprendre Vic. Continue à nous informer de ta progression dans cette aventure et à partager avec nous cet enthousiasme.
    Bonjour Niah,
    merci de ton intérêt.
    Humilité ?
    bien sûr, comment ne pas être humble devant ce que je vois des réalisations Japonaises (et autres aussi) dans ce domaine.

    J'ai passé ma vie à enseigner, dans des pays en guerre, sans humilité dans ma profession on meurt : on ne sait jamais tout : j'y ai laissé une main droite criblée d'éclats parceque je "croyais savoir" et connaître : pas de bol une mine artisanale on ne ne connaît pas...
    Par la suite, une autre à failli avoir ma peau et a eu celle de mon chauffeur assis à côté de moi, alors que nous étions dans une région "safe" au Viet Nam...
    Rie n'est jamais parfait ni acquis, nous ne sommes en sécurité nulle part, et on ne sait rien. On s'en apperçoit trop tard, on a de la chance ou pas, c'est tout.
    Mais laissons ce sujet.

    Juste pour préciser car je penses qu'ici il y a un mal entendu :
    "
    les techniques de forge, de fabrication du koshirae du sabre japonnais ont été portées à un paroxisme"
    Je ne veux pas forger de sabres, de lames ... je ne suis pas forgeron.
    J'utilise le terme forger uniquement au sujet des connaissances... et aussi des petites pièces type tsuba et encore c'est impropre.

    Je vois ça comme de la bijouterie et j'ai toujours eu envie de faire des bijoux, pour la minutie de l'exercice, en plus j'aime les lames, donc c'est tout bénéfice.
    C'est en essayant que je vais apprendre, je vais me remettre a graver, fondre, essayer de faire des inclusions, polir etc.etc.
    Je ne prétends rien : simplement j'ai besoin de joindre la pratique à la théorie.

    "
    Le guerrier s'éveillait aussi dans sa recherche de sagesse à l'art du thé, de l'ikébana, et à l'art de la caligraphie ainsi que de la peinture ou même de la sculpture; à l'instar de Miyamoto Musashi qui aimait sculpter des statuettes de bouddha (sans pour autant être religieux et croyant)."
    Je m'en doute, j'ai lu plusieurs fois la Pierre et le Sabre et la Parfaite Lumière.
    Je crois en avoir compris le sens.
    J'ai également fait longuement du Judo.
    Cependant, je ne serai jamais un Mushashi, ni même un "Guerrier du sabre", je ne pratique pas ni ne pratiquerai, car, je n'ai pas acquis la philosophie nécessaire dans ma vie.
    C'est plutôt l'inverse :
    dans mon métier il n'y a pas d'honneur, (à part défendre les civils en déminant dans des zones "pacifiées").
    En tir TLD nous enseignons : "dans le dos, de nuit, le plus loin possible, ne laisser aucune chance à l'ennemi, ni aucune trace de votre passage."
    Il s'agit de survie, tous les moyens sont bons y compris les pires.
    Seul honneur : que cet enseignement serve à protéger des innocents et des faibles, (enfants, vieillards, incapacités) et ne soit employé qu'en moyen de protection, et non en moyen offensif.

    je pense qu'une vie entière ne suffit surement pas à atteindre la perfection dans quelque domaine que ce soit mais l'effort pour y arriver nous élève. Cette rigueur dans le cheminement en tant qu'artisan (tosho) peut ainsi s'apparenter à la recherche du Do dans les arts martiaux.

    Tu as parfaitement raison.
    Ne prends pas mon envie de "bricoler" pour de l'impatience, il y en a un peu, mais c'est surtout important pour moi de prendre des leçons....
    Donc, l'idée est : de pratiquer et d'être critiqué, par toi, grosMulet également, et....moi même quand je me plante, c'est la seule raison de ma démarche.

    La critique et progresser, simplement je fais les deux choses ensemble : j'apprend par la théorie, par votre critique, par les mains et ce que j'en fais....Honnêtement, je n'ai jamais réeussi a faire quoi que ce soit sans pratiquer.

    Je t'encourage dans ta démarche qui me semble pleine de bonne volonté et d'envie d'apprendre Vic. Continue à nous informer de ta progression dans cette aventure et à partager avec nous cet enthousiasme.

    Un grand merci de cet intérêt, encore une fois j'essayerai de ne pas décevoir, comptes sur moi pour vous soumettre ce que je ferai. N'hésitez pas à me critiquer encore une fois c'est ce que je recherche.

    J'ai peut être l'air d'avoir la "grosse tête" pourtant, non, ce n'est pas le cas, quand je ne peux prendre une mission parceque je ne suis pas qualifié, je la refuse, et si je suis ici, sur ce forum, c'est pour essayer de me cultiver et que l'on m'enseigne la mission, l'idée, la philosophie, pas pour "montrer et vanter".

    Ce que je veux faire doit rester un plaisir et il n'y a aucune compétition dans mon esprit. J'ai besoin d'évacuer certaines choses de mon travail, et, je cherche par cette quête à m'occupper l'esprit par la réalisation, rien d'autre.
    Encore merci et comptes sur moi pour vous tenir au courant.
    Amitiés (je peux aussi ?)
    VIC

  5. #25
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    Par défaut Le jour de la baffe

    Comme je le disais dans ma dernière réponse, voici une première tentative de « customisation » de mon Maru. Je sais que je n’ai rien fait dans les règles – même pas le nœud final – mais il me plaît bien comme ça. Ce test comporte diverses choses et essais je m’explique :

    Pièces originales :
    1/ La vue A01 est une pièce achetée et brut de fonderie sans déco.
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : A 01.jpg
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Taille : 79.2 Ko
ID : 1855
    2/ La vue A02 de même et j’en ai retiré la petite pièce dorée (laiton) collée à la colle de contact (Berk)
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : A 02.jpg
Affichages : 36
Taille : 99.2 Ko
ID : 1856
    3/ La vue Maru 01 est le Fuchi vendu avec le sabre la grue est moulée et peinte dorée.
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru 01.jpg
Affichages : 32
Taille : 170.2 Ko
ID : 1857
    4/ La vue Maru 02 est le Kashira vendu avec le sabre et également du casting

    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru 02.jpg
Affichages : 33
Taille : 126.6 Ko
ID : 1858
    5/ La vue Maru 03 est la tsuba d’origine et le Habaki ainsi que la Seppa tous deux d’origine
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru 03.jpg
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Taille : 57.0 Ko
ID : 1859

    Pièces achetées :
    6/ La vue Maru Mod 01 : J’ai acheté cette Tsuba pour remplacer la précédente, noire, en acier bronzé.
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 01.jpg
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Taille : 135.8 Ko
ID : 1860
    Modifications :
    Comme on le voit sur les photos suivantes :
    Maru Mod 02
    Meru Mod 03
    Maru mod 04
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 02.jpg
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Taille : 92.1 Ko
ID : 1861Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 03.jpg
Affichages : 42
Taille : 146.7 Ko
ID : 1862Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 04.jpg
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Taille : 126.7 Ko
ID : 1863
    Je l’ai martelée, chauffée au rouge, sur une enclume au moyen d’un « burin » en acier trempé que j’ai fabriqué à partir d’une barre d’acier et arrondi au bout. Comme l’acier de la Tsuba était relativement mou, je n’ai pas eu trop de peine et cela m’a pris 3h.
    Ensuite, j’ai pris une lime et j’ai arrondi les angles du profil pour obtenir une tranche arrondie.
    Puis, j’ai « surfacé » les coups de burin à la lime et à la meule à ruban avec un grain de 120.
    Après avoir obtenu ce que je voulais, j’ai tout poli a mort pendant deux heures sur une brosse en feutre avec de la pâte à polir.

    Après ça, j’ai « semé » du cuivre en poudre sur les surfaces plates et chauffé le tout au rouge pour que le cuivre fonde sur l’acier et se fixe dans les creux, puis j’ai repoli la pièces en faisant apparaître par endroits, l’acier, laissant le cuivre dans les creux.

    Ce que je voulais, c’était des reflets bleus de l’acier et des taches rouges du cuivre.

    Comme j’avais des pièces en laiton à poser (bien polies), je voulais des rappels de cette couleur or sur la Tsuba.

    J’ai donc utilisé des bâtons de soudure à l’argent (20%) débarrassés de leur décapant et y ai rajouté de la poudre d’or provenant d’une vieille chaîne de cou. J’ai disposé ma poudre et trois petites sections de baguette sur la Tsuba et, encore une fois réchauffé le tout.

    Le reste n’est que du travail de chauffe et réchauffe plus du polissage entre deux pour obtenir les couleurs voulues. J’ai également un peu « tripoté » mes « flaques d’or » pour leur donner un peu l’aspect d’une fleur où d’un éclat de feu d’artifice.

    Pour les photos
    Maru Mod 05, 06, 08,09, (Fuchi et Kashira)
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 05.jpg
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Taille : 61.9 Ko
ID : 1864Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 06.jpg
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Taille : 64.6 Ko
ID : 1865Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 08.jpg
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Taille : 51.0 Ko
ID : 1866Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 09.jpg
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Taille : 43.6 Ko
ID : 1867
    J’ai utilisé les mêmes méthodes en y incluant des barrettes de cuivre afin de voir si ça « prenait » à la chaleur et également pour rappeler le cuivre dans les creux de la Tsuba. Je n’ai pas cherché à représenter quelque chose……


    Pour les photos
    Maru Mod 07, 10, 11,



    On y voit le sabre rhabillé avec simplement (j’ai lu quelque part que c’était possible), un simple enroulement de coton sans croisements, recouvrant la peau de requin et les Mekugis, dissimulés dessous, et un nœud final qui n’en est …….pas vraiment un :


    En fait j’ai fait en sorte qu’il soit symétrique et auto-serrant.

    Je n’ai rien collé et dû fabriquer un petit outil en bambou pour faire repasser des deux côtés le ruban sous les parties déjà enroulées et serrées afin que je ne détende rien et que ça « coince » le tout.

    A l’intérieur du Kashira le ruban « reviens » une fois, après avoir passé dans le trou et j’ai glissé un petit morceau de peau de requin pour « verrouiller le tout ».


    En dernier lieu j’ai laissé un bout de ruban, comme une sorte de « dragonne » et fait un petit rappel de laiton poli enroulé au bout pour le lester et rappeler la couleur or présente ailleurs.
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 07.jpg
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Taille : 179.4 Ko
ID : 1868
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Nom : Maru Mod 10.jpg
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Taille : 168.5 Ko
ID : 1869
    Cliquez sur l'image pour l'afficher en taille normale

Nom : Maru Mod 11.jpg
Affichages : 31
Taille : 152.4 Ko
ID : 1870

    Voilà pour ma première expérience.
    Je précise ici que je le « voyais comme ça » que je n’ai rien respecté et me suis laissé aller au résultat que je voulais pour un premier essai. Je ne l’ai pas fait « comme ça » par ce que je n’arrivais pas à le faire « autrement ».


    Je veux dire par la, que sur ton conseil grosMulet et celui de Niah, je continue à m’informer et à apprendre, je m’entraîne au tressage traditionnel (je ne sens d’ailleurs plus mes mains) et je me rends bien compte que ça va prendre du temps….pour le reste ce que vous voyez ici est jute un petit délire personnel, surtout sur les couleurs avec le métal et là je me suis fait plaisir….

    Maintenant les ami:
    Les BAFFES ET LES CRITIQUES s’il vous plaît et, surtout ne vous gênez pas.
    Merci pour les futures réponses
    Amicalement
    VIC

    PS : j’ai toutes les pièces d’origine je peux le « rhabiller » en tout temps.

  6. #26
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    Vic,

    rien n'est absolument categorique dans ce que je dis. Je voudrais surtout eviter de t'ennuyer et de te brider dans quelque initiative que tu souhaites entreprendre. Au contraire, si je peux te 'montrer' certaines choses sous un angle different (celui de mon point de vue personnel) c'est peut-etre quelque chose qui pourrait potentiellement t'aider a un moment ou a un autre. l'etude du sabre est importante; indispensable pour tout ce qui a trait aux lames, essentielle pour ce qui a trait aux montures meme si pour ces dernieres les regles sont beaucoup moins strictes et laissent ainsi une plus grande part a l'expression de l'artisant.
    Et si l'aventure de la forge te tente, tu pourrais bien t'y essayer, meme si l'investissement que cela demande est insondable.

    En ce qui les arts martiaux ton experience avec le judo est regrettable... c'est un gros probleme d'arriver a faire comprendre ce qu'est l'art martial et pourquoi il differe fondamentalement de son homologue etiquete "sport de combat". Je peux tenter un resume maladroit selon ce que ma propre progression sur la Voie m'a revele jusqu'ici:
    l'art martial est un moyen de maitriser l'esprit, et par la, de l'affranchir de toutes les reactions nefastes qu'il peut avoir. rapidement le seul moyen de progression dans l'art martial consiste a elever en meme temps que la maitrise du corps et de la technique celle de l'esprit. cela passe par l'acquisition d'une concentration a toute epreuve, d'une determination infaillible, d'une faculte a faire le vide dans son esprit. parvenir a dompter son esprit permet de se concentrer sur l'action pour approcher une realisation parfaite, permet de rendre l'esprit disponible pour l'observation, mais cela permet egalement de le faire taire quand il commence a s'affoler sous l'effet de la peur, de le juguler quand il bouillonne sous l'effet de la colere, de l'apaiser quand il se dechaine suite a une deception.... d'en garder un control rigoureux malgre les composantes emotionnelles jusqu'a arriver a ne plus etre troubler du tout par les emotions sans toutefois les nier (mizu no kokoro).
    Ainsi la pratique de l'art martial et la maitrise de l'esprit vont de paire. la perfection n'est jamais atteinte mais la maitrise des techniques redoutables croit avec la capacite de discerner l'adversaire et d'eviter le conflit. plus on progresse sur la voie, plus on est serein... a la fois capable d'eviter les conflits et de se defendre efficacement s'il n'existe pas d'autre solution. c'est ici qu'il te faudra chercher la signification de ce qu'enseigne Musashi dans gorin no sho: "fais du vide ta voie et tu verras la voie dans le vide".
    Tous les grands maitres ce sont toujours accordes sur le fait que "les plus grandes victoires sont l'absence de combat".
    le fondateur du karate-do disait "le karate est fait pour ne pas servir" ainsi que "en karate il n'y a pas de premiere attaque" (dans le sens "on n'utilise pas le karate pour attaquer mais pour se defendre par une riposte garante de notre securite").
    Quand Nyah te parle de la ceremonie de the, de la caligraphie, etc, il te parle en fait plus generalement du zen, qui vise plus ou moins les memes objectifs que l'art martial, mais emploie des moyens differents: mokuso, kufu et koan (ceremonie du the, caligraphie, etc sont tous des exemples de kufu).

    je deplore que tout cet aspect psychologique et phylosophique soit exclu de l'enseignement de nombreux dojo, particulierement ceux dont la pratique s'oriente vers le "sport de combat". la competition, sportive soit-elle, fait ressortir les aspects les moins glorieux des esprits: agressivite, domination, egocentrisme...
    de plus elle trahie souvent l'art martial dont elle est issue, les reglementations modifiants considerablement et confortablement les situations de combat; l'art martial perd ainsi beaucoup de sa portee et bien souvent le sportif de combat ne beneficie pas de la maitrise de sa discipline dans les autres aspects de sa vie.

    le tir est un exercice que j'apprecie egalement beaucoup. il s'apparente au kyudo, la concentration et la maitrise sont essentielles pour reussir son tir.
    sensei Yahara est par exemple un excelent tireur.
    l'aspect artisanal est tout a fait exclu et le coup de revient si astronomique qu'on ne peut pas s'y consacrer souvent mais j'avoue que la technologie a produit quelques merveilles. je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser autre chose que le sig stgw 1957 et le witterby (.300M) mais j'adorerais faire du TLD avec un Erma SR100 en .338LM ou avec un AS .50 (avec une preference pour le lapua).
    l'aspect "strategie de la guerre moderne", bien que j'en comprenne l'utilite m'interesse en revanche moins.

    bonne continuation.

  7. #27
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    Par défaut De Vic a GrosMulet

    Et bien, au moins tu prends la peine de répondre complètement. C'est un plaisir de te lire et je t'en remercie.
    Je crois qu'il y a mal entendu entre nous trois:
    1/
    Ni toi ni Niah ne me bridez où ne me découragez et votre point de vue m'intéresse, sinon je ne correspondrai pas et ne me serai pas inscrit sur ce forum :

    Votre point de vue est ce dont j'ai besoin, pas pour être approuvé mais critiqué, je suis persuadé, d'expérience, que seule la critique est constructive. Je pense que l'approbation est souvent dangereuse et surtout un oreiller de paresse, car si tout est parfait, pourquoi continuer à chercher, à s'entraîner, etc....

    Donc ne te biles pas, j'ai ici, ce que je cherche.......Merci pour ça.

    2/
    La forge (de lames), ne m'intéresse pas (excepté ce que je peux en lire pour info et culture), mais en aucun cas pour pratiquer : Je n'en ai pas les moyens ni pécuniers, ni philosophiques, ni physiques.
    Marteler la petite Tsuba de mon poste précédent se paye par 2 à trois jours de main droite inutilisable : les hernies discales aux cervicales ne te lâchent jamais, et ne pardonnent rien.

    A côté de ça, tout de même, quand on sait qu'il faut une vie entière pour appréhender et comprendre ce type d'art, et encore, qu'il faut sans cesses remettre l'ouvrage sur le métier, qui serais-je pour avoir ce genre d'idée.

    Et puis je préfère, pour les lames, "chasser" et rechercher ce que d'autres font (dans la mesure de mes moyens, ce qui me permet d'admirer leur travail.

    C'est là que ce que tu essaye de m'enseigner me sera utile.

    Pour le reste, je travaille quand même et par moments je devrai m'absenter et laisser tout ça de côté. C'est un plaisir et non une profession ou un moyen de faire du fric. Apprendre et expérimenter me délasse et me lave la tête...mais je te jure que je travaille à côté...

    Donc si je ne forge pas ce n'est pas par ce que vous me "bridez" : je n'en ai jamais eu l'intention.

    3/
    Tout comme toi, je déplore le côté "agressif" de l'idée "sports de combat", la mode des "cages", je me rappelle l'arrivée du Karaté "full contact", et de la mentalité "compétition a 100%".

    Je déplore tous ces gens qui ont envahis les dojos pour "apprendre à se battre", des stages a "certificats", etc etc...
    Effectivement cela n'a rien à voir avec ce que nous enseignait notre club et rien à voir avec ce qui se passe maintenant.

    Pour ce qui est de mon expérience Judo, il n'y a rien a regretter, personne ne peut se battre contre son physique, mon père n'avait pas choisi la "bonne pratique" quand il m'y a inscrit: pour lui il s'agissait d'améliorer ma santé et de me donner une meilleure stature en même temps qu'un bon esprit.

    Pour l'esprit ce fut excellent et j'ai adoré, sinon je n'aurai pas pu pratiquer tout ce temps, mais pour mon physique ce fut assez ravageur, excepté pour l'endurance et l'acceptation de la douleur.

    Cet enseignement (ne jamais renoncer est surtout ce que j'en ai retenu) m'a bien servi dans diverse aventure, plus tard, et j'en suis reconnaissant. J'en ai tiré bien d'autres choses en dehors du refus de renoncer, même si il est probable que je n'ais pas tout compris (quand je pratiquais) quand je lis ton post.


    Je pense que pour arriver à cet état philosophique, il faut avant tout le comprendre, pratiquer, se concentrer sur ce but et en avoir le temps.
    J'ai pris d'autres voies, mais je n'ai jamais considéré le judo comme une voie "sportive" "défense" ou agressive.
    Seulement comme un lieu d'effort, de dépassement de soi-même et d'apprentissage de l'humilité. De même, de camaraderie et d'échange, mais malheureusement ? je n'ai jamais eu ni réeussi à comprendre la "mystique" de ces sports, je dois être trop "occidental". Ceci exposé j'admire ce côté oriental et ayant travaillé plus de 15 ans en Asie j'ai dû m'adapter tout de même un peu (Laos, Cambodge, Viet-Nam, Thailande).

    Voilà,
    pour être clair j'ai 53 ans, je suis de passage dans cette vie et en ai fait déjà un bon bout de chemin. J'ai bien usé la chandelle et si je regarde derrière moi, finalement je suis un "surfeur".

    Je crois avoir compris qu'on ne dirige rien, qu'hier est trop tard et demain trop tôt, que nous ne maîtriserons pas nôtre existence.
    Que les plans ne résistent jamais à la réalité. Il y a longtemps que j'ai accepté ça et je me contente d'avoir des projets, tout en sachant que ce ne sont que des projets et je fais de mon mieux pour les réaliser.


    Je surfe en essayant de me tenir debout et en attendant la fin, sans avoir trop de choses à me reprocher le jour venu. C'est satisfaisant et beaucoup moins angoissant que de courir derrière des chimères.

    Je n'ai jamais aimé les "grades", les galons, les "ceintures", etc.etc. Il m'a toujours semblé qu'ils étaient destinés à se rassurer : je suis ceci, je suis cela...Je pense que c'est très grave de ne pas savoir qui on est, car si tu ne le sais pas qui le sait ? Ce sont juste des colifichets et une façon de se rassurer sois même et ne pas en avoir besoin est une façon d'être libre.

    LE TIR,
    oui, je vois que tu connais, ( .338Lm où .50 ) ceux qui ne connaissent pas diraient 338mm ou 50mm...

    Je tire depuis l'âge de 14 ans ça a toujours été mon truc, j'ai fait du Bench Rest, du match UIT 3 position 300m, du petit calibre UIT 50m, et du TLD que j'enseigne.

    Côté PA j’ai fait 15 ans d’IPSC et enseignait également.


    Actuellement j'enseigne le TLD avec du "petit" calibre: 7.5x55 Schmidt Rubin (équivalent US: le 30.06), entre 800 et 1200m.

    De 1200 à 1800 je préfère le .338 au 50. Le .338 est intrinsèquement plus précis et a un excellent coefficient balistique, l'arme est moins lourde dans le terrain, bref c'est plus "fin".
    Et puis le .50 c'est de l'anti-matériel non ?.......

    Nous avons à l'essai également du 408 Cheitac, et là évidemment c'est infiniment supérieur au .50 mais pour le moment, comme la mun n'est pas dans les "standards" OTAN, il y en a très peu sur les théâtres d'opérations, sans compter que les PEI n’existent pas dans ce calibre.

    En tout cas, si tu désires essayer où venir tirer une fois avec nous, notre groupe loue des terrains militaires à la Confédération Suisse, pour s'entraîner. C'est toujours les vendredis et ceci 2x par mois toute l’année, plus des stages, mais ceci est une autre affaire.

    Tu es le bien venu il suffit de m'avertir à l'avance (deux semaines) et je te ferai inviter.
    Armes et mun gratuite, une journée entière, tu n'auras rien a débourser et je peux te loger à Genève.


    Voilà, alors, encore une fois, je ne suis pas découragé, j'apprécie votre aide et j'essaye de freiner un peu mon enthousiasme
    Bien amicalement
    VIC


    PS : pas de critique sur mon « bricolage » du post précédent ?
    Dernière modification de VIC, 08/02/2011 à 11h50

  8. #28
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    Vic,

    Ta realisation est somptueuse. bien que les motifs de la tsuba, du fuchi et du kashira ne representent rien de concret, ces elements semblent bien meilleurs que les originaux, au moins du point de vue robustesse et materiaux. le traitement du relief et le polissage de la tsuba sont une vraie reussite, l'aspect obtenu est original et soigne, j'aime beaucoup. le kashira aurait etre orne de shitodome, meme si ce ne sont pas des element indispensables.
    concernant les aspects que je trouve "discutables" il y a majoritairement le tsuka-maki, minoritairement l'absence de symbolique des motifs de la nouvelle koshirae.
    je dis "discutable" car ce sont des choix valables.
    ce type de tsuka-maki existe mais presente des caracteristiques moins interessantes que l'hineri-maki:
    -l'absence de plis/torsion du ito amoindri la prise en main par suppression du relief.
    -le same sous-jacent n'est plus du tout visible (mais ici ca n'amoindri que l'esthetique) mais surtout il n'entre plus dans la qualite de prise en main du sabre:
    le same presente des qualites d'extreme adherence qui ameliore notablement la prise en main du sabre (en plus d'assurer un bon maintient du ito).
    -le tsuka-maki n'est plus auto-bloquant: l'hineri-maki, lorsqu'il est sectionne au cours d'un combat presente l'enorme avantage de ne pas se defaire sur toute la longueur mais sur une portion tres courte de la tsuka (entre les 2 torsions ou le ito sectionne passe 'dessous').

    considerant un combattant qui aurait la mesaventure d'encaisser un coup de sabre au niveau de la tsuka, le tsuka-maki que tu as choisis l'exposerait aux inconvenients suivants:
    -absence de relief + same inaccessible: une fois totalement imbibe du sang de sa blessure aux doigts, la tsuka devient glissante.
    -la prise en main est encore amoindri par le ito qui se detend totalement et sur toute la longueur de la tsuka (sans forcement quitter totalement la tsuka).

    je remarque aussi un beau travail de polissage differentiel sur le habaki qui le met bien valeur par rapport a son aspect original.


    ce que je disais des arts martiaux japonais, c'est que la pratique apporte des benefices colossaux quand ils sont pratiques integralement, c'est a dire en s'efforcant de progresser dans les 3 domaines esprit (shin) technique (gi) corps (tai). et ces benefices s'etendent naturellement a tout les autres domaines, principalement grace a la progression de l'esprit (qui intervient partout). bien que le judo se prete moins bien que d'autres discipline a cette progression sur la Voie (principalement parce qu'il s'agit de jujitsu auquel on a ote des aspects martiaux et rajoute des aspects sportifs), il est impossible de progresser sans que ce soit dans les 3 domaines, et bien souvent c'est de la progression de la maitrise de son esprit que la limitation interviendra. mais il n'est jamais question de mystique, et ceux qui pretendent des projections d'energie vitale & co sont simplement des charlatans qui font du spectacle.
    l'apport de la maitrise de l'esprit peut s'expliquer assez simplement en termes aisement comprehensibles pour la culture occidentale:
    les expressions occidentales "ceder a la panique", "tetaniser par la peur", "etre trouble", "etre confus", traduisent toutes des etats mentaux de deconcentration, ou de dysfonctionnement ou l'esprit echoue a garder un fonctionnement coherent et efficace... s'ensuit decisions inappropriees a mauvaises, avec consequences qu'on peut imaginer allant de "ouf ca a failli" a "catastrophe cataclysmique".
    au dela de la progression physique, la maitrise technique ne peut progresser qu'en passant par l'aptitude a atteindre et conserver une concentration inebranlable.
    et le chemin d'acces le plus simple vers cette aptitude est l'evacuation systematique de tous parasite. l'esprit reste receptif a l'action en cours, disponible pour reagir efficacement.
    En dehors de la pratique martiale cette approche est toujours tout aussi valable et profite ainsi a tous les domaines. rien de mystique, mais c'est vrai que cette approche des choses transforme relativement profondement les individus qui progressent sur la Voie.
    le zen, lui emploie d'autres moyens pour atteindre des buts similaires, et comme disait Nyah, les samourais ayant saisis ces benefices employaient les moyens du zen en parallele de ceux des arts martiaux pour progresser plus rapidement.
    ce que tu dis des grades, ceintures et tout signes ostentoires est vrai, quand ces marques ne servent qu'a flatter l'ego de celui qui les arbore, elles sont inutiles et moins encore.

    concernant le tir je n'ai pratique qu'en amateur et jamais concouru, j'ai juste tirer regulierement avec mon pere.
    les .408 chey tac et autres .416 barett doivent effectivement avoir des performances extremes.
    ton invitation est sympathique et tres interessante, je n'hesiterais pas a te contacter si je peux me liberer.

    amicalement

  9. #29
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    moi je constate que la tsuba est bien plus agréable a l'oeil que la même sortie d'usine. Ce genre de travail de martelage au burin existe d'ailleurs, on voit des objets traité comme cela. pour ma part, je trouve le travail d'incrustation un peu "brute" mais je comprend bien l'aspect essai et découverte.
    même si les goûts et couleurs sont très suggestif, perso j'aurais laissé tombé l'incrustation de la tsuba (en tout cas cette version) et j'aurais essayé de travailler le fushi kashira dans le même thème. (martelage).

    moins fan du tsuka maki aussi mais faut bien commencer

    j'ai une question! sur ce genre de tsuba industrielle, en général la "patine" est juste une vulgaire peinture. (moche).
    comment as tu obtenu la patine finale après tes multiples chauffes et ponçage?

  10. #30
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    Bonjour Jean Charles,
    entre les lignes pour ne rien oublier:

    Citation Envoyé par jeancharles Voir le message
    moi je constate que la tsuba est bien plus agréable a l'oeil que la même sortie d'usine. Ce genre de travail de martelage au burin existe d'ailleurs,

    Oui, j'ai respecté le conseil de grosMulet et j'ai été me ballader sur le net. Je n'ai rien inventé, j'ai vu ce travail de matelage (un peu différent) et j'ai décidé que ce serait un bon début, ne sachant si mon dos allait résiter au travail du marteau. Ca a été aussi l'occasion de fabriquer et de tremper le burin pour le faire : donc double bénéfice : un outil de plus et un résultat pas trop mal.

    on voit des objets traité comme cela. pour ma part, je trouve le travail d'incrustation un peu "brute" mais je comprend bien l'aspect essai et découverte.

    Oui, en fait je n'ai pas incrusté, pas vraiment, j'ai préparé un "logement" pour une goutte de mon petit mélange doré,l'ai positionné et fondu. L'idée au début étais d'obtenir de l'acier bleu, des reflets rouge avec le cuivre figurant une mer sale et agitée avec trois petites îles dorées dans les vagues.....Raté...ça ressemble plus à un feu d'artifice vu de dessus......Mais bon, j'avais surtout envie d'un aspect multi color et de travailler le polissage et les couleurs.

    même si les goûts et couleurs sont très suggestif, perso j'aurais laissé tombé l'incrustation de la tsuba (en tout cas cette version) et j'aurais essayé de travailler le fushi kashira dans le même thème. (martelage).

    Oui, j'en ai en réserve, brut, ces trois pièces. Je vais essayer pour le prochain travail de trouver un motif et de tout travailler des la même façon, tu as parfaitement raison.

    moins fan du tsuka maki aussi mais faut bien commencer

    Euh, ça c'est sûr : j'ai fait cela par ce que j'avais envie de voir la "ligne" de la pointe au pommeau , ininterrompue, pour me faire une idée de ce que ça pourrait avoir l'air. A côté de ça, j'avais envie d'un "petit noeud final" le plus plat possible.
    En dernier lieu, comme je n'ai que du Tsuka Ito de très mauvaise qualité : 50/50 synthétique et coton.....que j'ai des différences d'épaisseur et de tissage, de plus de 0.5mm tendu et des noeuds de tissage ratés par les machines, que je devais dissimuler, je n'ai pas voulu trop me prendre la tête pour ce premier essais.
    Je voulais surtout faire ressortir la Tsuka.

    j'ai une question! sur ce genre de tsuba industrielle, en général la "patine" est juste une vulgaire peinture. (moche).
    comment as tu obtenu la patine finale après tes multiples chauffes et ponçage?
    Alors, non, celle ci c'est de l'acier argent (j'ai vérifié), découpé au laser, ensuite ils ont plaqué cet acier au cuivre pas electrolise, puis ils ont bruni (noirci chimiquement le cuivre....C'est très moche, un peux mieux que la peinture, très fragile, le moindre coup et tu vois le cuivre sous le brunissage.
    Prix de la pièce brut en acier 37 euros.

    J'ai tout enlevé à la main et à la toile d'emeri avant de marteler.
    Ensuite, la patine finale je l'ai obtenue par polissage après avoir fondu les autres métaux dessus après martelage. Polissage chauffe, polissage chauffe, jusqu'à ce que ça donne ce que je voulais.
    L'acier chauffé donne toutes les gammes de jaune au bleu selon la température, le truc c'est de s'arrêter au bon moment, de chauffer ici et pas là, de bien polir, de tremper dans l'huile un endroit et pas l'autre...bref essayer jusqu'à obtention de ce que tu veux.

    J'espère avoir été à peu près précis : franchement c'est à la portée de n'importe qui. Ce qui serait plus difficile serait d'obtenir un dessin de cette façon, c'est faisable : voir ce qu'on appelle je "jaspage" sur des armes de poing par exemple les carcasses de Colt frontiers de la conquête de l'ouest....

    Bien amicalement
    VIC
    Dernière modification de VIC, 10/02/2011 à 11h28

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