Bonjour,
Faudrait aussi que la societe japonaise leur donne le temps de cultiver et decouvrir ce genre de relation, hors il me semble qu'avec le peu de vacance plus l'enorme temps de "presence" au travail ne favorise pas vraiment le concept de couple.
Il y a pourtant plus de jour feries qu'en france non??Envoyé par zarkis
On se rend compte que les pays ou les naissances explosent sont les pays dans le bas du classement des puissances economiques, le japon perd petit a petit du terrain, 2eme il y a pas si longtemps, 3eme actuellement et 4eme d'ici peu quand l'inde aura pris la 3eme place, nos generations ne le verront peut etre pas, mais quand le japon tombera bien bas, les naissances repartirons a la hausse
Moins d'argent = moins de loisir = plus de vie en couple
peut etre plus de jour feries mais si on compare le nombre d'heure au travail par rapport a la France, je pense que le chiffre sera plus important chez les japonais.
Et puis je crois qu'ils ont moin de vacance que nous.
Cela confirme les conseils que l'on m'avait donné sur le fait de cotiser ou non au régime japonais en cas d'expatriation.
Merci pour les informations chiffrées.
Delwin, dois-je en déduire que toi aussi tu as fait le choix de ne pas cotiser avec le système Japonais et, à l'instar d'Ice, de te créer ta propre retraite ?
-> EuphémismeEt puis je crois qu'ils ont moin(s) de vacance que nous.
Si il est salarié dans une boite japonaise il n'aura pas le choix si + de 10 salariés.
Depuis que je suis en contract expat, ils me relancent mais je prends toujours un malin plaisir à passer leur putain de demandes au "schreder".
Quand au jour de vacances, grosso modo 10 mais c'est pas vraiment ce qui les empêche de baiser hein puisque certains ont une tendance à adorer rester au taff.
Si ils arrêtaient pas d'habiter chez papa/maman jusqu'au mariage, ils baiseraient plus.
Bon Liptonic et Icebreak, arrêtez de faire du HS et revenons-en au sexe !
La campagne ca vous gagne!
http://goo.gl/dZ5uWR
Non, je paye ma retraite japonaise. Il y a un autre sujet sur ca dans le forum. Depuis 2008, toute année cotisée au Japon correspond a une année en France. Faut juste pas perdre son livret de 年金 (nenkin). Sinon au pire, je "cash-out" mes cotisations japonaises. (c'est par capitalisation au japon, pas par répartition comme en France,). Avec l'argent récupéré en général on peut correctement racheter ses années de cotisations en france. Normalement, il n'y a plus besoin de faire ca maintenant mais bon...Delwin, dois-je en déduire que toi aussi tu as fait le choix de ne pas cotiser avec le système Japonais et, à l'instar d'Ice, de te créer ta propre retraite ?
Et puis je suis dans une grosse boite, donc je sais que ma cotisation est bien versée et que je toucherai tout.
Ça c'est sur.... au prix de la nuit de love hôtel, on fait pas ca toute les semainesSi ils arrêtaient pas d'habiter chez papa/maman jusqu'au mariage, ils baiseraient plus.....Ha..les souvenirs du dortoir ...
Mais c'est certain que la société Japonaise n'a pas évolué de ce coté la et que les anciennes valeurs et traditions pénalisent énormément le pays.
ca dépend!!!!!Et puis je crois qu'ils ont moin de vacance que nous.
J'ai autant qu'un français, comme tout le monde dans ma boite (5 semaines de congés payés, combine avec les semaines fériés, ca fait bien 7 semaines). La question est "prennent-ils leurs vacances?"
Moi oui, mes collègues non.
『三人いれば文殊の知恵』
Un peu de lecture sur ce sujet sérieux (je veux dire : pas sur les cotisations retraites) :
« Dès mon premier séjour au Japon, j’avais été frappée par le comportement des couples et plus généralement des relations hommes/femmes (en passant par tous les âges) dans la société japonaise. En 2005, j’ai eu la chance d’être plongée dans l’univers des adolescentes japonaises de la banlieue de Tokyo et de découvrir leurs plus intimes pensées et secrets. Depuis mon come back en 2009 dans une région rurale, je cotoie des jeunes adultes, les couples mariés et les « tanguy » ces célibataires désespérés vivant encore chez leurs parents à 40 ans. [...]
Il faut aussi savoir que le Japon est très peu développé lorsqu’il s’agit d’éducation sexuelle et des moyens de contraceptions. Un peu difficile à croire que le sexe est un tabou vu la quantité de littératures pornographiques (sous forme de manga très souvent) qui ornent les bacs dans les librairies. Mais très très peu de femmes prennent la pillule (arrivée au Japon en 1999 n’est pas du tout démocratisée) et le sida se répand car il y a très peu de prévention contre les MST et l’utilisation du préservatif n’est pas du tout une priorité pour le gouvernement et donc pour le peuple japonais. »
Lire La déchéance du couple – Part I et La déchéance du couple – Part II, par Christelle Pucci.
« Il y a quelque chose de paradoxal dans le Japon contemporain. Les Japonais peuvent être extrèmement rieurs, blagueurs, fripons, ils peuvent se promener quasiment nus lors des matsuris, ils adorent manger, danser, là encore il faut voir les matsuris ou le métro le vendredi soir quand, émèchés ils esquissent des pas de danses venues du passé, de leur province natale. Ils ne s'en sont pas moins bâtis une société triste, avec des métros tristes, des rues tristes, un travail caporalisé réduisant leur quotidien à la tristesse de la solitude, enfants qui ne voient jamais leurs pères trop occupés, mères dépressives au quotidien terne se répétant tous les jours à l'identique, légion de célibataires qui ne trouveront jamais à se marier, sexualité réduite à rien du tout dans ce pays où 30 % des hommes agés de moins de 40 ans sont encore puceaux, compensant cela par la fréquentation de bars à hôtesses, à maids et la lecture de bandes dessinées oú de jeunes filles de 14 ans se font violer en pleurant et en en redemandant. Le tout avec une pression sociale très forte, la peur du chômage, synonyme d'une exclusion à vie, de divorce et de plus de solitude encore, et puis cette spirale de dettes qui s'enchaine avec le credit pour la maison et les études, exhorbitantes, des enfants. Quand la coupe est pleine, certains, donc, marchent un pas en avant quand le train arrive, laissant à celles et ceux qui restent le soin de prendre en charge leur échec social. »
Lire Le paradoxe Japonais ?, par Suppaiku.
Japon : VIH et prévention, la politique de l'autruche ?
Davantage de lecture :
« Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Japonais a publié les chiffres du dernier quart 2010 (du 27 septembre au 26 décembre) des contaminations par le VIH, qui ont atteint un nouveau pic avec 303 contaminations. C'est la première fois que l'on dépasse 300 contaminations sur un trimestre. [...]
À titre de comparaison, sur l'année 2009, 76.8% des personnes touchées étaient des hommes. La chute des contaminations chez les femmes en un an est vertigineuse. Je n'ai pas trouvé d'explication sérieuse sur la faiblesse impressionnante de ces chiffres (j'imagine que c'est ce qui arrive quand on prend le train en route), mais le fait que le ministère mentionne que 97% des personnes contaminatées sont des hommes sans absolument évoquer la moindre question d'orientation sexuelle laisse rêveur sur sa volonté de mener une politique de prévention efficace. Nous sommes au Japon, et faire l'autruche, c'est plus qu'un passe-temps commode : c'est un mode de vie. [...]
D'autre part, le Japon s'enfonce de plus en plus en avant dans une société « sexless », où les ventes de préservatifs chutent, mais le nombre de grossesses non désirées et de contamination par des IST baissent aussi. Et pourtant, les contaminations par le VIH continuent de monter, presque entièrement à cause des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (de là à conclure qu'il n'y a plus que les pédés qui baisent au Japon, il y a un pas que j'hésite (mais pas beaucoup) à franchir). »
Lire Japon : la politique de l'autruche, par Guillaume Didier sur Minorités.
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