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Sujet : Le coup de gueule du jour !

  1. #21
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    Citation Envoyé par kyo28
    Pardon Agnes, j'ai fait une extrapolation pas representative.
    Faut dire que la ou j'habite (Flandres - Belgique), chaque etudiant qui passe au niveau universitaire a une bonne base de neerlandais-francais-anglais (disons niveau intermediare). Donc de mon point de vu (et experience), je n'y voyais pas trop d'inconvenient d'apprendre tout en anglais ... ce qui fut le cas a l'universite quand j'ai commence le Japonais. (prof flamand, eleves flamands et tous les cours et sylabi en anglais ). Perso, vu que je faisais de la traduction angl-fr-nl (puis espagnol apres) j'ai jamais eu besoin de dico supplementaire pour pouvoir suivre les cours de japonais en anglais. Mais les eleves qui ne faisaient pas de la traduc arrivaient aussi a bien suivre ... peut-etre un mot difficilement comprehensible par-ci par-la mais rien de grave.
    J'ai voyage quelques fois sur KLM, et j'ai toujours trouve bizarre que la plupart des films diffuses dans les avions, que les divers messages de l'equipage durant le vol, et que meme les consignes de securites n'etaient que tres rarement dites en Neerlandais. J'en avais deduit qu'au Pays-Bas l'anglais devait etre parle, tout du moins compris, par la majorite de la population.



    Ca change des vols avec Cathay Pacific ou chaque annonce est systematiquement en 4 langues (cantonais, mandarin, anglais, et la langue du pays de depart ou de destination)... c'est d'ailleurs assez penible quand ca coupe en pleine scene d'action d'un film, car on a facilement droit a 5 minutes de blabla.

  2. #22
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    Pour en revenir au sujet, il existe des manuels d'editeurs japonais en version pour les francophones, comme le "Minna no Nihongo".

    L'anglais est de toute facon tres utile a la personne qui souhaite apprendre le japonais. Si on veut vraiment apprendre on est oblige de passer par l'apprentissage d'un minimum de kanji, et ca tout le monde l'admet. De la meme maniere pour etre a l'aise avec le vocabulaire ecrit en katakana, un bon niveau d'anglais facilite grandement les choses.

  3. #23
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    Citation Envoyé par aritomi
    De la meme maniere pour etre a l'aise avec le vocabulaire ecrit en katakana, un bon niveau d'anglais facilite grandement les choses.
    Tout a fait! Il y a pas mal de mots empruntes a l'anglais en japonais, surtout des 'nouveaux mots' tels que コンピューター、パソコン、ケーキ、コーヒー et bien d'autres.

  4. #24
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    honnêtement, je ne vois pas où tu as lu que je pensais que les français viennent au japon particulièrement faire du tourisme. Est un moyen de dénigrer mon message?

    Je ne crois pas que le raisonnement des internautes soit de dire "ben voilà puisque ça existe déjà et qu'il ya de la conccurrence, on va pas l'faire", mais d'analyser une situation existante et d'en trouver les causes. Ils ne remettent pas en cause l'idéal de posséder un matériel pédagogique en français complet ni l'idée que des fonds publics pourraient supporter le financement de méthodes de langues (j'emploi ici ce terme de façon générique: livre de grammaire, méthode de langue, etc...).

    (I) Je pense fortement que le public reste réduit pour ce qui concerne l'enseignement du japonais en français:
    - Le degré de développement d'un pays a une influence directe sur les priorités accordées en terme d'allocation des ressources (que ce soit l'investissement des universités dans la formation ou l'individu par intérêt personnel). Or le nombre de pays développés dans la francophonie est peu élevée (en tout cas moins que dans le monde anglosaxon).
    - si l'on examine sous l'angle de l'immigration, il semble improbable que la majorité de l'immigration francophone aille au japon. Quant aux relations de commerce international, l'anglais doit certainement être d'un usage plus courant.

    Ainsi le "public potentiel" pour ce genre de méthodes me paraît plus modéré.

    (2) l'étroitesse d'un marché et et le système universitaire ont été donnés pour expliquer un phénomène et non pas déclamer une impossibilité ou des raisons de ne pas faire.

    Ces deux points sont effectivement des freins qui peuvent être contrebalancés par des financements publics incitatifs à la création et une motivation plus grande dans la transmission de leur savoir des professeurs.

    Une situation, selon moi, en train d'évoluer dans le bon sens, par un léger développement des méthodes pour apprendre.

  5. #25
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    Qu’est-ce que tu entends par « on » finance des navets cinématographiques ?
    Le système de financement du cinéma est indépendant, une somme est prélevée sur chaque ticket et ensuite reversée au cinéma français et étranger (d’auteur).
    Une autre partie du financement vient des chaînes de télévision. Même quand il s’agit des chaînes du service public, si on s’intéresse de prêt au système, on n’est pas loin de la mauvaise foi si on considère qu’il s’agit de « nos » sous issus de la maigre redevance en France.
    On est complètement hors sujet de toute façon.

    Je ne vois pas en quoi il devrait y avoir des aides publiques pour la création de manuels de japonais, surtout de la part de la France. Le rôle des autorités françaises c’est de promouvoir la langue française, pas la langue japonaise. La France doit également organiser un enseignement de qualité des langues étrangères, mais c’est un autre problème. C’est aux éditeurs d’éditer des livres, chacun son boulot.

    Les professeurs d’université ne sont pas LA source autorisée de connaissance sur le Japon. Je ne pense pas être le seul à considérer qu’ils ne constituent nullement une source autorisée. Certes ils ont fait des études, mais ce ne sont que des Français comme moi, et donc tout ce qu’ils peuvent dire ou écrire doit être relativisé. Je préfère de loin ce qui vient plus ou moins directement du Japon (comme la grammaire dont j’ai déjà parlée).

    Le meilleur moyen d’enseigner le japonais, c’est ni en anglais, ni en français, mais en japonais, même en France. J’ai vu arriver dans mon cours (privé) l’année dernière un licencié de Jussieu qui visiblement n’avait jamais eu droit à un cours intégralement en japonais, le résultat faisait pitié à voir.

    La plupart du temps, les Français n’apprennent pas avec des manuels américains, mais avec des manuels créés par des Japonais, comme Nihongo Shoho, Minna no nihongo et sa suite ou les bon livres de The Japan Times. Quand l’anglais est présent, ce n’est pas en tant que langue de culture, mais juste de communication, et parce qu’elle permet d’atteindre le grand publique. Une langue blanche, sans relief, et qui n’est pas la langue utilisée pendant le cours. Si les éditeurs Japonais pensaient qu’il y a avait un marché avec les francophones, il y aurait plus de versions françaises.

    Editer un livre, même publicitaire, ça coûte déjà cher. Un manuel encore plus, surtout qu’on ne peut pas savoir combien on va en vendre. En plus, dans un bon manuel, il y a un support sonore, ce qui là revient très cher.

    Pour continuer et conclure en parfaite subjectivité, je dirais simplement que si les universitaires français se mettaient à faire des manuels de japonais du type Minna no Nihongo, à aucun moment je ne serais intéressé. Par contre des livres bilingues ou des livres sur les expressions idiomatiques, ça pourrait m’intéresser, mais je ne pense pas que le public soit suffisant.


    P.S. pour Tochi : je ne parlais juste que d’excès dans l’enseignement de la grammaire. La grammaire doit être un moyen et non un but.

  6. #26
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    Citation Envoyé par kyo28
    Il est vrai que le francais prend (mondialement) la 4ieme place je crois, apres l'anglais, espagnol et chinois.
    "Mondialement", le francais prend en fait plutot la 14eme place apres le Mandarin (Chinois), l'Espagnol, l'Anglais, l'Arabe, le Bengali, le Hindi, le Portugais, le Russe, le Japonais, l'Allemand, le Wu (Chinois), le Malais (Indonesien) et le Coreen (Hangul). Le Turque et le Vietnamien talonnent d'ailleurs de tres pres la langue de Moliere.
    6000 francais au Japon, moins que dans la seule Philadelphie !!!
    Aurait-eu une source pour ces chiffres, il me semblait que c'etait plus proche de 3000 que de 6000, mais d'un autre cote je ne dois pas etre le seul a ne pas m'etre inscrit a l'Ambasse.

    Le "vrai" probleme, c'est que la demande est trop faible. Il suffit pour s'en convaincre de faire une petite etude statistique sur ce site qui est -je pense que tout le monde sera d'accord- avant tout destine aux personnes s'interessant de pres ou de loin au Japon.
    Je vais etre un peu direct, mais sur les centaines (milliers?) d'inscrits au site combien s'interessent serieusement (j'insiste sur ce mot car c'est le public que viseraient des ouvrages d'apprentissage un peu plus elabore que "Moshi Moshi" et autres) a la langue Japonaise?

  7. #27
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    Les estimations du Consulat donnent plus de 7000 personnes (y compris les non inscrits) pour Tokyo et Osaka au 1er janvier 2003.

    http://www.ambafrance-jp.org/vivre_a...fil/index.html
    http://www.ambafrance-jp.org/vivre_a...ues/index.html

    Pour le sérieux de l’apprentissage de la langue japonaise, je suis tout à fait d’accord. Même dans des écoles privées, où il faut payer cher, il y a beaucoup de dilettantisme. Jusqu’au 3 kyuu ça, mais après ça commence à coincer, en partie à cause des kanji.

    Pour la place du français dans le monde, les chiffres de la que j’ai mettent cette langue en 9 ou 10e place, avec 112 ou 130 millions de locuteurs.

  8. #28
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    Kyo28 a ecrit plus haut:
    si un DVD ne contient pas de bande-son fr, il ne se vend quasi pas.
    C'est vrai, mais de moins en moins car desormais beaucoup de spectateurs reclament des BO avec sous-titres francais, voire sous-titrage debrayable. Les chaines de TV a la page commencent a se lancer plus franchement dans l'alternance VO/VF (Canal+ depuis ses debuts d'ailleurs) en attendant le bilingual comme au Japon. En outre, le forum du site DVDpascher a traite du probleme il y a quelques temps, preuve que le phenomene prend de l'ampleur. Le probleme n'est donc pas de n'avoir QUE des oeuvres et des ouvrages en francais, ou QUE des oeuvres et des ouvrages en VO, mais bien qu'on AIT LE CHOIX, car sans choix pas de Liberte. Le choix, c'est tout l'enjeu du sujet que j'ai lance.

    Kyo28 dit aussi:
    Sans vouloir vexer certaines personnes, je constate qu'il y en a ici qui sont d'un avis typiquement francais: "Je veux tout en francais, sinon je suis pas content".
    Ce n'est pas que quelqu'un ici demande TOUT en francais, c'est abusif de soutenir cela. Je note seulement qu'il y a un manque de materiel pedagogique en francais en France pour l'apprentissage du japonais, et je crois qu'il convient avant tout:
    1) de considerer que le francais est langue nationale et seule legale en France.
    2) que de nombreux etudiants ne maitrisent pas assez l'anglais pour que ce ne soit pas une gene de devoir "transiter" par l'anglais pour atteindre le japonais. Un de mes amis, algerien, parle parfaitement francais et japonais (arabe de meme, on peut le supposer a bon droit) tandis qu'il ne maitrise pas du tout l'anglais. Heureusement qu'il a appris le japonais au Japon sinon, c'aurait ete cuit pour lui... et l'universite japonaise aurait perdu un traducteur puisqu'il execute notamment des travaux de traduction francaise/japonaise pour les professeurs d'economies de quelques universites. Et son cas est loin d'etre unique.

    Par ailleurs Kyo28, tu sembles oublier de qui tu parles malgre les messages que je t'ai deja adresse sur d'autres sujets et mes plus de 250 participations a notre site: j'habite au Japon depuis plus de 8 ans, je n'ai donc pas de "reaction-petit-francais-frileux" comme cela est suggere et si quelqu'un a a faire ses preuves a l'etranger (et en l'occurence au Japon), je ne crois pas que ce soit moi. Enfin pour ce qui est de la langue japonaise, je n'ai jamais eu recours a une quelconque methode en francais, je ne defends donc pas MES PETITS INTERETS mais ceux des generations futures toujours plus nombreuses de francophones desireux d'etudier le japonais.

    Aritomi a ecrit:
    L'anglais est de toute facon tres utile a la personne qui souhaite apprendre le japonais. Si on veut vraiment apprendre on est oblige de passer par l'apprentissage d'un minimum de kanji, et ca tout le monde l'admet.
    Tu as tout a fait raison, l'anglais est un plus indeniable mais dans le cas de personnes ne parlant pas ou peu l'anglais - tel mon ami cite ci-dessus - il suffit d'apprendre le terme anglo-japonais comme un terme nippon sans s'occuper de sa forme d'origine. D'ailleurs les mots anglais sont souvent tellement deformes et dans leur prononciation, et dans leur acception, qu'il est parfois davantage une perte de temps de vouloir les reconnaitre dans leur avatar japonais que de prendre ces derniers tels qu'ils sont. Croyez-vous au passage, que quelque-part au Monde, on se soucie d'apprendre le francais "brassiere" pour comprendre le mot "bra", la formule "Tenez !" pour comprendre "tennis", le mot "boudin" pour entendre celui de "pudding" ?

    Christian a ecrit:
    honnêtement, je ne vois pas où tu as lu que je pensais que les français viennent au japon particulièrement faire du tourisme. Est un moyen de dénigrer mon message?
    Non, je ne denigre pas ton message. J'ai seulement extrapole a l'extreme le sens qu'on pouvait lui donner a partir de ton precedent:
    la francophonie est composée à majorité de pays en voie de développement. Ils ont d'autres besoins plus pressants que l'achat d'une méthode de japonais.
    Ce que je veux signifier par cette exageration avouee du sens d'origine, c'est qu'apprendre une langue etrangere n'est pas qu'un moyen d'echanges culturels ou d'obtenir une promotion dans un pays a forte image et haut niveau de vie, c'est aussi le moyen pour les ressortissants de certains PVD de survivre et de rapporter chez eux les moyens de subsistances de toute une famille, parfois meme les fonds pour developper leur propre economie. C'est une chose eminement serieuse et prioritaire que la survie, et c'est pourquoi une methode en francais serait un element de premiere utilite aupres des francophones ayant choisis pour s'en sortir, la voie du Japon. Desole d'avoir du me servir de ton post pour exprimer cette realite qui n'apparaissait dans aucun post precedent.

    Pour tout ce que tu avances ensuite, je souscris des deux mains mais je voudrais apporter une petite nuance sur un detail quand tu ecris:
    Quant aux relations de commerce international, l'anglais doit certainement être d'un usage plus courant.
    C'est vrai, les contrats entre des societes japonaises et etrangeres sont en regle generale rediges en anglais pour eviter les malentendus et faciliter l'expose d'un eventuel litige devant des instances judiciaires internationales. Mais jusqu'a un certain niveau hierarchique et surtout pour certains types d'emploi, l'anglais est moins utile que la langue nationale (comme en France ou partout ailleurs). Pres de chez moi, j'ai vu il y a quelques mois un centre-africain qui avait integre une equipe d'ouvriers japonais. Quand ils refaisaient la route, nul doute qu'ils ne communiquaient pas en anglais entre eux... N'oublions pas que si l'on parle de ressortissants africains, c'est malheureux a dire mais ils ne pourront pas (du moins dans un premier temps) pretendre aux meme emplois au Japon que les ressortissants occidentaux. C'est pour ca que le petit vendeur reggae de Harajuku parle souvent plus tot et mieux japonais que le cadre expatrie: necessite fait loi.

    Yukumizu avance:
    Qu’est-ce que tu entends par « on » finance des navets cinématographiques ?
    Qu'en France, on finance des navets cinematographiques chaque annee... Ce n'etait pas une proposition a tiroir.

    Yukumizu s'avance encore:
    Le système de financement du cinéma est indépendant
    Vrai et faux. Le cinema francais est certes finance par le CNC qui reverse une somme prelevee sur chaque billet vendu pour soutenir la production, mais ensuite il y a les aides directes ou indirectes: subventions du Ministere de l'Education Nationale, de la Sante (si le message touche a une cause sanitaire), du Ministere de la Culture, du Ministe des Affaires Etrangeres, de l'UE, des regions, des departements, des villes, d'organismes d'aide a la creation, d'aide a la diffusion, d'aide a l'exportation (surtout pour les navets qui font une sale reputation au cinema francais au Japon percu generalement comme ennuyeux et abscons), etc. Et c'est sans compter les coups de pouce techniques consentis par l'Etat ou les collectivites locales et qui coutent au contribuable (mise a disposition de sites, de materiels, de fonctionnaires, etc.), aides sur le terrains qui sont trop souvent percues comme des dus absolus par ceux qui en beneficient (a ce propos, la venue de Luc Besson a l'Ambassade de France au Japon lors de son tournage de Wasabi a salement marque les esprits)... Si tu croies que je me trompe, compulse tout ce que tu peux trouver sur les liens que je donne ci-dessous, et tu verras l'etendue de ton manque d'information:
    http://www.senat.fr/rap/r00-213/r00-2136.html
    http://www.culture.fr/Cinema/c193
    http://www.cnc.fr/f_sitefa/liens3.htm
    http://www.adpf.asso.fr/enbref/presentation.html
    http://www.avocats-publishing.com/ar...?id_article=95
    http://www.ddm.gouv.fr/dossiers_them...ts/cinema.html
    http://www.cnc.fr/c_telech/fr_c2.htm

    Yukumizu dit ensuite:
    On est complètement hors sujet de toute façon.
    De ton point de vue uniquement mais es-tu seulement capable d'en adopter un autre ? Je te pose la question. Si on reprend rapidement depuis le debut, on me parle du probleme de l'etendue de la cible potentielle pour une methode de francais, ce a quoi je retorque entre autre, que la rentabilisation d'une telle methode ne peut de toute facon s'envisager que sur une periode de 10 ans, mais aussi que la methode en elle-meme n'a pas a etre une oeuvre de pur profit commercial, son financement par des sources privees et publiques etant souhaitable. C'est pour cela que je dis que si on finance annuellement des oeuvres "a perte" (73% des films, réalisant moins de 100.000 entrées, ont été des échecs commerciaux - source: IFRAP, Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques) on peut tout aussi bien donner un peu d'argent pour l'enseignement de la langue d'un pays avec lequel nos entreprises entretiennent un commerce des plus lucratif. C'est tout. Ca ne remet rien en cause, sinon encore une fois les prejuges et les partis pris.

    Yukumizu continue comme suit:
    Je ne vois pas en quoi il devrait y avoir des aides publiques pour la création de manuels de japonais
    C'est que comme je le dis plus haut, les liens avec le Japon sont avant tout une richesse pour la France, la formation de francais parlant japonais peut etre d'un grand rapport s'il ne faut voir les choses que par la lorgnette de la rentabilite financieres. Maintenant la creation d'un manuel ne peut se faire qu'en collaboration avec l'Etat qui sera le principal acheteur dudit ouvrage, et par-la meme son premier utilisateur (d'ou necessite du decoupage de la methode en sequences ordonnees par annees de scolarisation, calibrage des connaissances dont la possession doit deboucher sur un diplome). Il est donc tout naturel que l'Etat ait son mot a dire en tant que commanditaire. Quant a ce qui est dit ensuite dans le propos de Yukumizu, a savoir que c'est normalement le boulot des editions de produire des manuels, he bien oui, c'est vrai, mais comme le risque est eleve (surtout avec cette bien-pensance qui veut que le bouquin en anglais fait aussi bien l'affaire), personne ne se lance et voila la source de toute cette discussion. Quand le prive ne peut agir, l'Etat a l'obligation morale de se substituer a lui... ou bien qu'on baisse radicalement les impots si le role de l'Etat n'est que de ponctionner et de donner des ordres, les mains dans les poches !

    Yukumizu persiste:
    Les professeurs d’université ne sont pas LA source autorisée de connaissance sur le Japon.
    Tu en vois une autre ? Decidement, voila une position bien etonnante... Les professeurs d'universite representent les sommites du pays, qu'on les percoive comme ca ou pas n'est pas la question: c'est eux qui dirigent l'enseignement (dit superieur) de leur matiere et sanctionnent les etudiants par l'attribution ou le refus d'un diplome. Si ce n'est pas ce qu'on appelle une source autorisee, qu'est-ce donc ? Pour ma part, j'en voie bien d'autres et des meilleures, mais je ne pense pas que ce soit forcement le point de vue generalement admis...
    En tout cas, c'est cette hauteur (du moins officielle) qui est a mes yeux, la source de leur responsabilite dans l'elaboration de manuels educatifs. S'ils s'y refusent, qu'ils cessent de se comporter comme des pontes, et qu'ils adoptent une attitude plus proche de celle des professeurs de lycees car apres tout, ils ne font pas un travail foncierement different. Qu'est-ce qui separe en effet un professeur qui commence a enseigner l'allemand a des lyceens, et un professeur qui commence a enseigner le japonais a des post-lyceens ? Qu'on me le dise en toute franchise. On ne possede pas forcement plus le japonais apres quatre ans d'etudes, que l'allemand apres six.

    Yukumizu encore:
    Quand l’anglais est présent, ce n’est pas en tant que langue de culture, mais juste de communication, et parce qu’elle permet d’atteindre le grand publique. Une langue blanche, sans relief, et qui n’est pas la langue utilisée pendant le cours. Si les éditeurs Japonais pensaient qu’il y a avait un marché avec les francophones, il y aurait plus de versions françaises.
    Quand tu dis que l'anglais est present (dans les manuels de japonais utilises en France), que c'est un moyen de toucher le grand-public... doit-on comprendre que la langue du grand-public est d'office l'anglais ? Car je croyais que le grand-public francais etait justement compose de francophones dans sa grande majorite... Quant a ce qui est d'une langue blanche, c'est une illusion car aucune langue n'est neutre, elle transmet dans sa chair la philosophie et le point de vue d'un peuple. Quand on dit "I'm hot" et "j'ai chaud", le point de vue (etre ou avoir) est fort different sur une meme realite, meme pour une phrase si elementaire. Alors davantage... Quand on ecrit en japonais durcir (kanji du "vieux" dans une grande "bouche"), n'a-t-on pas la non plus affaire a une certaine vision du monde ? Donc pas d'anglais neutre de manuels scolaires... sinon pour les anglais pour qui il s'agit d'un anglais asceptise.
    Enfin pour terminer, je veux bien convenir que les editeurs japonais hesitent a editer des manuels en francais... mais quelle est la cause de cette reticence ? L'etroitesse objective du marche, ou le resultat d'un auto-contentement general de la version anglaise ? Les autorites francaises (quelles qu'elles soient) n'ont-elles pas assez pris de contact avec le Japon, ou n'ont-elles pas encore reussi a convaincre les editeurs japonais de l'interet reel d'un manuel en francais ? C'est aussi la que reside toute une partie du debat. Car dans le meme temps, le groupe Asahi propose un site pour etudier les kanji en anglais et en francais, et que de plus en plus de brochures, notices techniques, menus de commande d'appareils electroniques, etc. apparaissent en francais meme au Japon.

    Alors, n'est-ce qu'une question de temps pour qu'un manuel en francais voit le jour, ou bien les des en sont-ils jetes depuis belle lurette ?

    Tochiji pour sa part a ecrit:
    Aurait-eu une source pour ces chiffres, il me semblait que c'etait plus proche de 3000 que de 6000, mais d'un autre cote je ne dois pas etre le seul a ne pas m'etre inscrit a l'Ambasse.
    Je n'ai pas de chiffre ultra-frais sous la main, mais en 2003 deja il y avait 5886 francais immatricules au Japon. Je ne pense pas que nous soyons tombe sous ce chiffre et comme tu le fais remarquer toi-meme, il y a en outre de nombreux francais qui ont decide de ne pas se faire connaitre du consultat: 1200 suivant les estimations de 2003 toujours. Pour en savoir plus:
    http://www.ambafrance-jp.org/vivre_a...ues/index.html[/quote]

  9. #29
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    Par défaut Re: Quelle liste !

    Citation Envoyé par ToyamaNoKinsan
    Yukumizu dit ensuite:
    On est complètement hors sujet de toute façon.
    De ton point de vue uniquement mais es-tu seulement capable d'en adopter un autre ?
    Comme je l’ai écrit, je revendique ma subjectivité, toute ma subjectivité, et rien que ma subjectivité.

    Pour moi un forum n’est rien d’autre qu’un lieu d’échanges où chacun s’exprime en fonction de son expérience. Et cette expérience est très précieuse, un forum est un lieu unique pour cela. Si je veux des thèses argumentées je vais les chercher dans les livres.
    Cela fait toute sa force et sa limite aussi. Il y a énormément à apprendre mais il ne faut pas y chercher de vérité.
    Je donne mon point de vue, c’est tout. Et je suis content si cet échange de points de vue donne quelque chose de constructif.
    Je ne viens pas sur le Japon.org pour adopter le point de vue des autres, et de quels autres ? De gens dont je ne connais rien, ni l’âge, ni le métier, ni le parcours ?

    Pour le cinéma, le « on » c’était les contribuables français. En tant que l’un d’eux je n’ai pas l’impression que mon argent est gaspillé, même s’il y a des mauvais films. Globalement je suis satisfait, et suis très fier que mon pays permette à des cinéastes comme David Lynch ou Tsai Ming Lang de pouvoir faire leurs films. Nulle part au monde on peut voir une telle diversité de cinématographies qu’à Paris. Point de vue égoïste, puisque j’habite à Paris.

    Je redis ce que j’ai dit, je ne pense pas que ni l’anglais ni le français soient indispensables pour apprendre le japonais avec un professeur, même en France. Il ne s’agit que de ma propre expérience.

  10. #30
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    Par défaut Re: Quelle liste !

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    Citation Envoyé par ToyamaNoKinsan
    Aritomi a ecrit:
    L'anglais est de toute facon tres utile a la personne qui souhaite apprendre le japonais. Si on veut vraiment apprendre on est oblige de passer par l'apprentissage d'un minimum de kanji, et ca tout le monde l'admet.
    Tu as tout a fait raison, l'anglais est un plus indeniable mais dans le cas de personnes ne parlant pas ou peu l'anglais - tel mon ami cite ci-dessus - il suffit d'apprendre le terme anglo-japonais comme un terme nippon sans s'occuper de sa forme d'origine. D'ailleurs les mots anglais sont souvent tellement deformes et dans leur prononciation, et dans leur acception, qu'il est parfois davantage une perte de temps de vouloir les reconnaitre dans leur avatar japonais que de prendre ces derniers tels qu'ils sont. Croyez-vous au passage, que quelque-part au Monde, on se soucie d'apprendre le francais "brassiere" pour comprendre le mot "bra", la formule "Tenez !" pour comprendre "tennis", le mot "boudin" pour entendre celui de "pudding" ?
    les mots ne sont pas si deformes que ca. Il suffit de transcrire la prononciation americaine d'un mot a l'aide des sons des katakana.
    Sans parler un seul mot de japonais en arrivant au Japon, apres seulement avoir appris les katakana j'ai tout de suite pu utiliser un PC japonais car 8 fois sur 10 c'est le vocabulaire anglais directement en katakana.

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