Le plus important doit être la notion de plaisir. Si apprendre les kana et kanji ne représente aucun plaisir il y a de fortes chances pour que cet apprentissage mène à l'abandon. Suffit de voir les déchets en fac de japonais. Se faire plaisir en écrivant tout seul dans son coin quelques caractères n'a rien à voir avec le plaisir d'échanger avec les autres.
En se concentrant sur un apprentissage en rômaji, les progrès seront rapides, les bases de la grammaire seront assimilées et la construction de phrases deviendra vite un jeu d'enfant. Le plaisir viendra en testant directement sur ses interlocuteurs japonais. C'est donc encore plus facile quand on habite au Japon.
Il va de soi que cela doit être couplé avec un bon apprentissage des règles de grammaire. Il y a dans ce domaine de très bons livres en rômaji également (en furigana en fait).
Les méthodes anglo-saxonnes que l'on trouve facilement au Japon sont particulièrement efficaces et permettent l'apprentissage du vocabulaire utile et des règles de grammaire de bases. Voir dans la partie Manuels de japonais du site pour en avoir une liste non exhaustive.
Ensuite et pas forcément tout de suite, on peut très bien attaquer kana et kanji.
J'ai fait comme ça et je me suis fait plaisir rapidement.
Pour résumer, soit apprentissage bourrin (lecture, écriture) avec fort risque de rejet. Soit la manière ludique, immédiatement utilisable (oral). Chacun choisira en fonction de ses objectifs plus ou moins lointains.