Summer Wars de Mamoru Hosoda
Summer Wars est un film réalisé par Mamoru Hosoda, des Studios Madhouse.
Voici la présentation du synopsis du film (allociné), lequel ne rend pas exactement compte de l'histoire :
" Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité.
Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire.
Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants..."
Il reste à préciser qu'OZ est un super réseau intégré, globalisant, comme google : chaque personne intervient sur internet par le biais de son persona comme sur second life, les entreprises et administrations du monde entier y sont présentes. OZ a également des fonctions de réseau social (facebook et mixi) et de vente (ebay, yahoo auctions).
Le scénario tient la route sur le papier et présente deux intrigues concomitantes et interdépendantes : les relations familiales de ce clan dans la vie réelle et les péripéties dans OZ.
En outre, l'idée d'un réseau "total" pourvu des capacités des sites du moment est une anticipation intéressante et fait réfléchir sur les dangers d'un réseau globalisant, même si l'idée n'est pas nouvelle.
Si on passe un bon moment, le film échappe au sans faute :
Au début, il y a un démarquage clair entre la vie réelle (avec une animation réaliste) et la vie virtuelle (avec une animation nipponne un peu déjantée). Cette dichotomie, si elle avait été conservée, aurait renforcé les deux intrigues de l'histoire et trouvé un public autant auprès des amateurs de films réalistes (ex: mimi wo sumaseba) que "cartoonisés". Cependant, vers la fin, certains "codes" irréalistes de l'animation (saignement de nez, destruction de portique, etc...) apparaissent.
D'autre part, la représentation graphique d'OZ tourne réellement vers la "kawaiattitude" dangereusement létale avec ses propres codes : le design des personnaes, le combat avec l'hanafuda, etc...
Au final, un film d'animation qui recevrait un B, voir B+, qui semble hésiter entre deux optiques.
PS: pour ceux qui sont à Paris, dépêchez vous d'aller le voir, il ne va plus rester longtemps à l'affiche.
Une présentation ici.
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