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Sujet : Hadopi

  1. #11
    Senior Member Avatar de sekaijin
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    salut

    je remonte cette vielle discu car un élément nouveau est apparut

    La loi Hadopi est un avatar du lobbying des Majors qui ont vu dans l'arrivé d'internet la fin de leur business
    au départ elle maitrisait toute la chaine mais avec l'évolution des technologies elle ont perdu la maitrise des studio.

    il était impossible de sortir un disque sans passer par une major à une certaine époque. car enregistrer nécessitait un studio qui coutait une fortune. il y avait juste de la place pour de petite maison d'édition

    mais il est devenu facile à peu de frais de monter un studio amateur. du coup beaucoup d'artistes ont commencé à ce passer des Majors pour cette partie.

    petit à petit ce sont des pans entier de leur activité qui ont ainsi disparu

    l'arrivé d'internet à sonné le point de non retour si les majors perdaient la distribution il ne resterait presque rien d'eux. il ont alors fait tout le forcing possible pour garder la main mise sur le marché de l'édition

    et à chaque fois que vous les entendez nous rabattre les oreille sur les droit d'auteurs comprenez bien que ce sont les droits d'édition qui les intéressent car le reste ça ne va pas dans leurs poches.

    Bref la loi Hodopi est venu pour veiller à la préservation de leur gâteau.

    Ne pouvant pas tuer internet il leur a fallu faire avec. d'où les accords avec les plateforme en ligne comme Itune.

    et c'est là qui vient d'y avoir du nouveau.

    Pour empêcher le client de s'approprier la musique acheté les Majors ont poussé pour que le téléchargement légal ne soit pas comme l'achat d'un CD mais juste un droit d'écoute.
    il est donc interdit par exemple de le donner à un pote sur son baladeur. alors que rien n'interdit de donner un CD.

    lorsqu'on achète une musique en ligne de cette façon on achète le droit de l'écouté et rien de plus.

    Très fort les Majors
    mais elle ont oublié une chose dans cette affaire :
    L'EDITION

    en effet on ne vent plus une œuvre mais juste un droit il ne peut y avoir de droits d'édition perçu sur quelque chose qui n'est pas une édition.

    C'est en effet le jugement qui a été rendu en Californie. Eminem c'est vu donc octroyé de la part du tribunal le bénéfice de ces ventes après perception des frais de mise en ligne par la plateforme et non par l'éditeur.

    Cette décision est bien placée pour faire jurisprudence

    Comme quoi à trop vouloir en faire ...
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  2. #12
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    Attention, il s'agit de droit américain - il ne peut donc faire "jurisprudence" en France.

    La modification de la conception du copyright américain, quelque elle soit, peut par contre effectivement influencer le système européen à long terme.

  3. #13
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    Je veux bien un lien vers cette affaire « d'édition qui n'est pas une édition », parce que dit comme cela, ça ne me paraît pas très cohérent. Les éditeurs se substituent au créateur de l'œuvre dans tous les aspects pécuniers du droit d'auteur, y compris quand la diffusion de l'œuvre n'est pas attachée à un support matériel (par exemple : radiodiffusion, télédiffusion...). La diffusion par téléchargement n'apporte rien de franchement nouveau de ce côté là.

    Par ailleurs, je voudrais corriger ou détailler certains trucs :

    — Le contrôle de la diffusion phonographique par les maisons de disque, apporteuses de capital, ne tenait pas qu'au coût des studios d'enregistrement, il tenait aussi au coût du pressage, au coût de la distribution et au coût de la promotion. En fait il y a toujours eu des gens pour enregistrer et presser des disques à une échelle artisanale et les déposer chez des disquaires accueillants (la Jamaïque était un endroit incroyable à ce titre, où n'importe qui pouvait enregistrer un 45 tours le matin, le presser dans le même studio à une poignée d'exemplaire et le confier à des DJ-disquaires l'après-midi). Mais sans promo, pas de grosses ventes et pas de revenu significatif (quoique... certains artistes régionaux tournant beaucoup...).

    — Les « home studios » des artistes professionnels ne sont pas des studios amateurs, ce sont des studios professionnels (par définition). Certains sont faits de bric et de broc, d'autres sont plus luxueux que la plupart des studios de prestation parisiens. Dans ce dernier cas, le coût n'est pas vraiment la raison du choix du home studio.

    — Oui, quand on télécharge sur un site commercial, on achète un droit d'écoute. Mais c'était exactement la même chose lorsqu'on achetait un exemplaire d'un disque : on n'achetait pas le disque (son « essence » dirait un prof de philo), et l'on n'en disposait pas à sa guise (en distribuant des copies, par exemple). Maintenant, il est vrai que les maisons de disque s'efforcent de restreindre le plus possible ce droit d'écoute, en particulier en voulant interdire sa cession à autrui par le transfert du fichier audio. On peut aller plus loin et imaginer, par exemple de limiter ce droit dans le temps : genre, tu loue un album pour un an, après il devient illisible, etc. L'économie est la science de la pénurie. L'abondance tue le commerce, il faut donc étrangler l'abondance, pense le commerçant.
    Dernière modification de TB, 13/09/2010 à 22h36

  4. #14
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    Pas au bon endroit...
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    y'a encore des gens qui utilisent le P2P ?
    Autre choses, la commission chargée d'analyser les plaintes des "ayants droits" estime à 50 000 le nombre de plainte qu'elle recevra chaque jour. Cette même commission serait composée de... 3 membres.
    Bon, maintenant j'dis ça, j'dis rien...

  5. #15
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    http://www.ozap.com/actu/eminem-gagn...l-music/363338

    petit précision quand je dit que la technique à permit à des amateurs de s'équiper pour faire un studio j'entends que si des amateurs le peuvent alors des professionnels peuvent eux aussi se passer des majors sur se point.

    mon propos n'est pas de tirer à boulé rouge sur les Majors mais de montrer par quelques faits comment des partie entières de leur activité leur a échappé au moins partiellement. il va sans dire que lorsque une industrie partage entre quelques grand groupe 90% de l'activité cela laisse très peu de moyen aux artisans
    Les Majors n'ont peut être jamais eut la totalité entre leur main mais il fut un temps où il était impossible d'avoir une aura plus que locale sans passer par eux

    ce n'est plus le cas.

    pour en revenir à l'affaire c'est bien du droit américain mais si la justice de ce pays confirme le courant initié cela va surement inciter les compagnies à la prudence.

    le jugement rendu estime que comme le dit TB l'éditeur est en droit de percevoir un droit d'édition correspondant à son activité d'éditeur soit donc la partie correspondant au packaging, mise sous presse distribution etc.

    le juge a considéré dans cette affaire que la société de disque ne pouvait prétendre au même pourcentage de droit sur une vente en ligne que sur une vente de disque car la vente en ligne n'est pas une édition nouvelle à part entière mais un recyclage de l'édition du disque.

    la société ne peut donc prétendre à la même part.

    ce que cette affaire amène c'est une réflexion nouvelle sur le droit applicable à la diffusion en ligne,
    mais elle montre surtout que si on pousse le bouchon un peu trop loin cela risque de se retourner contre ceux qui poussent.

    je ne sais absolement pas ce que ça donnera (peut être un coup d'épée dans l'eau) mais ce jugement pose question et c'est toujours lorsque les jugement posent question que les loi évoluent, bien sur il faudra du temps.

    A+JYT

  6. #16
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    D'accord, il s'agit donc d'un conflit portant sur l'application du taux d'une production nouvelle à une diffusion par copie d'une production préexistante. Cela est beaucoup moins révolutionnaire vu comme ça.

    En ce qui concerne le déclin du disque, l'explication mise en avant par cette industrie n'est peut-être pas la seule à prendre en compte. Lorsqu'une technologie est installée, son intérêt commercial décroit au profit d'offres plus innovantes. Par exemple, je pense que l'on pourrait montrer facilement qu'une bonne partie du budget loisir des ménages s'est réorienté vers des secteurs tels que les télécommunications et les jeux-vidéos. Quant à la musique on en est farcis parfois jusqu'à la nausée, même en se bornant à des sources légales (genre : allumer la radio ou la télé... aller faire ses courses, garer la voiture, prendre un verre au bistrot, etc.).

  7. #17
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    oui tu as tout a fait raison

    j'ai travaillé pour un grands groupe de télécom et j'ai eu en main une étude sur le budget des ados et son évolution ses dernières années.
    le point intéressant pour le groupe est le suivant le buget moyen des ados n'a que peu varié en volume en claire il est resté quasi constant en tenant compte de l'évolution du coût de la vie.

    bref les ado d'aujourd'hui n'ont pas plus à dépenser (en pouvoir d'achat) que leurs ainées où très peu

    j'ai donc eu en main une courbe comparative corrigé des variations générales du coût de la vie de la répartition du budget entre l'achat de musique, et l'achat de téléphonie

    la courbe d'achat de musique qui était quasi plane dans es années 80-90 c'est infléchie très progressivement par la suite pour faire une chute marquée et se stabiliser ensuite

    on voit nettement que les ados ont changé de priorité et qu'il ont reporter ce qu'il dépensaient en musique vers d'autres postes.

    la courbe du budget télecom à elle suivit une courbe inverse à quelques variations près ont assiste lorsqu'on le voit à une symétrique quasi parfaite.

    ce ne sont que des courbes statistiques qui lissent les disparités mais il est évident que le budget musique a été d'abord grignoté par le budget télécom pour en prendre une grande partie.

    les inflexions de ses courbes correspondent à des étapes connues du marcher des portable auprès des jeunes.

    les ados ne sont pas les seuls à acheter de la musique. mais il est évidents que nous avons reporté une part de ce budget bers d'autres postes.

    je serais curieux de comparer la baisse des achats de musique au taux de d'équipement d'internet dans les foyers

    je pense qu'il y a aussi d'autre facteur que purement économique.

    il y a la valeur ressentie de ce qu'on achète. suivant le produit que vous avez en main et vos connaissances de l'environnement vous estimez toujours la valeur du produit. et du coup parfois en lisant l'étiquette vous avez l'impression de vous faire arnaqué ou au contraire de faire une affaire.



    certain produit sont très cher à fabriquer mais nous ne sommes pas du tout près à payer ce prix. car la valeur ressentie est en fait très basse. d'autre fois c'est le contraire nous estimons que le produit à de la valeur et sommes près à y mettre le prix alors qu'il ne coûte presque rien à produire.

    avec les produits musicaux notre relation à changé en même temps que le contexte. nous sommes tous d'accords pour dire qu'il faut rémunérer les artistes mais nombre d'entre nous estimes que le boulot de certain ne vaut pas d'en faire des milliardaires. quant au rétribution des maisons de disque si avec quelques euros je peux chez moi me faire un CD de mon artiste préféré, il n'y a pas de raison qu'une major qui fait des éconnomie d'échelle me le vende 30 fois plus cher. j'ai là l'impression qu'on m'arnaque.

    attention je ne dis pas que les major nous arnaque. je dis que nous avons l'impression de nous faire arnaquer.

    si on ajoute que la majorité des musiques qui transitent sur le P2P n'a jamais vu un bac d'un disquaire, des production qui son hors du scope des majors.
    le désamour avec l'industrie du disque ne peu que grossir

    là encore s'il y a désamour la part de budget qu'on y attribut perd en priorité et donc baisse.

    Il y a bien d'autres facteurs encore
    et je crois qu'on pourrait faire une thèse voire plusieurs (eco socio etc...) sur le sujet

    A+JYT

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