Difference culturelle : Les gaffes a eviter

[tcha]

j'ai lu cet article avec un certain interêt mais je trouve que trop de courtoisie tue la courtoisie.
En effet donner une certaine liberté d'agir fait partie de la courtoisie avec ses invités.
Trouver le juste mileu dans une concession mutuelle est le summum de la courtoisie non ?

[Gnurou]

j'ai lu cet article avec un certain interêt mais je trouve que trop de courtoisie tue la courtoisie.
En effet donner une certaine liberté d'agir fait partie de la courtoisie avec ses invités.
Trouver le juste mileu dans une concession mutuelle est le summum de la courtoisie non ?

Je crois qu'il s'agit moins de courtoisie que de respect des moeurs d'autrui. Il se trouve qu'au Japon les moeurs sont d'être courtois. Après chacun fait ce qu'il veut bien entendu, mais il ne faut pas venir se plaindre après.

J'adhère pour ma part à 110% avec l'article de Uchimizu.

[ikkyu]

Les gaffes?

-refuser de prendre son bain le premier quand on est invité chez quelqu'un

J'ai toujours pris mon bain après les parents de mon amie. Mais c'est vrai que je ne me suis jamais vraiment posé la question.

[skydiver]

Dans ce cas c'est différent car entrant dans un cadre quasiment familial. J'ai connu ça de la même façon.

[bloodfire]

J'ai toujours pris mon bain après les parents de mon amie. Mais c'est vrai que je ne me suis jamais vraiment posé la question.

Oui alors aujourd'hui les japonais sont plus open qu'il y a 20 ans mais la tradition veut que l'invité se fasse plaisir en premier... après je suis tombé chez des gens très polis je pense et très traditionnels !
C'était à différents endroits pourtant ... Tokyo/Fukuoka/Région Hiroshima

fin bref, tout ça est intéressant !!
En ce qui concerne les tatouages j'ai également appris d'un japonais que concernant les Onsen, c'était également pour éviter les militaires de venir foutre le bordel dans ces lieux de détente (cf. les bases américaines et les militaires tatoués). Apparemment cette raison serait valable dans les zones concernés par ces bases américaines évidement...

[skydiver]

C'est valable ailleurs que dans ces zones pour les tatouages militaires. Ce qui limite les possibilités même pour des officiers qui n'iront certainement créer de problème mais sont tatoués depuis leur entrée dans les forces armées.
J'ai connu ça en plein Tôkyô, dans un grand hôtel qui précisait que tous les types de tatouages étaient prohibés, au grand dam de militaires Américains pourtant bien calmes.

[Paris_eyes]

Recemment, j'en ai fait une autre dans un restaurant avec des amis:
J'ai deplace un plat a l'aide des baguettes. On m'a explique que les baguettes c'est seulement pour manger et que faire ca c'est extremement grossier ! Il appel ca "Yosebashi".

Sinon je confirme que de la sauce soja ou pimentier dans le riz blanc c'est assez mal vue.

En ce qui concerne la douche, il est fortement conseilliez de la prendre le soir et non pas le matin surtout si vous dormez chez des amis Japonais. De leur point de vue les draps et couvertures sont inutilisables apres sans etre relaver...

[skydiver]

Effectivement on ne fait jamais rien glisser avec les baguettes. Les codes sont restrictifs.
On peut ajouter "mayoibashi" (pointer les baguettes pour choisir) et "sashibashi", "neburibashi", "ojiribashi", "namidabashi", "watashibashi", "tatebashi", etc..

[Suikasensei]

Ce qui suit ne traite pas exactement d'une "gaffe" en ce qu'aucune conséquence irréversible, loin de là, n'a été à déplorer, mais j'aimerais avoir votre point de vue sur la question.
Les asiatiques en général (attention ce qui suit est une généralisation) me semblent plus réticents à discuter de problèmes qui les touchent à un niveau national et qui implique un jugement de valeur un peu direct. Exemple: mon colocataire chinois coupe la discussion (en rigolant et en agitant la main mais en refusant quand même l'échange) quand je lui parle de la politique liberticide du gouvernement de son pays.
Schématiquement, j'ai le sentiment que l'attitude qui prédominerait chez un occidental lorsqu'on évoque des problèmes réels de son pays serait plutôt, s'il estime que la critique est fondée "oui, le gouvernement est assez mauvais de ce point de vue là" sans que cela n'entache sa fierté patriotique éventuelle; alors qu'un asiatique, en tout cas un japonais selon mon expérience, se sentirait plus directement visé, tendance "ouh là je ne veux pas parler de ça, c'est un sujet délicat", même s'il n'est pas forcément en désaccord avec vous sur le fond.
Je vois là une différence avec le classique "un asiatique ne dit jamais non".

Il y a un ou deux ans je discutais avec une bonne amie japonaise, et je lance un pavé dans la mare en évoquant la discrimination au Japon, non pas relative aux étrangers mais "intra-muros": les burakumin par exemple. Connaissant sa tendance plutôt progressiste, je n'avais pas l'impression de faire du rentre-dedans du genre "ben didons vous autres c'est pas joli joli avec les minorités" mais plutôt de lui demander son avis sur la question. Elle m'a marmonné quelque chose comme "hmm moui, c'est dommage, c'est pas bien" mais je ne la sentais pas prête du tout à critiquer ouvertement la chose ou à s'engager dans un long débat sur la question. Pendant quelques minutes j'ai senti un léger froid, et cela s'est arrêté là. Vous arrive-t-il souvent d'éprouver une pointe de frustration si vous sentez que vous ne pouvez aborder certains sujets épineux?

[skydiver]

Assez d'accord si ce n'est que je trouve les Chinois beaucoup plus réticents que les Japonais à ce niveau. Nationalisme exacerbée et encouragé par les autorités? Je ne sais mais je viens encore de le vérifier à Shanghai voici quelques jours.

Il est par contre certain que les Nippons se montrent fort discrets sur les burakumin ou autres nisei. Il semble qu'ils se retranchent derrière le fait que "les étrangers ne puissent comprendre ce problème éminemment japonais". Cela étant dit j'ai connu des conversations intéressantes à ce sujet mais uniquement avec des Japonais que je connaissais bien ou avec qui j'avais sympathisé et prouvé ma connaissance de leur pays ainsi que celle de leur langue.