sage décision
Personnellement j'ai presque tout lu de lui!
Mon auteur préféré jusqu'ici.
Je vous céderai bien ma place, mais elle est occupée. [Groucho Marx]
OK, adjugé!
Un bon Murakami pour oublier la morosité islandaise le temps d´un vol... que demander de plus?
Je ne sais s´il est mon auteur préféré mais une chose est certaine, il risque de le devenir. Des romans comme Sekai no owari... ou Umibe no Kafuka, mais surtout Nejimakidori m´ont sorti de ma torpeur littéraire (j´ai tres peu lu ces derniers mois, a part Murakami Haruki).
Certains disent de cet auteur qu´il est un "David Lynch littéraire". Qu´en pensez-vous? Meme si je n´aime pas ce genre de rapprochement un peu factice, c´est vrai qu´ils ont une sensibilité qu´on pourrait penser a rapprocher (dans la facon de ficeler une intrigue, les mélanges d´univers etc).
Dernière modification de Nolan, 30/11/2008 à 15h50
Pas encore lu.
J´ai lu pour le moment :
- After the quake
- Underground
- The Wind-up bird chronicle
- Kafka on the shore
- Hard-boiled wonderland and the end of the world
- Sputnik Sweetheart
- Norwegian wood
Mais je pense qu´ils vont finir par tous y passer...
Il me manque "saules aveugles, femmes endormies", "l'éléphant s'évapore" et "les amants du spoutnik".
Je ne suis pas un connaisseur de David Lynch, mais dans tous les cas le parallèle est d'autant plus pertinent que Murakami lui même avoue porter un culte à Twin Peaks et Mulholland Drive...
cf cet article fort intéressant de Télérama
d'autres liens sur H.Murakami:
- une interview audio par le NY Times (en anglais)
- un mémoire qui lui est consacré
- son site officiel, très sympathique.
Cool On a tout ce qu´il faut pour satisfaire notre curiosité lá.
J’ai bien plus apprécié le parcours de Nakata : il est hautement savoureux ! Car, si notre héros est un peu à côté de ses pompes, il sait parler aux chats, par exemple, ce qui vous l’avouerez n’est pas rien ! Et puis il a une belle philosophie de vie : il se contente de peu, avec juste un peu d’amitié ( with a little help from my friends ) et cela tombe bien : son pote de rencontre, Hoshimo est disponible. Nakata découvrira la « pierre de l’entrée « mais au prix de sa vie.
Le cheminement de Kafka est lui, à mon goût, plus tortueux. Son besoin de se réconcilier avec son père, pourtant mort, la ressemblance troublante de sa mère avec mademoiselle Saeki, m’ont apparu souvent agaçante. Aussi, je relierais volontiers ce livre mais uniquement la partie qui raconte Nakata, ce qui n’est pas très difficile car les chapitres sont bien séparés.
Mais je n’ai pas tout bien compris non plus ( on ne se refait pas, attends, toua ! Gloups ! )
Toutefois, je suis tombé sur un passage miraculeux dans ce livre. Il se situe à la page 381 dans le récit de Kafka ; je vous le cite, texto, ici :
« ( …) Comme l’a si bien dit l’écrivain russe Anton Tchekhov : « Si un revolver apparaît dans une histoire, à un moment donné, il faut que quelqu’un s’en serve. « Tu comprends ce que cela signifie ?
- Non .
- Ca m’aurait étonné. Tu ne comprends jamais rien. Je t’ai justement posé la question par politesse.
- - Trop aimable .
- - Ce que Tchekhov voulait dire, c’est que la nécessité est un concept indépendant. La nécessité a une structure différente de la logique, de la morale ou de la signification. Sa fonction repose entièrement sur le rôle. Ce qui n’est pas indispensable n’a pas besoin d’exister. C’est cela, la dramaturgie. La logique, la morale ou la signification, quant à elles, n’ont pas d’existence en tant que telles, mais naissent d’interrelations. Tchékhov, en voilà un qui s’y connaissait en dramaturgie ! "
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