Voici le lien vers la nouvelle édition:
Edition reduite.
On passe de 29x27 a 25x23, il me semble que c'est la seule différence non ?
Mais est ce si intéressant a lire ?
Voici le lien vers la nouvelle édition:
Edition reduite.
On passe de 29x27 a 25x23, il me semble que c'est la seule différence non ?
Mais est ce si intéressant a lire ?
Oui. Perso, je n'aime pas la traduction de René Sieffert (de même pour l'éloge de l'ombre). Je vous conseillerais de le lire en VO (et non les versions modernisées de Setouchi Jakujoo ou Tanizaki ; Yosano Akiko en serait la meilleure). Je dirais que sans cette lecture, la compréhension de la culture et l'histoire du Japon ne serait pas complete.
keya, qui avait la version Manga de Yamato Kazunori
Dernière modification de keya, 18/07/2008 à 10h29
En m'avançant dans le sentier de montagne, je me dis ainsi…
Selon toi Keya san, quel est le lien entre le Genji monogatari et la culture japonaise moderne ? Faut-il vraiment le lire pour avoir des clés de compréhension sur le Japon d'aujourd'hui ?
Par exemple est ce que lire Don Quichotte de Cervantes permet de comprendre la culture espagnole, pourtant écrit bien après le Genji monogatari ?
Peut être que ces deux livres traitent d'une réalité aujourd'hui entièrement ensevelie sous le poids du temps.
J'ai dit que c'était un ouvrage must car ma compréhension essentielle de l'"éphémérisme de l'être" remonte à la lecture de Genji. Ce concept est, pour moi du moins, une des clés pour appréhender un Japon contemporain. Bien évidemment, on peut l'entrevoir par ci par là, mais il est frappant de constater que cela se trouver déjà à l'époque de Henan, que celui décrit dans Genji est complexe et raffiné (pas comme un tel Murakami, un tel Yamada, un Kamashima…), et qu'il a tissé et tisse encore l'époque et l'esprit. La lecture de cette œuvre est certes un tâche de longue haleine…
keya, à bout de soufre
PS. Je ne suis pas hispanisant, je ne sais faire la comparaison avec Don Quichotte.
Dernière modification de keya, 19/07/2008 à 08h08
J'ai parfois un peu de mal à suivre Keya. Ainsi, que signifie ce fameux "éphémérisme" (que les dictionnaires de lexilogo échouent à trouver). Il semble que cela soit le point central de l'argumentation pour lire cet ouvrage (dont je me demande aussi l'intérêt).
Il me semble que Keya utilise un néologisme pour ne pas seulement parler de l'éphémère en tant que concept mais aussi comme un mouvement qui traverse toute la société japonaise. Par exemple on peut faire le rapprochement entre le mot "humain" et "humanisme" pour l'Europe.
Ce qui voudrait dire que les auteurs modernes ne savent plus parler de "l'éphémérisme", peut-être même que celui de Genji n'est plus celui d'aujourd'hui ou est ce seulement la faute aux écrivains modernes ?dans Genji est complexe et raffiné (pas comme un tel Murakami, un tel Yamada, un Kamashima…)
Ce serait donc bien ce que je craignais (ah, les néologismes...). Pourquoi ne pas tout simplement parler de l'éphémère condition de l'être humain, traversant toute la culture japonaise...
A mon sens, la conscience de l'éphémère traverse la littérature et les arts dans le monde entier. Cela ne suffit pas à déterminer la spécificité japonaise de cet "éphémérisme" que l'on trouverait dans le genji.
Peut-être la prise de conscience des saisons? L'importance apportée au signe? etc...
ok ok, je me tais et je meure.J'ai parfois un peu de mal à suivre Keya…
keya, namuamidabutsu
Mais non, Keya, voyons. On attend tout simplement plus de précisions sur cet ouvrage de la part du mystérieux Keya...
Peut-être Keya veut-il nous faire une démonstration de "l'ephemerisme" en ne faisant durer cette discussion que l'espace de quelques battements, d'aile de papillon.
Rom qui espere que Keya ne boude pas debout devant son bouddha bedonnant, le bon debat. Bouh !
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