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Pour ceux qui ne connaissaient pas, Yoshito Usui était l'auteur de Crayon shinchan, une des rares séries que je regarde et ensoleille une journée parfois difficile.
Il nous a quitté après une chute en montagne.:sad:
http://www.aujourdhuilejapon.com/inf...i-6943.asp?1=1
Certains médias avancent l'hypothèse du suicide, l'artiste ayant confié à des proches son désenchantement avec son épouse, membre des témoins de Jéhova. Cette personne entend capter l'héritage au profit de sa secte, selon certaines sources japonaises.
Je suis vraiment triste de la disparition de cet auteur. :cry:
Je ne pensais pas dire ça d'un mangaka un jour. Surtout d'un mangaka qui dessinait avec ses pieds.
Mais voilà, Crayon Shinchan a été le premier manga que j'ai pu lire en version originale et surtout l'un des seuls qui m'a réellement appris du japonais concret, celui de tous les jours. Et finalement, ça fait quelque chose de savoir qu'il n'y aura pas encore un autre tome, encore et toujours.
Alors, oui, 47 (ou 49 je sais plus) tomes c'est largement suffisant pour raconter les aventures d'un garçon érotomane de 8 huit ans. Surtout si on ajoute l'adaptation en anime, les long-métrages, une comédie musicale et des jeux vidéos...
Mais Crayon Shinchan est certainement un des manga représentant le plus le "vrai" japon, celui qu'on peut expérimenter en passant du temps dans une famille là-bas. Les situations familiales me rappellent tellement de moments passés là-bas que ce manga avait fini par occuper une place un peu spéciale dans mon coeur.
Sans que je m'en rende compte d'ailleurs. Enfin bref, je m'égare...
En tout cas je recommande cette série très chaudement à ceux qui voudraient lire leur premier manga en VO mais ne sont pas encore très confiants en leurs capacités de japonais.
Je ne sais pas s'il dessinait avec ses pieds, mais je trouve qu'il était doué: ses dessins qui pourraient rejoindre la caricature par moments étaient là pour servir son propos.
Il y a tellement de choses à dire et une évolution certaine vers la fin que la durée actuelle de la série me paraît insuffisante, mais je suis un fan.
Les amateurs de dajare trouveront beaucoup de matières dans ces histoires (le fameux otsuya pour oyatsu ou "nyuyoku" pour new york par exemple), lesquelles sont parfois plus profondes qu'il n'y paraît .
Je te rejoins sur le fait que cette série comme sazae (plus ancienne, représentant une famille idéale) ou atashinchi ont pour sujet la "vraie vie" japonaise et seront plus utiles pour un apprentissage de la société et de mots de vocabulaires courants que d'autres.
PS: dans une moindre mesure peesuke est également à conseiller.