• Heiho

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    Loin d'être en reste, nos amis Nippon à l'image de Yukio Sato, Keiji Kawakita , MC Den ou encore Shinya Kimura, sont depuis 1913 (date à laquelle semblent avoir été importées les premières Harley-Davidson) des précurseurs dans le domaine que l'on peut appeler les "Customs Japonais"
    Un peu d'histoire: La firme américaine qui a vu, au Japon, le prix de ses bicycles quadrupler au cours des années 20-30 en raison de la récession économique et de la chute du yen, décide en 1935 de s'installer a Shinagawa (banlieue de Tokyo) ce qui leur permettra la production autonome de H.D. Nommées "Rikuo" - comprendre "seigneurs de la route" - ces machines sont en fait des répliques de WL750, principalement destinées à la police et à l'armée japonaise.
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    C'est à Kagoshima le 12 septembre 1967 que Takehiko Inoue vit le jour.
    Fan de sport et plus précisément de sport américain le jeune Takehiko Inoue commence le basket-ball en club. Doué pour le dessin, c'est à la même période qu'il décide à devenir mangaka. A 21 ans tout juste, Takehiko Inoue gagne le fabuleux prix Tezuka en 1988. (Le Prix Tezuka (手塚賞, Tezuka shō) désigne une récompense remise 2 fois par an au Japon à un manga, en privilégiant les nouveaux artistes et les mangas à histoire.
    Le prix lui est décerné pour sa courte histoire Kaede Purple qui verra apparaître Kaede Rukawa.

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    Le Japon est parait-il le pays ou le taux de suicide serait le plus élevé, qu'en est-il en vérité ?
    Le taux de suicide au Japon a toujours été élevé; la tradition a sans aucun doute eu une influence à une certaine époque et il semblerait de ce fait que les Japonais n'aient pas le même vision du suicide que les occidentaux. Pour eux, ce serait un acte qui permettrait de retrouver un honneur perdu et qui ne souffre d'aucun tabou religieux.
    Mais tous d'abord un peu d'histoire:

    Minamoto no Tametomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. <br>Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.


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    Dans certains pays la couleur bleue, évoque la mer, dans d'autres les portes et fenêtres peintes de cette couleur servent à éloigner le mauvais oeil.
    Au Japon on peut dire que c'est plutôt la couleur qui sied le mieux aux SDF.
    C'est généralement la couleur des bâches qui leur servent à étanchéifier leurs abris de survie, leurs cabanes en carton.
    Forte d'une population de plus de 120 millions d'habitants, le Japon compterait rien que sur Tokyo, Osaka et Nagoya, entre 9000 et 14000 sans-abris (la différence est sans doute liée à la méthode de calcul).
    Il y aurait eut tout de même, une baisse de 45% du nombre de SDF, entre 2003 et 2007, dont moins de 3% seraient des femmes.

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    Il est vrai qu'il n'est pas commun de trouver des photographes qui se passionnent pour les macchabés.
    Tsurisaki Kiyotaka lui, à pris en photo, au cours de sa carrière plus de 1000 morts.
    Né en 1966 à Toyama au Japon, diplômé de l’université de Keio en littérature, Tsurisaki Kiyotaka fait ses débuts comme réalisateur de films SM.
    Mais laissons là, la facette de cet artiste hors norme et concentrons nous sur ce qu'il à fait en tant que photographe...
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    Rares sont les restaurants où l'on peut apprécier les Wagashi (Patisserie Japonaise) et pour cause: ils sont généralement servis en accompagnement d'un fort thé vert (macha) ou bien comme présent lors d'occasions particulières.
    Il n'en reste pas moins possible de savourer ces "Poèmes culinaires" à Paris.
    Les Wagashi sont fait à partir d'ingrédients tout aussi différents que leurs façons d'être préparés.
    A base de sucre, de haricots rouges ou blancs, on se sert également de farine de riz et de blé, tout comme du soja ou de l'igname yamaito.
    Selon leurs goûts et leurs couleurs une liste exhaustive (que je ne mettrai pas ici) d'autres produits est utilisée dans leur préparation.
    Joliment colorés, subtilement parfumés et généralement fait à la main, ces "bijoux gastronomiques" offrent d'abord à vos yeux, puis à votre nez, s'il est assez fin, et enfin à votre bouche un plaisir comparable au baiser d'une maman pour son enfant, aux rêves enfin réalisés d'un prisonnier qui vient de purger sa peine, la liberté des sens.
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