• Les motos customs japonaises



    Loin d'être en reste, nos amis Nippon à l'image de Yukio Sato, Keiji Kawakita , MC Den ou encore Shinya Kimura, sont depuis 1913 (date à laquelle semblent avoir été importées les premières Harley-Davidson) des précurseurs dans le domaine que l'on peut appeler les "Customs Japonais"
    Un peu d'histoire: La firme américaine qui a vu, au Japon, le prix de ses bicycles quadrupler au cours des années 20-30 en raison de la récession économique et de la chute du yen, décide en 1935 de s'installer a Shinagawa (banlieue de Tokyo) ce qui leur permettra la production autonome de H.D. Nommées "Rikuo" - comprendre "seigneurs de la route" - ces machines sont en fait des répliques de WL750, principalement destinées à la police et à l'armée japonaise.



    La collaboration de Mazda, après le déclenchement de la guerre en 1937 permis d'engager 18000 Rikuo sur le front chinois. C'est avec ces machines que l'armée japonaise roulait , puis dans l'après-guerre sur une copie non autorisée de Panhead; leur réputation de copieurs commençait alors.



    La marque Rikuo disparut définitivement en 1960 mettant un point final à la fabrication de Harley-Davidson au Japon. Les nombreuses bases militaires US jouèrent un rôle important dans l'essor des twins, symbole de la réussite. La sortie du film Easy Riders fut le réel choc et on peut considérer que c'est à partir de ce moment là, que l'on parlera de "Customisation" made in Japan.



    Keiji Kawakita qui après avoir travaillé avec Yukio Sato au sein de la Motorcyles Den, ouvre dès 1984 à Tokyo le Hot-Dock, Shinya Kimura crèe lui "Zéro Engineering", et Tame est un autre précurseur avec son "Samurai Custom Cycles".
    Dès lors, les customs made in Japan ne sont pas près de disparaître. Pour preuve le Japonais Keiji Kawakita prend la deuxième place au championnat du monde AMD avec cette superbe "StG Nautilus"