• Visite chez Toraya



    En guise de préambule je tiens à remercier tous les membres qui ont bravé la canicule sur Paris pour venir chez le fournisseur de la famille impériale du Japon.
    Je vous présente donc ces héros :
    - Sekaijin (couple)
    Savant mélange de baroudeurs et d’Indiana Jones ce fameux couple n’a pas hésité à faire le déplacement malgré la distance à parcourir pour samedi après midi.
    -Maruchan et Nahoko
    C’est un jeune couple discret mais dynamique. Maruchan, on commence à le connaître pour sa participation active dans les forums.
    Nahoko future épouse de l’ami Maruchan (arrivée depuis peu de son pays) est une exquise et délicieuse jeune femme japonaise qui malgré le fait qu’elle ne connaisse personne a participé aux discussions en français avec nous tous.
    - Tampopo
    Dois je encore le présenter ? Notre sommité de la littérature japonaise a toujours dans son sac un….livre à présenter ou à faire découvrir. Cette fois çi c’était un livre très difficile à obtenir sur le milieu des festivals de cerf volants japonais.
    - TB
    Encore un membre reconnu pour son érudit et son art de découvrir les énigmes tordues de votre serviteur.
    - Suppaiku
    L’ami des grand boulevards, toujours égal à lui même, franc, direct et généreux, inlassablement en croisade contre l’injustice et la bêtise.
    - Et enfin votre serviteur Tcha, qui a toujours un peu de……thé dans sa besace !
    Cette fois c’était du GENMAICHA . Un thé original pour bousculer les habitudes de l’ami Tampopo.


    Hum….moment de concentration et de réflexion à la vue de la carte de gauche à droite :<br />
    Tampopo, TB et le couple Sekaijin.
    Le salon de thés Toraya est situé dans un des quartiers les plus chic de Paris (entre la place de la Concorde et la Madeleine) ;
    L’ ornement intérieur est du style occidental avec une petite salle d’environ 30 places, et d’un comptoir de présentation des produits à vendre.
    Le mobilier est très style anglais avec des fauteuils confortables de couleur orange ou blanc cassé.


    L’hôtesse prend la commande de la première table avec de droite à gauche : madame Sekaijin, TB et Tampopo. Les murs sont boisés, et comme seul décors japonais on aperçoit quelques bonzaïs nichés. L’éclairage est faible, un peu intimiste dans le fond de la salle, mais avec la grande vitrine qui couvre toute la longueur du salon, la lumière extérieure sature un peu le salon.
    Noblesse oblige la climatisation est au rendez vous, un peu trop même comme l’a fait remarquer Maruchan, et notre délicate Nahoko sera un peu indisposée par le souffle froid qui tombe du plafond.


    TB-san a choisi le Ujikintoki. Mais est ce le bon choix ?

    Pour l’accueil on compte 4 personnes dont une seule japonaise. Le personnel est jeune et convivial comme il est de rigueur dans les salon de thés "bon chic bon genre". Après quelques instant de battement nous voilà au complet et c’est avec un flegme impassible que notre hôtesse japonaise nous procure la carte des consommations.
    La carte est en français, on peut lire les noms des gourmandises ainsi que leur composition. Cela est dommage car on passe à coté du charme des noms, heureusement notre amie Nahoko nous les traduit gentiment.


    Agauche une Ujigori et un Nasubi-Mochi ; puis un Matcha-Manju. A droite en haut encore une Ujigori puis un macaron au thé vert... Les boissons sont fraîches (Mugi-cha).
    On peut découvrir des Wagashi, des «glaces», et des boissons à base de thé.

    Pour la partie Wagashi nous avons :
    Le YOKAN, il s’obtient en faisant mijoter de la purée de haricot à laquelle on joute de l’agar-agar (algue) et du sucre.
    Vous avez le choix entre plusieurs Yokan.
    Le YORU no UME ou KOKUTO YOKAN à base de haricots rouges entier ce qui lui confère une couleur foncé.
    Le OMOKAGE à base de haricot rouge avec en plus du sucre de canne roux.
    Le SHIN MIDORI idem pour la base mais avec du thé vert comme autre ingrédient.
    Le SORA no TABI à base de haricot blanc entier d’ou sa couleur rosée.
    Le YOKAN DE PARIS aux parfums fruités (4 parfums : Cassis, Citron vert, Fruit de la passion et Haricots rouges ).
    Le KURI-GOYOMI à base de haricot rouge entier et de marron, mais seulement disponible en automne.


    La deuxième table avec de gauche à droite : Maruchan, Nahoko et Suppaiku

    Le MONAKA, c’est un mariage du parfum d’une gaufrette à base de farine de riz et de la saveur onctueuse de pâte de haricot sucrée.
    Le DORAYAKI spécial Toraya appelé la Lune Vague gâteau cuit et fourré à base de pâte de haricot sucrée.
    Le TÔ-ZAKURA, représentant la saison du printemps. C’est une truffe ornée de vermicelles blancs et roses, tel le cerisier qui fleurit ça et là.
    Le HANA-ÔGI, représentant l’été . C’est deux campanules rouges dans un écrin de gelée en forme d’éventail.
    Le RIKYU-MANJÛ. Tirant son origine du Maître de Thé, SEN no RIKYU, ce gâteau rond est confectionné avec de la pâte de haricot rouge sucrée recouverte d’une fine pâte malaxée avec du sucre de canne roux.

    Des macarons, bien que non japonais, les macarons de chez Toraya ont leur originalité dans la qualité et le choix des parfums.


    An-mitsu et Genmai-cha
    Et aussi des NAMAGASHI ou gâteaux frais de saisons.


    Ils sont beaux non ?
    Pour la partie glace spécialement proposées en été vous pouvez déguster :
    Le Ujikintoki, fameuse glace pilée au sirop de thé vert matcha avec coulis de haricot rouge entier.
    Le Ujigori, glace pilée au sirop de thé vert matcha.



    Le OSHIRUKO, glace à base de sirop et de coulis de haricot rouge

    Pour la partie boisson le thé s’impose est nous avons à disposition :
    Le thé Matcha, le MUGI-CHA thé glacé à l’orge , le SOBA-CHA thé au sarrasin. Et bien d’autres thés verts japonais.

    Silence on mange !

    Voilà une brève vue générale du salon de thés Toraya. Je me dois de vous parler du prix car à mon humble avis malgré la qualité, la quantité n’est pas au rendez vous. Pour le prix demandé j’aurais aimé avoir une l’atmosphère et une ambiance beaucoup plus nippone. Un certain dépaysement japonais en plein milieu chic de la capitale.


    Déjà fini j’en pleure dixit Tampopo


    C’est la joie !