• Solution pour une économie en baisse

    Au metting du G-7 de ce week-end, le ministre des finances Shiokawa Masajiro essaya de convaincre les six autres nations industrialisées que les problèmes de son pays n'ébranleront la croissance globale.

    Shiokawa a promis de combattre cette déflation dans le pays. Des prêts non-remboursés empêchent le développement de l'économie. Des doutes subsistent toujours sur le fait que le populaire premier ministre puisse tenir ses promesses ou non, dans ce même gouvernement qui a été ébranlé avec l'affaire Makiko Tanaka.

    Un consensus s'établit entre les analystes financiers et les économistes résidant à Tokyo, qui indique avoir besoin d'une crise pour pouvoir les sortir de la spirale de cette récession et récupérer un espoir de redressement.

    "Dans le passé il y a fallut de réelles crises pour permettre un changement radical", indique Chris Redl de UBS Warburg. Redl est pessimiste sur la réussite de cette politique de consensus. Il pense que tous ces problèmes ne pourront être résolus sans un choc du système de la même amplitude que le choc de la défaite contre les Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale. Les politiciens japonais eux-même ne croient pas en cette politique qui est en train de s'établir. Une divergence d'intérêts ne serait pas la bienvenue.

    Pour recréer une économie japonaise compétitive, il faudra suivre ce que veulent les banques et les investisseurs : arrêter ce processus politique inefficace, éliminer les jobs inutiles, ignorer les demandes de prêts de compagnies ne pouvant rembourser. Ces modifications créeront surement un gros mécontentement pendant un bon moment.