• Botanique

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      Odamaki
      D'où vient la tenace réputation de déraison de cette fleur aux teintes subtiles, du rose au violet ? Les langage des fleurs du XIXe siècle suggèrent deux explications.
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      Mansaku
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      Sakura
      La fleur de cerisier est la fleur des fleurs pour les habitants de l’archipel des Kamis. Elle est appréciée depuis plus de 10 siècles pour sa beauté éphémère. On la chante, elle inspire les poètes les peintres jusqu’a la mentalité même des japonais.
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      Ginkgo
      Réputé pour son feuillage doré à l'automne, le Ginkgo biloba « l’arbre aux quarante écus » est un véritable fossile vivant qui fut l’objet de l’admiration de nombreux peuples asiatiques, tant pour sa beauté que pour ses vertues thérapeutiques.
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      Momiji - Les érables japonais
      Les érables sont apparut il y a 60 millions d’années. Au Japon, des érables fossiles vieux de 6 millions d'années ont été trouvés dans la ville de Yuzawa dans la préfecture d'Akita. Au Japon, les mots momiji et kaede sont synonymes avec érables.
  • Petite histoire de l'ikebana



    Indifféremment appelé ikebana (生け花, « donner vie aux fleurs ») ou kadô (華道, « Voie des Fleurs »), l'art de l'arrangement floral japonais consiste à composer des bouquets associant symbolique, asymétrie et recherche esthétique de l'utilisation de l'espace.

    Du bouquet d'offrande au passe-temps aristocratique

    Ces compositions, très différentes des bouquets occidentaux, trouvent leur origine en Chine. Importées au Japon vers le VIe siècle en même temps que le bouddhisme, l'ikebana a longtemps revêtu une signification religieuse. Ainsi, le premier nom de l'art floral était kyôka, autrement dit « fleurs d'offrande ».
    Au Xe siècle, l'arrangement floral a cessé d'être l'apanage des moines pour devenir un art du divertissement très prisé par l'aristocratie.


    Le développement de la composition florale

    Par la suite, l'ikebana a été codifié avec la naissance du style Rikka au cours de la période Muromachi (1333-1573). Caractérisé par ses bouquets de forme triangulaire et un nombre de tiges toujours impair, dont chacune porte un nom et une symbolique particulière, le style Rikka a connu son apogée au XVIe siècle.
    Cependant, ce n'est que vers la fin du XVIe siècle que la composition florale devient accessible à tous. Un nouveau style apparaît, développé par une classe commerçante montante : le Seika. C'est aussi à cette époque que se développe le tokonoma, petite alcôve au plancher surélevé destinée à recevoir un élément décoratif – tel qu'une composition d'ikebana – présente dans les maisons traditionnelles.

    Un art toujours actuel

    Le kadô, devenu un véritable élément de la culture japonaise depuis son arrivée de Chine, a donné naissance à plusieurs autres styles et à de nombreuses écoles. À l'heure actuelle, le Japon compte environ trois mille écoles réparties dans tout le pays, dont l'école Ikenobô, la plus ancienne. De plus, l'ikebana s'est étendu et est aujourd'hui connu dans le monde entier. En France, des centres culturels japonais permettent de s'initier à cet art qu'est l'arrangement floral. Ils proposent ainsi régulièrement des ateliers ikebana, en plus de cours de japonais et d'autres ateliers culturels.