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    par le 17/04/2013 14h09  Nombre de lectures: 26688 
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    Au début du XXème siècle, Mathurin Méheut travaillait à Paris où régnaient japonisme et Art nouveau. Il fournissait des études de faune et de flore correspondant aux efforts d'interprétation décorative d'Eugène Grasset.
    Le triomphe de son exposition au musée des Arts décoratifs a été suivi par l'attribution de la bourse "Autour du Monde" financée par le mécène Albert Kahn. L'artiste débarque au Japon en avril 1914, dessine et peint sans relâche. Il est aidé par le grand industriel Katsutarô Inabata et par le peintre Takeshirô Kanogui. Méheut quitte le Japon dès la proclamation de la mobilisation générale. l'influence de son séjour au Japon sur son oeuvre se fait sentir jusqu'à sa mort en 1958.
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    par le 14/12/2012 16h16  Nombre de lectures: 3481 

    Florent Chavouet, scénariste, dessinateur et coloriste diplômé en arts plastiques, est très intéressé par le Japon. Ses livres sont de véritables carnets de voyage transportant le lecteur dans les rues et les campagnes japonaises. Florent chavouet a su redonner un coup de fouet au genre du carnet de voyage en proposant une forme hybride entre BD, illustration et croquis d’observation. Il vous est proposé de vous immerger dans l’univers de cet artiste.
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    par  Nombre de lectures: 14104 
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    Il est vrai qu'il n'est pas commun de trouver des photographes qui se passionnent pour les macchabés.
    Tsurisaki Kiyotaka lui, à pris en photo, au cours de sa carrière plus de 1000 morts.
    Né en 1966 à Toyama au Japon, diplômé de l’université de Keio en littérature, Tsurisaki Kiyotaka fait ses débuts comme réalisateur de films SM.
    Mais laissons là, la facette de cet artiste hors norme et concentrons nous sur ce qu'il à fait en tant que photographe...
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    Rares sont les restaurants où l'on peut apprécier les Wagashi (Patisserie Japonaise) et pour cause: ils sont généralement servis en accompagnement d'un fort thé vert (macha) ou bien comme présent lors d'occasions particulières.
    Il n'en reste pas moins possible de savourer ces "Poèmes culinaires" à Paris.
    Les Wagashi sont fait à partir d'ingrédients tout aussi différents que leurs façons d'être préparés.
    A base de sucre, de haricots rouges ou blancs, on se sert également de farine de riz et de blé, tout comme du soja ou de l'igname yamaito.
    Selon leurs goûts et leurs couleurs une liste exhaustive (que je ne mettrai pas ici) d'autres produits est utilisée dans leur préparation.
    Joliment colorés, subtilement parfumés et généralement fait à la main, ces "bijoux gastronomiques" offrent d'abord à vos yeux, puis à votre nez, s'il est assez fin, et enfin à votre bouche un plaisir comparable au baiser d'une maman pour son enfant, aux rêves enfin réalisés d'un prisonnier qui vient de purger sa peine, la liberté des sens.
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    Religion et superstition ?

    Le coup d’œil journalier que les japonais lancent en direction du calendrier n’a pas pour unique but de s’assurer de la date d’un rendez-vous. Il sert aussi à interroger le ciel : sommes-nous aujourd’hui butsumetsu 「仏滅」ou taian 「大安」 ?

    Si le vendredi 13 ne nuit à aucune affaire, il n’en va pas de même durant butsumetsu, jour de la célébration de la mort de Bouddha. Le mieux serait alors de n’entreprendre que peu de voyages, de remettre à plus tard les lunes de miel, et de ne se rendre que prudemment dans les love hôtels. Mais sans doute peut-on se rattraper durant le taian. Ce jour-là, le calendrier lunaire sino-japonais annonce une conjoncture favorable, les hôtels sont pris d’assaut et les mariages sont légion.
    Bien que depuis leur tendre enfance, les japonais aient appris à ne souffler mot à propos des esprits, il y a moult possibilités de s’adresser aux forces du destin, et s’il le faut, de les influencer. Les talismans sont nombreux qui permettent, le jour de la mort du Bouddha, de se protéger. Les diseuses de bonne aventure que l’on retrouve à tous les coins de rue, sont quant à elles, particulièrement prisées lorsque les affaires vont mal. Et, si la situation dans laquelle on se trouve est critique, il faut se rendre au temple Shintô le plus proche. Là, toutes sortent d’amulettes et autres « gris-gris » vous attendent. Et dans les cas désespérés, on fera carrément appel au savoir-faire des prêtres shinto.
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    par  Nombre de lectures: 53401 
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    Souvent appelé « la boisson des dieux » par les japonais eux-mêmes, le saké est fabriqué à partir de riz, d’eau, de « kaji-kin » (une enzyme) et de levure avec un contenu d’environ 15% d’alcool.
    Le saké est brassé comme la bière et se sert comme un vin accompagnant le repas. Les
    meilleurs saké sont généralement servi frais alors que les saké de moins bonne qualité se servent tièdes.

    Origines

    Comme beaucoup de choses touchant à la culture japonaise, on pense que le saké vient de Chine. Ses plus lointaines origines remonteraient aux années -4800 av JC, dans la vallée jouxtant le fleuve Yangtze. Le saké serait ensuite apparu au Japon vers le 3ème siècle, à une époque où les japonais découvraient la riziculture.
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    par  Nombre de lectures: 20090 
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    Depuis les temps les plus reculés, les populations ont plus craint les épidémies que les incendies ou les tremblements de terre. On trouve d’ailleurs dans le Nihon Shoki (Chroniques du Japon) qui date du 8ème siècle, des mots comme « shitsueki », « eyami » ou « eyamai » qui font directement références à des maladies.

    A l’époque d’Edo, la variole, la rougeole et la varicelle étaient appelées « oyaku san-byô » (les trois maladies dangereuses). Les gens contractaient ces maladies une fois dans leur vie, et leur plus grand souhait en cas d’infection était d’en guérir le plus rapidement possible, tant les taux de mortalité étaient élevés.

    La population a craint la variole jusqu’à l’apparition de la vaccination et de méthodes de prévention relativement récentes. Pendant Edo, de très nombreuses personnes ont été infectées par cette maladie pendant leur enfance et en ont gardé les stigmates, un visage vérolé, en cas de survie.

    Les symptômes de la variole, laissaient croire à la population que « Yakubyô-gami » (le dieu des épidémies) et « Hôsô-gami » (le dieu de la variole) avaient penêtré le patient et que le meilleur moyen de les calmer était de les éloigner. C’est de cette manière qu’on pensait guérir les malades.
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