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JPhDepotte

  1. Du Katakana au Franponais

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Nom : Pluto.jpg
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ID : 3256Dans une phrase japonaise, en général, trois alphabets différents sont utilisés. Le premier, le principal, ce sont les Kanjis. En France, on les appelle les idéogrammes. Ce sont les caractères chinois. Il y en a des milliers. Il représentent le sens des mots (la racine).
    Ensuite, viennent les Hiraganas. 46 caractères syllabiques. Leur rôle, en général, est d'apporter la grammaire à la phrase (pronoms, conjugaisons, etc.).
    Et enfin, l'alphabet Katakana qui se charge de tout le reste. OK, mais c'est quoi le reste ? Ce sont (en gros) les néologismes et les mots étrangers.
    Un jour, j'écoutais le discours d'un érudit comme notre beau pays sait en produire. Il racontait que le Katakana était l'alphabet par lequel les Japonais excluent les mots étrangers de leur langage. Sorte de bouclier contre les barbarismes (et la barbarie). L'érudit en question en déduisait une tonne de conclusions fort intéressantes à propos de la civilisation japonaise. ...

    Mis à jour le 17/07/2013 à 09h11 par JM

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  2. Kitsune, l'actrice universelle

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Nom : TempleGinza.jpg
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ID : 3233Ginza est un quartier que l’on dit occidentalisé. Le mot est toujours péjoratif dans la bouche de ceux qui le prononcent. C’est le quartier du luxe et des enseignes internationales. Mais moi, j’ai toujours aimé m’y promener. Il y règne un calme... japonais, un calme de salon de thé. L’asphalte gris clair absorbe le bruit des voitures comme un tatami le glissement des pas. Car même dans le plus occidentalisé des quartiers, la tradition japonaise n’est jamais bien loin pour qui sait regarder.

    Au coin d’une rue du deuxième district de Ginza se dresse un temple miniature. A cet endroit où le mètre carré est le plus cher de Tôkyô, on a quand même pris le soin de réserver un espace aux dieux du Shintô. Un tori peint en rouge indique la présence du temple. Un arbre confère la paix aux esprits de la nature. Le temple lui-même est un bric-à-brac d’offrandes : du tofu grillé, une bouteille de Courvoisier... Des gourmandises devant une statue de renard. Car ...

    Mis à jour le 31/05/2013 à 16h23 par JM

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  3. Un sourire inoubliable

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Nom : Ohaguro2.jpg
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ID : 3223Imaginez la beauté d'une femme aux dents noires. Nous sommes au Japon, au tournant de l'ère d'Edo.

    Pourquoi noires ? Au Japon, on ne demande jamais pourquoi. Mais quand même... noires ?! Peut-être qu'au japon on aime ce qui est compliqué, on aime le raffinement. Et si vous insistez, on vous répondra que le blanc est la couleur des os. Ou bien, un occidental mal intentionné vous expliquera que la laque noire sur les dents des geishas pouvait bien occulter quelques dents gâtées. A l'époque, à défaut de savoir blanchir, on se contentait de noircir.

    Et puis, il existe une dernière explication. C'est celle que je retiendrai. La bouche noire est le symbole de la beauté parfaite des masques de théâtre. On dit qu'autrefois, les généraux japonais au moment de l'attaque se souciaient du visage qu'ils laisseraient à leurs hommes et à l'éternité. Désireux de transformer le combat en une fresque épique, ces généraux se maquillaient le visage à la ...

    Mis à jour le 24/05/2013 à 10h44 par JM

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  4. Kappa, superstar des Yôkais

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Nom : Kappa.jpg
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ID : 3153Kappabashi est un quartier de Tôkyô que l'on connait surtout pour ses marchands de vaisselle. Mais le promeneur curieux se demandera pourquoi donc ce nom étrange, "Kappabashi", le pont de Kappa. C'est qu'une légende ancienne prétend que le peuple des kappas, jadis, aida les hommes à construire un pont sur une rivière depuis longtemps disparue. Un temple commémore l'événement, une stèle, et cette étrange statue dorée au milieu d'une placette, en plein cœur de la rue commerçante.La première fois, je tombe nez à nez avec ce petit personnage et je cherche une inscription pour m'éclairer. Il est humain, musculeux, et ses yeux minuscules inspirent à la fois la ruse et la sérénité. Cet homme-là est bien convaincu de sa propre grandeur. Cet homme ? A mieux regarder, sa bouche immense et sa main à trois doigts jettent un doute. Qui est-il ? Est-il bienveillant, faut-il s'en méfier ? Si les habitants du quartier lui ont dressé cette statue, c'est bien qu'il ...

    Mis à jour le 09/05/2013 à 11h04 par JM

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  5. Les ruelles de Tôkyô

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Nom : RueKappabashi.jpg
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ID : 3148
    On ne comprend pas le charme de Tôkyô tant qu'on ne s'est pas perdu dans ses ruelles. Les façades en carrelage marron, les fenêtres en alu, les câbles électriques en toiles d'araignées par-dessus les têtes, le ronron des transformateurs, le trottoir marqué d'une ligne peinte sur l'asphalte. Au premier contact, lorsqu'on débarque de France à la recherche de l'âme des samurais ou de je ne sais quel fantasme occidental, on est fatalement déçu. Et puis, on prend le temps de se perdre, on espère au détour d'une rue trouver le trésor caché, une vieille maison en bois, un temple oublié... qu'on ne trouvera jamais.





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Nom : RueTokyo.jpg
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Taille : 150.3 Ko
ID : 3149Et puis, on finit par comprendre que le charme de Tôkyô se cache justement dans les façade de carrelage marron et les fenêtres en alu, les auvents anti-UV en plastique violet, les rangées de distributeurs bariolés, les vieilles publicités. Le calme, le silence étonnant dans la plus ...

    Mis à jour le 29/04/2013 à 13h49 par JM

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