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ReKa
23/06/2007, 11h25
Salut a tous !

Voila pour lundi j'ai une dissertation de civi jap a faire et je suis un peu en galere par rapport au sujet qui est :

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Vouz aurez un seul sujet écrit en français et il s'agit d'une dissertation.
Sur quoi ? Mon cours portait sur l'histoire du Japon avec pour thème "l'identité japonaise en question".
En France, aujourd'hui, il y a des débats sur le concept "l'identité nationale". Alors, peut-on parler de "l'identité japonaise" ?
Révisez de ce point de vue.
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Nous avons vu en cours l'histoire du japon "classique" depuis le Jômon jusqu'a la période Edo.

Pour répondre a cette parler de l'identité japonaise de quoi pensez vous que je devrais parler ? (independance du japon vis a vis de la chine ? unication du pays ?)

Merci beaucoup pour votre aide ;)

chevalier
23/06/2007, 13h50
Voici quelques pistes.
L'identité japonaise s'est construite au fil des siècle avec de nombreux éléments, parmi ceux-çi: la religion shinto, qui imprègne tous les aspects de la vie; l'importance de la chevalerie et des codes d'honneur, Bushido et Hagakuré et l'unification du pays avec Hideyoshi. L'importance aussi de la géographie et de la culture du riz.

asagiri
23/06/2007, 15h21
bonjour

en vrac

Si je croise quelqu'un pour la première fois, de nouveaux collègues par exemple, je leur demande souvent leur groupe sanguin pour avoir des indications sur leur personnalité », explique Makiko Ishikawa, employée dans un hôpital. « Vous seriez étonné de savoir tout ce qu'on peut connaître d'une personne rien qu'à partir de son groupe sanguin », assure cette trentenaire.

Depuis les années 1920 au Japon, le déterminisme lié aux groupes sanguins fait l'objet de débats virulents entre ceux qui y voient une vérité scientifique et ses détracteurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats du Japon impérial étaient assignés à des tâches différentes selon leur groupe sanguin. Un temps décriée par les scientifiques, la pratique s'est de nouveau répandue dans les années 1970 lorsque le chercheur Masahiko Nomi a publié des ouvrages sur les groupes sanguins de gens célèbres.

Dans les esprits, une hiérarchie des groupes sanguins s’est vite établie. Les chanceux sont du groupe A, car ils sont considérés comme ordonnés et perfectionnistes, ou du groupe O, dotés de qualités de leaders. En revanche, les porteurs du groupe B, réputés pour placer leur goût de la liberté au dessus des valeurs collectives, un tabou dans la civilisation asiatique, font l'objet de nombreuses vexations.

Utiliser cette croyance dans les ressources humaines

Le phénomène a pris tellement d’ampleur que des parents d'élèves et des professeurs japonais se sont plaint en haut lieu de la multiplication de harcèlements d'élèves, moqués par leurs condisciples en raison de leur groupe sanguin. L’équivalent du Conseil supérieur de l'audiovisuel a même dû intervenir auprès des chaînes de télévision pour qu’elles cessent de véhiculer cette croyance. « Les adultes peuvent toujours prendre le sujet à la légère, mais ce n'est pas forcément le cas des enfants », a argué le comité d'éthique pour l'audiovisuel.

Malgré les critiques, Toshikata Nomi, le fils de Masahiko, affirme que la société japonaise gagnerait à faire usage de ce qu'il considère comme une science. « Si nous réussissons à développer la recherche sur le sujet, nous pourrons améliorer nos résultats dans des domaines aussi divers que le marketing, la gestion des ressources humaines et même l'éducation », plaide cet ancien journaliste, aujourd'hui président de l'ONG « Human Science ABO Center» à Tokyo. Selon lui, Ronald Reagan était du groupe O, comme plus du tiers des dirigeants des grandes entreprises japonaises qui ont participé au phénoménal miracle économique de l'après-guerre.

Sur le même plan que l’astrologie

Ses opposants, parmi lesquels de nombreux universitaires japonais, dénoncent l'impact néfaste de cette pratique empirique. « Ceux qui croient au déterminisme du groupe sanguin pensent tout savoir de l'être humain. Il est dangereux d'adhérer naïvement à cette croyance », tranche Daisuke Nakanishi, professeur en psychologie sociale à Hiroshima.

Pour nombre de Japonais, le sujet suscite la même curiosité amusée que l'astrologie et la lecture des horoscopes. « Je pense que c'est en partie vrai, mais sûrement pas totalement », observe Hidefumi Akashio, un homme d'affaires de 32 ans. « Moi qui appartient au groupe A, je suis censé être ordonné et méticuleux, ce qui n'est pas le cas ».


Les A sont perfectionnistes, les O sont des leaders dans l’âme alors que les B ont une fâcheuse tendance à être épris de liberté. Au Japon et en Corée, de plus en plus de voix s’élèvent contre cette croyance populaire, largement répandue, qui veut que le tempérament de chaque individu soit conditionné par son groupe sanguin.

http://www.ilyfunet.com/ovni/2002/511/lecture.php
http://sfej.asso.fr/site/arch07.htm

Hartmund O. ROTERMUND : Directeur d'Etudes, Ecole Pratique des Hautes Etudes (EHESS), Ve section
Le Japon et l'Ere Meiji face à l'Occident: repli et ouverture dans le domaine de l'éducation

Au terme de la révision des ‘traités inégaux’, l’Empire japonais se trouvait dans l’obligation de consentir aux nations signataires une ouverture totale du pays, donnant aux étrangers le droit de circuler librement à l’intérieur de l’archipel, d’y élire domicile, d’y faire du commerce, d’y exercer des activités missionnaires, etc.
La perspective d’un brusque afflux d’Occidentaux déclencha alors la publication d’un nombre considérable de ‘discours sur la préparation à la cohabitation [avec les étrangers}'’. L’examen de ces textes, véritables cris d’alarme, nous fait non seulement comprendre la crainte inspirée par les multiples influences qu’excerceraient les étrangers dans tous les domaines de la vie de la nation (éthique, religion, éducation, famille, langue, droit, économie, mœurs et coutumes) mais il permet aussi de brosser un tableau des occidentaux vus à travers le prisme de l’imaginaire japonais exaspéré de cette époque.
L’exposé aura pour but d’analyser quelques-uns des thèmes traités par nos documents :
- l’impact présumé de la coexistence avec les étrangers dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement. La fréquentation d’une école gérée par les occidentaux ne ferait-elle pas perdre aux petits Japonais, côtoyant des ressortissants d’autres pays, leur identité nationale ?
- l’éducation envisagée comme un moyen de combattre l’insularisme’ qui marquerait l’esprit japonais ;
le nécessaire tri à faire entre la civilisation matérielle -à accueillir- et la civilisation spirituelle –à rejeter ;
- l’enjeu d’une meilleure éducation des femmes, etc.

UEHARA Mayuko: Doctorante, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
La quête de l'identité japonaise au temps de la modernisation : le cas des philosophes


Le Japon a connu l'introduction des valeurs scientifiques et culturelles de l'Occident à l'époque de Meiji. L'émergence de la subjectivité individuelle fait partie de cette occidentalisation. Mais la réaction nationaliste, tendance générale dans différents domaines, commence vers les annés 1910 et va être renforcée jusqu'à la défaite de la Seconde Guerre mondiale.
Cette étude se bornera à la quête de la notion de sujet ou individu effectuée par des philosophes (Nishida Kitaro, Watsuji Tetsuro, Miki Kiyoshi, entre autres), qui ont essaye de dépasser la limite des notions de sujet occidentales. la spécificité japonaise de ‘sujet’ consiste grosso modo en le rapport dialectique entre le sujet et son lieu ou environnement. on exposera certaines des théories des philosophes japonais choisis, afin de caractériser la problématique d'une nouvelle identité japonaise dans le contexte historique de la montée du nationalisme et même de l'ultra-nationalisme.
http://sfej.asso.fr/site/Colloque7.htm

Et comme dit chevalier

le Shinto , c`est le fondement meme du Japon

Umi
23/06/2007, 15h31
Merci beaucoup pour votre aide ;)

Bonjour ReKa,

Nous sommes d'accord qu'il s'agit d'une aide sous forme de réponses succintes, pour compléter éventuellement les connaissances vues en cours et sur lesquelles tu es maintenant testé(e) avec cette dissertation.

Et non de faire le travail de réflexion et de rédaction à ta place, car ce n'est pas le but de ce forum. Mais je pense que tu le sais déjà, n'est-ce pas :wink:

Bon courage pour ce travail.

rom
23/06/2007, 16h35
Salut,

A mon humble avis l'intervention d'Asagiri sur les groupes sanguins est vraiment intéressante mais ne devrait pas figurer dans ta dissertation.

Voyons un peu:
Je ne sais pas quel est le niveau de tes études, mais je trouve les tournures de phrase un peu approximative.

Alors, le sujet comporte le terme d'identité nationale lorsqu'on parle de la France, pour le Japon, on a l'identité japonaise.

Donc je verrais bien une mise en place du sujet avec un rapide rappel de ce qu'est un état et de ce qu'est une nation. Ce sont des concepts importants et qui mériterairnt que l'on s'y attarde tant les raccourcis et les amalgames sont nombreux à ce propos.

Une fois que tu mets en place ce maillage. Tu peux attaquer l'évolution de l'identité japonaise dans le temps au travers des différentes luttes de clans, des guerres civiles et de la structuration d'un pouvoir politique centralisateur.

Pour faire un résumé rapide:
Donc l'empereur, qui n'est pas toujours l'Etat mais qui semble être la nation, valeur qui doit être tempéré avec la complexité de l'évolution de son status au fil du temps.
Le shogun qui est l'Etat mais pas toujours la nation. Fermeture aux autres, mais sentiment national assez flou.
Et puis Meiji et l'ouverture aux autres, le besoin de redéfinir son identité à cette époque.
La colonisation comme affirmation de son identité et la reconnaissance de cette identité par les autres pays occidentaux.
Le Japon militariste et nationaliste qui affronte l'Etat démocratique. Une anecdote intéressante serait de parler du Base-ball pendant la seconde guerre mondiale.

Une des clés de l'analyse serait de parler du mot japonais justement. A partir de quand est-il utilisé. Comment les autres pays au fil de l'histoire nommaient le Japon. Comment les japonais se nommaient eux même. Il y a plein de choses intéressantes à dire sur la relation Chine / Japon.

Ensuite tu peux expliquer la confrontation entre homogénéité ethnique et dispersion du territoire japonais. Le grand paradoxe qui s'étends d'Okinawai, jusqu'aux Ainous. Anecdote du mot Sapporo, etc... Les premiers bassins de population... Les grands flux migratoires.

Le Shinto est fondamental, la religion tout court d'ailleurs. Tu peux parler des premiers écrits proto-nationalistes de certains moines dans des périodes reculées de l'histoire.

Et puis enfin, mettre en perspective cette identité, en expliquant que le futur va voir une transformation de celle-ci à cause du vieillissement de la population. Peut on parler d'identité nationale et de mondialisation. etc.

Plusieurs thématiques donc : la culture, la politique, la géographie, la religion.

Voilà un peu en vrac ce que je ferais pour traiter ton sujet.

ANGAKOK
23/06/2007, 19h12
Bonjour,


Nous avons vu en cours l'histoire du japon "classique" depuis le Jômon jusqu'a la période Edo.

Début de l'ère Edo? Ou fin cad bakumatsu?

Sly
23/06/2007, 20h10
Le passage sur les groupes sanguins illustre bien la propansion des Japonais (mais c'est loin d'être une caractéristique propres à eux) de se laisser tenter par de nombreuses petites superstitions ou croyances à défaut (pour ce que j'ai pu constaté) d'être réellement "religieux".

Reste que c'est quand même bien du flan...(ou alors on m'a menti sur mon groupe sanguin...)

ReKa
24/06/2007, 18h53
Merci beaucoup pour les aides ;)

En fait je suis partie un peu sur tous ça j'ai en effet parler des Ainous qui se sont installé sur Hokkaido. J'ai également parler de la relation avec la Chine qui me parraissais trés importante et comment le Japon s'est en quelque sorte ecarté de cette culture pour se crée sa propre culture puis aussi de l'ouverture et de la fermeture du pays et de son unification.

skydiver
24/06/2007, 21h26
Si je puis me permettre une précision - et selon mes connaissances - les Ainu étaient déjà à Hokkaido. Ce sont les Japonais ethniques qui sont venus s'y installer et les ont fait refluer.

chevalier
25/06/2007, 16h57
Oui les Aïnous sont arrivés il y a environt 10.000 ans au japon, le peuples japonais, mieux armé, les a ensuite repoussé plus au nord et pour finir dans l'île du Hokkaïdo. Ils pratiquent un paganisme basé sur le culte de l'ours. Ils sont en voie de disparition par assimilation.

ANGAKOK
25/06/2007, 17h50
Bonjour,


Oui les Aïnous sont arrivés il y a environt 10.000 ans au japon, le peuples japonais, mieux armé, les a ensuite repoussé plus au nord et pour finir dans l'île du Hokkaïdo. Ils pratiquent un paganisme basé sur le culte de l'ours. Ils sont en voie de disparition par assimilation.

cette thèse selon laquelle les aïnous auraient été les premiers occupants du Japon refoulés ensuite vers le nord est abandonnée par les historiens.
L'origine des japonais serait composite et remonterait à environ -20 000, époque où le Japon aurait été relié au continent.
Les hommes du néolithique (gen. nihonjin) seraient des protos japonais plus proches du japonais moderne que des aïnous.

Enfin c'est ce que dit Francine Hérail

Umi
25/06/2007, 18h05
Comme ReKa a obtenu l'aide souhaitée et remis sa dissert', le sujet est clos.

Si le peuplement du Japon vous intéresse, je vous invite à ouvrir un nouveau fil pour en débattre.