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Afficher la version complète : Procédure pour travailler au Japon - Adoption de l'accord de convention sociale...



Guzabie
28/02/2007, 16h48
..entre la France et le Japon.

Le reseau sciencescope.org transmet l'information suivante



Une bonne nouvelle pour tous les employes locaux au Japon
: l'accord de convention sociale entre le Japon et la
France vient d'etre adopte par le Parlement francais (cf
les rapports de l'Assemblee Nationale et du Senat en
document attache, les contenus des deux rapports etant
similaires).

L'interet de cette convention est la prise en compte des
annees de cotisation dans les deux pays pour acceder aux
prestations vieillesse dans chacun des pays. Ainsi les
annees travaillees en France seront comptees pour
atteindre le seuil des 25 annuites de cotisation
necessaires pour pouvoir acceder a la retraite japonaise.
Mais bien sur le montant de la retraite japonaise se fait
au prorata des annees travaillees au Japon. Et de meme le
montant de la retraite francaise se fait au prorata des
annees travaillees en France. Cette convention permet aux
employes ayant travaille moins de 25 ans au Japon en
contrat local d'acceder tout de meme a une partie de
retraite japonaise (jusqu'a present seules des indemnites
forfaitaires representant au maximum une duree de 3 ans de
cotisation pouvaient etre percues).

Comme l'accord a deja ete valide par le Parlement japonais
(en 2005), la loi devrait etre promulguee rapidement (un
accord similaire entre la Coree et la France adopte le
14/02/2007 a ete promulgue le 26/02/2007).


http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3692.pdf

skydiver
28/02/2007, 18h47
Merci pour cette information importante.
Comme cette question revient de temps en temps c'est bien utile. Et la décision semble bonne.

icebreak
28/02/2007, 23h20
J'ai reçu le mail du nouveau sénateur des français à l'étranger de la région Asie.
Souvenez-vous, on les a élu dans un process catastrophiques.
j'avoue que j'avais pas lu le mail. Merci donc de m'en avoir fait un résumé.


Chers amis,

Ca y est l'accord a été signé, vous trouverez en pièces ci-jointes le contenu de cette convention.
En espérant avoir contribué à votre information, je vous en souhaite bonne lecture

Bien cordialement
Francis NIZET, Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger pour la circonscription de Tokyo et en résidence à Pékin

Francis NIZET


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ACCORD DE SÉCURITÉ SOCIALE FRANCE JAPON

Présentation en commission

par M. Robert DEL PICCHIA, rapporteur

Mardi 20 février 2007 à 10 h

Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

Il y a quelques jours, nous examinions en commission un accord de sécurité sociale conclu avec la Corée qui a été adopté en séance publique la semaine dernière.
L’accord franco-japonais a été signé le 25 février 2005, trois mois après l’accord franco-coréen. Il s’agit d’un texte tout à fait comparable, qui reprend d’ailleurs les grandes lignes des accords similaires qui lient déjà la France à une trentaine de pays non communautaires, les pays de l’Union européenne étant soumis quant à eux à des règlements européens.
Je rappelle que les accords bilatéraux de sécurité sociale ont pour objet de faciliter le règlement des questions de protection sociale en cas d’expatriation temporaire ou de plus longue durée. Il s’agit notamment de définir les règles d’affiliation, de lever d’éventuelles restrictions relatives à la nationalité ou au transfert à l’étranger des prestations sociales, de garantir la continuité des droits et la prise en compte des périodes d’assurance au titre du pays d’origine comme du pays d’accueil.
L’accord avec le Japon pose le principe général de l’affiliation dans les régimes de sécurité sociale de l’Etat où la personne exerce son activité, quelle que soit sa nationalité, avec pour corollaire une garantie d’égalité de traitement assurant à l’expatrié un traitement égal à celui des nationaux.
Comme dans tous les accords de sécurité sociale, ce principe connaît des exceptions. Outre les personnels diplomatiques, il s’agit essentiellement des personnels bénéficiant du statut de détachement.
Le statut de salarié détaché, à la différence de celui de salarié expatrié, permet à la personne envoyée temporairement à l’étranger de continuer à relever du régime de protection sociale de son pays d’origine et de conserver l’ensemble des droits qui s’y attachent. Le salarié n’est alors pas soumis aux cotisations sociales du pays d’activité.
Aux termes de l’accord franco-japonais, le détachement est réservé aux salariés envoyés dans l’autre pays pour une durée prévisible n’excédant pas 5 ans. En cas d’interruption du séjour, un délai minimum d’un an est imposé avant de pouvoir bénéficier à nouveau pendant 5 années du statut de détaché. Les salariés japonais en France ou français au Japon au moment de l’entrée en vigueur de l’accord, pourront bénéficier du statut de détaché. Ils bénéficieront de la période de détachement maximale de 5 ans à compter de l’entrée en vigueur de l’accord, quelle que soit la durée antérieure de leur expatriation.
La possibilité d’opter pour le statut de détaché constitue l’un des intérêts principaux de cet accord.
Actuellement, les salariés français expatriés au Japon sont obligatoirement affiliés au régime japonais de sécurité sociale, moins favorable que le régime français. Pour maintenir le niveau de la couverture sociale, les entreprises souscrivent une couverture facultative française par la Caisse des Français de l'étranger, ou bien maintiennent concurremment l’affiliation à la sécurité sociale française, notamment pour éviter une perte de droits en matière de retraite. De la même façon, les entreprises japonaises procèdent souvent pour leurs salariés à une double affiliation aux régimes japonais et français de sécurité sociale.
La procédure de détachement apporte une simplification évidente en permettant durant 5 ans le maintien de l’affiliation dans l’Etat d’origine. La disposition est particulièrement avantageuse pour les entreprises japonaises envoyant des cadres en France, les cotisations sociales au Japon étant deux à trois fois moindres qu’en France.
L’accord comporte aussi des clauses classiques sur la totalisation des périodes d’assurances passées dans les deux pays pour le calcul des droits, ou encore sur le libre transfert des prestations sociales.
En ce qui concerne les pensions de retraite, la législation japonaise prévoit le versement d’un capital forfaitaire pour les assurés ayant cotisé moins de 25 ans au Japon. L’accord va permettre aux ressortissants français de réunir plus facilement cette condition d’assurance de 25 ans puisque les périodes accomplies en France seront additionnées aux périodes accomplies au Japon.
Pour conclure, on peut dire que l’entrée en vigueur de cet accord est particulièrement attendue, tant par les entreprises japonaises implantées en France que par les entreprises françaises au Japon.
Les accords de sécurité sociale présentent en effet une grande utilité pour accompagner les échanges économiques bilatéraux, notamment les investissements qui nécessitent souvent l’expatriation de cadres ou de techniciens.
Jusqu’à la signature des accords avec la Corée et le Japon, aucune convention de sécurité sociale ne liait la France avec les pays de la zone Extrême-Orient, alors que les échanges avec ces pays sont en fort développement.
La France est le 3ème investisseur au Japon, après les Etats-Unis et les Pays-Bas, où beaucoup de sociétés européennes ont établi leur siège social. La France est, après la Grande Bretagne, le deuxième pays d’accueil pour les investissements japonais en Europe.
Les grandes entreprises françaises sont largement présentes au Japon. Outre l’alliance Renault-Nissan en 2002, ces dernières années ont été marquées par d’importants investissements dans l’agroalimentaire, par Danone, dans les cosmétiques, par L’Oréal, dans la mode, par Chanel ou encore dans la banque, par la Société générale.
En France, l’usine Toyota de Valenciennes représente un investissement majeur, mais beaucoup d’autres sociétés japonaises sont présentes dans les secteurs de l’électronique, ou de la mécanique. Ces entreprises japonaises emploient au total 60 000 salariés.
La communauté française au Japon est en augmentation rapide, le nombre d’immatriculés dépassant les 7 500, soit 40 % de plus qu’il y a cinq ans. On compte par ailleurs plus de 20 000 japonais en France.
Cet accord de sécurité sociale doit permettre d’améliorer l’environnement des investissements japonais en France ou français au Japon quand ils impliquent une expatriation de personnels.
Il a déjà été ratifié par le Japon en juillet 2005 et sa ratification par la France est désormais attendue avec impatience par la communauté française au Japon comme par la communauté japonaise en France. C’est pourquoi je vous recommande l’adoption du présent projet de loi.

hdtoyo
01/03/2007, 03h31
L'accord etait en pourparler depuis quelques annees, c est bien que tout soit legalement regle!
Apres a savoir combien on percevra lors de notre retraite...ca c est un autre sujet! :lol:

phil75
01/03/2007, 05h28
Si j'ai bien compris avec la loi c'est automatique, plus besoin de s'affilier en double a la caisse francaise et a la caisse japonaise ?

Guzabie
02/03/2007, 07h20
Je suis pas concerne donc je ne me suis pas penche sur le probleme, peut-etre plus d'info dans le rapport en pdf dont le lien se trouve dans le premier post ?