okoge
06/10/2006, 18h08
Encore un exemple qui démontre bien que le Japon est toujours le bon petit caniche de Busch, c'est déçevant...
Le ministre japonais de l'Economie Akira Amari a implicitement admis vendredi que le Japon allait perdre la majeure partie de son contrat de 2 milliards de dollars conclu avec l'Iran pour développer les gigantesques champs pétrolifères d'Azadegan. "Les négociations sur le cadre général du projet continuent mais des changements sont possibles", a reconnu le ministre devant les journalistes. M. Amari était interrogé sur des informations selon lesquelles Téhéran a informé Tokyo que la part des Japonais dans le contrat ne serait finalement que de 10%, au lieu des 75% accordés en 2004. La compagnie pétrolière semi-publique nippone Inpex, qui avait obtenu ce contrat, s'est refusée à tout commentaire. Le président de la Compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait pour sa part affirmé mercredi à l'agence iranienne Fars que le Japon avait "échoué" à obtenir le contrat. L'Iran avait fixé à Inpex jusqu'à fin septembre pour engager les travaux de développement d'Azadegan. A défaut, les Iraniens avaient annoncé leur intention de confier les travaux à des compagnies nationales. Ce contrat conclu en février 2004 mais jamais signé officiellement porte sur l'exploitation du gigantesque grand champ pétrolifère d'Azadegan (sud de l'Iran), avec des réserves estimées au départ à 26 milliards de barils. Son développement devait en principe commencer en mars 2005. Mais le Japon, qui importe d'Iran 15% du pétrole qu'il consomme, est tiraillé entre les besoins en énergie de sa gigantesque économie et les pressions de son allié américain. Washington souhaite que Tokyo renonce au contrat d'Azadegan, afin d'isoler l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé. Selon l'agence de presse japonaise Jiji, Tokyo a déjà officieusement informé il y a une semaine les Etats-Unis de son intention de se retirer financièrement du projet si l'Iran continue son programme d'enrichissement d'uranium.
Le ministre japonais de l'Economie Akira Amari a implicitement admis vendredi que le Japon allait perdre la majeure partie de son contrat de 2 milliards de dollars conclu avec l'Iran pour développer les gigantesques champs pétrolifères d'Azadegan. "Les négociations sur le cadre général du projet continuent mais des changements sont possibles", a reconnu le ministre devant les journalistes. M. Amari était interrogé sur des informations selon lesquelles Téhéran a informé Tokyo que la part des Japonais dans le contrat ne serait finalement que de 10%, au lieu des 75% accordés en 2004. La compagnie pétrolière semi-publique nippone Inpex, qui avait obtenu ce contrat, s'est refusée à tout commentaire. Le président de la Compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait pour sa part affirmé mercredi à l'agence iranienne Fars que le Japon avait "échoué" à obtenir le contrat. L'Iran avait fixé à Inpex jusqu'à fin septembre pour engager les travaux de développement d'Azadegan. A défaut, les Iraniens avaient annoncé leur intention de confier les travaux à des compagnies nationales. Ce contrat conclu en février 2004 mais jamais signé officiellement porte sur l'exploitation du gigantesque grand champ pétrolifère d'Azadegan (sud de l'Iran), avec des réserves estimées au départ à 26 milliards de barils. Son développement devait en principe commencer en mars 2005. Mais le Japon, qui importe d'Iran 15% du pétrole qu'il consomme, est tiraillé entre les besoins en énergie de sa gigantesque économie et les pressions de son allié américain. Washington souhaite que Tokyo renonce au contrat d'Azadegan, afin d'isoler l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé. Selon l'agence de presse japonaise Jiji, Tokyo a déjà officieusement informé il y a une semaine les Etats-Unis de son intention de se retirer financièrement du projet si l'Iran continue son programme d'enrichissement d'uranium.