okoge
03/10/2006, 16h07
Le premier ministre japonais Shinzo Abe s'est vivement élevé mardi soir contre le projet de la Corée du Nord de procéder à un essai nucléaire, le qualifiant d'«inacceptable» et promettant une réponse «ferme» de la communauté internationale.
De son côté, son ministre des Affaires étrangères Taro Aso a estimé qu'une telle initiative de la Corée du Nord serait «intolérable» et «impardonnable» car il s'agit d'«une menace contre la paix».
«Cela affecterait très sérieusement l'Asie du Nord-Est, y compris le Japon», a souligné M. Aso, reconduit la semaine à la tête de la diplomatie nippone.
Le ministre a promis que le Japon prendrait des mesures de rétorsion «sévères», en coopération avec la communauté internationale, si la Corée du Nord procèdait à un essai.
M. Aso a assuré que la réaction du Japon à un test serait «intense» et «plus forte» que lors de la crise des missiles nord-coréens début juillet.
Depuis le tir de sept missiles nord-coréens qui se sont abîmés au large des côtes japonaises le 5 juillet dernier, le gouvernement de Tokyo a décidé une série de sanctions économiques contre Pyongyang.
M. Aso s'est dit persuadé de la résolution de Pyongyang : «Par le passé, (la Corée du Nord) a fait ce qu'elle a dit, donc je pense qu'il serait naturellement erroné croire que ce pays ne procèdera pas» à cet essai.
La Corée du Nord a annoncé mardi qu'elle allait procéder à un essai nucléaire, afin de renforcer sa capacité d'autodéfense face à «l'hostilité» des États-Unis, selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères diffusée par l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
Aux premières loges en raison de la proximité géographique du Japon avec la Corée du Nord, le nouveau gouverment du premier ministre conservateur Shinzo Abe prône une ligne dure à l'encontre de la dictature communiste de Pyongyang.
La crise des missiles nord-coréens a lancé un vif débat au Japon sur la nécessité de se doter d'une force de frappe préventive en cas de menace d'agression imminente.
Ces débats n'ont pas manqué de provoquer les hauts cris des voisins du Japon, la Chine et les deux Corées, qui craigenent une résurgence du militarisme nippon dont ils ont souffert au siècle dernier.
«Faucon» en politique étrangère, M. Abe entend réviser la Constitution pacifiste nippone de 1947 qui interdit tout recours à la force en cas de conflit, et donc toute attaque préventive.
Le nouveau premier ministre fait également inlassablement campagne pour résoudre le dossier, sensible politiquement, des Japonais kidnappés par des agents nord-coréens dans les années 1970 et 1980 pour former les espions de Pyongyang à la langue et à la culture japonaises.
Tokyo soupçonne Pyongyang de retenir prisonniers encore plusieurs de ses ressortissants.
La guerre va commencer... :twisted:
De son côté, son ministre des Affaires étrangères Taro Aso a estimé qu'une telle initiative de la Corée du Nord serait «intolérable» et «impardonnable» car il s'agit d'«une menace contre la paix».
«Cela affecterait très sérieusement l'Asie du Nord-Est, y compris le Japon», a souligné M. Aso, reconduit la semaine à la tête de la diplomatie nippone.
Le ministre a promis que le Japon prendrait des mesures de rétorsion «sévères», en coopération avec la communauté internationale, si la Corée du Nord procèdait à un essai.
M. Aso a assuré que la réaction du Japon à un test serait «intense» et «plus forte» que lors de la crise des missiles nord-coréens début juillet.
Depuis le tir de sept missiles nord-coréens qui se sont abîmés au large des côtes japonaises le 5 juillet dernier, le gouvernement de Tokyo a décidé une série de sanctions économiques contre Pyongyang.
M. Aso s'est dit persuadé de la résolution de Pyongyang : «Par le passé, (la Corée du Nord) a fait ce qu'elle a dit, donc je pense qu'il serait naturellement erroné croire que ce pays ne procèdera pas» à cet essai.
La Corée du Nord a annoncé mardi qu'elle allait procéder à un essai nucléaire, afin de renforcer sa capacité d'autodéfense face à «l'hostilité» des États-Unis, selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères diffusée par l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
Aux premières loges en raison de la proximité géographique du Japon avec la Corée du Nord, le nouveau gouverment du premier ministre conservateur Shinzo Abe prône une ligne dure à l'encontre de la dictature communiste de Pyongyang.
La crise des missiles nord-coréens a lancé un vif débat au Japon sur la nécessité de se doter d'une force de frappe préventive en cas de menace d'agression imminente.
Ces débats n'ont pas manqué de provoquer les hauts cris des voisins du Japon, la Chine et les deux Corées, qui craigenent une résurgence du militarisme nippon dont ils ont souffert au siècle dernier.
«Faucon» en politique étrangère, M. Abe entend réviser la Constitution pacifiste nippone de 1947 qui interdit tout recours à la force en cas de conflit, et donc toute attaque préventive.
Le nouveau premier ministre fait également inlassablement campagne pour résoudre le dossier, sensible politiquement, des Japonais kidnappés par des agents nord-coréens dans les années 1970 et 1980 pour former les espions de Pyongyang à la langue et à la culture japonaises.
Tokyo soupçonne Pyongyang de retenir prisonniers encore plusieurs de ses ressortissants.
La guerre va commencer... :twisted: