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journalistejdd
26/09/2006, 14h18
Bonjour,

Je suis journaliste au Journal du Dimanche et je réalise un article sur les difficultés d'adaptations que peuvent rencontrer certains japonais qui s'installent ou passent à Paris. Ils peuvent en effet être très déçus de leur voyage, du comportement des français et éprouver des difficultés à vivre ici, au début en tout cas.
Je recherche des japonais(es) résidents à Paris qui auraient expérimenté ce malaise à leur arrivée pour raconter ce qui est différent du japon ici, pourquoi ils ont éprouvé ce malaise...etc. Les témoignages peuvent bien sûr rester anonymes si vous le souhaitez.
Je vous remercie de vos réponses!
Cordialement
Charlotte Langrand
clangrand@hfp.fr

keya
27/09/2006, 20h21
Bien que le message soit mal placé, je dis quelques mots à propos de la problématique, puisqu'elle me semble être mal posée. Elle implique en fait deux pistes de réflexions qui sont de différent ordre, à savoir :
- le fait que c'est la France qui est mal foutue pour s'adapter à ce public particulier, voire tous les étrangers ;
- le fait que c'est ce public en question qui n'a pas (ou plus) de savoir-faire social d'intégration interculturelle, puisqu'ils sont mal foutus.
Perso, je pense que c'est les deux : tous deux sont kaka. Je le dis méchamment d'autant plus que les deux ont des atouts vertueux, mais, hélas, peu de choses tente d'aller dans un sens positif. De fait, on ne peut rien faire, ni du côte France, ni côté Japonais. C'est alors une question sans aucune solution (d'où ce n'est pas une bonne question journalistique).

keya, qui ne cherche plus à s'intégrer en faisant sa vie

icebreak
29/09/2006, 02h09
Une question ayant une solution n'est pas journalistique mais politique.
C'est aux journalistes de poser des questions sans solutions. Il n'ont pas à y répondre.

Enfin je dis ça je dis rien, mais il est plus facile de faire intégrer un argentin, un espagnol, un brésilien, qu'un japonais. De là a dire que les premiers sont plus "chaud" que les seconds, il n'y a qu'un pas pour dire que c'est un peu plus la faute des derniers que de la France.

keya
29/09/2006, 21h44
la faute… quel type de faute?

keya, qui avance en faisant des fautes

PS. dans ce que j'ai écrit, j'ai volontairement simplifié les choses…

keya
01/10/2006, 10h10
ah, pas de réponse? Incrimination unilatérale des Japonais de la part de la république?

keya, impatient d'une argumentation marseillaise

icebreak
01/10/2006, 13h48
J'ai pas relu mais c'est la faute au japonais si il y a mauvaise intégration.
Voila.

keya
01/10/2006, 13h58
Ok, c'est le second cas alors. Merci infiniment.

keya, habitué à être unilatéralement incriminé par la république

icebreak
01/10/2006, 14h40
Faut voir le bon côté des choses.
On pourrait être en corée du nord a bouffer des racines et l'on aurait une liste de grief longue comme mon bras.

keya
01/10/2006, 15h06
Bien que je privillégie toujours côté positif, merci encore une fois ce précieux conseil. Désormais, je me répéterai cette parole de la république : "mieux que la Corée du nord, mieux que la Corée du nord…". Peut-être y a-t-il une prescription pour l'orientation du corps et/ou l'heure de la répétition?

keya, mieux que la Corée du nord, mieux que la Corée du nord

icebreak
01/10/2006, 15h33
A chaque fois qu'il y a besoin.
Je me répète cette litanie à chaque fois qu'un Taxi japonais me fais une entourloupette, ou quand je recois mon salaire.

keya
01/10/2006, 15h55
Par exemple, quand je ne touche que 1/3 du smic, alors qu'une roumaine, ayant moins d'expérience que moi et étant moins compétente — en plus, qui parle moins bien le français que moi — touche un plein salaire?

keya, en attente d'un éclaircissement marseillais de la république

PS. Avant que le modo intervienne, permettez-moi de dire que cette dialectique avec la république est fort instructive pour d'autres Japonais…

icebreak
01/10/2006, 16h27
Tu as tout dit, c'est UNE roumaine et tu es UN japonais.
Si tu savais combien peut gagner UNE russe, UNE roumaine au japon.
Ça a moins de compétences que moi, ça ne sait rien faire et ça gagne beaucoup beaucoup plus que moi.
C'est la mondialisation allié à la force du beau sexe.

Il faut plus analyser ce mystère en corrélation avec les lois de l'économie qu'avec celle de l'alchimie.

keya
01/10/2006, 17h42
mmmh, j'ai l'impression que je deviens de plus en plus fin connaisseur de la république. Cela conforte tout à fait à ce que je viens d'apprendre, c'est à dire que UNE russe dont le niveau scientique est lamentalble — en plus politique incorrecte et niveau linguistique kaka — viens d'avoir une mention "très honorable avec les félicitations à l'unanimité du jury" dans un CNRS ; puis dans ma boîte, la fille n'ayant aucune expérience — puisqu'elle est en 1e année — touchait également un plein salaire.

Dis encore la république marseillaise, cela veut dire que il faut "laisser baiser" pour qu'on ne soit pas "baisé" pour longtemps? Une autre interrogation surgit en moi tout à coup : la proposition d'un stage non rénuméré pour ta boîte pourrait éventuellement se transformer en une rénumération standard si la candidate était UNE romaine ou UNE russe?

keya, aussi bien prêt à tout que UNE romaine ou UNE russe

icebreak
02/10/2006, 00h33
Elle à peut être des talents cachés. On ne peut pas tous juger à l'aulne des simples apparences. Des talents linguistiques auquel un japonais ne peut faire face. Mais il faut avouer que l'anarchiste est toujours prompt au dénigrement.

Prenant au bond ton interrogation, j'y répond.
Si la candidate était UNE roumaine ou UNE russe, il n'y aurais aucun changement de rémunération. Par contre je pourrais consentir extra de ma poche si la candidate à le profil et le postérieur adéquat. Allure callypige obligatoire.

keya
02/10/2006, 06h53
ah ha, talents cachés… mais désolé de te dire, ma chère république, que son niveau linguistique est nettement inférieur au mien. De fait, je considére avoir eu une réponse tacite à la question de savoir s'il faut laisser baiser pour ne pas être "baisé" pour longtemps, c'est-à-dire cette règle est incontournable. En effet, dans le centre CNRS en question — qui est d'ailleurs marseillais —, il y a eu une "maître de conf baby", à savoir un poste CNRS pour une fille qui a enfanté avec son directeur de thèse, ce qui est la consécration pour le rigureux respect de ladite régle de la république…

De même, je me rends compte que la voix de la république implique ingénieusement ce que la république a appelé "la faute" des Japonais, à savoir que l'inégalité sociale est inhérente à leur existence même, mais concerne uniquement des mâles japonais. mmmh, je confesse que je viens me réciter la parole républicaine "mieux que la Corée du nord" trois fois, pour me consoler mon sort existentiel. Dis république, je voulais avoir la confirmation : tant qu'on est japonais, on ne s'en sortira jamais puisque le problème est d'ordre existentiel?

keya, mâle inégalé de la république

icebreak
02/10/2006, 07h38
Il faut préciser d'une part, que "des talents linguistiques" ne veulent pas dire "niveau linguistique".
Et qu'il y a tout une palette de variante que je te laisse découvrir par toi même.
Maintenant d'après tes dires, j'en déduits bien que l'inégalité sociale que peuvent subir les mâles japonais vient du fait
de leur incapacité à s'intégrer aux régles écrites et tacites de notre pays.

Je pars du prédicat suivant :
C'est à l'étranger de s'adapter au système en fonction de ses capacités et non l'inverse.

Un système n'est que la somme des individus qui le compose.
Si le système implique pots-de-vin, lèche-cul, promotion-canapée et piston et qu'une personne n'est pas foutu d'y survivre.
C'est alors soit qu'elle est inadapté, soit que ses armes ne sont pas en adéquation avec le milieu.

Dans ce cas précis, il faut soit changer de milieu.
Soit revoir son arsenal dans le domaine.

Maintenant pour répondre à ta question existenciel, le fait d'être japonais est un handicap culturel flagrant
si l'on attaque le système de face. Il faut donc voir le problème de biais.

burahime
02/10/2006, 14h02
Les Japonais(es) ont autant de difficultes a s'integrer a Paris que j'en ai eu pour m'integrer a Tokyo. Mais il ne faut pas generaliser: je connais quantites de japonaises qui s'eclatent a Paris... Bon, ok :arrow:

Novitche
02/10/2006, 14h37
C'est plus compliqué que ça... déjà en tant que provincial (brrr je déteste ce mot) je vis une vie tranquille où tout fonctionne à mon rythme : jamais de bouchon, rarement des coups de klaxon, jamais de queue de 5 personnes au supermarcher, la possibilité de faire toute les administrations dans une demi journée, un facteur qui vous connait... Arriver à Paris c'est marche ou creve, ne me ralenti pas, pousse toi, je te gruge dans le métro, je te traite de tout les noms parce que j'en ai rien à faire on ne se reverra plus jamais, je tire la couverture tant que je peux (attention je parle ici de la minorité qui attire les yeux et les oreilles quand on se ballade en ville, et non pas tout les parisiens. Mais ils s'agit justement de ces agressions ou de ces impolitesses).

Je me suis perdu à Tokyo, mais j'ai toujours trouvé quelqu'un pour me renseigner, je ne me suis jamais senti agressé par cette foule parfaitement groupé et rythmé...

Je pense que c'est plus le chaos des déambulations ajouté aux stimulis accoustiques qui rend parano parce qu'on ne peut plus se raccrocher à quelque chose de fixe.

icebreak
02/10/2006, 16h19
J'arrive à comprendre les interventions de Keya, mais alors celle de Novitche, je sais pas, j'ai pas l'impression que c'est dans la même problématique. Un message subliminal ?

ANGAKOK
02/10/2006, 16h33
Bonjour,


Un message subliminal ?
ou du gaspillage de bande passante..... au choix.

Novitche
02/10/2006, 19h49
Allez les gars... ça me fait plaisir de vous l'offrir :lol:

http://www.arcf-sj.org/infrastructures/CSCSC/Biblioth%C3%A8que/Carte%20biblioth%C3%A8que.gif

Guzabie
02/10/2006, 21h05
Je crois que ce que veut dire Novitche c'est que Paris n'est pas forcement une ville ou l'integration se fait facilement. Pour avoir vecu a Marseille, c'est plus simple la-bas.
Et de ce que j'ai vu de Londres, Berlin ou Barcelone, on s'eclate la-bas avec moins de complexes qu'ici.
Après Paris, c'est Paris. Dire qu'on habite Paris a un effet qui m'amuse toujours sur les filles à l'étranger.

keya
02/10/2006, 23h30
mmh, à présent, la voix de la république est multiple, j'ai l'impression que je me trouve dans la cacophonie à l'instar du chateau kafkaïen, propre au présent site-forum, en fait. Cependant, je ne me laisserais m'indentifier au protagoniste de Kafka, puisque, comme je l'ai dit, j'ai une position positive face à la vie. Permets-moi, ma république, de dire deux ou trois choses afin d'enlever les mesententements.

De prime abord, je m'exuse d'avoir donne l'illusion selon laquelle j'ai un grave problème d'intégration et que je viens m'en plaindre. Mon intervention n'est en fait pas issue de ma propre voix, qu'emprunte le public précis que concerne l'actuel sujet, à savoir les Japonais ayant un problème d'intégration à la France. C'est une forme de de la dialectique sophiste, me semble-t-il, permettant de comprendre une problèmatique. En effet, j'éprouve une béatitude infinie à penser que ma vie dans ce pays est à merveille, et le fait que je touche seulement 1/3 de smic n'est qu'un des aspects de ma réelle vie.

En second lieu, j'entends bien ce qui est entendu par "talents linguistiques", ce sur quoi je m'entend bien avec l'implication de la parole la république marseillaise. Il s'agirait sans doute de ce qu'appelle la sociolinguitique la "compétence de communication". Je m'excuse d'employer un tel gros mot, il est parfois necessaire de préciser la chose, et c'est la raison d'être de la terminologie.

En troisième lieu, je commence à douter le bien-fondé de la thèse marseillaise selon laquelle la faute est aux Japonais, mais que ce n'est pas la république qu'est le pays d'accueil, à la suite d'une longue discussion de ce soir, dans un restaurant de St. Germain, avec une Tchèque. Au passage, ma chère république, laisse-moi féliciter la beauté de la proposition selon laquelle "C'est à l'étranger de s'adapter au système en fonction de ses capacités et non l'inverse". Or, selon la Tchèque, un être tout à fait exquis, la France est particulière enfermée sur elle-même, par rapport aux autres pays européens. Notre charmante Tchèque, fine connaisseuse de plusieurs pays, n'a jamais épreuvé un tel obstacle ailleurs qu'en France. Elle a avoué, devant un glasse bordeaulaise, qu'elle n'a pas d'amis proches français ; elle a de même rapporté la parole de son partron "la France est un pays merveilleux, s'il n'y avait pas de Français. Ce propos est frappant, n'est-ce pas ma chère république, d'autant plus qu'il a même épousé une femme française.

En voie de conséquence, notre amie tchèque émet une hypothèse, disons, de l'impérialisme — ou plutôt la hégémonie en serait une expression appropriée — à la française. Cette affirmation va, ma brave république, dans le sens de mon argument selon lequel "La France est kaka", dans la mesure où elle ne dépoie pas la vertue de son existance. Si j'ai bien compris, ma chère république, tu me ou nous conseilles, en gros, de s'en aller pour vous laisser tranquille entre les Français ou assimilés, puisqu'il n'y a pas de place pour ceux qui ne suivent pas la régle de survie à la républicaine, sur la base de la logique de "tolérence zéro". Puis-je avoir de nouveau la confirmation de la république à propos de la justesse de ce dernier argument?

keya, qui vient de rentrer d'une soirée tchèque

icebreak
03/10/2006, 00h31
Mais bien sur chez keya, je serais très heureus d'affiner mon analyse.
D'une part, j'aimerais te donner une critique plus poussé par rapport à ta connaissance Tcheque, empreinte de réalisme.

C'est une grosse conne d'un pays pauvre qui ferait mieux de retourner faire le tapin en allemagne.
Ensuite, et bien il va de soit, que c'est un peu comme ailleurs, comme au Japon.
La France, on l'aime ou on la quitte.
Il n'y a pas de miracle, si on est pas assez doué pour ce faire des amis, il vaut mieux dans ce cas voir ailleurs ou s'ouvrir les veines avec un rasoir.

Mon conseil donc se porterais plus volontiers sur la lame de rasoir, infiniement plus accessible qu'un billet d'avion Air France sur Narita, ou un 36 heures de car à direction d'un pays pauvre de l'est.

Mes amitiés à mademoiselle la Tchèque.

ELTdG
03/10/2006, 01h09
Bonjour,

Un message subliminal ?
ou du gaspillage de bande passante..... au choix.
Ou simple application du message de sa signature... :?:


la France serait un pays merveilleux, s'il n'y avait pas de Français.
Celle-ci je l'ai entendue je ne sais combien de fois, pourtant je n'ai pas un seul ami Tchèque. Allez, pour répondre avec une tirade du même acabit : "qui aime bien, châtie bien." Ça vaut ce que ça vaut... :roll:

keya
03/10/2006, 23h52
mmmh, excellent, chère république, après l'adage "c'est mieux que la Corée du nord", la république propose une autre solution : "lame de rasoir". Jadis celle-ci fut un des instruments indispensables pour de mauvais architectes, qui l'utilisèrent pour "gratter" des traités fautifs dessinés au rottling sur le calque de dessin, mais la république propose à notre Tchèque de s'en servir pour s'ouvrir les veines. Maintenant, je me repentis de ne pas lui transmettre la sage parole de la république, à savoir "c'est mieux que la Corée du nord".

Mais, chère république, je pense qu'ils n'en ont pas besoin, dans la mesure où dans leur culture, je ne sais pas si la république est familière à la culture austro-hongroise — tout à fait originale, mais qui fut jadis jugée "dégénérée" par Hitler dans le passé —, ils ont un savoir-faire pour éviter de passer le moment de la dernière agonie, tel que la consommantion de morphine ou des amourettes extraconjugales, savoir-faire plus élégant que la mainère républicaine. Mais avant cette comparaison, permets de faire remarquer, grande république, que la Tchèque n'a pas autant critiqué pour qu'elle mérite d'un sort, à savoir s'ouvrir les veines. Elle a tout simplement dit que ses amis français ne sont pas si proches que ses amis non français. Employée dans un centre culturel franco-tchèque à St. Germain, elle adore le peuple et le pays de la république. Puis elle n'est pas pauvre, puisqu'habitante de St. Germain, et elle épreuve difficulté psychologique avec les Deutscher. Peut-être la conclusion hâtive de la république provient-elle d'une pratique que j'ai dénommée plus haut l'incrimination unilatérale?

Je sens que ce dialogue commence à dériver de la capitale question sur la mauvaise adaptation des Japonais en France, mais ce récit n'est qu'un argument pour réfuter l'affirmation de la république pour qui c'est les Japonais, voire les étrangers qui sont fautifs plutôt que la France.

Si le cas tchèque n'est peut-être pas un exemple convainquant, il y a aussi un autre récit d'une charmante Italienne, que j'ai rencontrée dans un village britanique. Dans ce cas, la contingence historique concernant l'opposition Est-Ouest de l'Europe est absente. En fait, son récit va malheureusement dans le même sens que l'histoire de la Tchèque. Je précise, chère république, que son embarassement envers la France précéde à l'épique Zidin-Materazzi.

Alors, je reste, chère république, dans les dubitatives à propos de la validité de l'affirmation selon laquelle c'est les étrangers qui sont kaka, non l'inverse. Ou bien tout simplement, s'agit-il d'une pratique républicaine qu'est l'éminente inscrimination unilatérale ? Rappelons que mon hypothèse de départ était basé sur la faute partagée, c'est-à-dire reconnaître la faute de soi, tout en soulevant le problème de l'autre. Peut-être ce procédé, ce n'est pas très républicain comme pratique ? Autrement dit, tout moyen est valable pour vaincre les enemis, y compris l'accusation unilatérale ?

keya, humble apprenti de la pratique de la république.

icebreak
04/10/2006, 01h06
Le problème vient du fait que tu me sors des exemples provenant directement de la bouche des fautifs.
La minorité qui l'ouvre qui s'oppose à la majorité silencieuse. Hors, l'exception confirme la règle
comme le dit le viel adage populaire.
Le système france à un fonctionnement qui lui est propre. C'est du devoir de l'émigré de s'intégrer de lui-même.
Si la personne rencontre des ennuis dans son adaptation, c'est qu'il n'est pas fait pour ce milieu.

Dans la mesure ou le système france n'a pas à se modifier puisqu'il est lui-même système de référence.
C'est au nouvel entrant de faire acte de contrition. L'étranger inapte à l'intégration est alors kaka
pour reprendre votre verbiage. Et la démonstration s'arrête là.

ELTdG
04/10/2006, 01h37
Salut l'empire,
Il y a une question qui traverse mon esprit. La France serait mieux sans les français, c'est ta thèse certes ou du moins celle de ton amie. Mais que serait la France sans les Français dans ce cas ? Une France idéalisée qui correspondrait mieux à tes aspirations et à celles de ton amie tchèque ? Le problème c'est que cette image-là n'existe que dans certains guides touristiques et à la marge dans le Paris d'Amélie Poulin. Si c'est à cette France-là que tu souhaites t'intégrer, tu risques avoir du mal, je le conçois.

Novitche
04/10/2006, 09h58
Allez, je pousse mon inutilité à re-utiliser ma théorie du point de vu...

Le Paris d'Amélie Poulain existe bel et bien... ce sont des personnages qui existe et qu'on a au fond de nous (d'où le succes du film). Il se trouve que ces personnalités sont étouffé par le "Paris agressif" et par le "Paris rien à faire de ta gueulle". Sans entrer dans un systeme manichéen, nous sommes nous meme ces 3 facettes :
le matin on laisse passer une dame en lui souriant.
le midi on passe parce qu'on a un rendez vous.
le soir on la klaxonne parce qu'on est crevé et qu'elle nous emmerde avec son caddie.

Il suffirait d'etre conscient de nos trois facettes pour comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure. A titre anecdotique, je me suis fais dangereusement doublé par une auto à vive allure en ville, en colere je l'ai tracé en faisant des appels de phares: il a tourné à l'hopital aux Urgences. Je me rappel ce moment à chaque fois avant de me mettre en colere en voiture...

Il conviendrait donc de comprendre que cette agression ne nous est pas personnelllement destiné... et que partout autour il y a des gens qui s'en foutent de nous... et parfois aussi des gens nous veulent du bien... Il suffit de mieux regarder autour de nous. Il s'agit là d'un adaptation, à la France dumoins. Pour ce qui est du Japon, il est à mon sens plus rare qu'on se sente agressé (pour les raisons que j'ai métaphoriquement invoqué plus haut). Peut etre pouvons nous ajouter cet effet culturel qui fait que les japonais sont plus empatique que les français, et donc plus attentif, et donc moins agressif.

icebreak
04/10/2006, 10h46
Peut etre pouvons nous ajouter cet effet culturel qui fait que les japonais sont plus empatique que les français, et donc plus attentif, et donc moins agressif.
Ce n'en est pas moins une société violente, mais qui ressort différement. Les conflits sont tous aussi nombreux que chez nous mais se manifeste rarement tel que nous le percevons.