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Afficher la version complète : Divers Interpretation traité des 5 roues



C2
23/05/2006, 10h32
Bonjour à tous!
J'étudie actuellement le traité des 5 roues du grand Miyamoto Musashi.
Mais je sollicite votre aide car je ne parvient pas à shémtiser la "figure 1"
dans le chapitre EAU.

Pourriez vous me venir en aide au moyen de shéma ou d'explications svp?

Merci d'avance, en espérant que cela pourra en interressé d'autres.

zarkis
23/05/2006, 14h20
Bonjour, quel est ton bouquin de référence ?

Si tu veux travailler le gorin no sho je te conseil l'excellent livre de Kenji Tokitsu "Miyamoto Musashi" qui interpréte la vie l'oeuvre du traité des 5 roues.

C2
23/05/2006, 16h39
j'étudie sur une version téléchargée.

Je peux peut etre vous donner le passage concernant la figure 1 .

"La première figure correspond à la mise en garde sabre dirigé en face de soi. La pointe de votre sabre doit être dirigé sur le visage de votre adversaire. Lorsque son sabre vous attaque, passez le votre sur la droite, puis au dessus du sien. Alors que votre adversaire vous attaque une seconde fois répliquez de la pointe de votre sabre, puis maintenez pointe en bas et à l'attaque suivante relevez vivement votre sabre afin de gifler les mains de votre adversaire."

C2
28/05/2006, 18h20
Pourquoi si peu de réponces? :cry:

ANGAKOK
28/05/2006, 20h44
Bonjour,
la suite dit:
Ma description des cinq figures est insuffisante à une bonne compréhension. Pour bien comprendre ces cinq figures il faut en même temps se saisir d'un sabre et rechercher la voie du sabre en pratiquant.
C'est là le message essentiel de Musashi (pourquoi l'appelle-t'on toujours par son prénom?); pratique et réfléchis à ce que tu fais c'est comme cela que tu découvriras la voie.
Il finit sa description par "exercez-vous bien" voila ce qu'il te reste à faire.

Ps le mouvement décrit pourrait ressembler à kote age mais c e n'est pas tout-à-fait ça.

icebreak
28/05/2006, 23h50
Tu préfères qu'on l'appelle Miyamoto Munashi pour qu'on bouffe pour pas cher ?

harumiC
30/05/2006, 16h06
Bonsoir!
Icebreak ! :toutes les femmes l’adorent et moi aussi !, la prochaine fois que j’irai a Nagoya on ira manger ensemble !
Pour le « Go rin no sho », avant le passage de l’eau que tu cites il y a cette info, au debut du livre de l’eau:
« Le langage n’explique pas le detail du cheminement, mais avec de l’intuition on peut y acceder.(…) Etudie ce livre, medite et reflechis sur son contenu, impregne t’en et pratique serieusement jusqu’a ce que ton corps et ton coeur soient impregnes des principes ennonces dans ce livre. »
Avec mes profs de Kendo j’ai participe a des groupes de traduction et de tentatives d’explications du « Go rin no sho » de Miyamoto Musashi. C’est comme tous ces livres ecrits jadis : le langage, la culture, la maniere de vivre et de penser a change ( qui pourra comprendre dans 4 ou 5 siecles ce qui se raconte sur ce forum ?) Les kendoistes et Iwaidoistes japonais avec lesquels nous avons eu la chance de travailler sur les ecrits de Musashi avouaient ne pas comprendre son japonais. Son oeuvre ecrite est un lieu de recherche perpetuelle, non seulement pour les adeptes d’arts martiaux mais aussi pour les linguistes japonais et historiens japonais ou japonisants.
Comme on te l’a dit plus haut « pratique » et trouve ton propre chemin.
Si toutes ces choses qui nous viennent d’un lointain passe ne servent qu’a nous inciter a trouver ce que nous sommes et pourquoi nous sommes ici, c’est deja pas mal, beaucoup meme. A mon avis c’est un des plus grands messages de Musashi.
Les profs, les doctrines , les ABC du comment bien faire on s’en fiche, « il n’y a pas de portes, pas plus que de « a l’interieur » » Ton esprit, ton coeur, ce que tu fais avec, c’est tout !

pal
31/05/2006, 12h19
On a le meme probleme avec les arts martiaux de l'occident médiéval. Les traditions ont etes interrompues, et nous travaillons sur les traites et les manuels d'époque.

Par exemple, dans un traité d'épée longue, je suis tombé sur une garde nommée "posta di ferro mezana"

JE ne savais pas ce que foutait "mezana" dans le texte...
Puis un jour, en prenant la garde, je me suis rendu compte qu'a la difference d'autres gardes basses (comme la grande porte de fer ou "tutta porta di ferro" ou encore la défense de sanglier "dente de zenghiar") celle ci se prend au milieu...

Au milieu.... mezano...

Et voila.... j'avais compris cette garde.

Il n'y a qu'une solution a ton probleme, prend un bokken et essaye toutes les interprétations que tu tires de l'ouvrage...

Puis tu retiens TOUJOURS la plus simple....

torea
01/06/2006, 02h11
Franchement, retrouver un coup juste en lisant une traduction (certainement erronee) d'un vieux manuel, c'est plus difficile que de gagner le gros lot au loto!
Deja, avec un prof qui connait ses coups a la perfection et qui t'explique en detail, ca prend de quelques mois a plusieurs annees pour comprendre et effectuer correctement les techniques.
Ensuite, en n'ayant aucune experience de combat au sabre, comment savoir si ce qu'on a trouve est efficace ou non? Le manuel de Musashi s'adresse a des gens deja inities!

L'ecole de Musashi est encore pratiquee donc tu auras plus vite fait de rechercher des details sur cette ecole.
Tout seul, tu pourras peut etre retrouver quelque chose qui ressemble mais qui sera certainement fondamentalement different.

pal
01/06/2006, 08h17
Franchement, retrouver un coup juste en lisant une traduction (certainement erronee) d'un vieux manuel, c'est plus difficile que de gagner le gros lot au loto!


on a pas toujours le choix... surtout nous en fait... ;)

torea
01/06/2006, 08h38
pal> je comprends ton cas, la, forcement, il n'y a pas d'autre choix qu'un tres gros travail de recherche et de reflexion.

Pour C2, par contre, pas la peine de tenter de reinventer la roue tout seul car les traditions japonaises ont survecu ..pas toujours en tres bon etat, mais c'est deja mieux que rien.

petits liens :
http://www.hyoho.com/Hyoho1fr.html
http://www.kampaibudokai.org/NTIkatas.htm

pal
01/06/2006, 09h24
quand les traditions sont interrompues, c'est vrai que travailler est dur....

Mais c'est faisable....

Par contre, je préviens amicalement (ca fait plus de 6 ans que je bosse quotidiennement sur les traités occidentaux) qu'une technique sur papier demande un travail phénoménal.... si je peux dire, il faut tout d'abord se procurer le texte d'origine, soit en fac similé, soit en édition scientifique (doit bien y avoir des historiens de la Fac de Tokyo qui ont édité ce bouquin non?)
Ensuite, il faut le lire, le traduire soi meme, pour bien comprendre la logique, le style rédactionnel, essayer de remonter l'ouvrage et son cheminement intellectuel....

Ne jamais avoir peur de dire qu'on a tord et revoir sans cesse ses copies et ses traductions, prendre chaque chose séparemment puis faire des petits groupes...

Ah aussi, dans un traité d'arts martiaux, en tout cas en occident c'est comme ca, il n'y a pas que la partie technique qui est importante... quand on prend un ouvrage ou doit prendre tout l'ouvrage, et garder a l'esprit qu'il n'ont pas ete ecrit pour un homme du 21eme siecle....

C'etait une petite série d'observation sur le travail sur livre d'époque, nécessaires a mon sens pour une méthode sérieuse, et ce quel que soit le travail (pour un traité de cuisine, on fonctionne de la meme facon)

Par contre, je ne cache pas que ca prends des années... apres 6 ans, je commence a peine a comprendre les bases, et pas toujours a les effectuer correctement.... ce qui représente 6 a 10 pages d'un manuscrit qui en compte 120

asagiri
07/06/2006, 11h28
bonjour

http://img107.imageshack.us/img107/9246/musashi1uk.jpg

on peut l`appeler aussi
Shinmen Musashi no Kami Fujiwara no Genshin

une de ses oeuvres,dans un autre genre ,et on comprend quand il ecrivait qu`il fallait tout consider meme une peinture
http://img164.imageshack.us/img164/4474/mbird44ol.jpg
et il signait Ni Ten ,c`est assez elegant et subtil quand meme comme signature,non? que l`on medite bien cela :lol:

ANGAKOK
07/06/2006, 15h49
Bonjour,

Il ne faut pas oublier que Musashi écrivit ce texte quelques mois avant sa mort, il y a longtemps qu'il ne combattait plus et n'était plus le jeune chien fou qu'a décrit Eiji Yoshikawa.
Je pense que le chapître VI intitulé le vide résume bien la pensée de Musashi.

Pensez bien à cela.