Umi
16/03/2006, 12h05
J’ouvre ce sujet pour passer en revue le bestiaire fantastique japonais, particulièrement riche…
Quelle est votre bestiole préférée ?
Je commence avec le Baku car il me rappelle ma découverte de Lafcadio Hearn avec le recueil de contes Le Mangeur de Rêves. Voilà qu’il dit de cet animal :
Mijika-yo ya !
Baku no yume ku
Hima mo nashi !
Hélas que la nuit est courte ! Le Bakou n’aura pas le temps de dévorer nos rêves. (vieille chanson d’amour japonaise)
<img src=http://www.youkaimura.org/bakupchan.gif align=left hspace=10 width=25%>Son nom est Bakou ou Shirokinakatsukami et sa fonction spéciale est de manger les rêves. On le représente et le décrit de bien des manières. Un vieux livre que je possède affirme que le Bakou mâle a le corps du cheval, la face du lion, la trompe et les défenses de l’éléphant, la mèche frontale du rhinocéros, la queue de la vache et les pieds du tigre.
Au temps de l’antique culture chinoise, on suspendait d’habitude dans les maisons japonaises des images du Bakou. On supposait qu’elles étaient douées du même pouvoir bienfaisant que l’original.
Le Bakou japonais est surtout connu en sa qualité de mangeur de rêves. Le détail le plus remarquable du culte qu’on lui rendait était la coutume, généralement suivie, de peindre en traits d’or le caractère chinois correspondant à son nom sur les oreillers en bois laqué des seigneurs et des princes. Par la vertu et la puissance de ce signe, le dormeur était protégé contre les mauvais rêves. Il est assez difficile aujourd’hui de trouver encore de tels oreillers ; les images même du Bakou (ou Hakutaku comme on l’appelle quelquefois, sont devenues fort rares. Mais dans le langage courant la vieille invocation au Baku a survécu : Baku Kurae ! Baku Kurae ! – Dévore, ô Bakou, dévore mon mauvais rêve ! … Quand on sort d’un cauchemar ou de quelque songe de mauvais augure, il faut répéter cette invocation rapidement et à trois reprises. Le Bakou dévorera le rêve et changera la mauvaise fortune et la terreur en bonne fortune et joie.
S’ensuit un récit de sa rencontre avec un Baku.
http://www.elevenland.com/amano/images/tlaBakuTheDreamEaters.jpg
source des images (http://www.elevenland.com/amano/amano.php3#ThumbnailGallery
)
:arrow: Youkaimura (http://www.youkaimura.org/index2.htm), le village des yôkai, les créatures fantastiques du folklore japonais.
:arrow:
Un document pdf sur les animaux mythiques chinois et japonais (http://wwwbibli.vet-nantes.fr/theses/2005/hebert05_42/p2_2.pdf):
à vous !
Quelle est votre bestiole préférée ?
Je commence avec le Baku car il me rappelle ma découverte de Lafcadio Hearn avec le recueil de contes Le Mangeur de Rêves. Voilà qu’il dit de cet animal :
Mijika-yo ya !
Baku no yume ku
Hima mo nashi !
Hélas que la nuit est courte ! Le Bakou n’aura pas le temps de dévorer nos rêves. (vieille chanson d’amour japonaise)
<img src=http://www.youkaimura.org/bakupchan.gif align=left hspace=10 width=25%>Son nom est Bakou ou Shirokinakatsukami et sa fonction spéciale est de manger les rêves. On le représente et le décrit de bien des manières. Un vieux livre que je possède affirme que le Bakou mâle a le corps du cheval, la face du lion, la trompe et les défenses de l’éléphant, la mèche frontale du rhinocéros, la queue de la vache et les pieds du tigre.
Au temps de l’antique culture chinoise, on suspendait d’habitude dans les maisons japonaises des images du Bakou. On supposait qu’elles étaient douées du même pouvoir bienfaisant que l’original.
Le Bakou japonais est surtout connu en sa qualité de mangeur de rêves. Le détail le plus remarquable du culte qu’on lui rendait était la coutume, généralement suivie, de peindre en traits d’or le caractère chinois correspondant à son nom sur les oreillers en bois laqué des seigneurs et des princes. Par la vertu et la puissance de ce signe, le dormeur était protégé contre les mauvais rêves. Il est assez difficile aujourd’hui de trouver encore de tels oreillers ; les images même du Bakou (ou Hakutaku comme on l’appelle quelquefois, sont devenues fort rares. Mais dans le langage courant la vieille invocation au Baku a survécu : Baku Kurae ! Baku Kurae ! – Dévore, ô Bakou, dévore mon mauvais rêve ! … Quand on sort d’un cauchemar ou de quelque songe de mauvais augure, il faut répéter cette invocation rapidement et à trois reprises. Le Bakou dévorera le rêve et changera la mauvaise fortune et la terreur en bonne fortune et joie.
S’ensuit un récit de sa rencontre avec un Baku.
http://www.elevenland.com/amano/images/tlaBakuTheDreamEaters.jpg
source des images (http://www.elevenland.com/amano/amano.php3#ThumbnailGallery
)
:arrow: Youkaimura (http://www.youkaimura.org/index2.htm), le village des yôkai, les créatures fantastiques du folklore japonais.
:arrow:
Un document pdf sur les animaux mythiques chinois et japonais (http://wwwbibli.vet-nantes.fr/theses/2005/hebert05_42/p2_2.pdf):
à vous !