keya
07/02/2006, 11h33
Bonjour,
Deux centres de recherche privés (branche de Mitsubishi et NTT Resonant) ont mené, l'année dernière, une enquête sur l'évolution du choix du maître d'œuvre chez les consommateurs d'une maison individuelle (je ne dispose pas de données sur l'aire géographique et le nombre d'échantillon, mais je pense que l'enquête est au niveau national).
Ceux ont déjà constuit se sont faits construire par:
- entrepreneur local (工務店) : 37%
- entreprise de maison (ハウスメーカ) : 53%
- cabinet d'architecte (設計事務所) : 7,4%
Quant à ceux ont pour projet la construction dans les années à venir, ils veulent:
- entrepreneur local : 18%
- entreprise de maison : 43%
- cabinet d'architecte : 20%
Bien que la demande aux entreprises de maison reste prédominante, la comparaison indique une progression nette du desir de se faire construire par un architecte chez les consommateurs (notamment, l'inversion du classement entre entrepreneur et architecte est remarquable).
On peut interpréter ces résultats de la façon suivante :
1) les entreprises ne sont pas en mesure de proposer un produit-maison répondant à la diversité sociologique des familles japonaises de nos jours (comme des couples sans enfant) ;
2) diminue la force d'un lien communautaire, qui s'établissait entre famille et entrepreneur local, ce qui laisse penser l'affaiblissement du lien social à l'intérieur d'un quartier donné ;
3) à la suite des scandales "maison mal saine", s'est installée une méfiance des consommateurs vis-à-vis des entrepreneurs et entreprises de maison ;
4) les gens ne se satisfont plus d'un produit neuf que proposent les entreprise de maison, mais s'intéressent à l'esthétique et/ou l'originalité pour lesquelles les architectes excellent par rapport aux leurs rivaux, puisque sur mesure.
Ainsi, la maison individuelle est en train de changer son statut, d'un objet de consommation à un objet d'appropriation personnelle. Si le gouvernement souahitait que cette tendance progresse (dans un sens, c'est une bonne chose), il aurait intérêt à baisser le prix du foncier, afin de permettre aux ménagères d'avoir une marge financièer à mettre dans le bâtiment proprement dit. Le fait que l'entreprise de maison domine le marché provient du prix du fincier…
Deux centres de recherche privés (branche de Mitsubishi et NTT Resonant) ont mené, l'année dernière, une enquête sur l'évolution du choix du maître d'œuvre chez les consommateurs d'une maison individuelle (je ne dispose pas de données sur l'aire géographique et le nombre d'échantillon, mais je pense que l'enquête est au niveau national).
Ceux ont déjà constuit se sont faits construire par:
- entrepreneur local (工務店) : 37%
- entreprise de maison (ハウスメーカ) : 53%
- cabinet d'architecte (設計事務所) : 7,4%
Quant à ceux ont pour projet la construction dans les années à venir, ils veulent:
- entrepreneur local : 18%
- entreprise de maison : 43%
- cabinet d'architecte : 20%
Bien que la demande aux entreprises de maison reste prédominante, la comparaison indique une progression nette du desir de se faire construire par un architecte chez les consommateurs (notamment, l'inversion du classement entre entrepreneur et architecte est remarquable).
On peut interpréter ces résultats de la façon suivante :
1) les entreprises ne sont pas en mesure de proposer un produit-maison répondant à la diversité sociologique des familles japonaises de nos jours (comme des couples sans enfant) ;
2) diminue la force d'un lien communautaire, qui s'établissait entre famille et entrepreneur local, ce qui laisse penser l'affaiblissement du lien social à l'intérieur d'un quartier donné ;
3) à la suite des scandales "maison mal saine", s'est installée une méfiance des consommateurs vis-à-vis des entrepreneurs et entreprises de maison ;
4) les gens ne se satisfont plus d'un produit neuf que proposent les entreprise de maison, mais s'intéressent à l'esthétique et/ou l'originalité pour lesquelles les architectes excellent par rapport aux leurs rivaux, puisque sur mesure.
Ainsi, la maison individuelle est en train de changer son statut, d'un objet de consommation à un objet d'appropriation personnelle. Si le gouvernement souahitait que cette tendance progresse (dans un sens, c'est une bonne chose), il aurait intérêt à baisser le prix du foncier, afin de permettre aux ménagères d'avoir une marge financièer à mettre dans le bâtiment proprement dit. Le fait que l'entreprise de maison domine le marché provient du prix du fincier…