PDA

Afficher la version complète : Média L'accession d'une femme au trône impérial



Dieuseulmevoit
06/02/2006, 16h20
Un petit article du Monde


L'accession d'une femme au trône impérial et la controverse sur les visites du premier ministre, Junichiro Koizumi, au sanctuaire Yasukuni — où parmi les morts pour la patrie figurent des criminels de guerre — deviennent des enjeux dans la bataille pour la succession du chef du gouvernement dont le mandat s'achève en septembre.

La succession matrilinéaire, exclue par le code de la maison impériale, est une réforme à laquelle M. Koizumi aurait voulu attacher son nom. Un projet de loi en ce sens, rédigé sur la recommandation d'un comité des sages, sera présenté lors de la session parlementaire. La question est pressante : le prince héritier, Naruhito, et son épouse, la princesse Masako, n'ont qu'une fille et il n'y a eu aucun héritier mâle dans la famille impériale depuis quarante ans. C'est à l'époque Meiji (1868-1912) que les femmes ont été exclues de la succession au trône. La dernière impératrice régnante date de la fin du XVIIIe siècle.

Selon les sondages, l'opinion est favorable à l'intronisation d'une femme. Ce n'est pas l'avis d'une partie de la classe politique : 173 parlementaires de la majorité et de l'opposition viennent de former un groupe opposé à une "décision hâtive" sur cette question. Le ministre des affaires étrangères, Taro Aso, et son homologue des finances, Sadakazu Tanigaki, se sont prononcés en faveur d'une "poursuite du débat", se démarquant de la position du chef du gouvernement qui souhaite que le projet de loi soit vite adopté.

Takeo Hiranuma, ancien ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie, et président du groupe interparlementaire opposé à la réforme, a fait valoir qu'une telle décision pourrait "entamer" la pureté de la lignée impériale. Dans le cas où l'impératrice se marierait avec un "étranger aux yeux bleus", a-t-il déclaré, leur enfant de sang mêlé, pourrait devenir empereur : "Une situation qui ne doit jamais se produire."

La figure impériale a en outre été inopinément impliquée dans la controverse sur les visites répétées du premier ministre au sanctuaire Yasukuni, qui ont détérioré les relations entre le Japon et ses voisins chinois et coréen. Taro Aso, a déclaré, le 28 janvier, que, plus que le premier ministre, c'est l'empereur en personne qui devrait se rendre au sanctuaire. Devant le tollé suscité par ces propos, le ministre a fait marche arrière en précisant ne pas avoir dit que le monarque devait s'y rendre dans les "circonstances présentes". Des propos qui tendent à faire jouer un rôle politique au monarque, contrairement à la Constitution qui en a fait "le symbole de l'unité du peuple".

UN MONUMENT LAÏQUE ?

L'empereur Showa (Hirohito), au nom duquel les soldats japonais ont combattu et péri, a cessé ses visites à Yasukuni en 1975, trois ans avant que les noms de quatorze criminels de guerre aient été inscrits sur le registre des âmes qui y sont honorées. Son fils, Akihito, s'est toujours abstenu de telles visites.

La construction d'un monument laïque à la mémoire des morts pour la patrie pourrait permettre au Japon de les honorer sans sembler absoudre les responsables de la guerre. Mais après s'être engagé à examiner ce projet, M. Koizumi l'a ajourné sine die. Les quotidiens nationaux font état de sondages favorables à un tel monument. Comme sur la question de la succession au trône par une femme, les conservateurs ne semblent ni d'accord entre eux, ni en phase avec l'opinion.
Philippe Pons

Jamka
06/02/2006, 20h44
Pff c'est très sensible tout ca...
Je pense qu'ils vont bien devoir accepter les successions "matrilineaires", sinon il n'y aura bientôt plus du tout d'empereur... (ca serait pas plus mal...?)
Ensuite l'histoire de la pureté de la lignée imperiale ca me fait bien rire..
C'est la que ca ressemble à la religion je trouve, quand les gens restent aveugles face à une vérité plus qu'évidente.
par contre l'histoire de sang mélé qui ne doit jamais se produire ca fait moins rire. Le genre de trucs qui ne se diraient vraiment pas en france (par rapport à la pureté etc..)
Et le pire c'est que tout ca est fait pour diriger la vie d'une famille, je plaint franchement les femmes de la nobesse japonaise, absolument pas libres et en plus soumises à la pression énorme d'avoir à faire des garcons.. tu m'étonnes qu'elles nous font des dépressions après.
Tout ca ne bouge pas beaucoup en tout cas, et ca donnerait un bon coup de frais si la loi passerait.
Dans les deux affaires sus citées les moins coincés c'est le peuple au final..

skydiver
06/02/2006, 21h55
Selon une enquête du "nihon keizai shinbun", le chiffre des réfractaires à l'accession d'une femme au trône impérial serait passé de 6% à 21% le mois dernier.
Le nombre de personnes questionnées et la méthode utilisée n'ont pas été précisées.

Source: "asahi shinbun" du 7 février.

tk2003
07/02/2006, 13h18
Le problème de succession au trône de l'Empereur serait-il enfin résolu...?
Voici un article de presse nous donnant une information qui relance l'affaire :

La princesse Kiko, épouse du frère du prince héritier du Japon, est enceinte, a fait savoir mardi le Palais impérial, une annonce surprise sur fond de menace de crise de succession, susceptible de bouleverser le projet d'installer une femme sur le trône du Chrysanthème.
Kiko, épouse du prince Akishino, le frère cadet de l'héritier du trône, doit donner naissance en septembre ou octobre prochain, a précisé le Palais cité par les médias. Agée de 39 ans, elle a déjà deux filles de 11 et 14 ans.
Cette nouvelle (accueillie par un tonnerre d'applaudissements à la Diète) pourrait remettre en question le projet législatif d'autoriser une impératrice à montrer sur le trône du Japon, dans l'hypothèse où la princesse Kiko accoucherait d'un garçon.
Cet enfant mâle deviendrait en effet le troisième prétendant au trône, derrière son oncle, le prince héritier Naruhito (45 ans), et son père Akishino (40 ans).
Aucun héritier mâle n'est né au sein de la famille impériale depuis plus de 40 ans, ce qui soumet à une énorme pression psychologique l'épouse du prince héritier Naruhito, la princesse Masako, âgée de 42 ans.
Après avoir donné naissance à une fille, Aïko, en 2001, Masako a fait une grave dépression, restant cloîtrée pendant un an. Elle se remet difficilement et limite ses fonctions à de rares apparitions publiques.
"Les Japonais vont naturellement souhaiter la naissance d'un garçon", a aussitôt commenté Isao Tokoro, universitaire spécialiste des questions monarchiques.
"Cette grossesse va favoriser un retour au calme, dissiper les pressions et le sentiment d'urgence et permettre ainsi une réflexion de fond sur le système", s'est félicité M. Tokoro alors que les débats sur la succession impériale commençaient à prendre une tournure politique et polémique.
"Si c'est un garçon, le système actuel peut encore fonctionner", a-t-il noté.
Le Premier ministre Junichiro Koizumi a promis de soumettre bientôt à la Diète (Parlement) une réforme de la loi de succession impériale qui doit autoriser à nouveau les femmes à accéder au trône du Chrysanthème.
Toutefois, ces dernières semaines, le camp des opposants à cette réforme, qui est soutenue par une majorité de Japonais selon les sondages, a fait entendre sa voix et gagné des partisans.
Selon un sondage publié lundi par le quotidien Nikkei, 63% des personnes interrogées se déclarent en faveur d'une impératrice, contre 21% qui souhaitent que le Japon reste fidèle à une filiation patrilinéaire.
Mais les partisans du changement étaient 77% il y a trois mois, et plus de 80% il y a un an.
Le renforcement du camp traditionaliste a fait suite à une récente campagne de 176 parlementaires conservateurs (sur 772 députés et sénateurs) qui veulent préserver en l'état la plus ancienne dynastie du monde.
Dans leur sillage, plusieurs ministres du gouvernement ont lancé un appel à la prudence contre toute "décision hâtive".
Au moment même de l'annonce de la grossesse de la princesse Kiko, le Premier ministre défendait mardi sa réforme devant la Diète: "Il n'est pas prématuré de faire passer ce projet de loi au cours de la présente session", qui s'achève en juin, a-t-il plaidé.
"Nous devons permettre aux femmes et à leurs descendants de régner, pour le bien du système impérial, symbole du Japon, et afin de garantir une lignée impériale stable", a souligné M. Koizumi.
Il faut remonter au 18e siècle pour trouver la dernière impératrice du Japon, Go-Sakuramachi, qui a régné entre 1762 et 1771.

http://img236.imageshack.us/img236/2635/0602070850123am.jpg (http://imageshack.us)
Le prince Akishino, frère cadet de l'héritier du trône Naruhito, et son épouse Kiko, le 22 novembre 2005 à Tokyo

(Sources AFP)

nishi
08/02/2006, 15h03
Et le pire c'est que tout ca est fait pour diriger la vie d'une famille, je plaint franchement les femmes de la nobesse japonaise, absolument pas libres et en plus soumises à la pression énorme d'avoir à faire des garcons.. tu m'étonnes qu'elles nous font des dépressions après.

Moi qui pensait qu il y avait des gens plus a plaindre que cela...
Faut tout de meme pas oublier que ces femmes en questions ont choisies leurs sorts en toute connaissance de cause...

ushirogiri
08/02/2006, 15h54
toujour est-il qu'il parait que le donneur de mme Masako serait le père de son mari... de quoi caser plus d'une personne dans la dépression...

Chichan
08/02/2006, 15h57
Toujours une bonne nouvelle qu un polichinelle dans le tiroir.
Mais la princesse Kiko a dut subir une pression phenomenale dans son entourage avec des questions du genre "Elles sont mignonnes vos filles, c est pour bientot le petit garcon ?" Et son prince de mari "ma puce, mon amour, un petit onegai :wink:
Enfin bref une discrimination de plus egalite homme/femme.
Je suis pas devin, mais peut-etre qu Aiko sama sur le trone representerait un tournant important pour la monarchie japonaise, et un role probablement positif pour la gente feminine.
Le comble serait que la princesse Kiko donne naissance a une fille. :P

Jamka
09/02/2006, 20h41
Moi qui pensait qu il y avait des gens plus a plaindre que cela...
Je le pense aussi t'inquiete pas.. je n'ai d'ailleurs rien dit qui n'allait pas dans ce sens.
J'ai une impression de deja vu la, je suis sur qu'il y a eu un poste du meme genre il y a quelques temps.. memes reflexions tout ca.
J'aimerai bien qu'elle ai une fille aussi, histoire de couper court a un argument plus qu'utilise des nationalistes sur la pretendue longue lignee pure des empereurs japonais.

nishi
11/02/2006, 07h16
J'aimerai bien qu'elle ai une fille aussi, histoire de couper court a un argument plus qu'utilise des nationalistes sur la pretendue longue lignee pure des empereurs japonais.

J avoue etre assez d accord, le nationalisme japonais me fait de plus en plus chier. J ai l impression d une poussee en ce sens au niveau artistique et politique (donc mediatique) ce qui ne m enchante guere. Il n y a qu a voir le film Yamato...

Jamka
11/02/2006, 19h00
Je viens de lire un article de l'afp a propos de ca, ou ils disent
Aucun garçon n'est né au sein de la famille impériale depuis plus de 40 ans, ce qui suscite au Japon de vives interrogations et des doutes sur la pérennité de la plus ancienne dynastie du monde (qui remonte à 2.600 ans).
2600 ans bien sur... :roll:

tk2003
22/02/2006, 02h08
Japon: la princesse Masako reléguée dans l'ombre de sa belle-soeur Kiko.

Divorce ou future maternité ? Depuis l'annonce de la grossesse de la princesse Kiko, et avec elle l'espoir d'un héritier mâle sur le trône du Chrysanthème, le Japon spécule sur l'avenir de sa belle-soeur Masako, la fragile épouse du prince héritier, Naruhito.
Epouse d'Akishino, le frère cadet de Naruhito, la princesse Kiko doit accoucher à l'automne: si l'enfant est un garçon, il deviendra alors le troisième prétendant au trône, derrière son oncle Naruhito et son père.
La nouvelle de la grossesse a fait l'effet d'une bombe et forcé le Premier ministre Junichiro Koizumi à renoncer à son projet d'autoriser les femmes à monter sur le trône du Chrysanthème pour régler la crise de succession.
En effet, aucun mâle n'est né au sein de la famille impériale depuis plus de 40 ans, ce qui suscite au Japon de vives interrogations et des doutes sur la pérennité de la plus ancienne dynastie du monde (qui remonte à 2.600 ans).
"Si la loi de succession patrilinéaire était maintenue en l'état, la naissance d'un garçon signifierait que la famille du prince Akishino serait prioritaire dans l'ordre de succession", explique Akira Hashimoto, un ancien camarade de classe de l'Empereur Akihito.
"Cette situation serait insupportable pour Masako, qui risquerait d'être cataloguée comme inutile ou incapable d'assumer le rôle de l'épouse du prince héritier", souligne M. Hashimoto, un tenant de la tradition.
La princesse Masako n'a donc d'autre choix que "d'essayer d'avoir un autre enfant". "Si elle ne veut pas le faire, je considère qu'elle devrait divorcer", afin de permettre au prince héritier d'avoir des enfants avec une autre femme, selon lui.
Si la rumeur d'un divorce a été évoquée par la presse à scandale en début d'année, les autorités l'ont formellement démentie.
Il y a peu de doute que Masako, ancienne diplomate promise à une brillante carrière, a été soumise une énorme pression psychologique pour mettre au monde un héritier mâle.
Victime d'une fausse couche en 1999, Masako est tombée en dépression --jusqu'à abandonner ses obligations publiques en décembre 2003-- et aurait depuis du mal à se rétablir complètement.
Son époux, le prince héritier, avait suscité des remous en mai 2004 en accusant le protocole d'étouffer la personnalité de son épouse.
De leur côté, les médias expriment tantôt de la compassion, tantôt de l'agacement au sujet de la santé de la princesse Masako.
Le Shukan Shincho, un hebdomadaire populaire, croit savoir que Masako prépare un "come-back stupéfiant" en projetant d'avoir un deuxième enfant.
Mais le magazine a aussi fustigé "l'égoïsme" de Masako, en recensant la liste des activités privées auxquelles elle se livre, au détriment de ses fonctions officielles.
La presse nippone dresse en revanche l'éloge de la princesse Kiko, décrite comme "affable et parfaitement adaptée à la vie du Palais impérial".
Si Kiko accouche d'un garçon, il est probable que les gens éprouveront une sorte de compassion embarrassée à l'égard de Masako, qui serait désormais reléguée au second rôle derrière sa belle-soeur admirée pour avoir donné un héritier mâle à la nation, prédit une psychiatre, Hiroko Mizushima.
"Cette situation soulève des questions en matière des droit des femmes. Si l'on considère que la famille impériale joue le rôle de +symbole+ de l'Etat, elle doit montrer l'exemple dans ce domaine ainsi que dans sa façon de gérer la maladie mentale", estime Mme Mizushima, qui se consacre aux questions de parité.
Pour un spécialiste de la monarchie, Hiroshi Takahashi, Masako éprouvera toujours des difficultés à se fondre dans son rôle de princesse impériale, rôle fondé sur l'effacement et le souci du bien-être du peuple.
"Les Japonais ont tendance à attribuer à la famille impériale un caractère quasi-divin. Cette autorité ne peut être légitime que si elle est exempte de scandale", affirme-t-il.

(Sources AFP)

Les deux princesses impériales en Mai 2005 (Masako à gauche et Kiko à droite).
http://img69.imageshack.us/img69/3262/0602211004514kk.jpg (http://imageshack.us)

Novitche
22/02/2006, 04h24
Et comme dans tout bon film, notre sympathie va vers la personne la plus en "difficulté"...

D'autre part, si la Princesse Masako arrive à retomber enceinte et à avoir un garçon... ce futur empereur sera pour toujours l'empereur "non désiré" par sa mere qui a du donner un héritier mâle: bonjour les 25 ans de psychalanyse pour le futur probable...

skydiver
22/02/2006, 07h23
tk2003: futur rédacteur en chef des éditions japonaises de "Paris Match" et "Point de vue, images du monde". :wink:

Enide
22/02/2006, 13h25
Après des mois d'absence, pour cause d'installation à Tokyo etc, me revoilà.

Donc, concernant l'accession des femmes au trône impérial, quelques petits jalons historiques (sans erreur, je l'espère), bref, toutes les femmes impératrices du Japon, car il y en a eut quand même plusieurs :


-la première, Suiko (582-628), rien à dire, premier pas décisif du Japon pour constituer un état à la chinoise,
-La deuxième, Kogyoku (642-645) a abdiqué suite à un conflit avec les Soga,
-La deuxième prime, Saimei (655-661) est en fait la deuxième revenue au pouvoir avec un nom différent,
-la troisième - je commence à avoir l’impression de réécrire les « Sept épées » d’Apollinaire –, Geimei, sous son règne (707-715), écriture d’un des plus célèbres livres japonais le Kojiki, et première monnaie,
-5, Gensho (715-724), totalement sous l’influence de Fuhito no Fujirawa, comme la précédente. Ecriture d’un incontournable : le Nihon-Shoki.
-6, respirez, c’est bientôt fini, Koken (749-758), fille de Fuhito (un écart dans la lignée), problème lié à son favori, qu’elle favorisait trop… c’est là que le bas blesse. Une Hatshepsout à la japonaise quoi.
-6 prime, Shotoku, soit Koken, revenue au pouvoir, toujours accompagnée de son favori. Et là, c’est le drame, on décide que c’en est fini des femmes au pouvoir. Pensez donc, elle favorisait l’homme qu’elle aimait au détriment des Fujirawa. Henri VIII s'en est mieux sorti qu'elle, évidemment c'était un homme !
-et de 7, les siècles s’écoulent, jusqu’en 1629, où Meisho devient tenno, fille de l’empereur Go-Mizonoo et petite-fille de Tokugawa Hidetada. Aucune idée du pourquoi on remit une femme au pouvoir ni du pourquoi elle fut la dernière. Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne.

tk2003
22/02/2006, 13h36
tk2003: futur rédacteur en chef des éditions japonaises de "Paris Match" et "Point de vue, images du monde".

Ah mais cher Skydiver, ainsi j'espère qu'un jour j'aurai l'occasion de couvrir ton couronnement pour l'administration de ce site du Japon.org (évidement après le long règne de JM I) :P

skydiver
22/02/2006, 14h33
Mais j'y travaille mon ami, j'y travaille. Je veux être Calife à la place du Calife. J'intrigue pour pousser JM vers la sortie... :twisted:

Pour résumer, en ce moment, c'est le status quo tant que la détermination du sexe de l'enfant à venir ne sera pas rendue public.

Notons que certains caciques du parti au pouvoir se servent de cette affaire pour contrarier (contrer même) le Premier Ministre.

tk2003
22/02/2006, 21h11
Et je continue mon travail de chroniqueur mondain...

Le prince héritier et Masako "ravis" de la future naissance impériale :

Le prince héritier du Japon, Naruhito, s'est réjoui de la récente grossesse de sa belle-soeur Kiko, lors d'une déclaration à la presse jeudi à l'occasion de son 46ème anniversaire.
"C'est un évènement heureux qui nous ravit", a déclaré le prince, s'exprimant aussi au nom de son épouse, la princesse Masako, 42 ans.
Le Palais impérial a récemment annoncé que la princesse Kiko, épouse d'Akishino, le frère cadet du prince héritier, était enceinte, ce qui a relancé l'espoir de la naissance d'un héritier mâle que la famille impériale attend depuis plus de 40 ans.
Le prince Naruhito et son épouse, eux, n'ont eu qu'une fille, Aiko, en 2001, ce qui fait peser sur le Japon la menace d'une crise de succession.
La nouvelle de la grossesse de la princesse Kiko, 39 ans, a fait l'effet d'une bombe et forcé le Premier ministre Junichiro Koizumi à renoncer à son projet d'autoriser les femmes à monter sur le trône du Chrysanthème pour régler la question.
Interrogé sur le projet de réforme du Code impérial, le prince Naruhito a simplement déclaré: "En tant que père d'Aiko, j'ai plusieurs choses en tête que je ne souhaite pas commenter davantage".
Ceux qui soutiennent l'idée d'une impératrice sur le trône du Japon estiment qu'Aiko devrait commencer dès que possible à être éduquée dans cette optique, mais son père a souligné que "son éducation comme membre de la famille impériale" débuterait "un peu plus tard".
Quant à la santé fragile de son épouse Masako, Naruhito a déclaré que son état "s'améliorait régulièrement".
Il a exhorté les Japonais à faire montre de compréhension à l'égard de sa femme, soulignant son "besoin de tranquillité" sur la voie de la guérison, et il leur a demandé de veiller sur elle "patiemment et chaleureusement".
Une certaine presse à scandale a récemment commencé à exprimer un certain agacement au sujet de l'état de santé de Masako, qualifié d'"égoïsme".
Tombée dans un état dépressif en décembre 2003, Masako a suspendu pendant plus d'un an toutes ses obligations officielles.
Elle a fait depuis quelques rares apparitions publiques mais sa santé reste précaire, selon ses médecins.

(Sources AFP)

Ici la princesse masako avec son époux le prince héritier Naruhito en février 2006.
http://img110.imageshack.us/img110/46/0602221903292us.jpg (http://imageshack.us)