watanabe
14/10/2005, 14h21
Bonjour à tous,
Suite à l'énigme d'Asagiri-san sur la reine Himiko, je vous livre un petit texte tiré du dictionnaire historique du Japon:
Reine du pays de Yamatai dans la première moitié du 3e siècle, Himiko (ou Himeko) est l'objet d'un passage assez circonstancié de la notice sur les Wo (japonais Wa) connue sous le nom de Gishi Wajin-den et qui figure dans le Sangoku-shi. On y apprend que le pays des Wo était divisé en plus de cent principautés, sur l'une desquelles régnait Himiko.
Cette reine, lit-on, n'avait point d'époux et s'en remettait à son frère dans les affaires du gouvernement.
Elle s'adonnait à la voie des esprits et savait abuser son peuple par des illusions. On peut en inférer qu'elle était la prêtresse d'une religion à caractère magique proche du chamanisme.
En 239, Himiko dépêcha un envoyé du nom de Nanshômai pour porter le tribut au royaume chinois des Wei (japonais Gi). Il apportait au roi des esclaves et des tissus. En retour, le souverains chinois accorda à Himiko le titre de "reine des Wo amie des Wei" et lui fit remettre, entre autres présents un sceau d'or avec cordon pourpre, emblème de la dignité ministérielle en Chine. Himiko envoya un autre ambassadeur en 243. Le Pei-che (japonais Hoku-shi), rédigé sous la dynastie des T'ang (japonais Tô), note que la reine mourut au cours de l'ère Tcheng-che (japonais Seishi, 240-249.
On lui éleva un tumulus où furent ensevelis plus de cent esclaves.
Source: Dictionnaire Historique du Japon.
Suite à l'énigme d'Asagiri-san sur la reine Himiko, je vous livre un petit texte tiré du dictionnaire historique du Japon:
Reine du pays de Yamatai dans la première moitié du 3e siècle, Himiko (ou Himeko) est l'objet d'un passage assez circonstancié de la notice sur les Wo (japonais Wa) connue sous le nom de Gishi Wajin-den et qui figure dans le Sangoku-shi. On y apprend que le pays des Wo était divisé en plus de cent principautés, sur l'une desquelles régnait Himiko.
Cette reine, lit-on, n'avait point d'époux et s'en remettait à son frère dans les affaires du gouvernement.
Elle s'adonnait à la voie des esprits et savait abuser son peuple par des illusions. On peut en inférer qu'elle était la prêtresse d'une religion à caractère magique proche du chamanisme.
En 239, Himiko dépêcha un envoyé du nom de Nanshômai pour porter le tribut au royaume chinois des Wei (japonais Gi). Il apportait au roi des esclaves et des tissus. En retour, le souverains chinois accorda à Himiko le titre de "reine des Wo amie des Wei" et lui fit remettre, entre autres présents un sceau d'or avec cordon pourpre, emblème de la dignité ministérielle en Chine. Himiko envoya un autre ambassadeur en 243. Le Pei-che (japonais Hoku-shi), rédigé sous la dynastie des T'ang (japonais Tô), note que la reine mourut au cours de l'ère Tcheng-che (japonais Seishi, 240-249.
On lui éleva un tumulus où furent ensevelis plus de cent esclaves.
Source: Dictionnaire Historique du Japon.