Machida-shi
08/08/2005, 08h14
TOKYO (AFP) - Le Premier ministre conservateur japonais Junichiro Koizumi a décidé lundi de dissoudre la Chambre des représentants et de convoquer des élections législatives anticipées après l'échec de son projet de privatisation de la Poste, ont annoncé les médias.
Le Sénat japonais a largement rejeté l'ambitieuse et controversée réforme postale, priorité principale de M. Koizumi.
La réforme postale a été repoussée par 125 voix contre 108, sous les acclamations des sénateurs, certains se levant et dressant le poing en l'air de joie. 8 sénateurs étaient absents.
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 1,15% immédiatement après le rejet par le Sénat du projet de loi de privatisation. La Poste japonaise, qui gère 355.000 milliards de yens (2.640 milliards d'euros) d'épargne et d'assurance-vie, est considérée comme la plus grosse institution financière du monde.
M. Koizumi avait menacé, en cas de désavoeu par le Sénat, de dissoudre immédiatement la Chambre des représentants et d'organiser des élections législatives deux ans avant la date prévue.
"Nous allons sélectionner des candidats pour toutes les circonscriptions. Mais nous ne présenterons pas de députés qui se sont opposés" à la réforme, a affirmé le Premier ministre, cité par l'agence de presse Jiji.
Selon les médias, M. Koizumi doit rencontrer les dirigeants de son Parti libéral-démocrate (PLD, droite) avant de réunir d'urgence son gouvernement dans l'après-midi pour dissoudre la Chambre des représentants et arrêter une date pour les élections anticipées, censées avoir lieu sous 40 jours.
Les médias ont avancé les dates du 4 ou du 11 septembre comme les plus probables.
"A la fin, il y a eu une avalanche (de votes) contre le projet de loi", s'est félicité Ikuo Kamei, un des sénateurs du PLD opposé à la réforme.
Le projet de M. Koizumi prévoyait de scinder la Poste en quatre entités qui devaient être graduellement privatisées entre 2007 et 2017.
Cette éventualité a déclenché une révolte sans précédent au sein du PLD de M. Koizumi, la formation de droite qui règne sans partage sur la vie politique japonaise depuis un demi-siècle.
31 députés du PLD s'étaient rebellés ouvertement contre M. Koizumi et la direction du parti lors de l'adoption --d'extrême justesse-- du projet de loi devant la Chambre des représentants le 5 juillet dernier.
Un total de 22 sénateurs du PLD sont entrés en dissidence lundi, votant avec l'opposition et entraînant le rejet du texte.
Les détracteurs de la réforme s'inquiétaient d'une dégradation du service postal.
Les dissidents du PLD craignaient également de s'aliéner le soutien des 270.000 facteurs et de leurs familles, qui pèsent un million de voix traditionnellement acquises aux conservateurs.
Coup dur pour Koizumi. Il devait s'y attendre mais a present il n'a plus beaucoup de choix possibles.
Le Sénat japonais a largement rejeté l'ambitieuse et controversée réforme postale, priorité principale de M. Koizumi.
La réforme postale a été repoussée par 125 voix contre 108, sous les acclamations des sénateurs, certains se levant et dressant le poing en l'air de joie. 8 sénateurs étaient absents.
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 1,15% immédiatement après le rejet par le Sénat du projet de loi de privatisation. La Poste japonaise, qui gère 355.000 milliards de yens (2.640 milliards d'euros) d'épargne et d'assurance-vie, est considérée comme la plus grosse institution financière du monde.
M. Koizumi avait menacé, en cas de désavoeu par le Sénat, de dissoudre immédiatement la Chambre des représentants et d'organiser des élections législatives deux ans avant la date prévue.
"Nous allons sélectionner des candidats pour toutes les circonscriptions. Mais nous ne présenterons pas de députés qui se sont opposés" à la réforme, a affirmé le Premier ministre, cité par l'agence de presse Jiji.
Selon les médias, M. Koizumi doit rencontrer les dirigeants de son Parti libéral-démocrate (PLD, droite) avant de réunir d'urgence son gouvernement dans l'après-midi pour dissoudre la Chambre des représentants et arrêter une date pour les élections anticipées, censées avoir lieu sous 40 jours.
Les médias ont avancé les dates du 4 ou du 11 septembre comme les plus probables.
"A la fin, il y a eu une avalanche (de votes) contre le projet de loi", s'est félicité Ikuo Kamei, un des sénateurs du PLD opposé à la réforme.
Le projet de M. Koizumi prévoyait de scinder la Poste en quatre entités qui devaient être graduellement privatisées entre 2007 et 2017.
Cette éventualité a déclenché une révolte sans précédent au sein du PLD de M. Koizumi, la formation de droite qui règne sans partage sur la vie politique japonaise depuis un demi-siècle.
31 députés du PLD s'étaient rebellés ouvertement contre M. Koizumi et la direction du parti lors de l'adoption --d'extrême justesse-- du projet de loi devant la Chambre des représentants le 5 juillet dernier.
Un total de 22 sénateurs du PLD sont entrés en dissidence lundi, votant avec l'opposition et entraînant le rejet du texte.
Les détracteurs de la réforme s'inquiétaient d'une dégradation du service postal.
Les dissidents du PLD craignaient également de s'aliéner le soutien des 270.000 facteurs et de leurs familles, qui pèsent un million de voix traditionnellement acquises aux conservateurs.
Coup dur pour Koizumi. Il devait s'y attendre mais a present il n'a plus beaucoup de choix possibles.