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Afficher la version complète : Divers Le Fokudo ... l'art ultime?



Gaki
26/07/2005, 16h30
Je réagissais il y a 2 jours avec humour en évoquant un article

http://gargas.biomedicale.univ-paris5.fr/eurocal/buscoop.html

de senseï Tiki Shewan.

Vu les réactions, je propose de discuter la chose ici.

Bref, que pensez-vous de cet article?

AikiNinja
26/07/2005, 16h59
Tout d'abord, afin de lever les doutes qui t'habitent... Je t'aime mon Gaki d'amuuuuur :lol:

Plus sérieusement, à la lecture de cet article, on ne peut que penser à certaines créations d'arts martiaux dit 'anciens à pédagogie moderne' ou 'adapter aux besoins de notre époque' etc.
Sans citer de noms de personnes ou d'arts, il est quand même suprenant de noter le cumule de grades en tout genre chez certains de ces créateurs, le culte de la personnalité, leurs inscriptions à des organisations internationales censées garantir leur sérieux ( m'est avis qu'il n'y a que le trésorier de sérieux). Nez en moins, je veux croire que dans tous ces gens il y en a dont la démarche reste fondamentalement honnéte. Cela dit je pense que le temps fait son oeuvre et qu'à part quelques un, la plupart des pratiquants se réveillent un jour ou l'autre et vont voir ailleurs.
Beaucoup beaucoup plus ennuyeux je pense, c'est qu'on ne peut s'empecher de penser également à certains gradés, voir même hauts gradés de fédérations... ET là j'avoue ma totale perplexité. L'humanité est ce qu'elle est certes, mais comment un individu passionné peut il à un moment de sa vie faire l'impasse sur la passion et l'éthique pour obtenir des grades et un pouvoir sans la moindre importance dans la vie de tous les jours et la rotation du monde? Plus grave encore, comment peut il se mettre à duper autrui? Le pire avec eux, c'est qu'il faut les cotoyer de prés pour détecter le problème. Tant qu'il ne reste qu'un nom dans la liste d'un conseil d'administation ou d'un jury, on ne peut s'en méfier mais lorsque les contacts sont nombreux,le doute et le malaise s'insinue doucement dans l'esprit du pratiquant un rien idéaliste.
Quelle arme a le pratiquant face à cela? Peu.. Soit il se tait et ronge son frein, vivant toujours plus difficilement la différence entre le discours et les actes, soit il se dit qu'il pourrait peut être faire part de ses doutes mais là, généralement, personne vers qui se tourner, aucune possibilité d'exprimer même de façon diplomatique et généraliste les doutes qui le ronge quand à la pratique institutée par la fédération sous peine d'excommunication. C'est que les loups ne se mangent pas entre eux...
Peut être notre pratiquant quittera t il le systéme et fondera son club indépendant qu'il essaira de garder dans le mouvement tant bien que mal ou bien se dira-t-il qu'aprés tout, il pourrait bien créer un art ancien avec une pédagogie moderne :twisted:

Gaki
26/07/2005, 17h11
Pour avoir croisé un certain nombre de profs ayant délaissé leur légitime à la suite d'un stage et d'autre clairement motivés par le gain, je proposerai

LE CUL ET LES ECUS!

Ce qui n'est pas fondamentalement nouveau! Bref, nos braves senseïs ne seraient que des humains comme les autres.
Mais dans ce cas, quid des valeurs morales, chevaleresques, phylosophiques ou religieuses supposées être véhiculées par les disciplines martiales ?