Le Japon ? Facile !!!

[ToyamaNoKinsan]

Au vu du nombred'etudiants qui se presentent toujours plus nombreux en premiere annee de japonais a l'universite francaise, et surtout peut-etre au vu du volume des messages qui fleurissent en toutes saisons sur le Japon.org et qui nous livrent les projets d'installation "pour la vie" au Japon de leurs auteurs - des l'age de 13 ou 14 ans d'ailleurs - vivre au Japon semble desormais a portee de main de Monsieur-tout-le-monde.
Mais cela semble meme s'etre grandement verifie depuis que L'EXPRESS nous a naguere montre le chemin et les references a connaitre (ex: Stupeur et tremblement) pour s'en sortir "fingers in the nose"...

A (re)lire donc, cet article du mardi 22 juin 2000 qui deja, nous indiquait clairement que "quand on veut on peut"; des lors, on ne peut douter qu'en 2005, tous ceux qui ont pu lire cet article sont a coup sur:

1) installes dans de tres beaux postes de direction de grandes entreprises francaises installees au Japon, poste d'ailleurs souffles au nez et a la barbe des candidats a l'expatriation.
2) maries, en passe de l'etre ou detenteur d'un tableau de chasse digne d'un Casanova.
3) reconnaissants a Amelie Nothomb de leur avoir eclairci le chemin en leur faisant profiter du fruit de son experience de "jeune Française, employée dans une grande entreprise japonaise."...
4) bien plus nombreux au Japon qu'en 2000.


Extrait pour s'allecher un peu:

[...] A condition d'y mettre le prix, on peut y dénicher des logements très paisibles, en plein cœur de la cité. Comme la superbe maison tout en bois qu'occupe Pierre Rousseau, directeur des activités de courtage en ligne du Crédit agricole Indosuez, dans le quartier de Yoyogi, non loin de l'ex-parc olympique où les familles japonaises vont pique-niquer le dimanche à l'ombre des cerisiers. «Je paie 1 million de yens par mois, soit environ 65 000 F, pour 200 mètres carrés, et je mets quarante minutes le matin pour me rendre au bureau en métro, mais le cadre est vraiment agréable», dit-il. [...]
Effectivement, vu comme ca, reussir sa vie au Japon ne semble plus etre qu'une formalite somme toute plutot agreable... Le hic est que pour habiter a l'ombre des cerisiers en fleurs, il ne faut resider au Japon que quelques jours a peine par an, a moins de disposer d'un cerisier factice qu'on aura soin de transporter partout avec soi, comme pour le tournage de OSS 117 a Tokyo, petite d'oeuvre kitsch et sympathique dont je vous recommande au passage, de vous le passer tres bientot en DVD !

http://www.affichescinema.com/insc_o/OSS117_tokyo.jpg

Pour ceux qui se (et nous) demandent encore (et toujours) comment proceder simplement pour s'installer au Japon, rien ne vaut ce petit coup d'oeil retrospectif:
:arrow: http://www.lexpress.fr/reussir/dossier/expatrier/dossier.asp?ida=377175

http://www.journaldudvd.com/menus/oss117coff64.jpg
Legende: OSS aurait-il suivi les bons conseils de L'EXPRESS ?

[GATTACA]

Laisse moi deviner, c'est le même gars qui va se louer un appart' dans le 16 ème pour 2 fois plus grand ? C'est clair que réussir son expatriation quand c'est la boite qui paye et qu'en plus on à un salaire royale, la plus grosse bouffée de sueur qu'il a dut avoir c'est en se retrouvant la première fois devant un distributeur de ticket de train... Ha ben non je suis bête, c'est sa secrétaire qui les lui achète en nombre pour le mois, comme ça il n'a pas à suer.
D'un autre côté, c'est pas le genre de mec qui va voler dans les combinis, détrousser les soiffard dans les couloirs du trains ou du métro et sortir popol tout les soirs et le week end pour se rassurer d'être un mec qui en a.

Trève de blabla trève de blabla trève de blablaaaaaaaa.
C'est clair que quand l'argent n'est pas un soucis, tout va beaucoup mieux. Où que l'on se trouve sur le globe.

[skydiver]

Consternant en effet. A ce niveau ce n'est plus du rêve mais de l'aveuglement coupable.

Hors sujet: Hubert Bonisseur de la Bath (alias OSS 117) fera son retour sur grand écran en 2006.

[arunosan]

Ceci dit, quelques lignes au-dessus de la partie citee, on trouve:


C'est pourquoi les expatriés «purs», dont tous les frais (logement, santé, scolarité des enfants) sont pris en charge par l'entreprise, représentent une minorité. La vie est si chère que les firmes préfèrent le plus souvent trouver un Français vivant déjà sur place. Non seulement les loyers sont exorbitants (au moins 20 000 F par mois pour 100 mètres carrés), mais il faut débourser d'emblée six mois de loyer, car, outre les frais d'agence et la caution, il est d'usage de faire cadeau de deux mois au propriétaire! Une pratique baptisée «reikin» ou «keymoney».

Donc, on peut dire qu'il tempere un peu le propos...

[Machida-shi]

C'est effectivement navrant.

Le seul aspect qui m'a fait beaucoup rire est que les Francais travaillent pour des entreprises ... francaises bien sur !!! C'est tellement vrai !!!

Tous mes copains d'ecole qui sont au Japon ont fait le meme chemin :
1/ Universite a Tokyo
2/ VIE
3/ poste en entreprise francaise...

Je suis tres amuse et etonne a la fois car - etant en recherche d'emploi sur Tokyo - je n'ai passe des entretiens QU'AVEC des entreprises americaines ou japonaises.

Et pourtant c'est pas faute de spammer les DRH de groupes francais presents eu Japon.

[ToyamaNoKinsan]

C'est sur qu'arriver a se faire embaucher par une societe francaise au Japon, ce n'est pas evident. Je me souviens avoir discute avec un directeur japonais d'une tres grande entreprise francaise qui me confiait que le plus sur et le plus simple pour se faire embaucher dans sa societe etait de connaitre un piston... en France. Quand on sait qu'en France-meme, on recommande la plupart du temps de contacter la filiale directement dans le pays vise, c'est une affaire digne des Douze travaux d'Asterix.

Par ailleurs, j'ai eu vent de la bouche meme d'interesses, de la facon dont ils avaient ete recus a la Chambre de Commerce francaise a Tokyo. C'etait un peu ce que j'avais vecu en me rendant pour la premiere et derniere fois a l'office du tourisme francais, mais en cinq fois pire. Autant dire que ladite Chambre n'a jamais leve le petit doigt pour ces personnes toutes detentrices d'un "bac+4 minimum", et que l'on a bien l'impression que les francais "en poste" n'ont qu'une angoisse, c'est de voir debarquer dans leurs locaux d'autres francais, meme si c'est leur gagne-pain et par consequent, leur devoir de se mettre au service de leurs compatriotes. Au lieu de quoi, on ne trouve bien souvent a les approcher, qu'accueil froid, pour ne pas dire hostile, comme si les autres francais ne revaient que de leur tondre la laine sur le dos... Deplorable mentalite, et surtout inefficace a l'echelle d'une Nation. Apres quoi, on se demande ce qu'il faut faire pour relancer la croissance: suivre mon regard, et virer tous les incapables. Puis on rembaucherait mais cette fois-ci, les nuls ne seraient plus aux postes d'accueil et de recrutement, et je suis certain que ce blocage etant leve, tout irait mieux car les "p'tits gars qui en veulent" auraient enfin leur chance. Au Japon ou ailleurs.

Pour conclure ce message, permettez que j'allonge une petite annecdote. Je me rappelle d'un jour ou j'etais en vacances en France. Voulant faire decouvrir les sushis a un ami totalement ignorant de la cuisine japonaise, je l'invite au YAMAMOTO qui se trouve pres de la rue Sainte-Anne a Paris, le chef etait a l'epoque Kobayashi qui depuis lors, a ouvert son propre restaurant (KOBA) juste en face du theatre de la Michodiere, sis rue du meme nom.
Bref, nous discutons de tout et de rien, puis viennent s'installer deux cadres de societe bien assise, et les voila qui commencent a parler du cas d'une de leurs collegues. Mon ami et moi sommes dans un creux de conversation, et tout naturellement, nous entendons ce qui se dit sans le vouloir particulierement.
Voici le cas: la societe X a demande six mois auparavant a une de ses cadres de partir occuper un poste dans sa filiale de Tokyo. La personne ne semblait pas specialement emballee, mais on lui aurait fait valoir que c'etait tout benefice pour elle, en terme financier et d'avancement futur. Elle se decide, et se met au japonais histoire de faire montre de motivation. Mais un mois et demi avant de partir, alors qu'elle en est a faire ses cartons, et qu'elle est sur le point de rompre avec son logeur, voila que la niece du directeur financier de la societe (interne ou externe a ladite societe, je ne saurais dire) apprends qu'il y a un poste de libre a Tokyo, et fait des pieds et des mains pour qu'on le lui attribue. Le demander et l'obtenir sont deux choses faites d'un meme mouvement, au grand dam evidemment de la personne dont on a chamboule la vie pendant six mois, qui a du prendre des cours de japonais, annoncer son depart a tous ses proches etc...

C'est une histoire vraie, et c'est tres loin d'etre la seule de ce type. Tant que la France marchera au piston, il ne faudra pas compter renouer avec la croissance, ni avec une meilleure approche du Japon.

[GATTACA]

Y'a vraiment des personnes qui sont à frapper avec une pelle.
J'espère (je le rêve) que la personne qu'on a trimballer d'illusions sans se soucier de sa personne et de sa vie aura eu le tact de leur jouer un "coup de pute" bien mérité, à la première occasion venue...

[arunosan]

on a bien l'impression que les francais "en poste" n'ont qu'une angoisse, c'est de voir debarquer dans leurs locaux d'autres francais, meme si c'est leur gagne-pain et par consequent, leur devoir de se mettre au service de leurs compatriotes

Je vais peut-etre dire une connerie mais est-ce vraiment la fonction premiere de la CCIFJ que de nous aider a trouver du boulot? Perso, je ne le pense pas. Parce que, selon moi, les CCI sont avant tout orientees vers les entreprises pour tout ce qui est etudes/financements... Apres, je ne vous cache pas que je les ai contactes aussi mais je doute qu'il fasse grand cas de nos demandes. Selon moi, ils ne font que stocker et voir si les entreprises sont interessees. Mais, a mon avis toujours, les societes francaises ne passent pas par la CCI pour trouver des employes...

[Elvis]

le plus sur et le plus simple pour se faire embaucher dans sa societe etait de connaitre un piston...


Il me semble que c'est propre aux relations humaines, que ce soit en France, Chine, Japon, etc...


La meritocratie, c'est bien limite, meme (surtout :?: ) dans les societes diplomantes. On pointe souvent du doigt le "giri" japonais, mais ou est-ce different?

[torea]

Je vais peut-etre dire une connerie mais est-ce vraiment la fonction premiere de la CCIFJ que de nous aider a trouver du boulot? Perso, je ne le pense pas.
ce n'est pas leur fonction premiere, mais ils proposent ce service tout de meme. il y a des offres et demandes d'emploi sur leur site.

Personnellement je leur ai fait appel quand je cherchais du boulot il y a quelques mois et le type qui m'a recu etait tres sympa et m'a donne plein de conseils.
..bon, j'ai pas trouve grace a eux mais tout de meme, l'accueil etait bien![/quote]

[arunosan]

ils proposent ce service tout de meme. il y a des offres et demandes d'emploi sur leur site.

Oui, je le sais bien. J'ai moi meme etais en relation avec eux (et le suis de temps en temps) mais ce que j'entendais par la, c'est que meme s'ils proposent le service, je ne pense pas qu'il y ait un grand suivi comme tu pourrais en avoir sur un site de recruteurs... Ils nous aident parce qu'ils savent que c'est difficile pour nous mais je pense qu'il n'ont ni vocation, ni le budget d'ailleurs, pour le faire parfaitement. Ceci dit, je les en remercie.

J'espere que j'aurais ete un poil plus clair... :?

[egyran]

j'aimerais vous faire part de ma pensée a propos de "l'administration francaise" au japon...

mon impression a ce sujet, suite a des entretiens avec l'ambassade de france a tokyo et osaka, c'est qu'ils font tout pour attirer et faire rester des francais au japon...
de plus, ils font tout pour revendiquer les droits du citoyens francais.
le mieux, c'est de retour en france, l'association (des francais de l'etranger je crois) ont reussi a nous donner des droits (bourse d'expatrié, entre autre).

mais en ce qui concerne la cci, il n'ya que des "debouchés" sur tokyo...rien a osaka ou n'importe quel ville; ce qui fait que toute place est prise...