PDA

Afficher la version complète : Oeuvre littéraire Japonaise - La femme de Villon, Dazai Osamu



dazai
30/01/2005, 22h42
bonsoir,
qui a lu la nouvelle de Dazai
"la femme de villon"
elle etait deja parue dans l'anthologie volume 2 n'est ce pas ?
qui peut m'en parler ?
dans ma ville elle sort jeudi
sinon je l'a découvrirai jeudi
a bientot

tampopo
31/01/2005, 20h15
En fait cette nouvelle avait déjà était traduite et publiée dans le Bulletin de l'Association des Français au Japon n°93-94 de 1969 par Paul Anouilh.
Le livre n'est pas encore sortie, normalement sa sortie est prévue comme tu l'as dit pour la fin de la semaine. En même temps, chez le même éditeur (Editions du Rocher) et par le même traducteur (Sylvain Chupin), sortira Une vague inquiétude d'Akutagawa Ryûnosuke et au mois de mars Nuages flottants de Hayashi Fumiko. Il semblerait que les éditions du Rocher aient décidé de lancer une collection de nouvelles japonaise. Tant mieux, le programme s'annonce alléchant.

dazai
01/02/2005, 10h38
merci tampopo :wink:

pour ces nouvelles
je vais faire attention a la parution
de ces oeuvres :P
a bientot

Catinus
23/03/2011, 21h46
« Les six tatamis étaient à moitié pourris, les panneaux coulissants défoncés en maints endroits, les murs tombaient en lambeaux, le papier éventré exhibait l’armature des cloisons «
« en fait, madame, ma femme et moi, nous tenons un petit restaurant près de la gare de Nakano «
« il me sort tout à coup un billet de cent yens – cent yens rendez-vous compte, c’était une grosse somme à l’époque, ça correspond à deux ou trois milles yen d’aujourd’hui «
« j’ai éclaté de rire malgré moi. L’envie m’en avait prise sans que je sache pourquoi. Je me suis retenue tant bien que mal «
« ça alors ! je n’aurais jamais cru qu’Ôtani était un tel salaud. C’est fini je ne boirai plus jamais avec lui «
« on va le faire payer. Nous, on n’a que cinq cents yens de salaire pour vivre «
« je me suis assise seule au beau milieu de la pièce, dans le froid, et j’ai réfléchi à ce que j’allais faire, mais comme aucune idée ne me venait, je me suis levée, j’ai ôté ma veste, je me suis glissée dans le futon où dormait mon fils et lui ai caressé la tête en espérant que le jour ne se lève jamais plus, jamais plus … «
« ne soyez pas si modeste ! Désormais, même pour les chevaux et les chiens, il y a égalité entre les sexes au Japon, s’est alors écrié le plus jeune des trois. Mademoiselle, je suis amoureux de vous. C’est un coup de foudre. Mais vous avez un enfant ? … »
« le matin au réveil, je prends le petit déjeuner avec mon fils, puis je prépare notre déjeuner et, mon fils sur le dos, je pars travailler à Nakano «
« pour vous , les femmes, il n’y a ni bonheur ni malheur. Les hommes ne connaissent que le malheur. Ils luttent sans cesse contre la peur «
« la porte d’entrée s’est ouverte brutalement, et ce bruit m’a réveillée, mais comme ce ne pouvait être que mon mari qui rentrait ivre mort à la maison, je n’ai rien dit et suis restée couchée «

Si vous tombez sur cette nouvelle de Osamu Dazai « La Femme de Villon « , lisez-la. Cela ne vous prendra qu’entre 30 et 66 minutes . Et qu’est-ce que une demi heure dans la vie, vraiment ?