kokoku
17/01/2005, 20h13
Le groupe aéaonautique Shin Maywa a su préserver son savoir faire dans l'aéronautique et , en France, ses bombardiers d'eau pourraient remplacer les Canadair viellissants. L'hydravion Kai peut transporter 15 tonnes d'eau contre 6 pour le Canadair.Ce nest pas parceque les Japonais n'achètent pas d'avions aux Français qu'ils ne pourraient pas leur en vendre et c'est fort de cette conviction que Yasuo Kawanishi a fait, l'été dernier, le voyage jusqu'à Marseille.Ceci dans le but de vanter auprès de la sécurité civile française les mérites de son nouvel hydravion capable de remplacer avantageusement la flotte viellissante des Canadairs qui, chaque été luttent contre les incendies qui ravagent le sud de la France.
Peti fils d'un des fondateurs de l'aéronautique nippone, Kawanishi san pourrait bien réussir son pari car le groupe Shin Maywa, qu'il représente, se démarque du reste des acteurs de ce secteur qui se contentent souvent de jouer un rôle de sous traitant de luxe ou de fabricant sous licence.
Lui va au delà et construit ses hydravions de bout en bout; notre activité de sous traitant reste mineure explique son collègue Motoaki Nishimoto.
Contraint, après la guerre de se retirer de l'aéronautique, Shin Maywa a su conserver ses ingénieurs et préserver son héritage. La guerre de Corée lui permit de revenir sur le devant de la scène avec le soutien des Américains.
Fort de son histoire et de ses compétences sur le marché des hydravions, Shin Maywa souhaite que soit aujourd'hui levé l'embargo sur les exportations d'armes japonaises. il pourrait vendre à l'international une version civile des célèbres hydravions qu'il livre à la marine japonaise depuis le début des années soixante dix.
A l'heure de la réduction du budget de la défense, Shin Maywa ne peut plus se permettre de rester "monoclient". Motoaki Nishimoto estime que la société doit être, à terme, 50% militaire et 50% civil. "Pour notre avion, le Kai, nous avons réfléchi à une version anti incendie et à une version transport de passager, explique Yasuo Kawanishi. Il y a actuellement quelque 300 avions de ce type en opération dans le monde. Dans les dix prochaines années s'ouvre donc un marché de renouvellement".
(source "les Echos" 17 janvier 2005)
Peti fils d'un des fondateurs de l'aéronautique nippone, Kawanishi san pourrait bien réussir son pari car le groupe Shin Maywa, qu'il représente, se démarque du reste des acteurs de ce secteur qui se contentent souvent de jouer un rôle de sous traitant de luxe ou de fabricant sous licence.
Lui va au delà et construit ses hydravions de bout en bout; notre activité de sous traitant reste mineure explique son collègue Motoaki Nishimoto.
Contraint, après la guerre de se retirer de l'aéronautique, Shin Maywa a su conserver ses ingénieurs et préserver son héritage. La guerre de Corée lui permit de revenir sur le devant de la scène avec le soutien des Américains.
Fort de son histoire et de ses compétences sur le marché des hydravions, Shin Maywa souhaite que soit aujourd'hui levé l'embargo sur les exportations d'armes japonaises. il pourrait vendre à l'international une version civile des célèbres hydravions qu'il livre à la marine japonaise depuis le début des années soixante dix.
A l'heure de la réduction du budget de la défense, Shin Maywa ne peut plus se permettre de rester "monoclient". Motoaki Nishimoto estime que la société doit être, à terme, 50% militaire et 50% civil. "Pour notre avion, le Kai, nous avons réfléchi à une version anti incendie et à une version transport de passager, explique Yasuo Kawanishi. Il y a actuellement quelque 300 avions de ce type en opération dans le monde. Dans les dix prochaines années s'ouvre donc un marché de renouvellement".
(source "les Echos" 17 janvier 2005)