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Afficher la version complète : Entreprise La lutte contre le surmenage est engagée



skydiver
05/05/2016, 14h46
Selon le quotidien Nikkei, le gouvernement a décidé de s'attaquer au surmenage et au karoshi par le biais d'un plan ambitieux. Des repos obligatoires vont notamment être mis en place dans les grandes entreprises dont 8 heures entre 2 périodes de travail.

Shizuka
05/05/2016, 16h03
Selon le quotidien Nikkei, le gouvernement a décidé de s'attaquer au surmenage et au karoshi par le biais d'un plan ambitieux. Des repos obligatoires vont notamment être mis en place dans les grandes entreprises dont 8 heures entre 2 périodes de travail.

J'avais lu, des pauses de 8 heures auraient lieu dans la journée ...:-?

skydiver
07/05/2016, 17h30
Les 10 plus grandes entreprises japonaises s'engagent maintenant à faire respecter des repos "corrects" à leurs employés, selon Yahoo News.

Pascal
08/05/2016, 07h56
Bonjour!
Je vais de ce pas appliquer ces règlements à tout mon personnel.
Pascal

skydiver
08/05/2016, 09h58
Sinon tonton Abe viendra te tirer les oreilles Pascal...

Iriakun
09/05/2016, 02h25
J'adore tous les médias qui reprennent ça en cœur (avec le chèque pour prendre des repos mouhahahha!!) alors que nous savons tous pertinemment que c'est une blague dans le sens où cela ne sera pas respecté à moins de créer 100 000 postes d'agents de vérification des lois du travail dans les entreprises LOL

laurapalombert
10/05/2016, 15h19
Ça m’étonnerait aussi que ce soit respecté dans un premier temps...

neptune75
10/05/2016, 16h21
Le "présentéisme "ua Japon sert à quoi exactement? Le prmier réflexe serait de dire "travailler encore plus" et essayer de gagner en productivité?

Iriakun
11/05/2016, 04h33
Ca sert a se donner bonne conscience, montrer combien t'aimes ta boite et surtout montrer a ton manager comme toi aussi tu travailles tard alors que tu fous rien concretement.

ShinJPop
11/05/2016, 07h30
Je me souviens d'une réponse d'Icebreack justement qui décrivait, sur une heure de présence au boulot d'un japonais de retour le soir pour faire plaisir à son patron, le déroulement suivant : 15 minutes pour déballer ses affaires, 30 minutes de travail (?), 15 minutes de préparations avant de partir.

munchou
12/05/2016, 14h28
Iriakun partage tellement bien ma manière de pensée que je me devais de créer ce poste juste pour le souligner.
Je me demande quand même comment les Japonais ont réussi à avoir cette image (toooooootalement erronée) de travailleurs forcenés. Putain que je bosserais bien autant que certains ! ^o^

Pascal
13/05/2016, 02h46
Bonjour!

Le travail à l'européenne et à la japonaise, ce sont deux mondes différents et qui ne
se comprennent pas. Il y a bien sûr ici des heures sup de complaisance, mais entendons-nous
bien, si les Japonais font des heures sup, c'est parce qu'elles sont payées. Pas pour
faire plaisir au patron. Enfin pas plus qu'ailleurs. Ceci s'observe en particulier dans
les grandes entreprises où il y a finalement peu de contrôle. Mes supérieurs quand je
travaillais chez S puis chez P lisaient le journal au travail. Pas dans le train, au
travail, à l'heure de la sieste. Et ceci semblait normal. Une grande entreprise où le
budget n'entre pas vraiment en ligne de compte c'est comme une administration. Que
l'on travaille ou pas, le salaire tombe à la fin du mois. Mettez des heures sup payées
au trésor public, et je ne serais pas étonné qu'une certaine partie des employés se
mettent à faire des heures sup pour gratter un peu plus, avant de faire grève pour
que les heures sup soient désormais interdites mais restent tout de même dues et
rémunérées.

En ce qui concerne Le budget heures sup (dans les grandes entreprises), il été décidé en
début de période fiscale comme nous faisons tous les prévisions de dépenses. Et dans une
grande entreprise, il FAUT bouffer ce budget, car sinon le prochain sera réduit.
Dans un passé récent, les grandes boîtes on commencé à réduire les frais non-indispensables,
mise en retraite anticipée des gens qui commencent à gagner vraiment trop par rapport à ce
qu'ils apportent, plafonnement des heures sup, mais c'est toujours un héritage très présent
et probablement très lourd. Ça, c'est l'ubac de la société. Voyons l'adret.

Dans les PME, les gens travaillent peut-être différemment, il est plus difficile de
glander incognito. Mais dans les 2 cas, je trouve les entreprises globalement efficaces
et on peut compter sur la parole donnée. C'est du moins mon point de vue de client, et
aussi (j'espère) le point de vue de mes clients quand je suis en position de prestataire.
Exemple: si je fais une commande et que l'on me promet la livraison pour tel jour, je
sais que ce sera dans les temps. Ils se paient même le luxe de me donner la tranche
horaire dans laquelle le colis va arriver.
Autre chose: il ne m'est jamais arrivé en 13 ans d'activité d'être payé en retard (1)
et il ne m'est jamais arrivé non plus d'avoir à envoyer une facture de rappel. Quand je
raconte cela à des entrepreneurs français, il ne me croient tout simplement pas.

(1) J'ai eu tout de même un client qui m'a payé plusieurs fois en retard. Une entreprise...
française.

Autre considération: quand je donne du travail à un collaborateur, et aussi quand je
fais quelque chose moi-même, j'ai toujours tendance à sous-estimer la tâche. Pour un
appareil de mesure, je me dis souvent qu'en une semaine, le firmware doit fonctionner.
Ce qui n'est pas faux. C'est même souvent plus rapide. Par contre, quand il s'agit de
corriger toutes les imperfections pour en faire quelque chose de livrable (donc avec
documentation), ça finit toujours par prendre un mois ou plus.

Alors quand on entend ce genre de discours: un projet super simple qu'on peut faire
en une journée, il a mis une semaine.... je pense toujours au rapport entre mon estimation
de départ et le temps que je mets réellement, ce qui m'incite à un peu plus d'humilité.
De mon point de vue, les ingénieurs japonais travaillent lentement, mais bien. Le
Japonais, c'est un peu le Suisse de l'Asie. En conséquence, je trouve assez arrogant,
outrecuidant, prétentieux de les critiquer quand on voit le résultat global. Quand vous
partez en vacances depuis la France, vous oseriez faire livrer votre valise à l'aéroport?
Ça ne marcherait jamais. Alors le jour où nous aurons en France la même qualité de
service, le même respect de parole donnée, quand les messageries vous livrent réellement
au lieu de se limiter à mettre un papier dans la boîte à lettres pour vous dire que vous
étiez absent alors que vous étiez chez vous, alors ce jour là seulement (2), nous
pourrons nous sentir autorisés à critiquer l'efficacité des Japonais.

(2) les exemples sont innombrables, on va s'arrêter là.



Je me souviens d'une réponse d'Icebreack justement qui décrivait, sur une heure de
présence au boulot d'un japonais de retour le soir pour faire plaisir à son patron,
le déroulement suivant : 15 minutes pour déballer ses affaires, 30 minutes de travail (?),
15 minutes de préparations avant de partir.


C'est une chose assez classique que d'observer ce genre de détail et faire abstraction
de la qualité du travail au moment de la livraison. Ce n'est pas spécifique à Icebreak
qui n'est pas plus con qu'un autre et dont le phrasé tonitruant est même assez marrant,
c'est une remarque très classique. Mais ce détail, ce n'est justement qu'un détail.
Vous connaissez l'image de la lune, du doigt et de l'idiot? Ben ce détail, c'est le doigt
et le résultat final, c'est la lune.

Pascal

munchou
13/05/2016, 10h57
Bonjour!

Le travail à l'européenne et à la japonaise, ce sont deux mondes différents et qui ne se comprennent pas. Il y a bien sûr ici des heures sup de complaisance, mais entendons-nous bien, si les Japonais font des heures sup, c'est parce qu'elles sont payées. Pas pour faire plaisir au patron. Enfin pas plus qu'ailleurs. Ceci s'observe en particulier dans les grandes entreprises où il y a finalement peu de contrôle.

Bonjour Pascal,

Les heures sup' pas pour faire plaisir au patron ? Je ne connais pas un jap' qui ose partir à l'heure. D'après les Anciens Textes, c'est mal vu.
Une amie japonaise doit contacter en avance (avant 15 heures par exemple) son patron ou je ne sais quel responsable quand elle pense qu'elle va finir plus tard, et bien sûr dire précisément combien de temps elle va rester en plus (ohohoooh je sais pas qui a eu cette idée, mais c'est du lourd !).

Les heures supplémentaire sont payées dans la théorie, mais la pratique c'est autre chose. Et pas seulement au Japon !
Exemple de ma frangine qui bosse à la SG : pendant un moment elle n'a pas osé déclarer ses heures sup' parce que "j'ai du travail en retard" blablabla (sous-entendu elle ne sait pas s'organiser). C'est son problème vous allez me répondre, et je vous dirai que je suis d'accord avec vous, bien qu'elle ait eu plus de boulot qu'elle ne pouvait en accomplir à elle seule (aaah ces techniques psycho-mord-moi-l'j'te-censure qui marchent encore tellement bien). Depuis, elle les déclare. Et récemment (genre y a 3 semaines, pas vieux), "on" lui a suggéré de ne pas en déclarer sur une certaine journée car ça risquerait de la griller pour une formation qu'elle compte faire. Et le pire ? Bah elle les a pas déclarées. Tiens mon con, cadeau ! Prends donc du temps sur ma vie gratuitement, y a pas de problème !
Ça en dit long sur la pression exercée sur les employés (dans les banques, mais on doit bien pouvoir élargir à pas mal de secteurs). Alors au Japon où foutre la honte à quelqu'un en public parce qu'il/elle a fait une erreur, c'est normal, la "normalité" on va l'attendre longtemps.

Un ami jap' se fait souvent embarquer aux izakaya et finit par rentrer à minuit voire bien après. Elles sont payées ces heures-là ? Ah oui c'est vrai, il a le choix, parce que dire non à son "boss", c'est tellement "so nippon!". Et c'est pas juste une fois par semaine. Comptez les heures d'envolées, plus l'impact sur la santé (alcool, fatigue, tabac). C'est dans le budget à renouveler l'année prochaine de saboter la vie des employés ?


Mes supérieurs quand je travaillais chez S puis chez P lisaient le journal au travail. Pas dans le train, au travail, à l'heure de la sieste. Et ceci semblait normal. Une grande entreprise où le budget n'entre pas vraiment en ligne de compte c'est comme une administration. Que l'on travaille ou pas, le salaire tombe à la fin du mois.
Désolé, mais qu'on soit patron ou employé, je ne vois pas pourquoi il y aurait "2 mondes qui ne se comprennent pas". Tu fais ton travail correctement, point barre. Y a pas de norme selon les gènes, la langue ou la localisation.
Le patron qui lit le journal la moitié de la matinée au lieu de bosser ? Mais putain qu'on file son poste à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui saura apprécier une fonction valorisante avec le salaire qui va bien ! Ah ouais, ça n'existe peut-être plus ce genre d'individu.
Se détendre, en profiter quand le boulot est fait, n'importe qui peut le comprendre, mais avant... (bordel j'ai une mentalité de vieillard ou quoi ?)
(ça me fait penser à une news récente dans laquelle ils estiment le temps que passent quotidiennement les employés en France sur le net au lieu de bosser, ouch)

Pour le salaire qui tombe à la fin du mois malgré le fait qu'on fasse quelque chose ou non, c'est sûr c'est la fête. Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin, et qu'une entreprise blindée de branleurs, à un moment elle va juste se planter. "Oh bah mince, kesskisspass ?"
Près de Dijon il y a une boîte japonaise d'équipement automobile. Ah ça y a du budget mon cochon ! Sauf qu'il y a quelques années, bah du matos disparaissait de manière trop répétée (ils n'en ont pas parlé aux news, mais je connais quelqu'un là-bas - les japonais ont même failli fermer l'usine, c'est dire). Les mecs ont dû installer des caméras et encadrer les employés, avec les coûts que ça a impliqués. Mais bon, le salaire tombe à la fois du mois, non ?


Autre chose: il ne m'est jamais arrivé en 13 ans d'activité d'être payé en retard (1) et il ne m'est jamais arrivé non plus d'avoir à envoyer une facture de rappel. Quand je raconte cela à des entrepreneurs français, il ne me croient tout simplement pas.
(1) J'ai eu tout de même un client qui m'a payé plusieurs fois en retard. Une entreprise... française.
Ça en dit long sur le niveau de débilité des ces personnes (qui sont patrons ? Ah, ceci explique cela haha !).
Des boîtes (françaises) avec retard de paiement ? Mais qu'on les saque ces petites merdes ! C'est la même chose en France, ils en parlaient aux news l'année dernière, et ce que ça a coûté ! Attends attends, Monsieur Syndicat me dit à l'oreillette que les pauvres petits ont des excuses. Ah, s'ils ont des excuses, alors... Moushiwake comme dirait l'autre taré.



En ce qui concerne Le budget heures sup (dans les grandes entreprises), il été décidé en
début de période fiscale comme nous faisons tous les prévisions de dépenses. Et dans une
grande entreprise, il FAUT bouffer ce budget, car sinon le prochain sera réduit.
Si je comprends bien, on nous a filé 5 millions, sans les heures sup' dont personne n'a besoin (parce que dans cette boîte, les employés font ce pour quoi ils sont payés, yeah baby ! [je suis sûr que ça arrive, quelque part] ) on est à 4 millions, mais il faut absolument dépenser 5 millions parce que sinon l'année prochaine on n'aura "que" 4 millions ?
J'ai bien résumé le gâchis de fric ?

Et pour le coup des valises à l'aéroport : normal que ça ne fonctionne pas, parce que quand y a un problème, PERSONNE n'en a rien à foutre ! Et c'est même pas propre à la France, aie donc tes bagages "égarés". Y a compensation ? Le mec qui a fait de la merde va se faire virer ?
Ah si, quel est le terme employé déjà ? "Des sanctions appropriées seront appliquées". Marrant, c'est le même qu'en politique.

Pour conclure simplement une des lois qui régit cette société globale : tant qu'on risque rien, pourquoi faire bien.


Vous connaissez l'image de la lune, du doigt et de l'idiot?
L'idiot sent le doigt au clair de lune. Fable classique. :mrgreen:

Pascal
13/05/2016, 14h48
Bonsoir!

Je ne sais pas si c'est l'heure tardive, l'âge ou l'imbécilité, mais je ne comprends
rien à ce que vous dites. Ça part dans tous les sens.



Les heures sup' pas pour faire plaisir au patron ? Je ne connais pas un jap' qui
ose partir à l'heure.


Vous avez certainement un parcours infiniment plus riche que le mien dans les
multinationales japonaises. Je ne parle que de ma maigre expérience. Au fait, vous
parlez de quels textes anciens?



Les heures supplémentaire sont payées dans la théorie, mais la pratique c'est autre
chose. Et pas seulement au Japon !


Mais nous parlons du Japon ici, non?
Au fait, vous parliez de la société générale au Japon?
De ce que j'ai observé, les heures supplémentaires sont évidemment payées. Et l'attitude
des employés, c'est selon. Il y en a qui partent dès la sonnerie, d'autres qui restent
tous les soirs jusqu'à l'extinction des feux. La plupart s'adapte à la charge de travail
du moment. Bref, les présenter comme TOUS terrorisés par la pression de la hiérarchie ne
correspond pas à ce que j'ai observé.



Un ami jap' se fait souvent embarquer aux izakaya et finit par rentrer à minuit voire
bien après. Elles sont payées ces heures-là ?


Ça commence, ou plutôt ça continue à devenir du grand n'importe quoi.

Avant de finir, je crois que ce qui serait bien, c'est que vous racontiez votre
expérience personnelle en entreprise japonaise. Pas celle de votre soeur ni celle de
vos amis "japs" comme vous dites. Il est temps de vous affirmer.

[...]
Etc... etc...

Pascal

neptune75
13/05/2016, 20h22
Oui j'ai bossé à Okinawa , en dortoir et pas comme un cadre sup.

ShinJPop
13/05/2016, 20h36
Bonsoir Pascal,


C'est une chose assez classique que d'observer ce genre de détail et faire abstraction
de la qualité du travail au moment de la livraison. Ce n'est pas spécifique à Icebreak
qui n'est pas plus con qu'un autre et dont le phrasé tonitruant est même assez marrant,
c'est une remarque très classique. Mais ce détail, ce n'est justement qu'un détail.
Vous connaissez l'image de la lune, du doigt et de l'idiot? Ben ce détail, c'est le doigt
et le résultat final, c'est la lune.

Je reprenais surtout, de mémoire, les dires que j'avais lu sur un autre fil il y a quelques années maintenant traitant d'un sujet sur les heures sup' (encore de mémoire). Je ne portais aucun jugement de valeur sur le travail et la façon de travailler des Japonais, et pour cause, après une année seulement là-bas j'ai fait le même constat que vous sur la qualité du travail, le service toujours impeccable, etc, etc... la liste étant longue. J'ai aussi appris que les Japonais étaient des êtres humains comme les autres et qu'ils n'échappaient pas parfois à la flemmardise comme le dit Iriakun dans son message sur le présentéisme.

Bonne soirée.

Iriakun
16/05/2016, 01h57
Je connais tout de meme des japonais qui partent exactement a l'heure dont certains dans ma boite...mais ils viennent plus tot le matin LOL :P
Apres il faut voir aussi le type de contrat. Par exemple ceux en keiyaku shain toutes les heures sup' sont payees. En banque j'en connais une qui part le soir a 17h.
Foutre la honte en public c'etait tous les matins dans mon ancienne boite pour qui aurait fait une erreur et comme l'etre humain n'est pas (encore!) parfait forcement ca ne se loupait pas.
Maintenant sur la qualite de service des transporteurs faut dire ce qui est, le Japon est a des milliers d'annees lumieres!!!!! Sur ce coup la je suis a 200% Pascal et je le vois dans chaque jour dans mon taff. Quel bordel c'est a l'etranger!
Quand tu vois que pour les pays d'Asie ou familymart est present il sera possible d'expedier des colis sans avoir a aller a la poste, ouahhhh quoi!
Le Japon possede toujours de nombreuses qualites meme si au niveau epanouissement personnel et humain, le chemin reste long....

liptonic
17/05/2016, 07h28
meme si au niveau epanouissement personnel et humain, le chemin reste long....

Si tu t'eclates pas, pourquoi restes-tu?

munchou
17/05/2016, 11h41
Critiquer ne veut pas dire qu'on est malheureux sur place. :)
On peut discuter des points négatifs, et espérer que ça s'améliore assez vite.

Et je vous rejoins sur les livraisons et transport au Japon, je l'avais ptêtre pas précisé.


Je ne sais pas si c'est l'heure tardive, l'âge ou l'imbécilité, mais je ne comprends rien à ce que vous dites.

Vous avez certainement un parcours infiniment plus riche que le mien dans les multinationales japonaises. Je ne parle que de ma maigre expérience. Au fait, vous parlez de quels textes anciens?

[...]
Avant de finir, je crois que ce qui serait bien, c'est que vous racontiez votre
expérience personnelle en entreprise japonaise. Pas celle de votre soeur ni celle de
vos amis "japs" comme vous dites. Il est temps de vous affirmer.

Bonjour Pascal,
Vous êtes mieux placé que moi pour parler du travail au Japon, je ne fais part que de mon ressenti et ce qu'en j'en ai vu (du concret donc) jusqu'à maintenant. Il n'est pas ici question de tenter de contredire qui que ce soit, mais jusqu'ici je ne partage pas votre expérience (ça viendra peut-être).
Pour les textes anciens, c'était une blague... =_=

Ça commence, ou plutôt ça continue à devenir du grand n'importe quoi.
Pourtant je me suis relu, tant pis alors :p
(et oui, je parlais de la SG en France, pour montrer que c'est trop répandu)

Pour mon parcours, je n'en ai pas parlé car malheureusement ça confirme pas mal de saloperies qu'on peut lire sur le travail au Japon :
École internationale tenue par des japonais (donc boîte jap'), manager (non japonaise) pas nette dont l'irrespect n'a d'égal que ce qu'on voit dans des séries B. Je n'ai jamais vu une personne autant salir les autres et les considérer comme des merdes, je n'avais vu/lu ça que dans des fictions. Je vais faire court pour rester poli (héhé :mrgreen: ) :
- heures sup' non payées
- il faut arriver et commencer à travailler en avance (5min. OK, 15min. minimum, non) et partir en retard (15min., plutôt 25 en général) (faites le calcul sur le mois) (argument de cette personne : "c'est normal, c'est le Japon" [véridique])
- travail le dimanche non payé (c'est +25% quand même, pas mal de patrons n'ont pas pigé ça - donc si on donne un jour de congé à la place, c'est une journée PLUS 2 heures)
- se faire rabaisser est tout à fait normal
- le prof' ne sait pas enseigner et quoi qu'il arrive, c'est de sa faute
- pas de bonus annuel (boîte japonaise hein, là y a pas de "c'est normal, c'est le Japon". Ah mince alors, pourquoi ça marche pas dans ce cas-là ?)
Et bien d'autres choses.
Parenthèse qui a son importance : aucun prof' ne reste plus de 2 ans là-bas. Heureusement j'avais un contrat d'un an, je ne l'ai pas renouvelé (fou mais pas idiot). Notons que les propriétaires et staff nippons de l'école sont tous conscients du comportement nocif de cette femme et que malgré le nombre de disputes (réelles) avec d'autres employés, elle est toujours là-bas. Comme ont dit, ce sont les plus gênés qui s'en vont.
Donc bon, pour l'expérience positive, on repassera. Et comme beaucoup d'imbéciles, je n'ai rien fait pour obtenir mes heures impayées (fouettez-moiiiiiiiiii !). Mon argument de défense sera que je venais de débarquer au Japon et que je ne savais pas grand chose niveau protection de l'individu. Si c'était à refaire, je réclamerais mon dû (j'ai accumulé quelques preuves bien sûr). Mais le bon, le fait est que j'ai pas fait mieux que beaucoup de japonais, donc aucune fierté sur ce coup.
Au moins ça m'aura formé... =)

Iriakun
18/05/2016, 01h54
Si tu t'eclates pas, pourquoi restes-tu?
Qui a dis que je ne m'eclatais pas ? Je parlais de la societe en general pas de mon cas precisemment.
Comme tout le monde, j'ai des hauts et des bas avec des envies et tant que j'y trouve mon compte je reste la.
Et puis c'est bien connu, les mecs etrangers sont la pour voler les japonaises aux japonais hein Munchou hahahaha ^^

liptonic
18/05/2016, 05h42
Ok.
Il me semblait, naïvement peut être, que si tu ne t'épanouis pas personnellement, tu allais avoir du mal à etre heureux et à profiter (et pas seulement des japonaises comme tu le soulignes sur ton dernier post). J'ai donc du faire un raccourci -fin de la parenthèse ;)

Pascal
21/05/2016, 10h38
Bonjour!



- il faut arriver et commencer à travailler en avance (5min. OK, 15min. minimum,
non) et partir en retard (15min., plutôt 25 en général) (faites le calcul sur le
mois) (argument de cette personne : "c'est normal, c'est le Japon" [véridique])


Parce que vous appelez ça des heures supplémentaires? Il me semble que c'est
l'évidence même, et pas seulement au Japon. Il ne s'agit pas de chronométrer
à la microseconde le début du travail. Qu'est-ce que vous proposez, exactement?
Selon moi, le début du travail effectif est l'instant où je deviens productif.
Dans le cas d'un prof (vous parlez d'une école internationale), c'est à mon sens
l'instant où le prof est à son bureau, prêt à commencer son cours, c'est à dire
que son livre est ouvert à la bonne page et qu'il a consulté le contenu du
dernier cours pour savoir où il en est. Le début du cours, ce n'est pas
l'instant où il met l'antivol à son vélo. Pourquoi ne pas compter le temps
de trajet depuis chez vous pendant que vous y êtes? Ou l'instant où vous sortez
du lit? Enfin bon vous continuez dans la même veine que l'autre jour où vous
sembliez penser que le restaurant d'après le travail devrait être compté comme
temps de travail. Et en plus vous vous êtes relu...

Je suis sidéré d'avoir à expliquer cela. Même en tant qu'ex-GGEN (1),
je me souviens que j'arrivais vers 7h45 comme la plupart de mes collègues,
le temps de jacter un peu dans la salle des profs et prendre un café.
Par contre, je conviens que l'argument "c'est normal c'est le Japon" est d'une
imbécilité rare. Ne pas donner d'explications est toujours néfaste à l'ambiance.
"Parce que c'est comme ça", c'est l'argument d'un adjudant en retraite, pas celui
d'une personne équipée d'un cerveau.

(1) C'est pour Icebreak. GGEN = glandeur gauchiste de l'Éducation Nationale.
Les profs sont forcément des gauchistes improductifs et faineants. J'ai été prof
(enfin n'exagérons rien, auxiliaire seulement) de maths dans un lycée. Anecdote
amusante: j'avais quelques élèves plus âgés que moi.

En ce qui concerne la fin du cours un peu retardée, c'est l'évidence même.
Vous n'êtes plus au lycée où on range ses affaires de manière à sortir pile à la
sonnerie. Et encore une fois, le client a payé. Vous recevez un certain pourcentage
de ce que l'école facture. Si le cours dure un peu plus, l'école ne peut pas
facturer de temps supplémentaire, donc vous ne pouvez prétendre à aucune
rallonge. Et si le cours dure un peu moins pour vous donner le temps d'arriver,
sortir vos affaires, de dire voyons-voir-où-c'que'j'en-étais, l'école perdra
des cours et vous votre part. Les élèves iront ailleurs pour en avoir pour leur
argent. Bref, il vaut donc mieux que le cours dure 1h05, 1h10, suivant ce qui
est en cours d'étude. Partir au milieu d'une phrase, faut reconnaitre que ça
ferait désordre... Un peu de rab, il faut voir cela comme une assurance qui
garantit la pérennité de votre cours.

Mais il est vrai que dans le mode de pensée français, l'employé a la vue courte
et ne voit absolument pas les avantages à long terme de bien faire son travail.
Vous ne pensez qu'à votre confort, vous vous sentez comme beaucoup dans la
position de victime d'un patron par définition exploiteur.

Pour le défaut de majoration horaire des dimanches et jours habituellement chômés,
il doit y avoir des lois pour cela. Vérifiez si les écoles de langues ne sont pas
considérées comme des exceptions à ces lois, et si elles sont sujettes à la
majoration horaire pour les dimanches et jours de fêtes, alors faites valoir vos
droits au lieu de venir gémir ici, et sinon, trouvez un autre emploi.

Pour le bonus, c'est selon, c'est différent pour chaque entreprise. Il n'y a pas
de loi qui contraigne une société à l'octroi d'un bonus. En ce qui me concerne,
je ne m'en donne pas, mais je vais peut-être y penser parce que la fiscalité est
différente, je crois. Il est donc avantageux de donner un bonus et de payer moins
dans l'année. Si on met en place ce système, acceptez-vous de diminuer votre salaire
horaire?

Autre chose, vous êtes prof par vocation? C'est à dire que vous avez toujours rêvé
d'enseigner et c'est le but ultime de votre vie, ou bien vous sortez d'une période
où vous vous êtes cherché longtemps, balloté par la vie comme une plante arrachée
par la tempête et que les méandres d'une rivière finissent par recracher sur un banc
de sable où elle prend péniblement racine(2)?
Je pencherais pour la 2ème voie, ce qui expliquerait ce perpétuel vomissement
de votre mal-être.

(2) Ce Pascal mérite vraiment de nous rejoindre au quai Conti.

Érik Orsenna



Foutre la honte en public c'etait tous les matins dans mon ancienne boite pour
qui aurait fait une erreur et comme l'etre humain n'est pas (encore!) parfait
forcement ca ne se loupait pas.


Je n'étais pas là, mais j'imagine qu'il peut s'agir d'une incompréhension de votre
part de la société japonaise. J'écrivais il y a quelques semaines ou mois sur la
différence de perception de certaines choses de la vie de tous les jours, et en
particulier ce qu'en tant qu'Européens nous considérons comme délation.

Dans le cas que vous citez, faire un florilège des grosses bourdes des jours
passés, vous le voyez comme "foutre la honte", mais je ne serais pas étonné
qu'il n'y ait aucune malveillance et qu'il ne s'agisse que d'apprendre de ses
erreurs et de celles des autres. Quand quelqu'un a fait une connerie, ce serait
une perte de temps qu'un autre fasse la même, vous ne trouvez pas? J'ai eu
aussi cette expérience. Rien à voir avec un quelconque pilori moral, c'est une
autre façon de travailler en groupe.

Pascal

Bon, ben je vais rentrer, parce qu'avec toutes ces heures sup, j'ai bien gagné un
petit verre de Bordeaux, et même plusieurs...

munchou
21/05/2016, 14h23
Bonjour Pascal,
J'aurais dû préciser : école internationale pour enfants de moins de 6 ans (avant école primaire), donc une fois arrivé là-bas il fallait travailler oui.
(= être productif)
Pas de parlotte entre prof (sinon on se faisait méchamment reprendre), pas de café. On arrive, on travaille. Donc heures sup' oui, malgré vos jugements et approches politiques. Avant de juger, hein...
Ensuite je n'ai pas gémi, vous m'avez demandé de vous faire part d'une des mes expériences, c'est fait. Il faudrait savoir...
Et il ne s'agit pas seulement d'enseigner, malgré le titre.

Bien évidemment je partage votre avis sur les temps de cours dépassés. C'est limite systématique même. Mais je ne parlais pas de ça. J'aurais probablement dû préciser.

Pour les bonus, vous n'avez pas compris. Ça servait l'argument du "c'est le Japon donc on ne compte pas ses heures" (c'est débile, au moins un point qu'on partage !). Ce type d'argument qui ne fonctionne que dans un sens.
Perso je ne suis pas partisan de cette pratique (les bonus j'entends).

Et pas de bol, prof par vocation. Que des bonnes expériences (dont filière pro dans des lycées en France, donc pas les élèves les plus motivés) (EN aussi, et bien sûr que j'arrivais en avance - contexte différent), si ce n'est celle que j'ai partagée et que vous interprétez d'une façon très pénible.
Relater des faits = mal être ? D'accord.
Je suis désolé que vous interprétiez mes propos de cette manière. J'aime mon métier et justement, travailler dans un contexte où les prof sont des numéros sans importance auxquels on peut manquer de respect* (euphémisme), ça ne me convient pas. Appelez ça mal être si vous voulez.

*d'ailleurs j'élargis ça à tous les corps de métier ("oh le gros bobo de gauuuche !!" Si ça peut vous faire plaisir =) )

munchou
21/05/2016, 14h49
Enfin bon vous continuez dans la même veine que l'autre jour où vous sembliez penser que le restaurant d'après le travail devrait être compté comme temps de travail. Et en plus vous vous êtes relu
Et vous avez mal lu.
Je parlais du cas de mon ami, à qui j'ai suggéré de ne pas y aller autant s'il était si fatigué. Or la menace du manager/patron mécontent pèse, donc il ne "peut" pas (de ses dires, pas des miens, bordel - je l'ai écrit pourtant).
Donc ironiquement, j'ai écrit que ça devrait être payé puisque ce temps d'izakaya forcé est du temps qu'il ne passera pas à autre chose (productif ou non, peu importe).
Il faut arrêter de penser que parce qu'on relate des faits négatifs (précis, tout de même, vous ne pouvez pas me reprocher de généraliser), il y a un mal être ou une envie de salir la société japonaise ou un de ses aspects.

En plus c'est chiant, on a l'impression de se prendre la tête alors qu'il n'y a pas sujet à.

nemuyoake
22/05/2016, 02h55
Quand on est prof, les heures sup, c normal : les clubs le week end etc. Mais on arrive à s'organiser : chez nous on peut partir tous les jours à 4h30. Pourtant, je m'occupe d'un club aussi (enfin, j'assiste) mais ils se débrouillent seuls. Des fois, je dois travailler un jour du weekend pr aider pr un autre club. On a de très rares réunions le soir. 2 seulement depuis le début de l'année.

Pascal
31/05/2016, 09h08
Bonjour!




Donc heures sup' oui, malgré vos jugements et approches politiques. Avant de juger, hein...



Je n'ai pas de jugement mais une opinion, et en tout cas nullement politique.
Ce que vous appelez heures supplémentaires n'en sont pas.




Bien évidemment je partage votre avis sur les temps de cours dépassés. C'est limite
systématique même. Mais je ne parlais pas de ça.



Vous parliez de quoi alors?




Pour les bonus, vous n'avez pas compris.



... ou vous vous êtes mal expliqué.




Et vous avez mal lu.



Bis repetita placent.




Il faut arrêter de penser que parce qu'on relate des faits négatifs (précis, tout de
même, vous ne pouvez pas me reprocher de généraliser), il y a un mal être ou une envie
de salir la société japonaise ou un de ses aspects.



Ce ne sont pas les faits eux-mêmes, mais leur interprétation. Je résume:
- Vous dites que les Japonais font des heures supplémentaires par obligation
-> je vous réponds que la principale raison est que ces heures sont payées.
J'ai constaté dans ma courte expérience des multinationales (15 ans) que dès
que la direction a diminué le nombre d'heures supplémentaires rémunérées, mes
collègues se sont mis à rentrer plut tôt. Ceci n'est pas un impression mais
un fait.
- Vous semblez vous plaindre de faire des heures supplémentaires non payées avant
et après les cours.
-> Je vous réponds que ce ne sont pas des heures supplémentaires, mais que cela
fait partie du travail, au Japon comme ailleurs.




Pour les textes anciens, c'était une blague... =_=
[...]
Donc ironiquement, j'ai écrit que ça devrait être payé



En dehors de tout cela, vous répondez souvent après coup que ce que vous racontiez
était de l'humour. Vous semblez user d'un second degré mal maîtrisé et de codes
humoristiques personnels. J'ai beau relire, je ne vois absolument pas ce qu'il y avait
de drôle avec les "textes anciens", ni même aucun indice que ce fût de l'humour. Ou alors
c'est un "private joke" réservé à un groupe d'initiés dont je ne fais pas partie, dans
quel cas je vois mal l'utilité de le publier...
Enfin bon, on ne s'improvise pas Daniel Pennac, Didier van Cauwelaert, Marcel Aymé ou
François Cavanna.


Pascal

munchou
31/05/2016, 15h05
vous répondez souvent après coup que ce que vous racontiez
était de l'humour. Vous semblez user d'un second degré mal maîtrisé et de codes
humoristiques personnels. J'ai beau relire, je ne vois absolument pas ce qu'il y avait
de drôle avec les "textes anciens", ni même aucun indice que ce fût de l'humour. Ou alors
c'est un "private joke" réservé à un groupe d'initiés dont je ne fais pas partie, dans
quel cas je vois mal l'utilité de le publier...
Enfin bon, on ne s'improvise pas Daniel Pennac, Didier van Cauwelaert, Marcel Aymé ou
François Cavanna.

Bonjour Pascal,

Ouhlàlà vous imaginez, entrer dans les annales pour une des plus courtes carrières humoristiques ! J'ai bien pris conscience trèèèès tôt que c'était une voie qui m'était interdite ! :mrgreen:
Dieudonné me fait rire, donc vous voyez mon niveau... :grin: (XXIème siècle oblige, ça vole bas, adieu la littérature classique - mais Marcel Aymé ravive quelques bons souvenirs, c'est sympa d'y faire allusion)
Bon vu les vannes que vous avez sorties aujourd'hui sur le sujet des femmes au foyer, vous auriez à peine fait mieux, héhé.

Pour le "vous répondez souvent après coup que ce que vous racontiez était de l'humour", je ne vois même pas à quoi vous faites allusion, j'assume absolument touuuuus mes propos, mais vous verrez peu de mes posts sans une pauvre vanne. :)
N'empêche, tel un DiCaprio*, vous m'avez ancré cette idée d'un humour trop décalé auquel seul mon subconscient adhère. La faute à TF1 et M6 tout ça...


Bon, revenons au sujet, vu votre maigre expérience de 15 ans (j'aime bien vos sarcasmes - bon public vous ai-je dit !) et puisque vous parlez des heures supplémentaires volontaires, j'ai plusieurs questions :
- Que considérez-vous comme du surmenage ? Placez-vous dans cette catégorie quelqu'un qui choisit de travailler plus jusqu'à en être exténué (soyons fou !) ?
- N'avez-vous jamais rencontré d'entreprise où les employés restent par peur d'être mal vus/réprimandés ou que sais-je ? (en quinze années, quand même - mais à vous lire, il semblerait que non)
- Avez-vous déjà rencontré des personnes surmenées du fait de tâches trop nombreuses ou d'une mauvaise organisation de la compagnie/d'un mauvais planning ? Et par surmenées, ça sous-entend heures sup' trop nombreuses pour pouvoir finir le travail donné (qu'on va admettre payées, mais on est bien d'accord que même payées, ça n'enchante pas forcément l'employé(e) de finir à 21h au lieu de 18h).
- Quid de personne surmenées non pas par le nombre d'heures mais par la masse de travail à effectuer dans un temps imparti (genre, interdit de dépasser !) ?
- Avez-vous déjà assisté à des obligations de temps de repos/vacances ?
- Vos collègues prennent/prenaient-ils leurs congés payés dus ? (qui soit dit en passant se reportent sur l'année suivante si non utilisés, mais qu'on imagine jamais utilisés de toutes façons)


Et pour les points sur lesquels on n'est pas d'accord, tant pis, c'est aussi ça la beauté de la différence (si vous n'avez pas la larme à l’œil avec ça). :D


*Moment culture ultime (hum) vous connaissez forcément ! (film de 2010)
Bonne réponse (interdiction d'être aidé) = une bière sur Osaka (ou un bon umeshu parce que j'ai des goûts de femmelette)