Boxe anglaise 2014

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Une curiosité pour débuter cette nouvelle année.

Ishida Nobuhiro (25 victoires dont 10 avant la limite contre 9 défaites et 2 nuls) est un spécimen physique à part.
Poids mouche au début de sa carrière amateur, il pèse maintenant, à 38 ans, 201livres américaines, ce qui signifie une prise de poids exceptionnelle pour un sportif professionnel - même sur deux décennies - de 60 kilos.
Ce boxeur sollicite actuellement l'autorisation de la JBC (autorité de régulation nationale) de combattre en catégorie poids lourds (+ de 200 livres). Son but avoué est de défier Fujimoto Kyôtaro, l'actuel champion du Japon de cette catégorie; le 30 avril prochain.
Sur un plan historique, seul le Français Georges Carpentier aura eu un parcours assez similaire en finissant poids lourd (défaite pour le titre mondial face à Jack Dempsey) une carrière commencée à 14 ans dans la catégorie la plus légère de l'époque.

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La fédération japonaise de boxe, JBC, a décerné hier divers trophées pour l'année 2013. La cérémonie avait lieu à l'hôtel Tôkyô Dome, au coeur de la capitale nippone.

La boxeuse de l'année est Fujioka Naoko. La championne s'est emparée du titre de la catégorie des super mouches WBA, après avoir sauté 3 catégories.

Le titre de boxeur de l'année est revenu à Yamanaka Shinsuke qui a défendu son titre des poids coqs WBC, avant la limite, à trois reprises.

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Nishizawa Yoshinori, ancien champion national catégorie super moyens et champion d'Asie (OPBF) à ce même poids (moins de 168 livres américaines) mais aussi des mi-lourds a pris sa retraite du ring à l'âge avancé - pour un boxeur - de 48 ans. Le vétéran a annoncé se retirer, mardi, au Korakuen, salle qui accueille la majorité des réunions de boxe de la capitale.
Il avait débuté sa longue carrière en 1986. Ce détenteur de plusieurs records de longévité s'en va avec un palmarès de 31 victoires dont 19 avant la limite, 21 défaites et 6 nuls.
Nishizawa Yoshinori est populaire au Japon, tout particulièrement chez les quadragénaires pour qui il signifie que tout reste possible après 40 ans. Il reste assez souvent invité sur les plateaux de télévision et il apparaît régulièrement dans les pages de magazines variés.

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Murata Ryôta, champion olympique de Londres dont nous vous avons parlé l'année dernière, a reçu, pour la première fois, les honneurs de la presse spécialisée américaine. Le mensuel de référence The Ring consacre pas moins de 6 pages au poids moyen Japonais, dans son numéro de février. Ce dernier, qui possède de bonnes chances de s'imposer au plus haut niveau selon les spécialistes, explique que le manque de poids moyens dans son pays l'oblige à s'expatrier afin de s'entraîner au mieux. Il ne souhaite pas, comme de nombreux boxeurs Nippons, être uniquement une star dans l'archipel ou même en Asie mais espère une reconnaissance internationale. Le second médaillé d'or olympique pour le Japon doit de nouveau combattre avant fin mars.

[liptonic]

Fujimoto, 3 combats pour autant de victoires en 2013. Crois tu qu'on lui proposera sa chance a un plus haut niveau?

[skydiver]

Trop tôt pour le dire mais, dans un premier temps il peut s'imposer au Japon et ailleurs en Asie. Il faudra le voir contre un boxeur expérimenté à défaut d'être exceptionnel. Les piètres résultats de ses prédécesseurs ne plaident pas pour lui mais tout est possible.

[skydiver]

Et la famille Kameda refait parler d'elle négativement.
J'avais évoqué ses frasques et son comportement anti sportif les années précédentes mais une nouvelle étape vient d'être franchie.
La Japan Boxing Commission vient de prendre des sanctions contre le club Kameda Gym qui se voit refuser le renouvellement des licences de son propriétaire, Shinji Yoshii, et du manager Shima Satoshi, pour diverses infractions commises lors d'une réunion de boxe en décembre dernier. Les deux personnes visées étant en récidive.
Par ailleurs, un membre de la JBC réclame, par voie de justice,pas moins de 100000$ aux frères Koki et Tomoki Kameda. Ces derniers l'auraient séquestré et physiquement menacé lors d'une réunion à Takamatsu.

[hek]

Juste un détail qui me pique les yeux à chaque fois que je le lis, ici ou ailleurs...... Boxe Anglaise.

Quand on parle de boxe sans spécifier son origine c'est automatiquement de la boxe anglaise qu'on cause, il est inutile de spécifier. Si on parle d'un autre type de boxe là il faut spécifier de quoi on parle (française, thaïlandaise, martienne...).

[skydiver]

Tout dépend des pays en fait. Au Japon notamment, ou dans d'autres pays où les boxes pieds poings locales sont très répandues comme la Thaïlande, on spécifie bien souvent. J'ai noté ce fait dans plusieurs pays du monde où je me suis rendu et où j'ai pratiqué. Aux USA aussi, dans de nombreux clubs, ce devant le développement de structures proposant essentiellement du pieds/poings. D'où cette précision dans le titre du thread, tout simplement, même sur un site français qui d'ailleurs en propose un autre sur le kickboxing et techniques assimilées.
Et puis, quelque part, rendons à César ce qui appartient à César. Ce sont bien les Anglais qui ont codifié le Noble Art et imposé les règles actuelles, dites du Marquis de Queensberry (son assistant en fait). Sur les programmes de boxe à Bangkok (Lumpini et Rajdamnern), lors de galas mixtes (muay thai et boxe anglaise donc), la différence est bien spécifiée ainsi, depuis fort longtemps.
Entre vieux pratiquants de diverses Ecoles - ce qui est mon cas - nous précisons nous entraîner "en anglaise" ou autre. Comme quoi...
Alors il est exact que, par défaut, on comprend ce dont il s'agit, tout du moins quand on possède quelque connaissance du sujet, ce qui n'est tout de même pas le cas de tout le monde.
Au delà des yeux qui piquent, il faut espérer que le contenu soit intéressant pour les membres du site qui nous font le plaisir de s'intéresser au sujet, c'est bien là le plus important, du moins il me semble.
Cordialement

[skydiver]

Murata Ryôta a enregistré sa 3ème victoire avant la limite en autant de combats et continue d'impressionner les spécialistes mondiaux, notamment devant la qualité relativement élevée de ses adversaires. La semaine dernière il a battu Carlos Nascimento par arrêt de l'arbitre à la 4ème reprise. Le Brésilien est ancien challenger à une ceinture mondiale et possède un palmarès flatteur de 28 victoires (sont 22 avant la limite) contre 4 défaites.
Progression rapide donc pour le champion olympique Japonais qui devrait combattre à nouveau d'ici la fin du printemps.

[skydiver]

Comme vous avez pu le lire plus haut sur ce topic, les frères Kameda se sont retrouvés sans structure d'entraînement. Ils viennent de refaire surface à Kendall, dans la banlieue de Miami, en Floride. Ils opèrent de cette nouvelle base à partir d'un centre baptisé Moro Junior and Kameda Promotions, sous la direction d'Osmiri Fernandez, un entraîneur Cubain assez peu connu. Le poids welter Watanabe (n°16 au classement mondial WBA pour ce qu'il vaut...) a annoncé quitter prochainement le Japon pour rejoindre la fratrie controversée.

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Encore un jeune prodige au Japon.
Inoue Naoya, âgé de seulement 20 ans, vient de détrôner le Mexicain Adrian Hernandez (29 victoires dont 18 avant la limite, 3 défaites et 1 nul), détenteur de la ceinture WBC des poids mi-mouches (-108 livres).
6 fois champion national des lycées, ce jeune boxeur n'en était qu'à son 6ème combat, pour autant de victoires. Celle ci était la 5ème avant la limite, l'arbitre ayant arrêté son adversaire après un knockdown dont il n'avait pas récupéré.
A nouveau, le fait de commencer à boxer au lycée montre un avantage certain pour des pays comme le Japon et, dans une moindre mesure, les Etats Unis, par rapport à la France notamment.

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La WBC, une des 3 plus importantes organisations mondiales à remis aujourd'hui, au Japon, une ceinture honorifique à la soeur de l'ancien boxeur Hakamada Iwao, hospitalisé.
L'histoire de cet homme est pour le moins édifiante.
N°6 au Japon de la catégorie des poids plumes, en 1966, le boxeur est alors accusé d'avoir assassiné à coups de couteau sa patronne, son mari et leurs 2 enfants. Condamné à la peine capitale en 1968, son procès en appel confirme le verdict 8 ans plus tard. La Cour Suprême va dans le même sens en 1980. Coup de théâtre en début d'année avec une décision contraire d'une Cour de district pour cause de preuves falsifiées. Hakamada Iwao, âgé de 78 ans, a donc été libéré le 27 mars et se voit honoré par la fédération WBC qui l'avait toujours supporté.

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Takayama Katsunari, champion des poids pailles pour l'IBF, entre au lycée.
Agé de 30 ans, le boxeur n'avait pas fréquenté le lycée, à Osaka où il vivait, afin de passer professionnel à 17 ans. C'est maintenant chose faite. Ce champion a intégré le lycée Kikuna de Nagoya qui vient d'ouvrir une section sportive de boxe, dirigée par un de ses partenaires d'entraînement. Etant professionnel, il pratiquera avec les autres élèves inscrits, comme lui, en sport/études, mais ne participera à aucun tournoi amateur.
Ce cas de figure - reprise ou début d'études - est parfois évoqué, surtout par des boxeurs aux Etats Unis, mais rarement suivi d'effet.

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Fujimoto Kyôtaro a rencontré Ishida Nobuhiro, sans titre en jeu car le combat n'était pas sanctionné par le Japan Boxing Council (autorité de régulation). Le second cité n'avait en effet aucune légitimité pour combattre avec le titre national des poids lourds en jeu. Depuis son dernier combat, en catégorie poids moyens, il avait gagné pas moins de 15 kilos.
Les 3 juges ont donné unanimement la victoire à l'espoir des poids lourds Nippons qui a touché un peu plus de 40000€ pour ce combat plutôt serré. Son adversaire envisage de raccrocher définitivement les gants après ce nouveau revers.

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Comme souvent, encore un record pugilistique au Japon.
Ikeyama Nao est devenue la première détentrice de la ceinture nouvellement créée des -102 livres de la fédération WBO, ce dimanche à Osaka. Elle a largement battu aux points une novice Thaïlandaise, inconnue sur la scène internationale, qui enregistre sa première défaite pour 6 victoires dont 4 avant la limite. La championne, quant à elle, voit son palmarès s'établir à 14 victoires (4 avant la limite) contre 3 défaites et 1 nul.
Si ce qui précède est une forme de premier record, le second est constitué par l'âge d'Ikeyama Nao, soit 44 ans. Elle devient ainsi la plus âgée des championnes, toutes catégories confondues, parmi les 4 organisations majeures au niveau mondial.
La boxe féminine se porte bien au Japon.

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Kameda Tomoki, âgé de 23 ans et plus jeune membre de la fratrie éponyme, semble aussi être celui qui ira le plus loin sur le ring. Le champion des poids coqs de la fédération WBO a battu hier, par KO à la septième reprise, l'ancien champion et challenger n°1, le Thaïlandais Pungluang Sor Singyu (46 victoires dont 31 avant la limite contre 2 défaites).
Le Japonais a eu l'honneur de combattre au prestigieux MGM de Las Vegas et possède maintenant un impressionnant palmarès de 30 victoires dont 19 avant la limite. Ce nouveau succès face à un adversaire de qualité rend les observateurs Nippons élogieux et optimistes pour l'avenir de ce jeune boxeur réellement talentueux, surnommé "el Mexicanito".

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Koseki Momo, championne WBA des -102 livres a battu hier le record de Gushiken Yoko pour le boxeur Japonais (homme ou femme) ayant défendu un titre majeur le plus grand nombre de fois. Elle a facilement défait aux points la Britannique Denise Castle pour atteindre 14 défenses victorieuses et établit son palmarès à 19 victoires (6 avant la limite) contre 2 défaites et 1 nul. Néanmoins, au niveau de la qualité des adversaires rencontrées, rien à voir avec l'Okinawaïen Gushiken Yoko, toujours populaire dans l'archipel. Pour preuve, le palmarès insignifiant de sa dernière victime, soit 2 victoires avant la limite contre 1 défaite.

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Selon le mensuel de référence The Ring, le champion olympique Murata Ryôta pourrait rencontrer, avant la fin de l'année, le (véritable) champion des poids moyens, le Portoricain Miguel Cotto. Son nom figure sur une courte liste de 3 boxeurs actuellement étudiée par le camp de ce combattant d'exception. Rencontre à haut risque pour le Nippon qui ne serait absolument pas favori mais entre dans le cadre d'une conquête de la Chine via Macao et une relance sur le Japon par les plus grands promoteurs Américains ainsi que les chaînes HBO et Showtime.
A suivre donc.

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Murata Ryôta vient d'enregistrer sa 5ème victoire, la première aux points, face au champion du Mexique des poids moyens, Adrian Luna, le 5/9. Le combat s'est déroulé au delà de la limite de la catégorie, à savoir 160 livres. Tout continue comme prévu et le Japonais a montré de bonnes choses dans une rencontre disputée mais clairement gagnée.

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L'espoir Japonais des poids lourds, Fujimoto Kyôtaro, a battu mercredi à Tôkyô son compatriote Takehara Masataka. L'arbitre a arrêté le combat au 5ème round devant plusieurs lacérations faciales impossibles à épancher entre 2 reprises. Le palmarès du vaincu s'établit maintenant à 10 victoires dont 4 avant la limite pour autant de défaites et 3 nuls. Rien de glorieux donc pour l'ancien pensionnaire du K1 qui enregistre son 10ème succès (6 avant la limite) pour 1 revers. Il faudrait maintenant augmenter le niveau de ses adversaires si les ambitions affichées doivent se concrétiser.

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Ishida Nobuhiro dont nous avons parlé plus haut sur ce topic rebondit après 2 défaites d'affilée mais plus en tant que poids lourd. Il a décidé de se relancer dans la catégorie inférieure, celle des lourds légers ("cruiserweight" en version originale), bien qu'ayant boxé au delà de la limite des 200 livres.
Hier, à Osaka, pesé à 201,5 livres, il a battu à l'unanimité des juges le Français David Radeff (201 lbs).
Quasiment inconnu, avec un palmarès affligeant de 5 victoires (2 avant la limite) contre 7 défaites et 2 nuls, le tricolore a presque fait jeu égal avec le Nippon. Ce dernier en est maintenant à 26 succès dont 10 avant la limite pour 10 revers et 2 nuls.

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Le Japan Boxing Council (autorité de régulation) a confirmé l'impossibilité de boxer au Japon pour les frères Kameda. Leur club ayant fait l'objet d'une fermeture administrative, ils devront être affiliés dans une autre structure locale pour prétendre boxer dans leur pays.

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Vous ayant souvent parlé de la bonne santé des clubs de boxe au Japon, il était temps de vous donner quelques précisions sur un système très japonais puisant sa source aux Etats Unis.
Le premier club de boxe de l'archipel fut ouvert en 1912 par Watanabe Yujiro. Après avoir longtemps vécu et combattu dans des rencontres en 4 reprises à San Francisco, il décida d'implanter ce sport dans son pays, à l'image de ce qui se faisait depuis la fin du siècle précédent avec le tennis par exemple.
Les Etats Unis possédant de très nombreuses salles de boxe à cette époque, le boxeur retraité des rings imagina fort justement la même chose possible dans l'archipel. Mais il adapta cela à l'esprit nippon avec une différence majeure. Là où les promoteurs et propriétaires de salles outre Atlantique pressaient généralement le citron sans états d'âme et abandonnaient leurs boxeurs quand ceux ci n'étaient plus "rentables", il établira une structure "familiale" qui restera un modèle toujours d'actualité, en partie du moins. Le propriétaire du club se doit de traiter ses boxeurs comme ses enfants et ceux ci doivent agir en conséquence. Cette façon de faire existe toujours au Japon.
La championne des poids mouches WBC Go Shindo a été amplement critiquée tout récemment. Originaire de Wakayama, elle a abruptement quitté son manager/entraîneur pour voler de ses propres ailes. Pourtant Harada Tetsuya l'avait toujours aidée et encouragée alors que, depuis le collège, elle souffrait d'hermaphrodisme. Elle a pu boxer professionnellement en tant que femme grâce à l'homme que le milieu de la boxe au Japon considère comme un père trahi.

[liptonic]

Un grand merci pour cette page historique des plus intéressantes!

Celà ne devrait-il pas porter ombrage à la carrière de Go Shindo? En effet, une mal aimée peut voir ses cachets baisser, les retransmission de ses combats pas forcement programmées, etc..

Un japonais ayant pratiqué un sport de combat à San Francisco ne pouvait être qu'un gars bien!

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Hashimoto Megumi - son véritable nom - est partie avec son avocat au Mexique afin de négocier directement avec le président (et fils du fondateur) de la WBC, Mauricio Sulaiman.
Une plus grande visibilité dans les médias, surtout TV, et des bourses à l'apanage lui ont été promises. Force est de constater que celles obtenues par les combattantes Japonaises sont bien loin d'atteindre le niveau des rares stars de la boxe féminine. Go Shindo a fait une croix sur les possibilités de combattre dans son pays, à moyen terme du moins.
Son palmarès est de 14 victoires (dont 9 avant la limite) contre 2 défaites. Sa taille est d'1,68m, grande donc pour une femme dans cette catégorie.

Un peu hors sujet, désolé, mais San Francisco fut longtemps un centre important pour les grandes réunion de boxe, notamment au Cow Palace qui existe toujours.

[skydiver]

Une précision. Comme aux Etats Unis à l'époque où Watanabe Yujiro combattait, de nombreux boxeurs sont connus sous un nom de ring. Tsunami Tenkai ou Go Shindo, par exemple. Il s'agit d'être évocateur avec un pseudonyme frappant ou faire référence aux origines, métier ou famille du boxeur. Longue tradition japonaise aux origines américaines donc.

[skydiver]

Quelques précisions sur le parcours de Go Shindo.
Diagnostiquée alors qu'elle fréquentait le collège avec ce que la médecine qualifie de "transgender disorder", c'est à dire une "identité sexuelle non déterminée", elle a connu une adolescence difficile, selon ses dires.
Elle commence à s'intéresser à la boxe lors de sa période lycéenne mais reste ostracisée par ses camarades d'entraînement qui ne savent pas comment interagir avec elle. Sa grande taille et sa masse musculaire fait qu'elle trouve peu de sparring partners. La fédération japonaise de boxe hésite à lui accorder une licence à cause des doutes sur son genre, à l'image de la coureuse de fond Kaster Semenya ou encore 2 combattantes de MMA toujours en activité dont au mois une a changé de sexe après avoir eu un enfant.
C'est Harada Tetsuya qui plaidera sa cause et lui permettra de combattre professionnellement avec succès.
Le Japon, pays conservateur dans bien des domaines, après de nombreuses interrogations, l'acceptera pour ce qu'elle est. Aujourd'hui pratiquement plus personne ne remet en cause sa participation à des combats féminins et les médias nippons ne font plus que très rarement référence à son passé troublant.

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Comme de coutume au Japon, une grande réunion sera organisée le 31 décembre. Le cadre en sera l'Ota ward general gymnasium, à Tôkyô.
3 boxeurs Japonais seront à l'honneur. Le champion WBA des super plumes, Uchiyama Takashi (21 victoires dont 17 avant la limite et 1 nul) défendra son titre. Défense également pour Kono Kohei, détenteur de la ceinture WBA des super mouches et dont le palmarès s'établit à 30 succès (13 avant la limite) contre 8 défaites. Taguchi Ryoichi (20-2-1 et 9 victoires avant le coup de gong final), quant à lui, tentera de s'emparer du titre WBA catégorie des mi mouches, face au Péruvien Alberto Rossel, l'actuel champion.
La chaîne TV Tôkyô retransmettra la soirée - en clair - pour l'ensemble du Japon.

[skydiver]

Si vous êtes à Tôkyô le 31 décembre et souhaitez assister à ce gala, il reste à ce jour quelques dizaines de places libres. Les tarifs s'étalent de 10000 à 30000 yen, sachant que les meilleures places au bord du ring sont déjà toutes bloquées pour les officiels et les invités de TV Tôkyô.