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Afficher la version complète : Fac de Japonais - CFJM qu'en pensez-vous ?



Fully
16/06/2012, 07h20
Salut tout le monde.

Je suis sur le point de finir une année de césure au Japon, et L'année prochaine je vais poursuivre en M1 LEA. Par la suite je pensais postuler l'IGR de Rennes et son parcours bi-culturel (CFJM) ce qui me permettrait de repartir un an au japon, dont 6 mois en université, et 6 mois de stage.
Pour avoir parcouru ce forum, je sais que l'ESSEC est certainement le moyen le plus sur pour faire sa place au Japon, mais je voulais savoir ce que vous pensiez cet autre parcours ? Je ne parle pas ici de sa viabilité en tant que diplôme pour travailler en France, mais bien de sa viabilité et sa visibilité au Japon.

KoYuBi
17/06/2012, 15h24
Tu sais l essec n est pas connu ni reconnu au Japon non plus. Les ecoles de commerce francaise ca marche dans les milieux francais.
Si ton but est de bosser dans un grand groupe francais au Japon, choisis l essec. Si c est pour bosser dans une pme francaise au Japon, n importe quelle fac de japonais pourra faire l affaire, ils jugeront surtout tes experiences et ton niveau de japonais ( bien que le nom d une grande ecole les rassurent aussi).
Si c est pour bosser avec des japonais ou dans une boite etrangere, vaut mieux sortir d une universite europeenne anglophone/americaine bien classe internationalement.

Pour rennes, j avais postule chez eux. Finalement je n ai pas suivi leur formation mais j ai eu l occasion de travailler avec quelqu un qui en sortait ( no comment, mais c etait pas de la faute de la formation je pense). L avantage de cette formation c est qu elle te met un pied a l etrier avec le stage de 6 mois. Si tu mets bien a profit tes 6 mois de stage pour chercher du boulot, ca peut le faire mais c est pas garanti. Et puis des fois les stages sont un peu bidons. Mais j en connais un qui a commence par un stage bidon et qui a finit pas trop mal.

Sur le site on parle beaucoup de la formation ( et morisson beaucoup des merites de l essec) mais bon, ca compte pour 30% de la reussite d un projet j ai envie de dire. C est pas vraiment l element determinant a mon avis.

Fully
18/06/2012, 00h33
KoYuBi

Je te remercie de ta réponse.
Ah, tu vois, je pensais que l'ESSEC bénéficiait d'une certaine "notoriété" au Japon, ou du moins dans certains milieux pro, merci pour l'information ^^.
Ok, les choses sont donc pas mal définit malgré tout.L'Essec ouvre les portes des groupes français au Japon, les universités étrangères des boites étrangères, et les universités françaises, des PME :p.
Comme je suis issu du milieu universitaire, je peux constater les différences flagrantes entre les étudiants d'une même promo. Ceux qui bossent pas, ceux qui bossent peu, ceux qui bossent pour les partiels, ceux qui bossent leurs matières pour autre choses que les notes. J'espère donc que l'expérience que tu as eu avec la personne du CFJM n'est liée qu'au travail fournit par cette personne. En d'autres termes que la formation reste intéressante, car sur la plaquette, elle l'est vraiment.

"Sur le site on parle beaucoup de la formation ( et morisson beaucoup des merites de l essec) mais bon, ca compte pour 30% de la reussite d un projet j ai envie de dire. C est pas vraiment l element determinant a mon avis."
Cette dernière phrase m'a interpellée, et j'aimerais savoir de quoi sont formés les 70% restants selon toi ?

KoYuBi
18/06/2012, 16h08
KoYuBi

Je te remercie de ta réponse.
Ah, tu vois, je pensais que l'ESSEC bénéficiait d'une certaine "notoriété" au Japon, ou du moins dans certains milieux pro, merci pour l'information ^^.

Autant pour moi, j ai pas approfondi tous les secteurs. Je regarde chaque annee les classements internationaux, les ecoles de commerce francaises qui sont classee sont l insead et HEC paris. Jamais vu l essec. Mais je viens de regarder, apparemment ca fait 2 ans que l essec est bien classe dans le financial times pour ses master en finance. Donc j ai peut etre dit une grosse connerie, je ne suis absolument pas dans ce milieu, je sais pas comment ca se passe avec des recruteurs etrangers. De mon cote mes employeurs etrangers ne connaissaient pas les noms d hec etc.
Par contre les ecoles d ingenieurs francais ont apparemment tres bonne reputation.



Ok, les choses sont donc pas mal définit malgré tout.L'Essec ouvre les portes des groupes français au Japon, les universités étrangères des boites étrangères, et les universités françaises, des PME :p.?

Oula. C est ma vision des choses.



"Sur le site on parle beaucoup de la formation ( et morisson beaucoup des merites de l essec) mais bon, ca compte pour 30% de la reussite d un projet j ai envie de dire. C est pas vraiment l element determinant a mon avis."
Cette dernière phrase m'a interpellée, et j'aimerais savoir de quoi sont formés les 70% restants selon toi ?

Hum, la capacite a trouver des clefs dans le noir. Ca me semble plus important que le reste.

Momix
18/06/2012, 16h27
Par contre les ecoles d ingenieurs francais ont apparemment tres bonne reputation.

KoYuBi, tu dis ça parce que tes partenaires te l'ont assuré ? J'ai un diplôme d'ingénieur français qui m'ouvrirait pleins de portes en France, mais j'ai l'impression que personne ne connaitrait ça au Japon. Tu as une idée des écoles les plus réputées?
Merci pour l'info.

KoYuBi
18/06/2012, 18h20
Ingenieur c est tres vaste. Les 2 ecoles francaises qui ont une reputation mondiale c est l ENS et polytechnique. Perso j etais pas particulierement au courant mais on m en a cite le nom a plusieurs reprises sans que j ai besoin d aborder le sujet. Dans tout ce qui est bio medecine pharma les ecoles francaise ont semble t il aussi une bonne reputation mais la encore je n ai pas approfondi le sujet.

freestyler
18/06/2012, 18h53
Je me faufile discrètement dans ce fil.

En retraitant les anciens sujets de japon.org, l'on retrouve de nombreux témoignages explicitant le rapport formation/reconnaissance au Japon.

Et comme Koyubi l'a précédemment souligné, si l'objectif souhaité est de travailler au sein d'entités ou de firmes japonaises, le nom de la formation française importe vraiment très peu, le recruteur tappera au pire le nom de ton école/fac sur google et se fera un avis en 15 secondes entre 2 pauses café... Tu seras formé sur le terrarin directement et tu progresseras plus ou moins lentement jusqu'au fameux "plafond de verre gaijin" où il sera temps de rejoindre l'herbe du voisin.

Cependant, si l'objectif souhaité est d'entamer une carrière au sein de firmes étrangères implantées sur le sol nippon, la formation suivie jusqu'à présent sera éventuellement étudiée et appréciée par les headhunters et autres recruteurs. Il est évident que si tu sors de Bocconi, l'X, HEC, et cie ça ne passera pas totalement inaperçu. Tu bénéficies en plus de leur réseau au japon pour faire du networking, entre les ingénieurs trilingues des ponts/des mines et autres doubles-diplômés...

Maintenant, rien n'est conditionné par avance et ne t'empêchera de décrocher un job épanouissant pour peu que tu te débrouille quelle que soit ta formation. A toi de calculer le rapport investissement/opportunité. Les études générales restent de la "culture" censée t'apporter un background suffisant pour t'adapter dans ton nouvel environnement, les stages sont là pour compléter. Honnêtement, les cours que tu as suivi au cours de ta licence, t'ont-ils fondalement servi au cours de tes stages/expériences ? Chaque boîte possède son propre mode de fonctionnement, ses propres accronymes/ entités/ hiérarchies, ses cycle J+X, tu as toujours les anciens pour t'expliquer et t'aider.
Et dans les grosses boîtes tu as même des standards écrits qui détaillent chacune des étapes à réaliser et à suivre bêtement.

A toi de jouer des 70% restant pour trouver ce que tu désires au fond de toi et rejoindre le hall of fame des expatriés.


Source : Lejapon.org

Momix
18/06/2012, 19h06
Ingenieur c est tres vaste. Les 2 ecoles francaises qui ont une reputation mondiale c est l ENS et polytechnique. Perso j etais pas particulierement au courant mais on m en a cite le nom a plusieurs reprises sans que j ai besoin d aborder le sujet. Dans tout ce qui est bio medecine pharma les ecoles francaise ont semble t il aussi une bonne reputation mais la encore je n ai pas approfondi le sujet.

Cela me surprend que l'X et les ENS soient si réputées que ça au Japon, même si je sais qu'il y a des étudiants qui font des doctorats et des masters là-bas. Peut-être est-ce dans le monde de la recherche que l'on entend parler de ces écoles ? Je vais peut-être m'intéresser au réseau de mon école pour voir.

Merci en tout cas

Suikasensei
18/06/2012, 20h12
Notez que l'ENS n'est pas une ecole d'ingenieur. Les gens qui sortent de cette ecole et qui ont un lien quelconque avec le Japon, sont pour l'immense majorite des chercheurs qui font un echange universitaire au Japon, ou un post-doc.

En fait vous parlez de plusieurs choses differentes en meme temps. Il y a differents cas de figure: jeune diplome ou experimente / expat, stagiaire, VIE ou contrat local / entreprise japonaise, francaise, americaine, etc.... toutes les combinaisons possibles entre ces familles de criteres debouchent sur une situation differente: votre diplome sera certes la premiere chose qu'on regardera si vous etes jeune diplome et recherchez un stage dans un groupe francais, mais si vous voulez un contrat local dans une boite japonaise, alors c'est probablement votre niveau de japonais qui sera le parametre limitant; enfin si vous avez 10 ans d'experience et que vous cherchez dans une boite americaine, alors ca sera encore autre chose, ca depend de la boite, du poste et de moult autres facteurs...

Bref les combinaisons sont multiples, et dire "telle ecole est reputee au Japon" me semble un peu trop general comme approche. Il s'agit plutot de se poser la question de qui seront vos interlocuteurs et de ce que vous visez precisement comme secteur d'activite et conditions de travail.

Momix
18/06/2012, 20h40
Je comprends ton intervention Suikasensei, mais personnellement, je comprends la notion de "réputée" par comparaison avec la France ou le monde. L'influence du diplôme dans la recherche d'emploi est une autre considération plus complexe et que ta description aide à appréhender.

Mais il me semble que dans ce topic, on cite les diplômes qui peuvent ouvrir des portes, notamment pour de jeunes diplômés, qu'ils cherchent un stage ou aient quelques années de vie professionnelle derrière eux. En France, le diplôme continuera à être important. A l'étranger de manière générale, à part une poignée d'écoles de renommée, tout le monde sera mis dans un même panier et ce seront les compétences particulières qui primeront.

Tu différencies par exemple, entreprise américaine ou japonaise (pour les françaises, la question ne se pose plus puisque, oui, elles reconnaissent les diplômes), à part la maitrise du japonais, qu'est-ce qui les différencierait tant que ça ?

Suikasensei
18/06/2012, 21h55
La culture.

Une boite americaine accorde de facon generale plus d'importance aux competences qu'au diplome (pas dans l'absolu, mais relativement a d'autres pays, la France notamment...). Une boite japonaise peut aller fouiller plus loin, dans des classements, meme nationaux, de l'ecole duquel un candidat est issu. Ou alors elle essaiera de se renseigner sur le type d'ecole, sur le genre de jobs que les gens qui en sortent exercent, etc. Elle rassemblera beaucoup d'informations. Bien souvent, pour les candidats japonais, la reputation de l'ecole est LE sesame: les entreprises preferent miser sur la formation interne, si elles pensent que le type fera un bon job a long terme. Qu'il ait un diplome en chimie organique alors qu'on lui demande de gerer la logistique d'une usine n'est pas un frein absolu, contrairement a la France ou un tel cas de figure, en depit de ce que peuvent raconter parfois les recruteurs, ne se produira quasiment jamais.
La boite americaine t'interrogera elle precisement sur ce que tu sais concretement faire, sur ce que tu as fait avant. Bien evidemment, n'importe quelle boite fera une distinction entre un Harvard et un "Community college", mais toutes choses egales par ailleurs, chaque pays a sa culture de recrutement et de formation. Un manager americain pourra te demander "describe a work-related situation where you had to take a risk and how did you manage to ensure success". Je vois moins le manager japonais demander ca.

Ensuite, il y a aussi la provenance de ce diplome vis a vis de la nationalite du recruteur: si tu es francais, cherche un boulot au Japon, mais que tu es diplome d'une bonne universite americaine, tu toucheras sans doute mieux un recruteur americain, qui se sentira en terrain connu, compare au meme candidat mais diplome d'une universite canadienne, singapourienne ou meme japonaise de niveau un peu pres equivalent (la comparaison du "niveau" etant souvent difficile).

Par ailleurs le regard sur l'esprit d'equipe ne sera pas le meme: les americains sont plus individualistes et privilegieront les personnalites "qui en veulent", les japonais auront a coeur l'integration dans l'equipe existante du nouvel arrivant.
Si j'en reviens au diplome, la dimension culturelle peut etre directement decisive: je lisais recemment une interview de la doyenne (americaine je crois!) de la business School de l'universite de Hitotsubashi, qui disait que les MBA au Japon etaient encore souvent - meme si cela changeait lentement - associes a la "cupidite", et les grandes entreprises rechignaient a engager un jeune et brillant detenteur de MBA par peur qu'il ne la joue trop perso. A l'oppose de cette vision, les entreprises americaines raffolent de ce type de formation.

Je cite la quelques exemples, je te conseille entre autres la lecture du livre de Olivier Demussat ("Comment les japonais travaillent"), ancien de chez Renault et qui a travaille sur la fusion avec Nissan. Pour la partie americaine, je m'appuie en partie sur mon experience personnelle puisque je travaille aux Etats-Unis.

Je dirais enfin qu'en dehors de l'Ivy League, d'Oxford et Cambridge, plus le top 20 des MBA du FT, le nom du diplome fait beaucoup, beaucoup moins que le grade (licence, master, doctorat, ou en tout cas le nombre d'annees d'etudes), les performances en entretien et les eventuelles recommandations de reseau dans la plupart des pays.
Meme si polytechnique parlera peut etre a un recruteur japonais plus que Telecom Paris, cela lui parlera parce qu'il l'aura vu dans un classement au detour d'un article, mais dans le meilleur des cas cela le rassurera, il se dira que le candidat ne sort pas de "nulle part". Mais admettons qu'il ait eu a bosser avec un type des Mines de Nancy qui etait tres bon, et bien le candidat qui a la chance de sortir des Mines de Nancy sera dans sa tete en avance sur l'X. La "reputation" c'est tout ou rien: soit le type connait vraiment l'ecole, a bosse avec des anciens eleves et/ou le nom est tellement reconnu que cela confere immediatement une avance importante, soit il en a juste deja entendu parler, et cela aura un impact minimal sur la decision finale.
(Bien entendu il y a des secteurs ultra pointus et concurrentiels ou les japonais et les americains connaissent sur le bout des doigts toutes les formations possibles dans tous les grands pays, mais ce sont des cas bien particuliers).


En guise de conclusion, je pense qu'il faut toujours se mettre dans la peau du type qui essaye de savoir a qui il s'adresse. Imaginez vous en recruteur dans une boite francaise, vous voyez arriver des japonais, des canadiens et des chinois sur un poste. Comment allez-vous departager les deux ou trois gus qui ont l'air de plus ou moins avoir le meme genre de formation? L'entretien sera decisif, a defaut de pouvoir etablir un classement clair sur le papier, on l'etablit en fonction de l'impression qu'une personne nous donne.

Momix
18/06/2012, 22h37
Très intéressant comme analyse, et c'est convaincant. Par contre, personnellement, j'appréhende plus la partie amont de filtrage que la partie entretien.
Que ce soit en France, aux USA ou au Japon, je suis sur que l'entretien est déterminant et quelqu'un, même sans diplôme très réputé, peut marquer des points.

Par contre, encore faut-il qu'il soit là assis devant un manager ! Et pour ça, il n'y a que les diplômes et les expériences passées qui comptent. Pour les expériences, à part si c'est un domaine technique poussé ou des performances commerciales démontrées, il est difficile de marquer des points sur un CV si l'on a que 3 ou 4 ans d'expérience professionnelle. Par contre, ces mêmes années peuvent être très bien vendues une fois en entretien.

En tout cas, merci pour ton témoignage. Dans quel domaine sinon travailles-tu aux USA Suika ?

Suikasensei
19/06/2012, 00h53
Tout à fait d'accord - je me plaçais dans la position de quelqu'un qui a décroché un entretien, ce qui n'est souvent pas la moins difficile des étapes.
Si on continue de parler de recherche à niveau école/master, pour un jeune diplômé, hormis stage ou VIE qui débouche sur une embauche il est très délicat de décrocher un boulot directement au Japon à la sortie de l'école, si j'en crois les nombreuses expériences entendues ou lues sur ce site ou ailleurs. Même avec un excellent réseau, les personnes que je connais et qui bossent au Japon à ce niveau sont des (ex) stagiaires/VIE. Je parle bien entendu toujours pour les français.

Ceci dit 3 ou 4 ans d'expérience, en fonction du domaine je pense que cela peut être un atout; je connais notamment une personne (aux Etats-Unis) qui a trouvé un boulot d'un niveau inférieur à ce qu'il avait en France (il avait un peu plus d'expérience que 3 ou 4 ans mais je ne pense pas que c'est ça qui ait fait la différence car son boulot n'avait pas grand chose à voir avec ce qu'il exerçait avant), il suivait sa femme qui était expatriée. Il a fait ses preuves en quelques années et occupe désormais un poste de manager qui correspond environ à ce qu'il aurait pu viser en France.
Dans le cas du Japon, je pense que quelques années d'expérience, couplés à un excellent niveau de japonais, forment un profil intéressant pour des recruteurs de boîtes japonaises, américaines ou autres, l'idéal étant bien sûr de bénéficier d'un réseau sur place. Tout dépend ensuite du domaine et de la "rareté" des compétences (et de la facilité à les mettre en évidence sur papier..)

Je te réponds en MP pour le reste.

Fully
24/06/2012, 02h03
J'ai lu attentivement les différents arguments qui ont été avancés par les uns et par les autres, et vous remercie de vos réponses.

Effectivement Suikasensei, j'ai eu quelques retours de Français cherchant ou ayant cherché un emploi au Japon, et il est vrai qu'à la sortie de l'école, ce n'est pas toujours très facile. C'était toute ma réflexion autour du CFJM avec la possibilité d'avoir un stage de 6 mois en entreprise au Japon (Normalement je réaliserai aussi celui du M1 au Japon l'année prochaine). Est-il possible comme c'est souvent le cas en France d'être embauché à la suite de son stage, où est-ce une réflexion franco-française ? De plus sans faire étalage de ma vie privé, je n'aurai pas le problème du visa lors de ma démarche de recherche d'emploi, mais je ne sais pas si cela constitue un réel avantage pour TROUVER un emploi? Je veux dire par là, que je pense que cela épargne à l'entreprise le casse-tête du VISA, mais ne sait pas comment c'est perçu en soit.
Pour finir et puisque l'on parle de réseau, j'aurais aimé avoir vos avis sur celui du CFJM, si vous avez des infos.

Bonne journée.

P.S: Chercher les clés dans le noir, même si je pense "voir" de quoi tu parles, plus concrètement ça donne quoi ? :)

Suikasensei
24/06/2012, 02h20
Je ne connais pas spécifiquement le CFJM mais pour répondre sur ce sur quoi j'ai un avis: à mon sens ne pas avoir le problème du visa est un réel avantage. Pas seulement parce que tu évacues le fait de ne pas rentrer dans les critères d'embauche de bcp d'offres (il suffit de faire un tour sur des sites d'emploi au Japon, 90% de ce que je vois passer demande d'être résident au Japon et de pouvoir y travailler sans plus de démarche), mais également parce que cela te permet de passer tout ton temps dans la recherche pure, et pas dans l'aspect administratif qui va avec lorsqu'on n'a pas de visa.
Sans compter le probable avantage "psychologique", au sens ou quelqu'un qui arrive avec un visa en poche présente en quelque sorte mieux qu'un type qui sort "de nulle part". Je pense que dans certains cas, c'est un aspect qui peut compter, même inconsciemment.

Fully
25/06/2012, 00h48
Je me doutais que le VISA pouvait avoir une influence sur la candidature, mais j'avais du mal à la quantifiée. Je te remercie pour toutes ces précieux détails.
De quels sites parles-tu exactement ? Dans les sites que je consulte, je n' ai pas trouvé beaucoup d'annonces qui évoquaient le problème du visa. (Daijob, Japan times etc).

En outre, je ne désespère pas d'avoir des info sur le CFJM, si quelqu'un passe par là :).
Bonne journée à tous.

Suikasensei
25/06/2012, 01h02
Gaijinpot ou linkedin par exemple, je n'y vais pas tous les jours mais les quelques fois où j'avais jeté un coup d'oeil c'était le cas.

Fully
26/06/2012, 00h27
Ah oui en effet, c'est souvent précisé, merci !

Suikasensei
26/06/2012, 17h27
Une discussion (http://www.linkedin.com/groups/Visa-in-Japan-Are-JPN-73211.S.124049055?qid=634e095f-8404-483a-bb91-fa6308f49cf3&trk=group_most_popular-0-b-cmr&goback=.gmp_73211), je ne sais pas si tu peux la voir directement ou si il faut rejoindre le groupe linkedin mais ils parlent pas mal de la difficulte d'obtenir un visa.
Cela t'aidera peut-etre.

Fully
27/06/2012, 00h13
J'ai pu y accéder sans soucis ! Merci pour le lien et toutes ces infos :)

neptune75
26/06/2019, 13h18
Salut tout le monde.

Je suis sur le point de finir une année de césure au Japon, et L'année prochaine je vais poursuivre en M1 LEA. Par la suite je pensais postuler l'IGR de Rennes et son parcours bi-culturel (CFJM) ce qui me permettrait de repartir un an au japon, dont 6 mois en université, et 6 mois de stage.
Pour avoir parcouru ce forum, je sais que l'ESSEC est certainement le moyen le plus sur pour faire sa place au Japon, mais je voulais savoir ce que vous pensiez cet autre parcours ? Je ne parle pas ici de sa viabilité en tant que diplôme pour travailler en France, mais bien de sa viabilité et sa visibilité au Japon.

onjour.Ce master 2 du CFJM a-t-il passé des accords avec des banques pour son financement sur 2 ans?
B