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freestyler
23/04/2012, 17h52
Bonsoir,

Je souhaiterais au fil de ce topic aborder des sujets assez peu réitérés finalement mais dont certains membres sont à même de pouvoir apporter des réponses intéressantes.
La question est donc celle d'effectuer un Phd au Japon et ses débouchés. Jusqu'à présent, sur le net entre autre on trouve nombre de doctorant étranger qui y sont parvenus, cela dit la majorité l'ont fait dans des domaines scientifiques, et par ailleurs ont travaillé dans des laboratoires de recherche.

Qu'en est-il pour les autres domaines, comme la finance?

Les débouchés sont-ils cantonnés à l'enseignement?
En terme de rémunération, existerait-il des écarts de salaire pour un même poste à diplôme différent(comme en France) ?
Que deviennent ces doctorants étrangers issus des grandes facs japonaises une fois diplômé ?

Je pose ces questions innocemment...
Car réaliser une thèse sur 3 ans c'est aussi faire le choix d'un manque à gagner équivaut à 3 années de salaires (sans compter les éventuelles promotions + bonus + expériences) (bien sur il y a le financement par les bourses ou autre...)


__________________________________________________ ____

La deuxième partie concerne les MBA. J'ai lu que plusieurs personnes avaient réussi à décrocher le très bon MBA de hitotsubashi;
Outre la séléction rude (Scorer sur le Gmat, avoir l'argent, le temps, les 3 années d'expériences)
Qu'en est-il pour les étrangers désirant poursuivre leur carrière sur place au Japon ?
En terme d'évolution de poste, de rémunération, cela se ressent-il par la suite? car il faut bien rembourser ce que cela aura coûté...

Il y a très peu de retours...



Je vous remercie

Az_In_one
24/04/2012, 17h35
La première question à se poser c'est : pourquoi doctorer au Japon?
- matières scientifiques : la seule réponse valable à mes yeux c'est qu'un labo ou une univ y est première mondiale dans un domaine. Mieux vaut faire sa thèse ailleurs et venir au Japon en post-doc, que ce soit dans le privé ou le public (universitaire ou pas). Si vraaaaaaiiiiiiment on a envie de faire une année au Japon en tant qu'étudiant, partir en M1 pour voir je dirais. Si on se dit qu'on va faire sa thèse au Japon pour y apprendre le japonais, à mon avis on a rien compris à la vie. Ceci est un jugement péremptoire.
- littérature et sciences humaines avec un rapport direct avec le pays, rien à y objecter.
Pour ce qui est du monde de l'université, j'ai lu que : les places sont très chères (encore plus qu'en France), les perspectives d'évolution quasi-inexistantes, les conditions de travail mauvaises. Facteur x10000 pour les gaijins of course.

freestyler
24/04/2012, 17h59
Je te remercie d'avoir apporter une réponse.

La question du Thread était innocente en soit, mais la finalité est corrélée.
Pour résumer, je m'apprête à effectuer une " university preparation course" dans une école de langue à Tokyo, le but étant d'intégrer une université TOP 5 national. Je me battrais corps et âme pour entrer et sortir diplômé d'un master de Waseda. Concernant les différentes modalités, les admission requirement et autres, tout est convenablement listé sur un document depuis des mois.

Pour préciser le cas, il ne s'agira pas de s'impliquer dans un domaine scientifique mais réellement économique/science humaines. Ensuite le doctorat serait une alternative avant d'entrer dans "la vie active" morne qui attend chaque personne.
Etudier, c'est percevoir de l'enrichissement, des découvertes, des souvenirs, du réseau, mais lorsqu'au bout de la dernière année tout le monde se sépare et l'on observe que chacun s'en va dans sa future entreprise à un poste amovible pour un job contraignant (au départ)...
Le doctorat en vue de se spécialiser réellement sur un sujet qui nous passionne et devenir en quelque sorte un "expert" serait vraiment épanouissant de mon point de vue.

D'ici vient ma question, est-il possible au Japon de faire son doctorat dans une entreprise en étant rattaché à l'université ?
Cela se fait bien en France, mais qu'en est-il là bas? Ca sera tout simplement parfait... mêler les 2 environnements.


Concernant le choix du Japon, c'est avant tout l'avantage de concatener le choix de vie du pays avec ses choix professionnels.

zev
24/04/2012, 18h30
Euh faire un post doc au japon c'est faire une croix sur sa carriere internationale mis a part deux ou trois labo (et encore)...

Gnurou
24/04/2012, 18h49
Pour qu'un étranger rentre en master dans une université comme Waseda, il doit généralement se justifier d'un (vrai) niveau Bac + 3 ou plus dans son pays d'origine et d'une scolarité autant que possible sans accroc. D'autant plus s'il souhaite poursuivre sur une thèse. Tu as quoi comme diplômes en ce moment?

Je sais pas, il y a comme une perturbation dans la Force, deux escroqueries qui se montent simultanément devant nos yeux ; d'un côté Sleidia qui nous rabache dans 3 fils différents sa révélation sur le mariage comme ultime moyen de s'installer au Japon, de l'autre Freestyler qui se voit bien faire un PhD d'immigration. Dernier épisode d'une longue série, j'attend le prochain dans lequel l'un deviendra manager de Kabakura et l'autre lutteur de Sumo.

Gnurou
24/04/2012, 19h00
Un p'tit lien de circonstance sur ce que c'est qu'être thésard ;)

http://www.youtube.com/watch?v=GwWEbRpvYF8

Myllena
24/04/2012, 19h02
Euh faire un post doc au japon c'est faire une croix sur sa carriere internationale mis a part deux ou trois labo (et encore)...

Pourrais-tu détailler tes arguments?

freestyler
24/04/2012, 19h30
Euh faire un post doc au japon c'est faire une croix sur sa carriere internationale mis a part deux ou trois labo (et encore)...

Pour un éventuel avenir, le marché sur lequel je souhaite me positionner demeure le Japon, mais s'il devait s'élargir cela s'étendrait à la Chine, Hong Kong, singapour, principalement, les Etats-unis et consorts ne rentrent pas dans cette liste.
Cela dit, je comprends bien le sous entendu de ton message, et d'ailleurs le simple fait de "graduate" au Japon est une croix en soit sur l'international...Malgré ce sentiment ci, au fond de toi, tu ne regrettes pas de l'avoir fait... au délà du CV, les gains et apports personnels sont aussi équivoques et importants...



Pour qu'un étranger rentre en master dans une université comme Waseda, il doit généralement se justifier d'un (vrai) niveau Bac + 3 ou plus dans son pays d'origine et d'une scolarité autant que possible sans accroc. D'autant plus s'il souhaite poursuivre sur une thèse. Tu as quoi comme diplômes en ce moment?

Ce que tu dis n'est pas faux. Le seul domaine durant les 6 derniers mois où j'ai pris un "shinkansen d'avance" c'est bien les admissions pour les universités japonaises . Il y a très peu de sujet d'ailleurs sur les petites portes comme le 推薦入試 et le AO 入試 qui pourtant restent une voix ouverte. "Pour la scolarité sans accroc" cela est vraie et se vaut surtout lorsque l'université demande des "university transcript" avec toutes les notes obtenus depuis..

Pour le moment, j'aurai une licence d'économie dans quelques mois, et des certifications pour les langues.
Les universités dans l'ordre que je souhaiterais intégrer sont : Waseda(les valeurs fortes, leur hymne,le campus, et un ami japonais qui y est), Hitotsubashi , Rikkyo (pour son excellent MIB), chuo (mais la séléction est vraiment rude avec toutes les recommandations), Aoyoma (pour son programme en 5 ans qui propose Master + Doctorat en business d'où le topic...) et des plans de secours...

Une application pour une université correcte se place ainsi :
1st screening ( Donc là, il faut en jeter un max et se préparer à mort)
l'idéal serait : TOIEC 975 ou 990, JLPT 1 (minimum 150/180), EJU (examination for Japanese university minimum 260/400)
Une recommendation d'un prof etc... Le Examination of R.E. pour Waseda http://www.ere.or.jp/  j'ai du mal à jauger ça...si c'est du même niveau que le GMAT ou pas...

Si on est retenu, on peut enchainer pour passer les examens fait maisons de l'université, en général c'est pas trop trop difficile, des textes en anglais d'autres en japonais, justifier, quelques rédactions.
Si on passe, il reste l'oral d'entretien, la dernière ligne droite où il faut donner tout ce que l'on a en priant bien fort.
Et si après cela on est retenu, on peut chercher des bourses tranquillement avant la rentrée scolaire.

Dans les plans de secours, il y a en général beaucoup d'université qui proposent simplement leur examen à passer + certification pour prouver que l'on peut suivre les cours en japonais.

Donc c'est pas impossible, le seul truc c'est que peu de personne partagent leur retour sur le net, du coup ça donne l'impression de se jeter dans l'arène...

Gnurou
24/04/2012, 19h54
Ca va être chaud en tout cas. Mais si tu réussis, chapeau.

As-tu également pensé à l'aspect financier de la chose, l'inscription à Waseda étant loin d'être gratuite. Aussi une thèse n'est pas quelque chose qu'on improvise, à moins d'avoir un vrai intérêt pour ton sujet tu t'embarques pour 5 années de souffrance (oui ici n'espère pas soutenir en 3 ans).

Az_In_one
24/04/2012, 20h15
Pourrais-tu détailler tes arguments?

+1

On sait tous qu'en (post-)doc c'est la prod qui compte. Si ton labo ou ta boîte sont bons, que tu taffes bien, et que tes papiers sont publiés dans des revues reconnues, que tu sois au Japon ou à Tataouine importe peu. Tu trouveras ou aller si jamais tu te lasses*.
Freestyler : l'économie c'est large, tu as le monde de finance en tête?

*Sauf si tu es japonais, auquel cas tu seras mis au ban de la société et ta propriété intellectuelle bafouée. On brûlera sûrement ta maison, confisquera tes biens, salera tes terres, ta famille sera vouée à l'exil sous peine de mort, ton nom effacé des registres.

freestyler
24/04/2012, 20h47
Cependant comme la préparation dure exactement 18 mois, cela confére du temps pour rassembler ces certifications.

L'aspect financier représente bien le nerf de la guerre. Pour l'instant mon plan de financement se déploie jusqu'à N+2 ans pré-études.
Etant donné le coût relativement important d'une année au sein d'une université privée comme Waseda, on ne peut point compter que sur la chance et les bourses..., en toute honnêté de N+3 à N+4 je n'ai actuellement aucun moyen d'être en mesure de détenir une solution sûre qui m'octroierait des risques d'insuffisance budgétaires. Mais j'ose espérer qu'après ces quelques années à vivre localement je puisse trouver des moyens par un réseau de réduire les coûts fixes (logement, transport,divers) afin de dégager la marge nécessaire pour financer l'université.
Là aussi, on y trouverait de quoi redire :(

Je fais entièrement confiance à vos expériences concernant les thèses, si j'arrive tant bien que mal à avancer au travers des premiers obstacles assez rapidement, je pourrais prendre une décision plus ferme...

Je ressens Gnurou que dans ces quelques derniers mots
Aussi une thèse n'est pas quelque chose qu'on improvise, à moins d'avoir un vrai intérêt pour ton sujet tu t'embarques pour 5 années de souffrance
Tu y concentres une grande part de ton expérience indescriptible et impercevable envers une personne sans expérience comme moi. Entre les différents moments de galères, des instants de remises en cause, de retours sur son passé, l'impression d'avancer lentement vers l'horizon et des nombreuses contraintes qui pèsent au quotidien, les frustrations.
Par peur d'oublier de mentionner et sous entendre un de ces moments, préférer résumer très courtement dans ces quelques mots qui ne prennent sens qu'après les avoir vécus...

Mais au délà de cet aspect, la sensation de délivrance lors de la soutenance, de mettre en oeuvre ce pourquoi on s'est privé pendant ces dernières années, l'aboutissement d'une longue étreigne.

En tout cas merci pour vos réponses.


Az_In_one : Ce dont je suis à peu près certain c'est que l'économie au sens macroéconomique ne m'intéresse que peu. C'est davantage la gestion voir finance que je souhaiterais approfondir.

J'ai des exemples de sujet en tête précis mais c'est pour cela que je demande si "il est aussi possible de faire son doctorat dans une entreprise au Japon tout en étant rattaché à l'université". Si cela s'avère possible à l'instar de la france ce serait très très positif dans la balance

Az_In_one
24/04/2012, 21h20
Ecoute si tu as la finance en tête, la France possède certaines des meilleures formations au monde en mathématiques et ingénierie financières. Après à toi de voir si tu comptes vivre comme un japonais au Japon dans une boîte japonaise, ou dans une multinationale étrangère en tant qu'employé détaché ou expatrié. Je te conseille vivement la deuxième solution.

morrisson
24/04/2012, 22h02
+1, bosse le japonais, passe un master1, viens à l'essec, fait un double diplôme à Keio ( niveau JLPT1 ou 2 requis), et tu trouvera au japon sans aucun problème (et il me semble bien qu'en Business, Keio est au moins aussi bien que Waseda)

Maes
25/04/2012, 07h49
Bonjour,

Il y a quelques temps (en 2002) j'avais contacté en direct un directeur de labo proche de Tokyo (partenariat Franco/Japonnais) afin de réaliser une thése dans le domaine scientifique et plus particuliérement celui de la robotique. Le directeur de ce labo m'avais alors proposé à l'époque de me faire valider mon doctorat dans les deux pays via une démarche interne, Freestyler, si tu peut trouver une opportunité similaire je pense que c'est encore l'idéal. En plus de ça il faut faire les démarches pour obtenir une bourse Monbusho (si ça existe encore, à mon époque c'été environ 180 000 Yens / mois) c'est déjà ça.
Pour ma part, j'ai malheureusement du annulé mon projet suite au décés de mon pére peu avant mon départ ne voulant pas laisser ma mére seule, donc si tu as l'opportunité n'hésites surtout pas fonce !

Cdt

freestyler
25/04/2012, 19h03
Je comprends tout à fait votre logique et au bien fondé de la formation en France, cela dit pour espérer intégrer ces formations réputées il faut une certaine quantité de motivation que je n'aurai absolument pas en restant ici. Bosser au Japon au conditionnel n'est pas un vecteur suffisant pour faire jouer mon fighting spirit là dessus.

Az_in_one, je souhaite absolument prioritariser les études au Japon avant d'y songer établir une quelconque carrière.
Morrison, ça rejoint ce que j'écris, et de plus rentrer à l'essec en M1 signifie "se rajouter une année" d'étude supplémentaire en France, et au vu du coût d'une école, je préfère sans hésitation placer cet argent pour le départ à l'étranger.

Maes, merci beaucoup pour ton témoignage, un peu triste cela dit due au cas de force majeur, j'espère que tu poursuis aujourd'hui tes projets.

Pour résumer, toutes les démarches sont lancées, pas de retour en arrière, en espérant que l'immigration ne me refusera pas le visa...

Merci à tous pour les avis, j'en retiens que le PhD est une chose à laquelle on ne peut véritablement penser qu'avec une forte volonté d'implication dans un sujet, et rajouter de le faire au Japon signifie subir nombres contraintes. Cependant si l'occasion de le faire hors d'un laboratoire mais dans une entreprise ou un DBA( doctorate business administration) ça changerait la donne.

morrisson
25/04/2012, 19h25
M1 de fac
essec en apprentissage (ROI positif, paye les frais de scolarité +salaire)
Puis graduate Program de Uniqlo

Ca c'est un (exemple de) programme pour arriver au japon comme il faut. Je comprend pas qu'on choisisse la galère dans la précipitation pour être au japon "pour être au japon", à un préparation certe longue mais qui assure que quand t'arrive au japon, tu puisse en profiter et pas galérer avec 300 yens par jour pour bouffer...

Et je sais très bien ce que tu ressens, mais j'ai failli faire cette erreur. Motive toi pour avoir la meilleur formation en France et bosser le japonais en //, et pars au japon tranquillement et avec classe :). Sauf si tu veux finir comme Sleidia :D

zarkis
26/04/2012, 11h48
Pour une fois qu'il s'agit d'un billet ou la personne s'est visiblement parfaitement renseigner avant, et n'a donc pas posé de questions 1000 fois éculés sur ce forum, je dis bravo. Ton plan semble bien pensé, murement réfléchi et ta motivation sans tâche. Malgré les recommandations précédentes que je partage (autant obtenir ce genre de diplome en France, plus réputé), je ne peux que t'encourager, te souhaiter bonne chance et une belle réussite dans tes études. ;-)

Pour le PhD, je ne sais pas comment ça se passe au Japon, mais de toute façon je crois bien que l'état du PhD student est le même partout, donc oui je confirme, un PhD c'est un gros choix, d'abord temporel (entre 3-5 ans), avec un salaire assez bas (ou que tu sois dans le monde) et à certain(s) moment(s) des contraintes méta-philosophico-psychologique. Donc oui il faut être motiver si tu l'es je ne peux que t'encourager à franchir le pas, ça reste une superbe expérience de vie. Et si tu sais t'y prendre (j'ai l'impression que tu sais) ça peut t'ouvrir une très belle carrière dans le privé (dans le public aussi bien sûr, mais là c'est plus compliqué).

zev
26/04/2012, 15h57
http://www.phdcomics.com/comics/most_popular.php
C'est qu'un comics, mais y'a beaucoup de vrai.

Faire un PhD c'est pas un chois a faire a la legere.
J'en connais qui ont bosse 5 ou 6 ans pour rien.

"contraintes méta-philosophico-psychologique"
Durant ces 5 ans j'ai compris ce que veut dire le mot "procrastination" :p
Cet etat psychologique a la limite de la depression chronique (legere neanmoins) se retouve chez quasi tous les doctorants apres 3 ans de these :p

2801

2802

Gnurou
26/04/2012, 16h32
Un exemple superbement bien choisi par le camarade Dr. Zev ; d'ailleurs regardez ce qui se passe si l'on y remplace le mot "Thesis" par "Japon":

2803
Toute ressemblance etc etc.

Momix
26/04/2012, 16h43
@Zev ... PhDComics, ils sont vraiment vraiment forts !
Et celle là, particulièrement, est tellement juste d'après mon entourage ! J'ai connu un gars en 7ème année de PhD à Stanford, et lui il était clairement dans le mode "Infinite Orbit" !

Gnurou
26/04/2012, 18h15
J'ai connu un gars en 7ème année de PhD à Stanford, et lui il était clairement dans le mode "Infinite Orbit" !
Il s'appelait pas Mike Slackenerny ? :D

zev
26/04/2012, 18h38
N'empeche qu'a lire ses comic strips, on a vraiment l'impresseion que l"experience PhD" est vraiment universelle :p

A chaque fois c'est genre "tain, ca m'est arrive pas plus tard que la semaine derniere" :p

Momix
26/04/2012, 22h56
Confirmé par au moins 5 amis en thèse ou post-doc : si ça marche aussi bien, c'est parce que C'EST VRAI !

shinhanga
27/04/2012, 18h19
Un de mes amis est arrive au Japon juste apres le bac, a fait un an d'ecole de langue puis est rentre a Tsukuba Daigaku ou il a fait son gakushi. Il travaille maintenant dans une boite japonaise, et a aussi eu des propositions pour travailler dans des gaishikei (boite etrangere). Je pense que faire un gakushi au Japon est tout a fait valable (Il a galere pour payer ses frais d'etude par contre).
Pour le Phd, franchement fait deja ton gakushi ou ta licence, et reflechi au Phd en derniere annee de gakushi/licence... Tu met un peu la charrue avant les boeufs la.

freestyler
27/04/2012, 19h28
Bien que la voie la plus paisible serait en théorie celle de finir en France, je ne la choisis pas volontairement, et je ne pourrai synthétiser des années de réflexion d'où ces lignes qui s'apparentent à des bribes mal-conversées. J'aperçois une seule vision à ce jour : Si je ne le fait pas, je le regretterais toute ma vie.

Autre point important, à la manière des piques que me lance régulièrement Gnurou en me vannant grassement dès que possible, il est évident que je vais manger cher nombre d'échecs, vivre des situations difficiles, manquer d'argent, me faire refuser à des entretiens, ne pas réussir certaines choses, être coincé, pleurer, redouter le renouvellement de visa.

Pour plus de transparence, je suis un élève dans la moyenne dont rien ne devrait justifier d'avancer de tel projet, où même d'oser évoquer de grandes écoles, cependant je crois très fermement au fighting spirit.
"It's no secret, you'll fall down, you stumble, you get pushed, you land square on your face. And every time that happens, you get back on your feet. You get up just as fast as you can, no matter how many times you need to do it."

De part le forum, on prends déjà conscience des nombreuses situations de désespérance dont ont souffert certaines personnes en cherchant en outre des moyens de rester au Japon.
A cette image, je mise en jeu de nombreuses années et des ressources financières importantes, sans compter les barrières à franchir.

J'affirme devoir prendre cher à plusieurs occasion, mais chaque fois que cela arrivera, ce sera un cadeau, celui de m'enseigner les moyens de les surmonter. Ca sera dur, mentalement et physiquement, j'en serais épuisé, mais suivant la logique brute de shaddock comme la décrier Pascal, ces échecs sont comme l'eau de pluie qui finit, au gré des irrégularités du sol, par former une flaque.

Alors je ne demande que ça me manger pour mieux me relever. Lorsqu'on arrive ainsi au bout du tunnel, l'état d'esprit n'est plus du tout le même, toutes les futurs difficultés apparaitront comme de simples formalités.
Entre sortir d'une école en France en mode relax et m'appeurer au Japon par toute la paperasserie, ou encore certaines situations parce que ça ne fait pas partie du cadre ce que j'aurai appris à l'école et partir dans les 4 prochains mois avec un fighting spirit, et en perséverant malgré les échecs qui m'attendent pour au final finir avec un "supa trained mental", mon choix est fait et balance sur la 2ème voie.

Et puis cela se voit sur les visages des gens, entre une personne hésitante dans ses discussions sans forcer le trait, incapable de prendre une décision sans se soucier de bien faire aux yeux des autres, souriant excessivement par réflexe, qui vivra certe tranquillement mais avec un fighting spirit modéré et celle qui aura bravé les obstacles, ressorti un peu usé mais en vie, avec un visage passible et indifférent ne laissant transparaître aucune émotion, capable de prendre une décision dans la foulée et d'en assumer les conséquences jusqu'à la fin, un tueur de la négociation, directe et franche qui a tellement subi et survis que ce qui s'apparente comme des "obstacles insurmontables" aux yeux des autres lui paraitront comme une vaste blague, laissant transparaître un rictus implicitant "are you serious? u joke?"

A la simple vue de cette personne, l'on est capable de ressentir qu'elles ont un lourd passé, j'ai déjà ressenti cela en rencontrant des connaissances, en général rien ne les arrêtes peu importe l'utopie qui s'en dégage dans leur idées.
Je désire évoluer ainsi. Cela prendra le temps qu'il faut, mais je souhaite acquérir ce niveau utopique du fighting spirit, et assurer de toutes mes forces dans le domaine où j'irai faire carrière.


http://www.youtube.com/watch?v=ujMP41Rphzc

http://www.youtube.com/watch?v=ujMP41Rphz

PS: Merci shinhanga pour ton témoignage, oui, préalablement a ce qui a été dit je me concentre sur le gakushi.

KoYuBi
28/04/2012, 15h23
Sauf si tu veux finir comme Sleidia :D

C'est à dire avec un visa engineer de 3 ans? trop la loose ouais.

morrisson
28/04/2012, 19h43
Ils prennent n'importe qui en ce moment :o

Momix
28/04/2012, 22h19
Ils prennent n'importe qui en ce moment :o

Oui, enfin, un gars qui fait du Web Design depuis 15 ans, qui n'hésite pas à apprendre de nouvelles technos et qui parle très bien japonais, anglais et français ... ce n'est pas exactement n'importe qui, n'est-ce pas?

morrisson
29/04/2012, 14h52
C'est bon détend toi c’était une blague. Il sert à ça le ptit criard sur le côté. /internet101

KoYuBi
29/04/2012, 15h10
Ca sera dur, mentalement et physiquement, j'en serais épuisé, mais suivant la logique brute de shaddock comme la décrier Pascal, ces échecs sont comme l'eau de pluie qui finit, au gré des irrégularités du sol, par former une flaque.


Et puis cela se voit sur les visages des gens, entre une personne hésitante dans ses discussions sans forcer le trait, incapable de prendre une décision sans se soucier de bien faire aux yeux des autres, souriant excessivement par réflexe, qui vivra certe tranquillement mais avec un fighting spirit modéré et celle qui aura bravé les obstacles, ressorti un peu usé mais en vie, avec un visage passible et indifférent ne laissant transparaître aucune émotion, capable de prendre une décision dans la foulée et d'en assumer les conséquences jusqu'à la fin, un tueur de la négociation, directe et franche qui a tellement subi et survis que ce qui s'apparente comme des "obstacles insurmontables" aux yeux des autres lui paraitront comme une vaste blague, laissant transparaître un rictus implicitant "are you serious? u joke?"


C'est beau n'empêche ce qu'il ecrit Freestyler. Il veut partir étudier dans une univ tranquille du Japon, quand on le lit, on dirait qu'il va risquer sa vie en afghanistan.