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Afficher la version complète : Visa Japon - Journaliste canadien expulse du Japon



Iriakun
17/02/2012, 09h00
Et voila comment un journaliste se fait jeter apres 20 ans de Japon par la bureaucratie japonaise...a cote Asterix et la maison des fous c'est du pipo.

http://globalite.posterous.com/gotcha-bureaucracy-and-a-freelancers-visa-sta

sleidia
17/02/2012, 10h15
Je suis désolé mais c'est le genre d'histoire qui pourrait arriver avec les services de l'immigration de n'importe quel pays dont la France.
En plus, on ne connait pas l'histoire vue du coté de l'immigration. Le type raconte ce qu'il veut et on n'a rien d'autre pour se forger une opinion impartiale. Sans compter qu'il a pas mal tiré sur la corde pendant toutes ces années. D'autres pays démocratiques auraient été moins patients. Je rappelle juste qu'un étranger en France peut se voir retiré sa carte de séjour si il passe trop de temps à l'étranger dans le cours de l'année.

Bref, un peu plus d'esprit critique ne nous ferait pas de mal à mon humble avis.

lerenardmagique
17/02/2012, 20h50
J'ai parcouru le blog de ce journaliste.Qu'il se soit fait expulsé est une chose, mais ce qu'il décrit en est une autre.
Ce qui est effrayant, c'est cette zone de non-droit qui se trouve à Narita. Et ce racket des gardes, aussi. Je croyais que ce genre d'endroit n'existait qu'en Europe.
Je me demande bien à quel service appartiennent ces gardes ( et aussi, pourquoi ils sont décrit plusieurs fois comme étant non-japonais ).
Toute personne soupçonnée ( par son apparence, par ses fréquentes visites ou par une carte de desembarcation mal remplie ) est susceptible de se retrouver là, sans aucun droit.

skydiver
17/02/2012, 21h21
Il existe une zone de rétention administrative à Paris-CDG. Les "gardes" sont des policiers, pas une milice privée. L'équivalent à Tôkyô-NRT est également géré par la police japonaise. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'en parler avec des personnes y ayant été confinées - Français, Israëliens, Chinois - et aucune n'a évoqué de racket ou autre problème similaire. La surveillance était assurée par des policiers Japonais.
Pas d'accord pour une carte de débarquement (ou tout autre document d'immigration) mal remplie. Je le vois quasiment à chacune de mes arrivées au Japon et il est simplement demandé aux passagers dans ce cas de renseigner un nouveau document.
Au niveau des droits, le consulat le plus proche du ressortissant étranger expulsé ou refoulé est avisé et un interprète ainsi qu'une assistance sont fournis de façon systématique avant remise de la décision des services d'immigration.
Je veux bien croire à la mauvaise volonté des autorités envers certains journalistes mais je reste circonspect quant aux autres affirmations.

sleidia
17/02/2012, 21h26
...
Toute personne soupçonnée ( par son apparence, par ses fréquentes visites ou par une carte de desembarcation mal remplie ) est susceptible de se retrouver là, sans aucun droit.

Là je pense que tu vas un peu loin quand même.
Je me suis déjà retrouvé par deux fois interviewé par les services de l'immigration et la toute dernière fois j'étais en compagnie d'un Chinois qui avait été arrêté quelques années plus tôt pour bagarre dans un bar. Malgré le fait qu'il était fiché pour ça, il a pu entrer sans encombre, le tout dans une atmosphère très détendue avec les officiers de l'immigration.

Par contre, je suppose que commencer à gueuler ou à menacer ces gens peut tout à fait amener tout droit dans ces cellules.

L'histoire plus haut ne dit pas si oui ou non le journaliste a bien gardé son calme.

Az_In_one
18/02/2012, 07h00
Je suis cette affaire depuis plus d'un mois et je peux vous dire que ce journaliste freelance a changé son histoire un nombre incalculable de fois lorsque qu'on le mettait devant ses incohérences. Il a tardé à révéler sous quel régime de visa il était, et il s'est avéré qu'il a abusé du système durant de nombreuses années en flirtant avec ou en dépassant la limite. Par ailleurs des témoins ont raconté que lors de son appréhension par les services en question, il était loin d'être calme. Ceci remet en cause sa crédibilité sur le reste, c'est-à-dire que s'est-il passé réellement dans la "zone de non-droit".
Pour ceux qui lisent l'anglais vous pouvez trouver un récapitulatif de toute l'histoire sur JapanProbe.

sleidia
18/02/2012, 08h30
Voilà qui apprendra à certains qu'il ne faut jamais croire bêtement tout ce qu'on entend/lit.
Et pas seulement sur Internet.

lerenardmagique
18/02/2012, 13h58
Oui, c'est clair. Ca ressemblait trop à un mauvais film des années 70 pour être crédible. On sait que la police japonaise peut être dure, mais ce qui était décrit dans l'article de ce journaliste dépassait tout ce que j'ai pu vivre ( contrôles d'identité et petits interrogatoires ) ou entendre à propos de la police japonaise.
merci az-in-one pour ces éclaircissements.

skydiver
18/02/2012, 17h17
C'est clair, le Japon n'est pas la Turquie de "Midnight express".

sleidia
18/02/2012, 18h46
En tout cas, le silence d'Iriakun est vraiment très préoccupant.
Ce dernier doit très certainement être retenu à l'insu de son plein grés dans une des geôles de l'immigration japonaise après que celle-ci ait découvert son post infamant à l'encontre du Japon. Quelqu'un devrait peut-être alerter le consulat français! :D

Iriakun
20/02/2012, 01h19
J'ai passe mon week end a faire autre chose que d'etre sur internet tout simplement.
Merci Az pour l'info.
http://www.japanprobe.com/2012/02/16/chris-johnson-posts-new-article-says-he-was-using-90-day-tourist-visas/
Je ne crois pas tout ce qui est ecrit, j'essaye de garder du recul plutot que tout gober. Quand j'ai poste le lien, j'etais au taff, j'avais pas le temps de m'etaler sur la question meme si l'histoire me paraissait un peu tordue car sortir, ressortir, retourner a l'immigration, je veux bien mais au bout d'un moment, devait bien y avoir un probleme du cote du journaliste qui merdait de son cote...et le lien au dessus le prouve. Nous verrons bien les suites...

icebreak
21/02/2012, 01h45
En tout cas ce qu'il décrit est à peu de chose près la vérité pour ce qui est des centres de rétention.
En tout cas, celui de Nagoya fonctionne sur le même principe, il faut payer les gardes, la cellule et ses repas.
J'ai eu un ami en condition similaire et interdit de territoire pour 5 ans.

Maintenant concernant l'extorsion, ça j'en ai pas eu d'échos.

Iriakun
21/02/2012, 04h47
Une copine Malaysienne a Narita a rien eu de tout ca mais renvoyee chez elle pour 2 ans. En France ou d'autres pays comme les US, ca doit franchement pas etre mieux a priori.