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Afficher la version complète : Travailler au Japon - Experience : Creation d entreprise



ch0_ag
26/09/2011, 08h14
Ca faisait des annees que j etais pas venu sur ce forum pour differentes raisons, mais je pense qu il est temps de partager une experience qui non sans mal s est transformee en reussite.

Je suis arrive au Japon en 2005, cela fait donc 6 ans que je suis ici. Je passerai sur tous les details type vie privee et ce que je pense maintenant du Japon car ce n est pas le sujet ici.
Voici une petite chronologie pour expliquer la situation.

Apres 2 ans (premiere annee en visa etudiant, seconde en WH) a vivoter de baitos et cours de francais je me decide a chercher un vrai boulot. A l epoque je n avais que 1 an et qques mois d experiences en France dans le domaine de la pub et web design, soit l equivalent de cacahuete, mon niveau de japonais etait quand a lui bien en dessous du dit niveau "cacahuete". En gros mes chances etaient proches du zero absolu et pourtant. J ai pris sur moi d apprendre des phrases toutes faites pour mes mensetsu et avoir un minimum de vocabulaire relatif a l emploi recherche.

- Fevrier 2007 : Inscription sur plusieurs sites du type Ecareer etc. J ai bien dut appliquer pour une 50 aine de boulots et au final n ai ete que contacte par des agence de recrutements. Du coup je me suis dit pourquoi pas... J ai ete voir 3 differentes agences qui m ont proposer entre 2 et 4 mensetsu chacunes. J ai fait un total de 6 entretients et contre toute attente on m a propose un boulot dans 4 de ces entreprises 8O

- Mars 2007 : Premier jour dans ma nouvelle boite a Shibuya (E-commerce). Le premier mois a ete tres sympa mais ca s est tres vite agrave dut a mon niveau de japonais. Premier tuyaux pour ceux qui cherche du taf, quand le patron vous dit que les employes de la boite parlent anglais, verifiez bien deux fois. En quelques mots, communication presque impossible, un superieur bien aigri et plein de petits problemes qui font que je me suis fait econduire a la fin de ma periode d essai soit fin mai 2007.

- Juin 2007 : Encore plein de mensetsu et plein d offres, mais rien de bien folichon. Un ami francais qui travaillait a l epoque pour une boite d IT japonaise me fait savoir qu ils cherchent un web designer. Ni une ni deux, entretients, boulot en poche qui start en Juillet 2007.

- Ete 2008 : Les relations entre employes et Patron de cette meme entreprise s etant grandement degradees, mon collegue francais quitte la boite en Juillet, quand a moi j en fait de meme en Aout. Apres de longues discussion avec mon collegue, on se dit que creer une boite ne serait pas la pire idee qui soit.

-Septembre 2008 : Mon collegue creer une Godou Gaisha avec 1 yen (plus environ 200.000 yen de frais d avocat). Le premier mois on bosse de chez nous, en Octobre on se decide a louer un petit appart pour etrangers dans un quartier pas top mais pas cher... La grande aventure commence.

En 3 ans nous sommes passes de 2 a 23 et de Godou a KK. Je ne saurait pas capable de donner une recette magique car il n y en a pas, mais nous avons put apprendre certaines choses tres interessantes.

- Entretenez votre network : Quand je dis network ca vaut pour tout, les gens rencontres dans des events type Mobile Monday ou Tokyo Networking, des personnes rencontrees par hasard dans un standing bar un samedi soir a Shibuya, des personnes qui sont venu vous proposer leur service (quand bien meme vous n avez pas un rond pour payer vos propres salaires) etc. En gros faites vous une belle collection de cartes de visites et hesitez pas a envoyer un mail de temps en temps pour rappeler a ces gens votre bon souvenir.

- Integration par la gaijin attitude : Pour ceux qui pense qu ils faut etre japonais pour faire du business avec les japonais, je dis faux (en ce qui nous concerne en tout cas). L equation est assez simple en fait, si certains clients veulent bosser avec vous c est bien parceque vous n etes pas japonais et ne pensez pas comme eux. Ca fait des annees que le Japon vise l internationalisation dans certains domaines (IT, gaming etc) et n y arrive que partielement. Ces personnes la verrons en vous une possibilite de mettre un pied dans un autre marche que le leur. En gros travaillez bien vos clients sur ces points precis.

- Savoir dire oui et savoir dire non : Au depart vous allez prendre tout et n importe quoi pour remplir les comptes, c est normal et c est conseille. Le piege ici et de savoir quand arreter cette facon de faire et prendre le risque de refuser des contrats. Je m explique; Une fois que vous pensez avoir atteint un certain niveau de reference (vous avez complete plusieurs contrats et votre nom commence a se faire connaitre... tres peu mais c est toujours ca) il est temps de prendre le risque du refus. En gros refuser les petits contrats et passer 100% de son temps, de son energie et de sa chance a en chercher un dans la ligue superieur. C est un risque a prendre plusieurs fois pour arriver au point voulu.

- Ne soyez pas cheap : Vous avec des contrats, un peu d argent, ne le depensez pas en joli salaire pour vous, c est pas encore l heure de se reposer. En gros embauchez et investissez dans l avenir de votre boite. Embaucher au Japon c est bien plus simple que ce que l on pourrait penser. Un tres grande partie de nos employes on ete trouves via Craig List....

- Restez positif : C est une chose que j ai eu du mal a gerer au debut. Mon collegue etait toujours positif et croyait en notre boite, moi je stressait comme un malade. Apres un certain temps je me suis apercu que vehiculer du positif c est bon pour le business, bon pour vos employes et bon pour vous... Pourquoi s en priver.

- Trouvez une niche : Surement le plus important ici. N esssayer pas de simplement faire mieux ou moin cher, ca marche rarement. Trouvez un layer de votre marcher ou il y a peu d offre et une certaine demande. Remplissez le et passez au prochain.

- Pensez a l option investisseurs : Surtout si vous etes dans le domaine de l IT, pensez au investisseur, il y en a un bon paquet au Japon (Itochu, Softbank, DCM etc). Si vous pensez que c est hors de votre ligue vous avez peut etre tort. Ce sont des etres humains tous comme nous, ca coute un mail ou un coup de telephone pour avoir un rendez vous. A vous maintenant d avoir le bon business plan et le bon pitch pour les convaincre.

Voila en gros pour l experience et les quelques conseils. Loin de moi l idee de dire que c est exactement ce qu il faut faire mais ca pourrait aider certaines personnes a commencer un business au Japon.

Bonne chance a tous ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure, c est pas simple mais ca en vaut les sacrifices.

dibat
26/09/2011, 18h02
Super retour d'expérience,merci !

Vous ne cherchez pas un admin sys ? :D

margouyab26
26/09/2011, 22h21
bravo pour cette réussite!! Moi qui ai déjà du mal à me lancer en France ^^

icebreak
27/09/2011, 00h48
J'aurais pu l'écrire, y a pas un seul truc différent de ce que je connais du Japon côté business en 10 ans d'XP y compris dans la création d'entreprise.
Chapeau.

KoYuBi
27/09/2011, 14h08
Joli poste. Bien joué, bon courage pour la suite.
Perso je trouve que le plus dur c'est aussi de trouver le ou les bons associés avec qui se lancer : confiance, complémentarité, mentalité...

Momix
27/09/2011, 16h50
Un parcours qui inspire ! Bien joué !
Pour résumer, tu es parti sans forcément mettre toutes les chances de ton côté (pas assez d'expérience, pas de diplôme d'ingé si je me souviens bien d'un autre message (?), niveau en langue insuffisant mais complété sur place), bref : tous les ingrédients pour t'attirer les foudres de certaines personnes de ce forum :).

Pourtant, tu arrives à décrocher plusieurs propositions d'embauche, et finalement, tu crées ton entreprise qui marche !

Derrière ce parcours, se cachent, à mon avis, plusieurs qualités qui ne transparaissent pas directement dans le texte : perfectionnisme, acharnement, beaucoup de bon sens, etc.. ? Néanmoins, tu démontres qu'il est possible de réussir même si on n'a pas toutes les chances de son côté sur le papier !

Merci !

Gnurou
28/09/2011, 08h58
Joli témoignage comme on aimerait en voir plus souvent.


Pour résumer, tu es parti sans forcément mettre toutes les chances de ton côté (pas assez d'expérience, pas de diplôme d'ingé si je me souviens bien d'un autre message (?), niveau en langue insuffisant mais complété sur place), bref : tous les ingrédients pour t'attirer les foudres de certaines personnes de ce forum :).
Le message de ch0_ag est doublement intéressant dans le sens où il montre également les difficultés qu'il a eu à être employé en raison de son manque de diplôme et de maîtrise du japonais:

- 1ère expérience, éconduit après la période d'essai,
- 2ème expérience obtenue par l'intermédiaire d'un ami après beaucoup de tentatives qui n'ont pas abouti.

Par la suite il a monté sa boîte et ça s'est bien mieux passé, mais son message va malgré tout dans le sens de ce qui est rabaché à longueur de temps ici: sans qualification reconnue et niveau de japonais, il est très difficile de trouver un emploi (ou du moins d'y rester longtemps).

Après on pourrait ajouter "mais si vous avez des idées, des couilles et du talent vous pouvez toujours entreprendre", mais ça ne s'applique pas à tout le monde.

En tout cas ch0_ag est devenu une ressource intéressante de plus sur le forum. ;)

ch0_ag
28/09/2011, 09h54
Pour etre honnete je n avait nullement l intention de vehicluer quelque message que ce soit en ce qui concerne les pre requis pour s expatrier au Japon. Au demeurant je pense que tous les points de vues sont valides a partir du moment ou certains elements sont bien reunis : Tenacite, Tripes, Vision et surtout pas mal de chance (chance qui est bien entendu boostee par un bon niveau de langue et un bon niveau d etudes).

En 6 ans j ai vu tellement de gens avec des parcours differents reussir brillement ou echouer miserablement que je ne saurai dire ce qui change une envie en realite (mis a part les points cite precedement).

Il a eu sur ce forum un nombre incalculable de personnes exposant leur projet (moi y compris) qui se sont soit fait tancer vertement soit encourager et rarement de retours d experience. Il serait peut etre interessant de creer une section bien distinct pour ces retours d experience afin que tout un chacun puisse se faire une idee de ce que la vie peut reserver au Japon pour un etranger avec des projets.

PS : Malheureusement on ne cherche pas de sys admin aa l heure actuelle mais des programeurs NodeJS, HTML5/CSS3 :(

KoYuBi
28/09/2011, 13h08
Il a eu sur ce forum un nombre incalculable de personnes exposant leur projet (moi y compris) qui se sont soit fait tancer vertement soit encourager et rarement de retours d experience. Il serait peut etre interessant de creer une section bien distinct pour ces retours d experience afin que tout un chacun puisse se faire une idee de ce que la vie peut reserver au Japon pour un etranger avec des projets.


Je pense que cette section si elle existait resterait vide. Comme tu le dis les retours d'expériences sont rares. J'ai vu des personnes venir se vanter de leur réussite, plus rarement de leurs échecs (qui arrivent parfois dans la foulée). A part Icebreak qui a détaillé son histoire de création d'entreprise et pourquoi ça a capoté, j'ai pas trop vu de témoignage analysant un réussite/echec ou même plus généralement une expérience de manière objective...( quand on réussit c'est grâce à ses compétences et ses facultés d'adaptations, quand on échoue c'est parce que les japonais sont trop ci, pas assez ça).

skydiver
28/09/2011, 20h23
En effet. J'ai plusieurs fois tendu la perche à des membres afin de savoir ce que leurs projets avaient donné afin que leur expérience profite au plus grand nombre sur le site. Aucune réponse à ce jour...

sleidia
29/09/2011, 07h19
Moi j'aimerais bien comprendre comment ch0_ag s'est débrouillé avec son Visa après son WHH qui s'est terminé en 2007 si j'ai bien compris alors qu'il commence sa recherche de boulot à ce moment précis.

Plus de détails sur son cheminement en rapport avec le visa serait super :)

Momix
29/09/2011, 07h48
Il a été embauché alors qu'il était encore en WHV courant 2007 si j'ai bien compris !

sleidia
29/09/2011, 08h11
Ah OK ... mais alors comment il a fait pour son visa quand il s'est mis à son compte avec son pote?

freestyler
29/09/2011, 12h31
Ah OK ... mais alors comment il a fait pour son visa quand il s'est mis à son compte avec son pote?



La réponse est simple
Son associé étant marié a une japonaise, il a pu s'occuper des papiers et le prendre en 取締役会. Et tout cela en seulement 2 semaines, et obtention directe d'un visa 3 ans.

BudoExport
29/09/2011, 15h14
En effet, le retour d'expérience est rare, et cela fait plaisir à lire ! (même quand c'est un echec, c'est intéressant, ça peut donner des pistes sur les erreurs à éviter...).
En ce qui me (nous) concerne, je n'ai pas encore fait de retour de ce type car je ne pense pas que je (on) soit encore tiré d'affaire... même si ça marche plutôt bien.
Un ami est en train de préparer un dossier au sujet de la création d'entreprise au Japon, et comme je suis "l'exemple", je viendrais en parler à ce moment là, et faire un retour d'expérience.
Quoi qu'il en soit, je suis aussi parfaitement d'accord avec ce qui a été présenté. En particulier avec le fait qu'il ne faut pas chercher à être plus japonais que les japonais pour travailler avec eux. Il faut savoir tirer parti de ce que l'on a en plus, et lorsqu'on a peu d'expérience, ce que l'on a "en plus", c'est justement le fait de ne pas être japonais et d'avoir la connaissance/capacité à ouvrir sur d'autres marchés.
Heureusement, ces dernières années (et de plus en plus), les japonais comprennent qu'ils ne sont plus une "bulle" et qu'ils sont obligé, à court terme, de viser des cibles étrangères.
Et je plussois Koyubi, très difficile de s'associer... personnellement, je ne l'ai pas fait car j'étais méfiant... et après deux mauvaises expériences avec des employés (dont une très mauvaise... et heureusement que c'est le Japon, sinon il m'aurait couté très cher selon le système français...), je ne pense pas avoir eu tort.
Maintenant, chaque cas est différent et d’associer est parfois indispensable.... (même si dans "l'informatique", il est souvent possible de démarer avec très peu de capital, et donc, sans nécessité d'avoir un gros apport financier à plusieurs...)
De mon coté, je souhaiterais plutôt m'atarder sur les "instances" françaises au Japon. Ambassade, chambre du commerce, et même JETRO, j'ai toujours étais très mal reçu, à la limite de l'insulte... n'ayant obtenu de l'aide que d'association japonaise, souvent de japonais à la retraite, dont on pourrait craindre leur "conservatisme" et qui finalement m'ont beaucoup aidé... Ce fut ma première grande leçon: les soutiens ne viennent pas forcément de là où on les attends. Si l'on a vraiment confiance en son projet, il faut savoir persévérer, même quand on se fait claquer les portes au nez !
Travaillant dans le domaine des arts martiaux, je n'appendrais pas aux anciens de ce forum que c'est un milieu plutôt... difficile... et contrairement à toute attente, ça c'est en général bien passé (les seuls qui ont posés des problèmes étaient ceux les plus ouverts sur l'étrangers dont on aurait pu s'attendre, au contraire, qu'il n'en poserait pas.)
Bref, il n'y a pas de règle... il y a de la persévérance, du courage (oui, un peu quand même...), une bonne idée... un bonne faculté d'adaptation (c'est primordiale!) et beaucoup de chance également. Mais, où que ce soit, et particulièrement au Japon, ma conviction est que le plus important, c'est de bien faire les choses. De se donner à 200%, de savoir faire des sacrifices (parfois difficile...), et de ne jamais rien lâcher, jamais ! (Et probablement plus au Japon qu'ailleurs, où l'on est souvent testé sans vraiment le savoir...)
Ce qui compte, ce n'est pas de savoir parler en Keigo, c'est de comprendre ses interlocuteurs et de savoir se faire comprendre (et ça ne dépend finalement pas tant du niveau de langue que de notre capacité général à savoir écouter et se faire comprendre, sans aprioris.)

Merci pour ce retour... et promis, j'en ferais un bientôt également !

Pascal
04/10/2011, 09h38
Bonjour!

D'abord, un mot à propos des "instances" françaises au Japon.
Quand j'ai créé mon entreprise, il y a 8 ans, je me suis dit qu'il
serait peut-être intéressant d'être enregistré à la chambre de commerce
française au Japon. Pour être bref, ca coûte TRES cher, et ça ne sert
à RIEN, du moins dans mon domaine. À l'époque, c'était 160 000 yens
par an de cotisation (alors que par exemple la chambre de commerce
d'Osaka me demande 17000 yens seulement).
De plus, la seule chose que j'ai eu via mon enregistrement sur
l'annuaire, c'est des centaines de demandes de stage. Par des gens
qui ne savent même pas à qui ils s'adressent ni ce que je fais,
mais ceci est un autre sujet. Ça a été la seule et unique conséquence
de mon inscription, ce qui est pour moi d'un rendement discutable.
Je n'ai probablement pas fait ce qu'il fallait pour que ce soit
efficace, mais par contre, il n'y a pas de mode d'emploi nulle part.

Pour ce qui est d'être mal reçu, non, je ne peux vraiment pas me
plaindre. Au contraire, je pense avoir été traité avec respect
et égards, aussi bien par le directeur (de l'époque) de la CCIFJ
(qui m'a accordé plusieurs entretiens en tête à tête) que
par ses employés.

Deuxième point, je pensais naïvement que le but ou du moins un des
buts des instances françaises était de mettre en relation des
entreprises. J'avais donc demandé... tiens, je ne sais plus comment
ça s'appeltait, mais c'était plus ou moins dépendant du consulat de
France... j'avais demandé donc s'il était possible d'obtenir les
coordonnées des entreprises françaises qui font appel à eux pour
trouver des partenaires au Japon. On m'a répondu, tenez-vous bien,
qu'on ne pouvait pas me donner ces infos pour des raisons de
confidentialité de données. Ils sont là pour faire le lien, mais
refusent volontairement d'établir ce lien entre les entreprises
qui pourraient commercer ensemble. Faudrait qu'on m'explique...

Donc mon inscription d'1 an à la chambre de commerce française n'a
servi à rien. Par contre, à la chambre japonaise, je peux vous assurer
que c'est différent, et qu'ils mouillent leur chemise un peu plus avec
des conférences (suivies de beuveries pour échanger des cartes),
des listes de mail par catégorie, etc... Bon, pour être franc, je ne suis
pas satisfait des listes de mail, probablement parce que n'ai pas encore
trouvé les bonnes. J'ai choisi "IT", mais 90% des mails (environ une
dizaine d'offres par semaine) viennent d'entreprises qui veulent des
devis pour des pages web, portails de commerce, etc... Comme si le
domaine IT se limitait au web!

Autre chose: comme expliqué plus haut, c'est vrai que les retraités
japonais sont très actifs. J'en ai quelques-uns avec qui je travaille.
Comme ils avaient un poste à responsabilités dans des multinationales,
en général dans le domaine commercial, ils ont le profil idéal pour
m'apporter du travail parce qu'il connaissent les personnes bien
placées qui sont encore dans ces multinationales.
Je dois dire qu'au moins les 3/4 de mon chiffre d'affaire de l'année
que je viens de boucler fin Septembre viennent de ces retraités.

Astuce: si vous louez un bureau dans un incubateur d'entreprises,
c'est un peu onéreux, mais par contre il y a souvent des retraités
affectés à l'incubateur pour prendre en charge les relations
avec le monde extérieur.

Autre astuce: il est parfois possible d'obtenir une subvention
pour votre bureau. J'en ai une de la préfecture locale qui me paie
la moitié du loyer.

Si vous n'avez pas besoin de matériel lourd et qu'une table et un
téléphone peuvent suffire, il est possible de trouver un incubateur avec
un grand bureau cloisonné par des partitions. Vous n'avez qu'un bureau
de 2m x 2m environ, un téléphone et une connexion internet, mais vous
aurez une vraie adresse professionnelle et vous pourrez emprunter
librement une salle de réunion quand c'est nécessaire. Ça ne marche
pas pour moi parce que j'ai beaucoup de matos onéreux, mais l'info
peut servir. À tout hasard un bureau comme ça coûte 10 000 yens ici
à Kyoto (Voir ASTEM / Kyoto Research Park ou l'équivalent dans les
autres villes). Et il y peut y avoir en plus une secrétaire qui reçoit
les appels. Une pour toute la chambrée, mais comme elle sait qui est
appelé, elle répond par le nom de votre entrepise. Idéal si vous êtes
en déplacement (elle note l'appel et vous envoie les détails par mail,
qui, quand, quel sujet...). Le client a l'impression d'avoir
affaire à une plus grande entreprise et ça ne coûte rien ou presque.

Pour finir, après les conseils de ch0_ag, j'ajouterais qu'il faut
essayer de travailler avec les grandes boîtes parce qu'elles ont
beaucoup d'argent et paient sans discuter. Si vous essayez de
commercer avec une petite boîte, ça n'ira jamais parce que la boîte
en question est à l'image de la vôtre: elle n'a pas le sou. Mais ceci
dépend probablement du secteur où vous usinez.

Voilà. Bon, désolé, tout est en vrac, mais à propos d'usinage, ma
fraiseuse est en train de faire ses derniers tours de piste, alors
ce sera tout!

À plus tard!

Pascal

fujijana
23/01/2012, 08h52
Bonjour a tous! je deterre un sujet, et fait un retour sur le forum au passage.
Ca fait un bail hein!
Tres bon retour d'experience en effet et un grand merci a son auteur.
Je m'y retrouve un peu.

Je voudrais poursuivre ce sujet sur les conseils dans la creation, la difference entre Jieigyou, Godoukaisha etc...
Je pense me mettre a mon compte tres bientot, pense commencer en jieigyou mais vois mal la difference avec Godoukaisha pour le moment.


Suis honnetement un peu perdu sur les priorites,
ou sont les obligations au depart? Je pense commencer par la vitrine (website, logo, un nom) mais qu'en est-il des obligations legales, quel sera mon statut au depart vis-a vis de l'administration? Secu sous mon mari si moins de 100.000JPY/mois?

bref, un petit coup de mains dans le listing des priorites ne seraient pas de refus pour ceux qui savent.

merci bien.

Pascal
23/01/2012, 11h15
Bonsoir!


Secu sous mon mari


Ça risque de le chatouiller.



si moins de 100.000JPY/mois?


Ce n'est pas 100 000 yens par mois, mais (de mémoire)
1 030 000 yens par an. Donc dans les 80 000.
De plus je ne sais pas si ça peut fonctionner.
Ce qui fonctionne: Par exemple ma femme est, sur le papier,
payée 80 000 yens par mois. Donc elle peut bénéficier de ma
sécu parce que sous la barre sus-mentionnée. Mais dans ce
cas, il n'y a qu'une entreprise en jeu, la mienne.
Ce qui fonctionne aussi: le mari (dans le cas général, c'est
bien le mari) qui a un travail principal, et la femme qui
travaille quelques heures par jour à la caisse du supermarché
du coin.


Par contre, je ne sais pas (c'est à vérifier) si quelqu'un
qui monte son entreprise peut se déclarer sur l'assurance
du conjoint. Si quelqu'un a l'info, ça fera avancer le débat.


En ce qui concerne les priorités, je ne vois pas quoi répondre,
sinon "ça dépend" ou "faut voir". Tout dépend de ce que vous
faites.


Pascal

BudoExport
23/01/2012, 11h21
Bonjour !

C'est assez simple, si tu veux avoir un régime très souple, c'est Jieigyo, car, en dessous d'un certain salaire et d'un certain nombre d'employé (que je n'ai plus en tête), tu n'a pas à payer ni la sécu, ni la retraite, tu peux rester en dehors du système de shakaihoken. Ca vaut pour le dirigeant, mais aussi pour les employés éventuelles. Et au début, 25% de taxes en moins par salaire, ça peut faire une sacrée différence (bon, niveau assurance maladie, tu est censé cotiser à part tout de même, mais je suis même pas sur que ce soit obligatoire, et ça reste, très raisonnable).
En godogaisha, tu dois payer ta "shakaïhoken", même si, beaucoup ne le font pas (et que le gouvernement ferme les yeux sans problème).
En revanche, tu n'emprunteras jamais un yen en Jieigyo (déjà pas facile en godogaisha...) et si tu as des fournisseurs au Japon, ils ne te ferons pas facilement confiance.
Au final, la seule différence notable entre Godo et KK, c'est qu'en Godo, tu n'es solidaire des dettes de ton entreprise qu'à la hauteur de ton apport personnel... on ne peut pas te ruiner ! L'autre différence, c'est que si tu es seule, la paperasse est plus simple, notamment au niveau des déclarations d'impots diverses (mais ça, de toute façon, vu le tarif des comptables, ça change pas grand chose au final).

Lorsqu'on s'associe, et qu'on envisage des investissements externe, et/ou, des prêts, je conseils la KK, sinon la Godo. Et si c'est vraiment une petite activité qui n'a pas de potentielle pour s'étendre beaucoup, le Jieigyo (tu peux aussi commencer en Jieigyo et enregistrer plus tard en Gogo, puis encore switcher sur une KK plus tard... tu n'est donc pas limitée).
Il faut voir aussi que le Jieigyo ne te coûtera presque rien à mettre en place (il faut compter 100 à 150k yen pour une Godo, et 200k yen pour une KK).
Si tu fais du commerce de bien de "faible" valeur, la godo ne pose pas de problème, mais si tu dois lever des emprunts pour du stock ou pour avance, la seule solution, c'est la KK, et avec un capital conséquent (je dirais sous la limite des 10M) pour avoir la confiance (relative) des banques.

Au niveau de la sécu, je n'ai plus le chiffre précis en tète, mais en effet, en dessous d'environ 100k yen / mois, c'est sous la sécu de ton mari, car même en Godo, tu ne gagnera pas assez pour être assujettie à la shakaihoken.

Enfin, une chose dont je me suis rendu compte petit a petit, c'est la violence de la concurrence, et je pense que c'est vrai dans tous les domaines.
Je te conseille donc de bien te renseigner sur les dépôts de marque/design (dans et hors Japon), pour te protéger au maximum (y compris d'éventuels fournisseurs qui pourrait te faire de la concurrence plus tard. Il faut être très prudent avec les japonais...)

Bref, en visa de mariage (ou permanent), tu as les mêmes droits qu'un Japonais en la matière. Donc, tu commences par créer ton activité, sans faire aucune démarche (website, logo...).
Puis tu t'enregistre en Jieigyo ou en Godo (ou KK), et à ce moment là, tu décide de ton capital si applicable (dans lequel tu pourras intégrer les dépenses déjà engagées pour ton entreprise).
Et puis, tu commences tranquillement ton activité, tout en recherchant un comptable, pour avoir des comptes nickel ! (ils sont pas fou les japonais, ils font très attention aux boites montées par des étrangers. Surtout si tu dois récupérer de la TVA... entre autre...)
Et dans le même temps, si besoin, tu prépares les dépôts de marques / design, car c'est très - très - lent.

Pour être plus précis, il faudrait en savoir plus sur ton projet.
Dans notre cas, l'objectif n'est pas de devenir un géant de l'export, nous ne levons finalement que de relativement faibles sommes d'argents, avec des fournisseurs dans un milieu très traditionnel qui de toute façon accordent leur confiance sur d'autres critères que l'argent. La godo était donc la meilleurs solution à moyen terme.

Bon courage !


Edit : pour répondre aux interrogations de Pascal, aucun problème pour être sous la sécu du conjoint lorsqu'on monte une entreprise. Seul le montant du salaire annuel compte. Et si je ne fait pas erreur, c'est 85k/mois maximum

ch0_ag
24/01/2012, 08h01
Tout a ete dit :), je conseillerai juste la godo car elle offre une image plus stable que la jieigyo vis a vis des fournisseur ou potentiels clients. Dans les deux cas n oubli pas de faire passer un maximum de couts perso en frais de boite (jusqu a 70% de ton appart par exemple) ce qui t evitera de payer trop de taxe perso et pro. Bonne chance a toi en tout cas.

PS : Hesites pas a nous en dire plus pour que l on puisse t aider au mieux (type de projet, budget etc...)

fujijana
24/01/2012, 12h19
Merci beaucoup pour toutes ces reponses, ca fait avancer les shmilblick.
Autre question: ca se fait ou tout ca?
Mairie, je suppose, mais si vous avez des conseils pour eviter de tomber dans certains pieges, suis preneuse.

Je crois savoir aussi que certains domiciles sont interdits comme lieu de business, est-ce au bon vouloir du proprio?

Je ne veux pas trop en dire sur mon projet, mais ca se rapproche du coaching. A priori, au depart je n'ai pas besoin de lieu, car je bosserais avec des partenaires (J'utilise leurs lieux et en echange, ils prennent un pourcentage de mes cours), donc je pense me domicilier chez moi.

La Godo me tente car je veux faire du serieux, mais je sais qu'au debut, vu que je me lance, si j'ai 100,000 Yen de revenue suis contente.
Par contre, ca peut vraiment bien se developper (plusieurs domaines et 0 competitions sur tous les domaines a la fois, mais competition si on prend en separe)

Je planche pour le moment sur le site, le nom et le logo, et les partenaires. Question: Ou dois-je deposer les droits pour le logo et nom? (Au passage, je suis sur Fukuoka).
Aussi, cette idee de location de bureau en share me tente, mais j'ai des doutes sur son existence a fukuoka. Enfin, j'espere surtout que ce n'est pas au JETRO, car la-bas ce sont des c**** finis. (Experience perso, de mon mari et d'amis)

Visa, je suis ok. Diplomes egalement.

Faut vraiment que je me penche sur la paperasse.

Merci en tous cas pour le coup de main.

shakatanaka
24/01/2012, 12h39
si tu veux domicilier ton entreprise dans un appartement, il faut que tu demandes au proprio. C 'est donc à son bon vouloir.

icebreak
24/01/2012, 23h58
Pascal parlait d'un truc rattaché au consulat. De mémoire je pense qu'il parlait de la DREE.
Une belle brochette d'incapables mais bon...Je crois pas que ça existe encore.

Le droit pour un nom dépends de ta domiciliation.
Sur Nagoya c'était dépendens de l'arrondissement.
Par exemple je voulais prendre IÉNA et y a un putain de magasin qui s'appelait comme ça à Naka-ku.

L'avocat qui fait le dossier check tout ça. (en gros l'avocat prends un autre avocat...)
Le compte de banque est le plus dur a obtenir de mémoire. Et il te faut les tampons (inkan) de la nouvelle société.

Pascal
29/01/2012, 12h10
Bonjour!


Pascal parlait d'un truc rattaché au consulat.
De mémoire je pense qu'il parlait de la DREE.
Une belle brochette d'incapables mais bon...Je crois pas que ça existe encore.


Effectivement, la DREE, apparemment, n'existe plus en tant qu'organisme.
Je ne savais pas. Personne ne s'est aperçu de leur disparition. C'est pour dire!
En ce qui me concerne, je crois que ça s'appelait la mission économique.
Les gens que j'ai rencontrés étaient d'ailleurs coopératifs et avaient commencé
à me donner des points de contact. Ça a bloqué dans le burlingue du dessus
qui a décrété qu'il fallait cesser immédiatement pour des problèmes de
confidentialité. Kafka lui-même n'aurait pas imaginé ça.

あ〜〜、思い出すだけでむかつくわ!愚痴をこぼして済みません。

J'aimerais bien savoir s'il y a des méthodes objectives de mesure
de l'efficacité de ces organisations, chambres de commerce, etc...
Genre: chiffre d'affaires réel généré par leur activité, et aussi
savoir (dans le cas où une certaine efficacité peut être constatée)
si le chiffre généré est supérieur aux frais de fonctionnemnet de
l'organisation en question.
En ce qui me concerne, c'est assez vite calculé: mon chiffre d'affaires
réalisé par leur intermédiaire est 0. Pour les chambres de commerce
françaises aussi: 0. J'ai d'ailleurs contacté TOUTES les chambres de
commerce en France quand j'ai commencé, jeune et plein d'illusions.
J'ai passé un temps fou à avoir toutes les adresses email et comme
ça ne donnait rien, je leur ai téléphoné, une par une pour leur expliquer
mon cas (à l'époque où je faisais principalement du support technique
pour les technologies françaises). Résultat: rien.
Tout ce qui s'est concrétisé, je l'ai fait en traitant directement
avec des entreprises. J'en viens à me demander à quoi ils servent.
Si quelqu'un une réponse...


Tiens, à propos, y a-t-il quelqu'un sur ce site qui puisse nous
dire, oui, la chambre de commerce de xxx m'a bien servi, j'ai réalisé un
chiffre d'affaires de xxx par leur intermédiaire. Je serais curieux
d'avoir des exemples concrets. Une chambre de commerce française, je
veux dire.


Pour le compte en banque, tout dépend de la banque. J'avais
d'abord contacté la Mitsubishi qui m'a fait comprendre qu'ils ne
s'occupent pas des petits joueurs. J'ai trouvé une autre banque qui
a été rachetée quelque temps plus tard par la Mitsubishi. Je suis
donc maintenant à la Mitsuboishi malgré eux. Par contre, je ne me
souviens pas de difficultés particulières à la création du compte.


Pascal

icebreak
30/01/2012, 00h11
Nous pour la DREE ça a été cocasse.
- On a demandé un avocat français ou francophone et on nous a répondu qu'on ne pouvait pas nous donner ce genre d'information pour ne pas être vu comme privilégiant quelqu'un.
- On a demandé un traducteur toujours sur Nagoya et ça nous a été refusé pour la même raison.
- Lors de notre 3ième question, on nous a dit qu'à partir de la 3ième il fallait payer !?!

Quant au compte en banque, l'UFJ nous avait aussi refusé pour les mêmes motifs que ceux de Pascal. Me semble que ça a pris plus de temps qu'on croyait pour y déposer 10 millions de pépettes (enfin pour l'ouvrir ce compte).

Ensuite on a essayé de sonner aux portes de l'AFJ et au final les seuls qui nous ont aider vraiment c'est la chambre de commerce de Nagoya, et ils sont même venu pour la party d'inauguration etc...A l'AFJ si t'es pas Saint-Gobain qui cherche a faire le mariolle aux receptions de l'ambassadeur...

KoYuBi
31/01/2012, 11h14
Tiens, à propos, y a-t-il quelqu'un sur ce site qui puisse nous
dire, oui, la chambre de commerce de xxx m'a bien servi, j'ai réalisé un
chiffre d'affaires de xxx par leur intermédiaire. Je serais curieux
d'avoir des exemples concrets. Une chambre de commerce française, je
veux dire.


Je ne travaille pas à la chambre de commerce, mais j'en ai déduis suite à un commentaire d'un ancien collègue ( lui aussi remonté) qu'elle fait vivre les boulangers, minute maid ( les jus de fruits), et nescafé quand elle organise des séminaires d'information. D'après ce collegue donc ( apparemment connaisseur) à la fin il ya toujours un coin buvette avec des mini viennoiseries et du café (soluble).

BudoExport
31/01/2012, 13h52
Salut !

Désolé, je n'ai pas trop suivi ces derniers jours.

Au niveau de la domiciliation, tu fais ce que tu veux, personne ne viendra te dire ce que tu as le droit de faire ou non dans ton appart (exception faites de certains endroits, genre résidences U, HLM, etc...).
Ensuite, le proprio peut te casser les pieds, voir, te mettre dehors... surtout si c'est prévu dans le contrat. Donc, oui, pour éviter les soucis, il faut tout de même faire attention.
Dans les faits, si tu ne reçoit aucun client chez toi, et que ce n'est pas la débandade de livreur toute la journée, il n'y a aucune raison que ça pose problème (et si c'est le cas, je te conseillerai plutôt de déménager...)
La boite postale (Shishobako), c'est possible également, et ca reste relativement bon marché. C'est à envisager si tu compte déménager. Car, lorsque tu change d'arrondissement, tu payes des droits de ré-enregistrement qui sont exorbitant (de mémoire, dans les 70,000 JPY, alors que l'enregistrement de la godo, ça doit tourner autour de 100,000 JPY).
Nous, c'est ce qu'on a fait, même si au final, on reçoit jamais de courrier dans notre boite postale.

Niveau Logo/Nom, je te conseil fortement de placer le nom de ton entreprise/ta marque dans ton logo (comme nous), ça permet d'enregistrer le tout en une fois, sans avoir à payer deux fois les frais d'enregistrement (faut dire que ça coute bonbon tout de même...)

Ensuite, ton entreprise est automatiquement protégée lors de son enregistrement au registre du commerce, ce qui limite les risques.
Dans notre cas, par exemple, on a enregistré BudoExport en France sous forme de logo, avec le nom à l'intérieur. Idem pour notre marque, Seïdo. Alors qu'au Japon, on a enregistrée que la marque, puisque l'entreprise est protégée defacto. (C'est pas encore affiché au journal officiel, mais il faut savoir que tu es protégée dès la date de dépot).

Niveau design et site web, tu as une méthode très simple pour prouver de ta bonne foi. Tu peux graver sur un CD le design, tes logos, etc... puis les envoyer scellés à un avocat ou un notaire, en recommandé AR. Et tu peut renouveller l'opération à chaque grande évolution du site/design. Tu as donc une preuve datée irréfutable qu'il s'agit bien de ta création. (Bien entendu, il ne faut pas défaire les scellés...)

Niveau compte en banque, de mon coté, aucun problème. Ni avec la shinseï (très pratique au niveau des transfère par internet, avec interface totalement en anglais, et des frais moins important que les autres banques), ni avec SMBC. On ne nous a posé aucune question, on a fait les papiers, signé, tamponné, re-tamponné, et re-re-re-tamponné, et hop, en 30 min, c'était réglé.
Par contre, pour tout ce qui est prêt ou autres services aux entreprises, là, ... on a même pas essayé !

Enfin, je reconfirme ce que dit Ice, il ne faut s'adrésser à aucune instance Française, car, non seulement ils sont incompétent, mais en plus, il n'ont aucune intention d'aider des français à monter une entreprise de droit japonais. Si on les croit, il sont apparemment là pour aider à l'implantation des entreprises françaises au Japon... (comme si nestlé avait besoin d'aide pour vendre ses nespresso aux japonais...). Sans parler des 3 pauvres offres d'emplois proposés chaque mois...
Oui, moi aussi j'aimerais bien savoir à quoi ils servent, si des gens ont vraiment obtenu une aide quelconque et si il est possible de quantifier l'interêt de ce genre de gouffre financier en période de crise et de coupes budgétaires...

Par contre, les japonais, chambre du commerce comme associations d'aide aux jeunes entrepreneurs sont super ! Je me rappel d'une journée entière avec un vieux papy retraité qui avait monté 3 entreprises à différentes périodes de sa vie... une mine d'or ce monsieur, et bien qu'un peu perplexe sur le projet du petit "gaijin", très sympathique ! (Notre expert comptable ayant fait une partie de ses études à Paris et nous ayant fait un rabais à moitié prix est aussi une mine d'or. Il faut toujours bien choisir son comptable, car, un bon expert à plus d'un atout et plus d'un contact dans sa manche pour filer un coup de main quand c'est nécessaire !)

Bon courage !