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asagiri
04/09/2011, 15h04
Bonjour


Soirée de danse traditionnelle japonaise

Le 6.09.2011


Danser les quatre saisons



Organisée par le consulat général du Japon à Strasbourg



en collaboration avec le CEEJA (http://www.ceeja-japon.com/)



et le conservatoire (http://www.conservatoire.strasbourg.eu/) de la ville de Strasbourg



Ouverture des portes à 19h00



Réservation conseillée au 03 89 29 50 84



Entrée libre



Le Nihon buyô, la danse traditionnelle japonaise, est née de la sensibilité à la nature des Japonais et s’est développée avec le temps. C’est durant l’époque Edo (1603-1867 qu’elle a pris son essor artistique en assimilant d’autres arts traditionnels comme le kabuki et le nô.
Le shamisen, un instrument de musique à trois cordes, était indispensable à son développement artistique. Cet instrument, ayant été transmis de Chine en passant par Okinawa au XVIIe siècle, a été perfectionné au Japon. file:///P|/homepage(revision)/francais/culture/mani-f/images/glycine.gifUne représentation de Nihon buyô est accompagnée principalement par le shamisen et le chant. D’autres instruments comme le koto, le kokyû (sorte de violon) et le tambour sont également utilisés.
Un beau kimono porté pendant l’interprétation et un éventail constituent des accessoires indispensables. L’éventail surtout est si important pour une danseuse de Nihon buyô qu’elle va jusqu’à le comparer au sabre des samouraïs.
Il y a deux genres de danse dans le Nihon buyô ; le jiuta-maï et le kabuki buyô. La chorégraphie du jiuta-maï se caractérise par une gestuelle lente et posée. Le jiuta-maï s’est développé dans la région du Kansaï (les alentours d’Osaka et de Kyoto) et est devenu populaire à Tokyo à la fin du XXe siècle. Le jiuta-maï fut longtemps pratiqué dans la sphère privée et cela induit le décor sobre de la scène, simplement constitué d’un bougeoir et d’un paravent. L’accompagnement peut être assuré par une seule personne qui joue du shamisen et interprète les chants en même temps. La scène du kabuki buyô est parfois plus somptueuse et ses décors sont plus nombreux. Le kabuki buyô s’est développé principalement dans la région du Kantô. Le programme d’aujourd’hui comporte une pièce de kabuki buyô intitulée ‘Fuji musumé (La jeune fille aux glycines)’ qui vous permettra de constater la différence entre ces deux genres de danse.
- Programme -

« Tancyô zuru - La grue du Japon » (Miho KANZAKI) -
Tancyô zuru (La grue du Japon) Le chant accompagnant cette pièce, interprétée à l’occasion des fêtes, est composée d’expressions poétiques sous-entendant des sentiments positifs. Une grue du Japon, emblème du bonheur, descend au jardin où se trouvent les convives pour souhaiter la pérennité du règne de l’Empereur. Ce sont des louanges à ce règne paisible et pacifique.

Danser les quatre saisons (Mino KANZAKI, Mihoü KANZAKI, Mifuyu KANZAKI)
* Printemps ‘ Kotobuki (Félicitations) ’
* Eté ‘ Lucioles en été ’
* Automne ‘ Kizugawa (Fleuve de Kizu)‘
* Hiver ‘ Yuki (Neige) ‘-
Kotobuki (Félicitations) Sous un ciel serein de printemps, les dernières neiges fondent, des enfants lancent des toupies, et
les saules bourgeonnent. Cette danse est un hymne au début du printemps. Lucioles en été La lecture à la lumière des lucioles voltigeant au bord de l’eau claire. Un spectacle fascinant du début de l’été. Kizugawa (Fleuve de Kizu) Un chef-d’œuvre qui décrit le paysage de l’automne. La lune qui commence à apparaitre au bord d’une montagne éclaire d’une faible lueur le fleuve de Kizu couvert de feuilles rougies par l’automne. Les feuilles tombant l’une après l’autre à la surface de l’eau, cette belle scène tire des larmes qu’on confond avec la pluie d’automne. Yuki (Neige) Une nuit d’hiver, une femme s’apprête à dormir. Mais le souvenir de son amant qui l’a quittée la hante, l’empêchant de trouver le sommeil. Elle espère en vain son retour.

http://www.strasbourg.fr.emb-japan.go.jp/francais/culture/glycine2.gif
Fuji musumé (La jeune fille aux glycines)
(Miho KANZAKI) -
C’est l’une des pièces les plus populaires du Nihon buyô contemporain. A l’origine, Ce n’était qu’une belle jeune fille dessinée avec des fleurs de glycines sur le décor. Puis elle fut « sortie du tableau » pour être jouée par un acteur et danser. En 1937, un grand acteur de kabuki, Kikugoro ONOE, inventa une nouvelle chorégraphie qui est aujourd’hui la plus représentée : un lutin des glycines logeant dans un pin s’incarne sous la forme d’une jeune fille portant chapeau noir et se met à danser.

Yachiyo jishi (Le Lion aux huit mille générations) (Mino KANZAKI, Mihoü KANZAKI, Miho KANZAKI)
Yachiyo jishi (Le Lion aux huit mille générations) Cette pièce célèbre le règne perpétuel de l’Empereur. Le chant décrit la neige tombant sur la pousse du pin, symbole de purification et d’espoir, et donc image de bon augure.