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Afficher la version complète : Travailler au Japon - Techniques artisanales devenues rarissimes au Japon?



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sleidia
29/07/2011, 15h02
Quelqu'un aurait-il eu ouie dire de techniques artisanales japonaises qui sont en train de disparaitre au Japon?
Si oui, quelles sont-elles?

Juste histoire de me lancer dans une activité ayant très peu de concurrence :)

Tokkotai
30/07/2011, 01h13
Pour le Visa pour les artisans, il me semble qu'il faut 10 ans d’expérience dans le pays d'origine.

sleidia
30/07/2011, 03h15
Tu fais allusion au visa Artiste alors que j'ai plutôt en tête le visa Activités Culturelles.
Et puis si je trouve une activité artisanale qui me convient réellement, je ne doute pas que mon instructeur se portera garant pour moi vis à vis de l'immigration.
Bref, la question du visa ne se pose pas pour le moment.
Faut juste que je sache quelle activité artisanale en perdition serait susceptible de m'intéresser.

shakatanaka
30/07/2011, 03h30
Les artisans qui font les tatami, les charpentiers pour les maisons traditionnelles, les graveurs sur pierre, etc....

skydiver
30/07/2011, 09h09
Les forgeurs de sabre, les potiers, les fabricants de netsuke artisanaux...

Pascal
30/07/2011, 09h38
Bonjour!



Quelqu'un aurait-il eu ouie dire de techniques artisanales japonaises
qui sont en train de disparaitre au Japon?
Si oui, quelles sont-elles?


Vous prenez le problème à l'envers.
Que savez-vous faire de vos mains, du point de vue artisanal?
Vous travaillez le bois, l'acier, la soie, la pierre, la pâte à papier?

Pascal

sleidia
30/07/2011, 10h02
Vous prenez le problème à l'envers.

Euh non désolé, je ne suis pas du tout d'accord avec cette manière de penser.
Pour être honnête, ce genre de réflexion a tendance à m'irriter profondément.
On ne nait pas avec un savoir, on l'apprend.

Pascal
30/07/2011, 10h32
Bonjour!




Euh non désolé, je ne suis pas du tout d'accord avec cette manière de penser.

Soit.


Pour être honnête, ce genre de réflexion a tendance à m'irriter profondément.

C'est mauvais pour la tension, tout ça.


On ne nait pas avec un savoir, on l'apprend.

Ben dites donc, vous m'en apprenez des choses. Donc vous n'avez aucun
intérêt spécial, il faut juste que ce soit de l'artisanat en voie de
disparition et que ce soit japonais?


Faut juste que je sache quelle activité artisanale en perdition serait
susceptible de m'intéresser.



Bref, apparemment vous n'avez aucune compétence particulière, et même
aucune affinité particulière... Ça va être pratique pour convaincre
un maître artisan de vous employer.


Pascal

skydiver
30/07/2011, 15h48
J'ajoute, par exemple, les artisans qui confectionnent les armures de kendô mais la problématique soulevée par Pascal reste entière...

sleidia
30/07/2011, 16h40
Ma tension va très bien, merci :)

Oui, apparemment vous avez beaucoup de choses à apprendre sur certains sujets.
Comme par exemple le fait qu'il est très difficile de ressentir de l'intérêt pour quelque chose qu'on ne connait pas encore.
Ou comme le fait qu'il arrive aussi que des artisans qui désirent léguer leur savoir préfèrent le faire à des débutants purs car ceux-ci sont plus maléables.
Après c'est surtout une histoire de contact humain plus qu'autre chose.
Bref, vous avez beaucoup d'idées reçues à mon humble avis.

Enfin, la logique est pourtant simple à comprendre : répertorier les techniques artisanales en voie de disparition pour justement profiter de la rareté de l'offre (tant et si bien qu'une demande existe, evidemment), puis dans cette sélection, choisir celle pour laquelle j'aurai le plus d'affinité.

Pour ce qui est des compétences, je me connais assez bien pour savoir qu'apprendre une technique manuelle n'aura rien d'insurmontable (j'ai un background créatif et technique à la base).


Bonjour!
Soit.
C'est mauvais pour la tension, tout ça.
Ben dites donc, vous m'en apprenez des choses. Donc vous n'avez aucun
intérêt spécial, il faut juste que ce soit de l'artisanat en voie de
disparition et que ce soit japonais?
Bref, apparemment vous n'avez aucune compétence particulière, et même
aucune affinité particulière... Ça va être pratique pour convaincre
un maître artisan de vous employer.
Pascal

PS : merci à tous les autres pour les suggestions :)

motode
30/07/2011, 21h17
ça ne me paraît pas plus idiot de se demander ce qui est possible avant de se lancer dedans, que de vouloir à tout prix faire une chose alors que tout le monde vous dira que c'est bouché ou éminemment hasardeux, comme on en voit régulièrement sur ce forum ou dans la vie en général. Après reste la réalisation... On dit que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, ou que la vocation vient après la réussite au concours d'entrée... Toujours est-il qu si j'étais maître artisan et que je voyais arriver quelqu'un me disant qu'il veut se former parce que c'est une activité avec peu de concurrence, j'hésiterais plus que 2 fois. Sans compter que les activités en déclin ont peut-être des raisons de décliner, et pas forcément parce que les jeunes préfèrent l'informatique au travail manuel. Peu concurrentiel, mais pas forcément chemin bordé de fleurs

skydiver
30/07/2011, 22h41
Je vois ces chemins comme un sacerdoce; beaucoup de sacrifices et un engagement total, sans rien autour. Bien dans l'esprit japonais et comparable à certaines Ecoles d'Arts Martiaux traditionnelles.

motode
30/07/2011, 22h46
sacerdoce, c'est sûr. Mais sans lire dans la tête de Sleidia, je n'ai pas l'impression que c'est ce qu'il recherche

sleidia
31/07/2011, 04h02
...Toujours est-il qu si j'étais maître artisan et que je voyais arriver quelqu'un me disant qu'il veut se former parce que c'est une activité avec peu de concurrence, j'hésiterais plus que 2 fois. Sans compter que les activités en déclin ont peut-être des raisons de décliner, et pas forcément parce que les jeunes préfèrent l'informatique au travail manuel. Peu concurrentiel, mais pas forcément chemin bordé de fleurs

Le truc c'est que tu n'es pas maître artisan et que tu as peut-être un peu de mal à te mettre dans la peau d'un type qui est en fin de vie et qui n'a trouvé personne à qui transmettre un savoir pour lequel il a oeuvré pendant toute son existence. Dans ces conditions, le type en question ne sera peut-être pas aussi regardant sur les motivations d'un candidat apprenti inespéré. Surtout si ce canditat étranger est en mesure d'exporter son savoir.

Après, comme je l'ai déjà dit, je choisirai une activité qui a decliné à cause du manque d'artisans et non à cause du manque de demande.

Mais bon, c'est un projet parmi tant d'autres afin de me sortir de mon cul-de-sac professionnel.

skydiver
31/07/2011, 06h58
Je ne souhaite pas faire acte de pessimisme mais trouver un artisan "en fin de vie" qui souhaite transmettre son savoir semble assez improbable. Plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, la transmission se fait sur le long terme, qu'il s'agisse de forge de sabre, fabrication d'éventails, poterie ou autre. Les successeurs sont choisis et formés bien avant la disparition du dépositaire d'un savoir artisanal. Ensuite, je ne suis pas persuadé que l'exportation dudit savoir revête une quelconque importance pour un artisan détenteur d'un savoir rare et précieux. Je n'en vois d'ailleurs pas d'exemple. Egalement j'imagine mal un artisan proche de la fin se lancer dans une telle oeuvre avec un étranger au regard de ce que les différences culturelles et linguistiques induisent. Enfin tout cela ressemble trop à une image d'épinal comme celles vues dans les films sur le Japon bourrés de clichés et poncifs.
Tout cela étant dit, je me trompe peut être du tout au tout. Quoiqu'il en soit, bon courage en tout cas.

Pascal
31/07/2011, 08h47
Bonjour!



Oui, apparemment vous avez beaucoup de choses à apprendre sur certains sujets.


J'ai toute la vie devant moi!
De plus, heureusement, avec quelqu'un comme vous, mon savoir va s'épanouir avec
le cri du nénuphar qui s'ouvre au petit matin.



Comme par exemple le fait qu'il est très difficile de ressentir de l'intérêt pour
quelque chose qu'on ne connait pas encore.


Vous m'en apprenez des choses. Je n'avais pas pensé à cela.



Ou comme le fait qu'il arrive aussi que des artisans qui désirent léguer leur
savoir préfèrent le faire à des débutants purs car ceux-ci sont plus maléables.


Sans aucun doute. Dans ce monde, il y a de tout. Ça doit arriver au moins aussi
souvent que d'épouser une femme tellement riche qu'on n'a plus besoin de travailler
pour le restant de ses jours.



Enfin, la logique est pourtant simple à comprendre : répertorier les techniques
artisanales en voie de disparition pour justement profiter de la rareté de l'offre
(tant et si bien qu'une demande existe, evidemment), puis dans cette sélection,
choisir celle pour laquelle j'aurai le plus d'affinité.


Une partie du problème est justement là. Vous voulez trouver une niche non pas
parce que ça vous plait, mais parce que la voie est libre. Ça me semble mince
pour susciter une vocation. On dirait que vous n'avez pas de goûts particuliers.
Je pense que même sans connaître en détail les différentes sortes d'artisanat
traditionnel, on doit bien savoir intuitivement si l'on préfèrerait travailler
le métal, la soie ou le bois, taper sur une lame de sabre, ou raboter une planche,
non? Pour moi c'est clair, si je faisais un métier manuel, ça serait avec du bois.
De préférence luthier, sinon Ébéniste. Je ne me vois vraiment pas taper sur une
enclume ni souffleur de verre bien que j'en admire le résultat.



Pour ce qui est des compétences, je me connais assez bien pour savoir qu'apprendre
une technique manuelle n'aura rien d'insurmontable (j'ai un background créatif et
technique à la base).


Le problème n'est pas que VOUS vous connaissiez assez bien mais qu'un artisan
vous accepte. Pire: qu'il VOUS choisisse pour VOUS former.
Maintenant, pouvez-vous (juste un peu) essayer de comprendre ce qui suit?

Alors voilà:
Un artisan, c'est un chef d'entreprise. Dit de cette façon, ça casse un
peu la poésie inhérente à l'art qu'il pratique, mais c'est un chef d'entreprise.
Un vrai. Avec un tiroir-caisse et un comptable, et dans le cas général une famille
à nourrir.

Former un artisan capable d'être un "一人前", ça prend 10 ans ou plus. Et pas
seulement au Japon. Imaginons un exemple concret: je suis artisan. Je sais
que pour faire vivre mon petit monde, il faut que je rentre 10 millions par an.
Pour info, 10 millions, c'est beaucoup quand il faut les gagner, mais du point
de vue d'une entreprise, c'est pas terrible et en comptant les diverses charges
(comme j'écrivais dans un autre article), ben je peux vous assurer qu'il ne reste
plus grand chose quand il s'agit de se verser un salaire.

Admettons de plus que je décide de transmettre mon art. Admettons aussi que je ne
cherche pas vraiment le profit, mais plutôt la transmission de la tradition.
Cependant la vie étant ce qu'elle est, je ne PEUX PAS ME PERMETTRE de perdre
d'argent.

Des chiffres, maintenant:
Un apprenti, il faut le payer, disons 150 000 yens au début. C'est peu pour l'apprenti,
c'est déjà beaucoup pour l'artisan dans la mesure où c'est un débutant absolu qui ne
produit rien. Mais si je paie moins et en plus avec les contraintes du travail,
l'"arbeito" au macdo devient plus intéressant et moins fatigant...
Aux 150 000 yens, il faut que j'ajoute environ 50 000 de charges diverses soit en
tout 200 000. Par 12, on va arrondir à 2,5 millions, soit le quart de ce que je rentre,
pour quelqu'un qui ne produit rien. Vous commencez à entr'apercevoir le problème, là?
Faites le calcul, il faut engouffrer 10 millions avant de remonter la pente quand l'arpète
devient plus autonome. Il faut le garder au moins 10 ans pour rentrer
dans ses frais. Mais ça suppose évidemment un marché porteur.

Maintenant, d'autres choses à considérer:

- Comme je viens de le dire, il faut voir l'avenir. Un apprenti, même japonais, on
n'est même pas certain de le garder. Il faut aimer prendre des risques. Alors
en plus un étranger qui potentiellement retournera au pays (dans quel cas je perds
ce que j'ai investi)... j'imagine que ça doit en refroidir plus d'un.

- Indépendamment du type d'artisanat, les gens qui veulent acheter quelque chose
de traditionnel et japonais attendent, je pense, que ce soit fait par un japonais.
S'ils voient que c'est fait par un français, autant acheter en Chine, c'est moins
cher. Je suis certain qu'on peut trouver des objets traditionnels japonais fait en
Chine puisqu'on y trouve tout. Moindre qualité, mais 10 fois moins cher.

- Votre présence attirera peut-être du monde. Certains viendront probablement en
famille pour montrer le "変な外人" aux gosses le jour ou le zoo sera fermé. De
la à générer du chiffre...



Et puis si je trouve une activité artisanale qui me convient réellement, je ne doute
pas que mon instructeur se portera garant pour moi vis à vis de l'immigration.

Sans aucun doute! Il vous paiera aussi votre billet d'avion, une voiture de fonction
plus deux aller-retours par an en France et en plus vous prêtera aussi sa femme, c'est
la moindre des choses!

- Les artisans traditionnels ne sont pas une catégorie très ouverte sur
le monde extérieur. Un qui est prêt à se colleter à l'immigration pour expliquer qu'il a
besoin de VOUS et pas un autre... je demande à voir. Et les artisans, plutôt manuels,
sont rarement très prolixes en matière de paperasserie...



Après, comme je l'ai déjà dit, je choisirai une activité qui a decliné à cause du
manque d'artisans et non à cause du manque de demande.


- Vous croyez vraiment à ce que vous dites? Un domaine avec de la demande et pas
d'offre, ça n'existe pas. Une activité qui a de la demande NE DECLINE PAS.

- Si la plupart des arts traditionnels périclitent, c'est pour raisons comptables:
il n'y a plus de clients. On peut parier sur l'avenir avec quelque chose qui a une
perspective de croissance, pas sur quelque chose qui s'éteint. Ou alors il faut lever
un fonds du ministère de la culture pour des raisons de sauvegarde du patrimoine.
Mais c'est très dur d'obtenir de l'argent public. Et c'est toujours une aide temporaire.



Le truc c'est que tu n'es pas maître artisan et que tu as peut-être un peu de mal
à te mettre dans la peau d'un type qui est en fin de vie et qui n'a trouvé personne
à qui transmettre un savoir pour lequel il a oeuvré pendant toute son existence.
Dans ces conditions, le type en question ne sera peut-être pas aussi regardant sur
les motivations


La réalité est autrement plus brutale:
Les artisans autour de chez moi (les tisserands) gagnent eux-mêmes dans les
150 ~ 200 000 yens par mois et ne peuvent survivre que parce qu'ils ont un matériel
amorti et possèdent leur maison et leur atelier. J'en connais plusieurs.
Comment voulez-vous payer un apprenti dans ces conditions? Même s'ils le voulaient,
ils ne le pourraient pas.

- Si un ministère ou la ville ou autre débloque un fonds comme dit plus haut (on
peut rêver), cela fera l'objet d'une sorte de "business plan" dans lequel le
patron devra expliquer comment il va dépenser, qui il va embaucher, etc...
il n'y a aucune place pour l'embauche d'un étranger.

- Pour info, encore, ça me coûte plus cher d'employer un français que d'employer
un japonais en stage (j'ai un français en ce moment). Ça aussi, c'est dissuasif.
Japonais: argent de poche pour baito. Français, la même chose + 20% de taxes.

Bref, il y a certainement d'autres écueils que je ne vois pas, mais c'est juste
pour vous donner une idée du monde réel, un idée de l'artisanat vu par le gestionnaire
que je suis. Peut-être bien trop terre-à-terre pour votre goût mais je ne pense pas
pouvoir être pris à défaut en matière d'objectivité et de pertinence.

Pascal

sleidia
31/07/2011, 11h22
Pascale, vous m'émerveillez sincèrement par votre propension à perdre votre temps en pondant un très long texte que je vais démonter en une poignée de lignes :

1. Que vous ne vous voyez pas taper sur une enclume, c'est votre problème. Ce n'est pas parce que vous êtes incapable de choisir une voie inconnue sans certitude préalable que tout le monde doit fonctionner comme vous. Le monde ne tourne pas autour de vous que je sache. Acceptez le fait que d'autres personnes pensent et agissent de manière différente.

2. Qui a dit que je voulais me faire payer durant mon apprentissage? Personne. Mais apparemment, cela vous passe complètement au dessus de votre tête emplie de certitudes.

Bref, ce que vous décrivez, ce n'est pas le monde réel, c'est le monde tel que vous le percevez.

sleidia
31/07/2011, 11h32
Des points tout à fait valides.
Mais quand je dis "en fin de vie" je ne veux pas dire "sur son lit de mort" :)
Un type ayant la soixantaine et n'ayant pas pu trouver de successeur (pour quelque raison que ce soit), cela doit exister même si, je l'admets, cela ne court pas les rues.


Je ne souhaite pas faire acte de pessimisme mais trouver un artisan "en fin de vie" qui souhaite transmettre son savoir semble assez improbable. Plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, la transmission se fait sur le long terme, qu'il s'agisse de forge de sabre, fabrication d'éventails, poterie ou autre. Les successeurs sont choisis et formés bien avant la disparition du dépositaire d'un savoir artisanal. Ensuite, je ne suis pas persuadé que l'exportation dudit savoir revête une quelconque importance pour un artisan détenteur d'un savoir rare et précieux. Je n'en vois d'ailleurs pas d'exemple. Egalement j'imagine mal un artisan proche de la fin se lancer dans une telle oeuvre avec un étranger au regard de ce que les différences culturelles et linguistiques induisent. Enfin tout cela ressemble trop à une image d'épinal comme celles vues dans les films sur le Japon bourrés de clichés et poncifs.
Tout cela étant dit, je me trompe peut être du tout au tout. Quoiqu'il en soit, bon courage en tout cas.

tcha
31/07/2011, 12h46
Hum...la modestie et le respect à l'air de vous manquer sleida. En vous lisant j'ai l'impression que vous détenez la vérité absolue!!! et malheur à celui qui contredit vos propos.
C'est vous le demandeur et vous avez l'irrespect de critiquer les personnes qui vous répondent. Si vous n’êtes pas en accord avec leur propos c'est votre droit soyez alors suffisamment intelligent pour rester correct et courtois sans agresser verbalement, cela sera un bon début surtout pour aller vivre au Japon.
Ensuite votre demande a sa logique qui n'est pas toujours celle des autres. Pour ma part j'aimerai savoir si vous avez déjà un certain niveau en japonais, que vous avez une certaine connaissance de la culture traditionnelle japonaise (sur les arts en particulier), si vous avez bien évalué votre aptitude à être déraciné et seul dans un pays comme le Japon, enfin je retourne à la source de votre post avec un proverbe: pour savoir si tu es capable dit moi ce que tu sais faire.
Enfin en guise de fin de message, inutile de me faire le "démontage en une poignée de main" en guise de réponse j'ai passé l'age. J'attends de vous des réponses dignes d’intérêt qui puissent me faire vibrer pour votre projet...

sleidia
31/07/2011, 13h09
Hum...la modestie et le respect à l'air de vous manquer sleida. En vous lisant j'ai l'impression que vous détenez la vérité absolue!!! et malheur à celui qui contredit vos propos.

Bon sang, mais pourquoi tout le monde me vouvoit en ce moment?? :)

Tcha, c'est pourtant bien tout le contraire que je m'évertue à répéter tout le long de ce fil : il n'y a pas de vérité absolue comme le laisse entendre Pascal.



C'est vous le demandeur et vous avez l'irrespect de critiquer les personnes qui vous répondent.

Avez-vous bien lu le fil?? Il n'y a qu'avec Pascal que je suis en désacord.
J'ai dailleurs bien pris soin de remercier tous les autres pour leur suggestions.


Pour ma part j'aimerai savoir si vous avez déjà un certain niveau en japonais, que vous avez une certaine connaissance de la culture traditionnelle japonaise (sur les arts en particulier), si vous avez bien évalué votre aptitude à être déraciné et seul dans un pays comme le Japon

Eh bien c'est simple, lisez toutes mes contributions sur ce forum, cela répondra à toutes vos questions ;)

tcha
31/07/2011, 18h50
Ai je envie de lire toutes vos contributions sur le forum en plus de ce sujet, j'en doute car l'effort que vous faite pour répondre à des questions précises sur le sujet n'est pas à la mesure des efforts que je devrais effectuer pour vous lire. Cependant je respecte votre choix même si je considère que la première vertu pour communiquer et de respecter l'avis d'autrui (même si il est contraire) et de rester courtois dans ses réponses.
Votre démarche est en tout cas rempli de certitude et de conviction, c'est louable et j’espère que vous aurez gain de cause dans votre projet qui semble long et difficile.
J'ai toujours eu de l'admiration pour les artisans qui transmettent leur savoir faire et leur tradition
courage

sleidia
01/08/2011, 01h15
Ce qui est quand même très intriguant c'est que vous êtes modérateur sur ce forum et que, malgré cela, vous semblez me découvrir, alors que je poste très régulièrement depuis des années.

Bah alors, moi qui pensais être le plus courtois sur ce forum .... je vois que vous n'êtes jamais tombé sur un post d'IceBreak ahaha :)

Pascal
01/08/2011, 01h55
Bonjour!




Pascale,



Oui, ma cocotte, que puis-je pour vous?




vous m'émerveillez sincèrement par votre propension à perdre votre
temps en pondant un très long texte que je vais démonter en une
poignée de lignes :



C'est "démonté" en 2 lignes dans votre tête parce qu'apparemment, ça
ne s'est jamais vraiment "monté" dans vos synapses.
Il n'y a pas de vérité absolue, mais en ce qui concerne le fonctionnement
d'une entreprise, il y en a une: celle de la loi, celle des différentes
règles de fonctionnement.
Mon raisonnement est celui d'un artisan, dont les préoccupations de
transmission du savoir ne peuvent occulter des soucis bassement
comptables.


Cette contribution est du temps perdu pour vous, sans aucun doute vu vos
réactions. Mais c'est une contribution publique à un forum, qui sera, je
pense, utile à d'autres.
Auriez-vous pensé, par modestie, que tout ceci était uniquement
pour vous? Dans ce cas, je l'aurais fait par mail privé.




Qui a dit que je voulais me faire payer durant mon apprentissage?
Personne. Mais apparemment, cela vous passe complètement au dessus
de votre tête emplie de certitudes.



Et un peu plus haut...




afin de me sortir de mon cul-de-sac professionnel



Vous êtes selon vos propres termes dans un cul de sac profesionnel
et vous pensez rempiler dans un secteur qui ne vous paie pas pendant
10 ans? Tout le monde appréciera le côté pieds-sur-terre de votre
logique. Pour faire ce que vous dites (une formation non-payée),
il faut économiser pour vivre pendant le temps de l'apprentissage.
C'est possible, j'ai connu une Belge qui est venue au Japon pendant
1 an apprendre à faire le papier (washi) de la façon traditionnelle.
Ça n'a rien à voir avec un emploi, c'est juste une formation.


L'impression générale, c'est que vous avez pensé l'autre matin en
vous levant, tiens, qu'est-ce que je pourrais bien faire de ma vie.
Un peu comme on se demande le matin un jour de vacances, bon, qu'est
ce que je vais faire aujourd'hui.


Bon, ceci dit, c'est Lundi, alors je vais passer à des activités
plus productives... En bon artisan...


Pascal

sleidia
01/08/2011, 02h40
Pour faire ce que vous dites (une formation non-payée),
il faut économiser pour vivre pendant le temps de l'apprentissage.


Pas forcément.



Ça n'a rien à voir avec un emploi, c'est juste une formation.


Je n'ai jamais dit que je cherchais un emploi dans l'immédiat.
Une formation me conviendrait parfaitement.

C'est dailleurs pour cela que le visa "activités culturelles" existe.



L'impression générale, c'est que vous avez pensé l'autre matin en
vous levant, tiens, qu'est-ce que je pourrais bien faire de ma vie.
Un peu comme on se demande le matin un jour de vacances, bon, qu'est
ce que je vais faire aujourd'hui.

En fait c'est presque ça ... à la différence que je me pose cette question tous les matins :)

Gnurou
01/08/2011, 03h59
Pas forcément.
Mmm, pardonnez mon irruption, mais c'est quoi le truc pour vivre dans un pays sans économies ni revenus et manger tous les jours?

zev
01/08/2011, 04h18
Pour manger pas cher, faut s'alimenter sous perf, solution Ringer+5% glucose+albumine (pour pas perdre de masse musculaire)+vitamines.

Comme tu es au japon tu peux remplacer ca par du shoyu dilue avec un chouya de みりん pour le glucose :)

[Demandez l'avis de votre medecin]

Gnurou
01/08/2011, 04h25
Pour manger pas cher, faut s'alimenter sous perf, solution Ringer+5% glucose+albumine (pour pas perdre de masse musculaire)+vitamines.

Comme tu es au japon tu peux remplacer ca par du shoyu dilue avec un chouya de みりん pour le glucose :)
Toi, ça se voit que tu es thésard. Quand tu rédigeras tu fonctionnera au Red Bull en entraveineuse. ;)

sleidia
01/08/2011, 05h09
Mmm, pardonnez mon irruption, mais c'est quoi le truc pour vivre dans un pays sans économies ni revenus et manger tous les jours?

Hmmm ...
1. être rentier
2. avoir des revenus sur Internet
3. être gigolo
4. escroquer des petits vieux

...et bordel, arrêtez tous de me vouvoyer!! :)

tcha
01/08/2011, 13h40
Le faite d'être membre depuis 2006 au vu de votre profil sleidia ne fait pas de vous un intime ou une personne que je lis systématiquement! Pour votre gouverne le centre du monde n'est pas encore chez vous.
Le vouvoiement est une certaine forme de politesse donc veuillez l'accepter comme tel ce qui est pour ma part aussi une forme de respect.
Enfin pour finir je note une certaine forme d'humour dans votre dernier post qui est un net progrès de communication. Allons nous aboutir à un état serein pour continuer ce sujet... je l’espère

Manest
01/08/2011, 14h28
Salut, deux p'tits liens qui parlent de ca au cas ou.
http://blog.waaaouh.net/l%E2%80%99artisanat-japonais-un-heritage-culturel-en-voie-de-disparition-20442/
http://www.kyototradition.com/blog/artisanat-japonais/artisanat-japonais-disparition-mondialisation

Mais bon à priori quand l'artisanat disparait, c'est que la demande a disparu aussi et qu'ils n'ont plus les moyens d'entretenir des apprentis. Ca me parait encore plus compliqué avec un étranger qui baragouine tout juste la langue.

Bonne chance en tout cas.