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Afficher la version complète : Travailler au Japon - qualités pour réussir et durer professionnellement au Japon



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cyung
17/06/2011, 14h48
Ce message reprend le fil de discussion entamée dans le sujet suivant:
http://www.lejapon.org/forum/threads/15693-RETEX-emploi-d-anciens-militaires
qui malgré son intérêt n'est plus en accord avec le titre du sujet.

Pour résumer, plusieurs membres sur ce forum pensent qu'en qualité d'étranger, une place à part vous est réservée dans le monde professionnel au Japon, même si cela ne vous sera pas toujours dit en face.
point négatif: votre intégration atteindra vite ses limites.
point positif: vous n'avez pas à vous transformer en japonais, assumez votre différence.

Visiblement, de nombreuses boîtes ne veulent pas s'emmerder à recruter un étranger, par méconnaissance et crainte des formalités administratives afférentes au visa.

En supposant que:

vous parlez japonais,
vous avez ou êtes en cours d'obtention d'un visa de travail,
vous avez les compétences techniques requise pour le poste qui vous intéresse;

Quelles sont les qualités:
-qui font qu'un patron vous à recruté plutôt qu'un japonais pour votre poste et vous a gardé?
-qui font que vous êtes resté plutôt que de rentrer en France poursuivre votre carrière?

Merci pour vos contributions

fengrim
18/06/2011, 03h13
-qui font qu'un patron vous à recruté plutôt qu'un japonais pour votre poste et vous a gardé?
Ma petite expérience me dit que dans 40% des cas la maîtrise de l'anglais prime. Les Japs bugs complètements des qu'il faut mettre des verbes en début de phrase.
L'autre 60% résident dans des skills professionnels, si une boite japs veut attaquer un marche européen rien de mieux qu'un bon gaijin avec 10 ans d'xp en marketing. Un autre bon exemple est l’ingénieur en développement: si on additionne le fait que ces imbéciles sont reste a L'HTML1 a cause de leur WAP pour keitai et leurs manque d’écoles D'inges le résultat fait que le jap ne sait pas code.
ils sont friand de codeur en PHP SQL et surtout RUBY. (même si l'inventeur du RUBY est jap c'est a croire que personnes ne sait s'en servir)

Pour résumer: D'une manière générale, une boite jap n'embauche pas un gaijin en tant qu'employer mais plutôt comme bon mode d'emploi. Ils veulent avant tout te prendre t'es connaissances et les réadapter a leur sauce. Le bon mode d'emploi est barde de diplômes, parle jap couramment pour leurs expliquer le moindre detail, et parle également anglais afin de ce manger les appels des clients anglophones que ça ai un rapport avec son taff ou non. .


-qui font que vous êtes resté plutôt que de rentrer en France poursuivre votre carrière?
Je rentre dans 3 mois. Pas de bac+3 pas de chocolats. Et je peux t'assurer que j'apprend le kakijun a pas mal de japs.

Xav243
18/06/2011, 06h38
Ma petite expérience me dit que dans 40% des cas la maîtrise de l'anglais prime. Les Japs bugs complètements des qu'il faut mettre des verbes en début de phrase.
L'autre 60% résident dans des skills professionnels

Je rajouterai aussi lorsque tu es recruté par une boîte étrangère ​qu'il y a une forte volonté pour le haut management de vouloir placé des managers français pour coller avec l'esprit du groupe et surtout faire les choses de façon à ce que le travail soit fait dans les temps (en gros éviter le "ah oui j'avais pas compris, mais au japon on fait pas comme ça ça va être compliqué, ou tout simplement relancer 20 000 fois avant d'avoir une esquisse de résultat où tu verras que le mec avait rien compris et n'osait pas te le dire)

cyung
18/06/2011, 08h51
Un autre bon exemple est l’ingénieur en développement: si on additionne le fait que ces imbéciles sont reste a L'HTML1 a cause de leur WAP pour keitai et leurs manque d’écoles D'inges le résultat fait que le jap ne sait pas code.
ils sont friand de codeur en PHP SQL et surtout RUBY.
Le Moyen-Age du développement web... mais j'imagine qu'ils ont des compétences en C pour coder l'IA de leurs android.

Pour résumer: D'une manière générale, une boite jap n'embauche pas un gaijin en tant qu'employer mais plutôt comme bon mode d'emploi.
Mais c'est cohérent. Si on exige de toi un bac+3 minimum pour le visa, c'est pas pour de faire ramasser les cartons devant les magasins ou servir le café à la place de l'office lady.

Je rajouterai aussi lorsque tu es recruté par une boîte étrangère ​qu'il y a une forte volonté pour le haut management de vouloir placé des managers français pour coller avec l'esprit du groupe
mais la boîte n'a pas tendance à faire tourner les managers tous les 2 ou 3 ans, comme le fait le groupe Carrefour? Difficile de se sédentariser au Japon dans ce cas là.

et surtout faire les choses de façon à ce que le travail soit fait dans les temps (en gros éviter le "ah oui j'avais pas compris, mais au japon on fait pas comme ça ça va être compliqué, ou tout simplement relancer 20 000 fois avant d'avoir une esquisse de résultat où tu verras que le mec avait rien compris et n'osait pas te le dire)
Ça ne va pas plus vite si justement tu es recruté comme "mode d'emploi", après un temps d'adaptation pour que le chef apprennes à te faire confiance?
Le vivant également en France, je pense que l'inertie et la crainte décrite ne deviennent une tendance globale.

Gnurou
18/06/2011, 15h11
Le Moyen-Age du développement web... mais j'imagine qu'ils ont des compétences en C pour coder l'IA de leurs android.
Houlala, alors là pas vraiment.

Je travaille dans une boîte qui fait du portage Linux/Android pour ses chips embarqués utilisés par quelques compagnies japonaises. Je suis dans une équipe qui travaille au niveau du noyau Linux et des couches bas niveau de l'espace utilisateur (pratiquement que du C donc). Eh bien, alors que tout le reste de la boîte (RH, ventes, ...) est composé à 95% de japonais, dans mon équipe il y en a... zéro. Que des étrangers. Parce que les Japonais ne savent pas coder à ce niveau.

Les Japonais savent concevoir un matos, faire de la programmation séquentielle (robots et cie), si tu les fait bosser jusqu'à minuit tous les jours tu peux en tirer un jeu vidéo, mais ça reste du code très cahotique utilisé par personne d'autre qu'eux même. Demandes-leur en revanche de te structurer tout le bazar, de créer des abstractions, des interfaces propres, et de faire preuve d'un peu d'ingéniosité dans leur façon d'aborder le code et les structures de données, et là il n'y a plus personne.

Au début du mois j'ai été à une conférence des développeurs du noyau Linux à Yokohama. Parmi l'audience vivant au Japon, les Japonais étaient presque en minorité. Pire, c'est la seule conférence à laquelle j'ai assisté de ma vie durant laquelle des casques étaient distribués à l'entrée des salles, parce que les exposés étaient faits en anglais et que les participants Japonais n'y pigaient que dalle. Hallucinant.

Tu veux un boulot qui rémunère bien au Japon? Deviens kernel hacker, les boîtes japonaises se les arrachent à prix d'or parce qu'ils ne peuvent pas en recruter localement. Récemment j'ai rencontré le shacho d'une boîte japonaise qui voulait m'embaucher, au moment de discuter salaire il me sort : normalement, les gens qui rentrent chez nous commencent en étant payés X yens, mais comme tu es étranger on va dire X*3. C'est révélateur de la confiance qu'ils ont dans la valeur de leurs propres ingés. ;)

zev
18/06/2011, 15h54
Pff, les japonais codent comme des pieds.
Je tairait le nom du logiciel mais c'est un logiciel de simulation qui a ete developpe dans notre laboratoire.
Ceux qui ont fait ca sont supposes etre au top du dev applicatif.
C'est bourrrrrrre de bugs a a con a chaque nouvelle version du soft je suis oblige de retaper les sources et de compiler ma propre version. Les bugs que j'ai signale sont toujours pas corriges...
Ils ont aucune idee de ce que sont les design pattern, sans compter la doc des API jamais a jour. Des trucs qui marchent qu'a moitie tout le temps....

J'ai finalement laisse tomber, et je suis alle voir une solution concurrente...

cyung
18/06/2011, 17h36
Les Japonais savent concevoir un matos, faire de la programmation séquentielle (robots et cie), si tu les fait bosser jusqu'à minuit tous les jours tu peux en tirer un jeu vidéo, mais ça reste du code très cahotique utilisé par personne d'autre qu'eux même.
Je me suis mal exprimé, c'est bien au robots et non pas aux OS que je pensais, mais tu as quand même répondu à ma question.

Pour faire simple et en vous faisant confiance, je n'irai jamais bosser dans la programmation au Japon. Je ne retenterai pas d'expliquer à 70 personnes l'intérêt des design pattern, ni d'un framework...je vous laisse vous arracher les cheveux;)
J'ai bien fait de changer de voie ici-bas.

icebreak
20/06/2011, 02h25
Pareil, j'ai fait webdev et ça m'a saouler. La dernière boite, j'ai longtemps cru qu'ils m'avaient embauché pour les tirer vers le haut en leur apprenant l'objet et tout et paf, on m'a sorti qu'il fallait que je code en PHP4 tout con pour que les dév jap puissent relire mon code. L'efficacité ou la structure est moins importante que la sécurité de se dire que n'importe qui pourra faire et relire le taff.



En supposant que:

vous parlez japonais,
vous avez ou êtes en cours d'obtention d'un visa de travail,
vous avez les compétences techniques requise pour le poste qui vous intéresse;
Je parlais le japonais technique, j'avais le visa et les skills de malade.


Quelles sont les qualités:
-qui font qu'un patron vous à recruté plutôt qu'un japonais pour votre poste et vous a gardé?
-qui font que vous êtes resté plutôt que de rentrer en France poursuivre votre carrière?

Ils avaient personne sous la main, même pendant les 2 années qui ont suivi, j'ai du voir à tout casser 5, 6 dev qui pour ceux qui avaient le niveau ont pas fait plus de 3 mois. Ces gens mettent des mois à ré-inventer la roue alors qu'une fois mon framework perso torché, j'en avais pour 3 jours. A tel point qu'ils m'ont prêté à des grosses boites pour faire du VBA (j'y connaissais rien en VBA). Ces gens sont lents.

J'y suis resté par fainéantise, j'aime pas faire les colis et les paquets pour rentrer. C'était provisoire et c'est devenu permanent.
En plus j'étais jeune et avec du fric et une moto j'ai niqué un tel paquet de nana que j'aurais été trop con de rentrer au pays des filles en jeans-tee-shirt !
Maintenant que je suis marié, ça me dérangerais pas de rentrer mais la zone euro est sinistré et j'aime le pognon.

J'ai arrêté le dev, je suis dans un autre type de taff.

cyung
20/06/2011, 18h32
Maintenant que je suis marié, ça me dérangerais pas de rentrer mais la zone euro est sinistré et j'aime le pognon.
La zone est sinistrée, mais les "bons" n'ont pas à s'en faire.

icebreak
21/06/2011, 00h40
C'est parce que tu n'as toujours rien compris et ça m'étonne pas à vrai dire.
Bon ou pas tu ne peux rien contre l'inflation et les impôts.
Il se trouve que:
En étant payé en yen, 2x mieux payé pour un job au Japon qu'en France grâce au taux de change
En étant payé en yen, on a infiniment moins de prélèvements obligatoire au Japon qu'en France.
En étant payé en yen, les prix à la consommation baisse chaque année de genre 1.7% (déflation).

Ce n'est pas une question d'excellence mais d'optimisation.
Faudrait être très très con pour partir travailler ailleurs quand on est payé en Yen à l'heure actuel.

D'ailleurs les bons comme tu dis, ils sont plus en France mais à Singapour ou en Suisse.

cyung
21/06/2011, 19h00
C'est parce que tu n'as toujours rien compris et ça m'étonne pas à vrai dire.
Bon ou pas tu ne peux rien contre l'inflation et les impôts.(...)
D'ailleurs les bons comme tu dis, ils sont plus en France mais à Singapour ou en Suisse.
C'est la fête au jugement de valeur camarade!
Je me contenterai de faire référence à mes collègues de promo à la fac qui après leur doctorat sont partis faire un post-doc aux Etats-unis pour l'argent, y ont fait 3-4 ans, puis sont tous revenus en France par choix de vie. Ils s'y contentent d'un 3500euros par mois pour leur taf de recherche plus leurs vacations, et sont super heureux de leur maison acheté sur les hauteurs de Marseille.
Ça c'est du factuel.

Ce n'est pas une question d'excellence mais d'optimisation.
Faudrait être très très con pour partir travailler ailleurs quand on est payé en Yen à l'heure actuel.
Autre jugement de valeur qui t'es propre, t'es agaçant d'en faire des généralisations.

D'ailleurs les bons comme tu dis, ils sont plus en France mais à Singapour ou en Suisse.
Tu crois que tous les traders français sont expatriés? joker...
Fais le taf de ceux qui s'expatrient par choix et ceux qui partent dans le cadre de la stratégie de marché de leur entreprise, il y a sûrement matière à gratter.

Et comme je n'ai rien compris pour te faire plaisir, j'ai déjà calculé le gain de pouvoir d'achat si je vivais aujourd'hui à Osaka avec le même salaire qu'en France, et je suis d'accord avec toi, pour un couple sans enfant, le delta est substantiel.
Je serais curieux de voire les résultats pour un couple avec deux enfants. Le régime français est très protecteur pour la famille (CAF, prime rentré scolaire...), et tenant compte du coût des mutuelles, traitements médicaux (orthodontie), tout compris, peut-être que la France devient plus attractive? Merci à qui pourra compléter ce point.
(Je prend en l'occurence l'exemple de l'orthodontie, car j'ai pu faire prendre en charge par ma mutuelle les frais de traitement pour mon épouse, ce qui aurait été impossible au Japon suivant ses dires. un peu plus de 4000euros de delta en faveur de la France sur ce coup là.)

Tu peux crier tant que tu veux sur ce forum que financièrement le Japon est plus attrayant que la France à salaire égal, ce qui est vrai et je le souligne (pour un couple), cela ne fait pas pour autant de ton choix de vie le seul "choix des vainqueurs".
Ton expérience vaut pour ce qu'elle vaut, une expérience parmi d'autres que je te remercie de partager. Même si d'autres sur ce forum se reconnaissent dans tes propos, il y en a probablement quelques uns parmi les 3000 français que tu avances qui en ont une tout autre à partager.
Je les appelle de tous mes vœux au nom de la diversité sur ce forum, et uniquement à ce titre.

Encore une fois ces discussions me divertissent au plus haut point, car on a beau être d'accord sur quelques idées de base, la différence de forme et de motivation peuvent aboutir à des échanges sans fin.

Bon, sinon, vu que la plupart des contributeurs à mon sujet semblent partager une expérience en SS2I, quelqu'un pourrait-il partager une expérience d'employé dans une fabrique d'art, ou dans une pâtisserie spécialisé (souffleur de sucre par exemple), ou pourquoi pas une forge traditionnelle? Un peu de diversité ferait du bien.

icebreak
22/06/2011, 00h34
Oula, tu m'a fatigué avec ton pavé.
Il y a beaucoup de bétises dites, notamment un manque immense sur la pression fiscale qui fait qu'il est possible et très courant pour une femme de ne pas travailler mais bon hein.

zev
22/06/2011, 03h48
Petit HS:
Si tu veux faire de l'argent pour un post doc, tu vas a Singapour ou ils recrutent a tour de bras et a coup de cheques avec plein de zeros.
Par contre si tu tiens a faire une carriere internationale, faire un post doc aux etats unis est une etape quasi obligee.

En tout cas c'est comme ca que je vois la chose.
Je finis mon doctorat au japon en ce moment meme, et meme si mon univ est une des plus cotees au japon, je compte bien faire mon post doc ailleurs (la recherche au japon, c'est tres bof, surtout la maniere de faire), et plus particulierement aux USA dans un groupe de recherche cote , ne serait-ce que pour 3 ans, parce que faire un post doc en France (ou meme a Singapour) c'est se tirer une balle dans le pied, finie la carriere internationale.
Faire un post doc aux Japon est une grosse erreur, sauf si tu veux y rester (ce qui est aussi une grosse erreur si tu es chercheur, a moins de vouloir avoir ENFIN sa tenure apres 20 ans en tant qu'assistant puis associate professor).
Les autres choix sont restreints a quelques universites europeennes (en particulier UK et Allemagne).
Ca me ferait chier d'avoir passe pres de 10 ans d'etudes sup pour rester coince dans le meme labo une fois mon post doc termine. En tant que chercheur on choisit surtout son labo pour sa dynamique de recherche plutot que pour le cadre de vie. Apres si on a les deux c'est encore mieux. La France, c'est bien une fois que tu as etabli une solide carriere, pour une tenure.

skydiver
22/06/2011, 06h38
Pour la forge traditionnelle, vous trouverez un sujet dans la section Arts Martiaux. Les sabreurs ou/et amateurs de lames traditionnelles y ont beaucoup écrit ces derniers mois.

zarkis
22/06/2011, 08h22
HS de zev :


Par contre si tu tiens a faire une carriere internationale, faire un post doc aux etats unis est une etape quasi obligee.


Je ne suis pas dutout d'accord. Aujourd'hui pour une carriere internationale, il suffit de faire un postdoc 'internationale'. Les etats-unis c'etait vrai il y a 10 ans. Aujourd'hui il s'agit plus de bon labo/equipe que de pays. En gros pour une carriere internationale les US, Canada, Angleterre, Allemagne, Suisse, meme l'Autriche sont des lieux de haut niveau. Je suis depuis un an en postdoc a Cambridge, certes c'est un exemple particulier, mais il y a de nombreuses autres excellentes univ au UK et Allemagne, surtout l'Allemagne d'ailleurs, qui possede une activite de recherche folle.

zev
22/06/2011, 09h13
@zarkis, je vois pas en quoi tu n'es pas d'accord avec moi:

En tant que chercheur on choisit surtout son labo pour sa dynamique de recherche plutot que pour le cadre de vie.
et:

Les autres choix sont restreints a quelques universites europeennes (en particulier UK et Allemagne).
et la Suisse en effet genre ETH Zurich qui sera peut etre un de mes choix futurs avec institut Planck en Allemagne, Heidelbreg aussi a pas l'air mal. Au Canada aussi une poignee de labos.
Aux USA, c;est surtout sur la cote ouest que ca se passe, ou il y a une grosse concentration de big brains ex: UCSD, UCSF, Stanford, Berkeley, Caltech

Suffit de voir le nombre de labos par pays:
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_systems_biology_research_groups
et on a une idee du budget accorde a la recherche...
Et les grands noms sont quasiment tous aux US et UK.

En tout cas, pour une carriere internationale pas le Japon, ni Singapour, ni la France


Bref, nous sommes d'accord je crois :)

zarkis
22/06/2011, 09h35
C'etait surtout cette phrase
Par contre si tu tiens a faire une carriere internationale, faire un post doc aux etats unis est une etape quasi obligee. qui de mon point de vue est fausse aujourd'hui. Il y a autant de bon labo (si ce n'est plus) et equipe en Europe qu'aux Etats-Unis (comparons ce qui est comparable, on ne peux pas comparer les US a un seul pays europeen).

Apres c'est personnel, mais je ne pourrai pas vivre aux US.;)

zev
22/06/2011, 12h18
Certes, je reagissais surtout a:

après leur doctorat sont partis faire un post-doc aux Etats-unis pour l'argent, y ont fait 3-4 ans, puis sont tous revenus en France par choix de vie.

Mais c'est vrai que je prefererais aussi vivre en europe qu'aux US, mais bon tant qu'a y faire, autant avoir une environnement de recherche dynamique, et c'est pas vraiment en france qu'on trouve ca, ni au Japon.
A mon avis le meilleur rapport qualite de vie/argent/dynamique de recherche c'est suisse/canada :)

Tokkotai
22/06/2011, 12h57
Certes, je reagissais surtout a:


Mais c'est vrai que je prefererais aussi vivre en europe qu'aux US, mais bon tant qu'a y faire, autant avoir une environnement de recherche dynamique, et c'est pas vraiment en france qu'on trouve ca, ni au Japon.
A mon avis le meilleur rapport qualite de vie/argent/dynamique de recherche c'est suisse/canada :)

C'est vrai mais ces deux pays n'ont rien à envier au Japon en terme de Culture, ça importe peut-être peu pour certain mais c'est pour moi un facteur déterminant au delà des conditions de travail et autres.

cyung
22/06/2011, 18h22
Il y a beaucoup de bétises dites, notamment un manque immense(...)
Je passerai sur ce contresens...

(...) sur la pression fiscale qui fait qu'il est possible et très courant pour une femme de ne pas travailler mais bon hein.
...pour me contrer sur cette partie. Précises! Fait de société, ou exploitation d'un régime fiscal?

Pour les quelques doctorants qui viennent de nous rejoindre, je sens dans vos propos que vous voulez rester dans la recherche (choix logique après un post-doc), vous n'êtes pas (encore) tentés par le privé? Certains de mes collègues ont vite franchis le pas (exemple: thèse de physique, puis à tout de suite postulé et été recruté chez ST Microelectronics).

Pour revenir au "être et durer", quelques chiffres pour la France:
-SMIC mensuel: 1073 euros net par mois (au 1er janvier 2011)
-définition (large) de la classe moyenne: revenu inférieur à 3000euros par mois (pour une personne).

Pour nos camarades résidant au Japon, il serait intéressant de mentionner le "salaire" typique d'un arubeito (en clair, ce que risque de gagner le français qui s'expatrie avec un projet boiteux et tente de survivre), et le revenu (pour une région donnée) permettant d'avoir un niveau de vie correct (logement, voiture, études enfants, vacances une fois par an).
Pour ceux qui gagnent plus, tant mieux pour eux!
Mon idée est de pouvoir proposer sur ce forum, sans prétention, en ramenant à la région (urbaine ou campagne), et de manière purement indicative une phrase du style: "candidat à l'expatriation, votre projet professionnel doit vous permettre de prétendre à 4 millions de yen par an de revenu pour avoir un niveau de vie décent dans la durée" (chiffre donné au hasard, mais pour faire comprendre la démarche).

zev
22/06/2011, 23h59
Le probleme c'est qu'une fois dans le prive, ca devient extremement difficile de revenir dans le milieu academique.
En gros aller dans le prive c'est + d'argent mais c'est un choix quasi definitif.
Je prefere d'abord tenter ma chance dans l'academique, car il y a plus de liberte dans les sujets de recherche.
En cas de pepin, je me tournerai peut etre vers le prive (laboratoires pharmaceutiques dans mon cas)

zarkis
23/06/2011, 08h34
Pour les quelques doctorants qui viennent de nous rejoindre

Un bref pinallaige etymologique, mais apres tout dans une discution c'est souvent ce dont il est question, les mots, alors soyons precis. Doctorant = en cours d'obtention du doctorat, docteur = a acquis le diplome, donc un postdoc, comme son nom l'indique c'est apres un doctorat. Donc il y a dans le present billet, un doctorant et un postdoc :-D

Pour le prive ca depend, il existe de grosse compagnie, qui sont assez riche pour se permettre d'avoir de vrai labo de recherche, j'entends par la, de la recherche qui reste theorique dont le champs possible d'application concerne bien sur la compagnie. Et non pas un departement de soit disant R&D ou il s'agit en fait plus de D que de r. Dans ce genre de labo tu peux publier et rester dans des domaines vraiment theoriques. J'ai plusieurs exemple autours de moi.
Donc meme dans le prive tu peux te faire un CV fleuri d'article, de conferences, de collaborations, de projets diverses et varies pour un salaire largement plus eleve que dans l'academique. Inconvenient, comme dit, tu reste quand meme bien moins libre de tes sujets de recherche.
Mais les chose evoluent, avaec la crise j'ai vu partout en occident l'academique se rapprocher du prive (pour avoir des financements) et le prive se rapprocher de l'academique (pour leurs competences) que se soit aux US ou en Europe (surtout en France d'ailleurs, c'etait deja un peu le cas ailleurs en Europe mais moins fortement).

zev
23/06/2011, 09h08
En effet, certains grands groupes pharmaceutiques permette de publier, mais ca depend aussi du groupe.

cyung
23/06/2011, 18h54
quand je parlais de partir dans le privé, je ne pensais absolument pas à y poursuivre une carrière de recherche!
Je n'ai pas fait le tour des postes pour lequel un profil universitaire peut être plus intéressant qu'un profil ingénieur, mais ils existent.
En revanche, je suis d'accord sur le fait qu'il est impossible de retourner dans le public par la suite.

Par contre, je ne connais pas l'image (ou l'absence d'image probablement) que se font les boîtes japonaises de nos universités et diplômés afférents, alors que nos ingés issus de grandes écoles (les vraies comme X, ISAé....) sont très vendeurs.

zev
23/06/2011, 21h52
Je suis justement issu d'une ecole d'ingenieurs en france avant mon doctorat.
Ils n'ont aucune idee de ce que sont les ecoles d'inges.... par contre ils connaissent les mines et X
Mais le metier d'ingenieur n'est pas tres valorise ici, et les salaires sont bas compare a la France.

KoYuBi
13/11/2011, 14h08
En supposant que:

vous parlez japonais,
vous avez ou êtes en cours d'obtention d'un visa de travail,
vous avez les compétences techniques requise pour le poste qui vous intéresse;

Quelles sont les qualités:
-qui font qu'un patron vous à recruté plutôt qu'un japonais pour votre poste et vous a gardé?
-qui font que vous êtes resté plutôt que de rentrer en France poursuivre votre carrière?

Merci pour vos contributions

J'ai en tête 2 profils qui me viennent spontanément à l'esprit quant à la "réussite" au Japon :

Profil 1 : le bonimenteur, tellement bon qu'il finit par croire dur comme fer aux sornettes qu'il raconte pour se mettre en avant.
Exemple du forum: Icebreak

Profil 2 : le cravacheur qui a appris le japonais dans sa cave à la bougie tout en validant ses diplomes scientifiques dans des écoles renommées ( et éventuellement une thèse dont la compréhension du titre est facilité par la prise d'opiacés)
Ils essayeront de te convaincre que la réussite au Japon passe par le chemin sinueux d'un dur labeur, mais il ne doivent leur réussite qu'à une seule chose : leur yeux bleus.
Exemple du forum : Gnuru, delwin etc... ( zev ?)

Pour ma part, ne travaillant pas dans le domaine technique/ scientifique j'ai trouvé une voie viable en tant que fusible. Mes employeurs ont fourni le prétexte de me faire intervenir sur des projets à l'international mais en vrai je suis utilisée pour faire passer des projets ou des mesures dont ils ne sont pas sûre de la popularité ou de la réussite. Ils évitent de se décrédibiliser et c'est plus facile de me renvoyer chez moi qu'un japonais si le boulot est terminé/ foiré.

Si tu veux cibler des boites françaises, joue la carte de l'amitié. Parmis Les responsables de division à l'étranger qui se retrouvent seuls entourés de japonais, certains sont prets à ouvrir des postes juste pour ne pas se retrouver tout seuls.

ippo86
19/11/2011, 19h10
Bonjour, messieurs.

Je suis de formation Maintenance industrielle BEP, BAC et BTS. Pour faire simple, je fais des interventions curatif et préventif sur des systèmes industriels. J’ai également la capacité de lire puis dessiner des plans et schémas mécaniques, pneumatiques, hydrauliques, électriques. (Je suis dans le monde du travail depuis 3 ans).
J’ai étais également pendant pratiquement 1 ans responsable d’une station de traitement des eaux. (Je pense que cela peut être une aide).

Malheureusement je ne parle pas japonais. J’ai commencé à apprendre cette langue en autodidacte depuis un mois. (Je pense sérieusement à me préparer pour le JLPT5 pour commencer). Mais je parle anglais.

Je cherche de préférence une entreprise française implanté au japon car je suis en couple avec une japonaise depuis plus de 8 mois. (Les choses commencent à être très sérieuses).
Donc je cherche du travail pour partir vivre avec elle. Mais pas question de faire des petits boulots ; je cherche une société sérieuse.

J’ai commencé des recherches sur les sites web de grandes entreprises françaises et j’ai constaté qu’ils recherchent énormément d’ingénieurs et cadres.
J’aurais aimé savoir si ma profession est recherchée au Japon.
_ Est-ce que j’ai un peu de chance de trouver du travail avec mon cursus scolaire (technicien) même si je ne fais pas le même job?
_ Est-ce que je dois retourner faire des études minimum 1 an pour une licence ? (Le problème est que les études coutent chère et j’ai bientôt 26 ans).
_ Et si je fais une licence qu’elle études dois-je faire pour avoir plus de chance de trouver du travail ?

Un grand merci d’avance pour vos réponses qui me seront d’un grande aide.

MERCI

Az_In_one
20/11/2011, 01h37
Pour réussir et durer professionnellement au Japon il faut :
- être japonais
- ne jamais remettre en question quoi que ce soit
- quand on se fait prendre la main dans le sac, nier, puis s'excuser très vite en avouant le moins possible histoire de minimiser tout risque d'enquête approfondie

Ce que l'ex PDG d'Olympus aurait du savoir.


Le scandale a éclaté au moment du limogeage du PDG britannique Michael Woodford, officiellement pour méthode de travail "inappropriée", le 14 octobre. M. Woodford a alors révélé à la presse que son renvoi s'expliquait en réalité par ses demandes d'explications concernant des paiements indus lors du rachat de quatre sociétés. Le président honoraire du groupe, Tsuyoshi Kikukawa, avait justifié ce renvoi brutal par l'incapacité du Britannique "à surpasser la barrière culturelle" et par sa gestion solitaire du pouvoir.

DindonMagik
21/11/2011, 01h59
_ Est-ce que j’ai un peu de chance de trouver du travail avec mon cursus scolaire (technicien) même si je ne fais pas le même job?
_ Est-ce que je dois retourner faire des études minimum 1 an pour une licence ? (Le problème est que les études coutent chère et j’ai bientôt 26 ans).
_ Et si je fais une licence qu’elle études dois-je faire pour avoir plus de chance de trouver du travail ?


Tu as le choix, sois te marier, sois reprendre tes etudes pour avoir au moins un bachelor degree (niveau Bac +3 ou +4, je sais pas trop), ce qui est le niveau minimum d'etude pour pretendre a un visa de travail au Japon.

Et apprends le japonais. Le niveau 5, ca sera juste pour ton plaisir perso, car si tu met ca sur ton CV ca fera fuir tout le monde.

Popol
27/11/2011, 06h08
s instruire pour vaincre ( la langue ) , ne pas lacher une fois sur place meme si c est long a venir , ne pas chercher a tout comprendre .