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Afficher la version complète : Fac de Japonais - La fac de japonais: un choix difficile



Alexilink
12/06/2011, 13h20
J'ai posté il y a quelques mois un sujet sur le CPEI, je vais donc faire un bref topo sur mon parcours et mes envies: je termine l'année prochaine une licence d'éco gestion, cependant depuis deux ans c'est bien autre chose qui me passionne: la langue japonaise.
Étudiant seul à mes heures perdues, je me suis rendu compte que l'apprentissage de la langue et de la culture japonaise en général était bien plus qu'un simple passe temps ou loisir... Depuis deux ans, je n'ai qu'une envie c'est de débuter une licence de japonais (une LLCE pour être précis), j'envisage même d'aller jusqu'au doctorat si mes 3 premières années sont concluantes.

Habitant assez proche de Paris, deux choix s'offrent à moi: l'INALCO et Paris VII / Diderot
Ayant la volonté de faire des études très longues, ce choix est pour moi capital, je dois être sur de choisir la faculté qui m'offrira les meilleures études et les meilleures perspectives d'avenir. Par meilleures études j'entends, que je suis du genre passionné, et je ferai tout pour avoir le meilleur niveau possible, j'aimerai donc choisir la faculté qui peut me le permettre.
Cependant d'après les nombreux avis, le niveau semble proche entre les deux fac, chaque étudiant et professeur défend "sa" faculté, aucune semble se départager réellement...
Pourtant, un certain nombre de qualités et de défauts semblent revenir souvent:

Pour l'INALCO:
ses qualités:
- niveau plus élevé et plus exigeant qu'à Paris VII (selon ma prof de japonais dans ma fac d'économie actuelle qui enseigne également à Paris VII, et selon les profs que j'ai rencontré aux portes ouvertes de l'inalco en janvier dernier)
- excellent niveau écrit (comme à Paris 7)
- déplacement à Tolbiac
- l'INALCO semblent bénéficier d'un certain prestige en France et ailleurs (prestige vraiment mérité ? )

Ses défauts:
- beaucoup trop d'élèves et donc des étudiants moins encadrés, moins accompagnés...
- en regardant les livrets et intitulés des deux facultés présentant leur LLCE de japonais, et selon les témoignages d'étudiants de l'INALCO et de Paris VII, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de professeurs natifs du Japon qui enseignent à Paris VII (maitres de conférences, prof de td...). A l'INALCO, je vois beaucoup de noms "non japonisants": Mr Antonov, Butel, Nespoulous... Cela signifie t-il que Paris VII est plus ouvert sur l'international et donc sur le japon que ne l'est l'INALCO ? Un plus grand nombre de professeurs japonais n'est il pas un moyen d'apprendre à mieux connaitre le "vrai" Japon, d'échanger des anecdotes...?
- toujours selon les étudiants des deux facultés: moins de pratique orale à l'INALCO.
- bordel au niveau administratif


Pour Paris VII/ Diderot:
Ses qualités:
-excellent niveau, comparable à l'INALCO
-moins grand nombre d'élèves, donc étudiant mieux accompagné, encadré, aidé...
-moins grand nombre d'élèves, donc des classes moins grandes, donc plus de convivialité , avec la possibilité d'échanger plus facilement avec les professeurs: n'y a t-il pas là un moyen de progresser plus facilement en japonais par les échanges avec les professeurs ? Meilleure pratique orale ?
-section LLCE japonais de Paris VII plus petite qu'à l'INALCO: meilleure coordination entre les professeurs qui la jouent moins solo qu'à l'INALCO...
- selon les étudiants de Paris VII, les professeurs semblent tous être très accessibles
-plus grand nombre de professeurs natifs japonais à Paris VII: échanges plus enrichissants ?
-plus grande ouverture internationale: encore une fois il me semble que Paris VII est plus ouvert, et accueillent plus d'étudiants japonais que l'Inalco: côtoyer des professeurs et des élèves japonais serait plus facile à Paris VII ? Plus de possibilités offertes par paris VII pour effectuer une partie des études au japon par l'intermédiaire des échanges inter-universitaire ?


Ses défauts:
-difficulté moins élevée qu'à l'INALCO ??
-je connais moins cette faculté, j'en vois pas d'autres...



Au final, sachez que ma préférence va vers l'INALCO depuis le début, mais au fil de ces derniers mois, en parcourant les forums j'ai constaté que beaucoup d'étudiants disaient du bien de Paris VII (moins de l'INALCO d'ailleurs...).
Je suis donc un peu perdu... Le choix de la faculté reste primordial, et j'ai peur de louper certaines opportunités en faisant un choix plutôt qu'un autre... Chaque université a ses avantages et inconvénients...

J'aimerai donc si possible que les étudiants ayant fréquenté les deux facultés (pour avoir une meilleure comparaison) ou du moins l'une d'entre elles, m'aident dans ce choix, en commentant les qualités et défauts des deux fac (si possible en critiquant ceux que j'ai listé...), en m'indiquant les opportunités offertes par chacune, et enfin pour ceux qui font un master ou un doctorat, je souhaiterai qu'ils me parlent de leur parcours et de leurs préférences.

Voila, c'était assez long, je remercie tous ceux qui ont eu le courage de tout lire et ceux qui auront pris la peine de m'aider ! !

shakatanaka
12/06/2011, 15h32
Je ne connais aucune de ces deux universités mais pour l'inalco si il y'a plus de professeurs de japonais français , c 'est parce qu'ils sont aussi chercheurs. Donc je pense pas que ça soit une mauvaise chose dans l'absolue.

Alexilink
13/06/2011, 10h02
Est ce que des personnes ayant fréquenté les deux fac peuvent m'aider ?? N'hésitez pas à relire mon premier post afin d'y repérer tous les points qui m’intéressent !

icebreak
14/06/2011, 01h09
J'ai jamais fait de fac de japonais donc je poste un avis différent de français au Japon.
Les gens ici qui font profs ils ont tous fait INALCO. J'en ai déduis que cette école est excellente. Ils ont pas souvent un bon niveau oral mais à la lecture ils sont meilleurs que moi et de loin. Par contre ils sont profs...

Sinon il y en a beaucoup d'une école de Lyon. Je me demande pourquoi ils sont si nombreux ici.

Jamais entendu parler de personnes venant de Paris 7 !

Alexilink
14/06/2011, 09h09
Très intéressant Icebreak, merci ! Cependant sache que paris 7 est la meilleure fac de japonais avec l'Inalco, c'est pour ca qu'il est si difficile de les départager. De plus, dès l'année prochaine elles seront réunies dans le même arrondissement... C'est pour cela que vos avis et appréciations des fac comptent !

Shigu
14/06/2011, 10h10
Coucou à toi Alexilink !

Je vais tenter de te répondre même si je ne serai pas celui qui te diras: cette faculté est nulle, va dans celle-ci !".

Pour info: dans mon cas licence à l'INALCO, Master à Paris 7.

Pour commencer, ce qui me semble être le plus important à savoir: que tu prennes l'INALCO ou Paris 7, peu importe, en Master, celui-ci recoupe les étudiants des deux universités. Pour faire simple, imaginons que tu sois un étudiant de l'INALCO, tu auras obligatoirement des cours/conférences à Paris 7. Et réciproquement.... tu auras donc l'occasion de découvrir la majorité des enseignants de ces deux universités.

Ensuite, autre conseil très important. Il va falloir que tu te décides rapidement sur ce que tu veux étudier et surtout sur quel sujet tu souhaites faire de la recherche (si vraiment tu souhaites aller jusqu'en doctorat). Ensuite, à toi de faire des recherches sur les enseignants de ces deux universités afin de savoir quel serait le meilleur enseignant pouvant te diriger dans tes travaux de recherches (et donc te garantir un beau résultat final).

Pour le reste, les deux universités ont autant de qualités que de défauts: si tu peux supporter le monde à Dauphine, alors l'INALCO est pour toi, si tu préfères un endroit plus calme avec, en conséquence, des enseignants plus disponibles, alors Paris 7 est pour toi. On peut faire la même chose sur un milliard de critères mais je doute fortement que cela puisse réellement t'aider.

Que tu choisisses l'une ou l'autre, le plus important c'est de savoir rapidement ce que tu veux faire: plus tôt ce sera fait, meilleures seront tes chances d'avancer.

Bon courage à toi en tous les cas.

Alexilink
14/06/2011, 12h54
Merci à toi Shigu ! !

Il serait en effet judicieux de commencer à réflechir sur les possibles thèmes de recherche pouvant m'intéresser. Cependant à l'heure actuelle, je n'ai qu'une vague perspective de ce que seront les études de japonais en université... Je n'ai fait qu'une initiation à la langue (minna no nihongo 1 et 2), et ne connais pas toutes les possibilités et champs d'activité de la recherche en études japonaises... Je pensais que l'on commençait à y réfléchir pendant la licence, puisqu'on étudie un panel de matières qui seront potentiellement des sujets d'études en master et doctorat.

Pour y voir plus clair, pourrais tu me présenter ton parcours, tes domaines préférés en études japonaises, ton appréciation sur les deux fac et ses professeurs... ?? J'aimerai également savoir pourquoi tu as fait ta licence à l'INALCO pour débuter ensuite un master à Paris 7. Comme tu l'as dit, cela doit être lié au fait que ton thème de recherche est plus du domaine de Paris 7: A ce titre quelles sont les spécialités de l'INALCO et celles de Paris 7 ??

Dernière question, concernant les professeurs, on m'a fait la remarque sur d'autres forums, qu'il valait mieux connaitre les bons professeurs lors des inscriptions pédagogiques pour éviter de tomber sur les moins bons... Je sais que je t'en demande beaucoup, mais serait-il possible que tu me fasses un listing des meilleurs professeurs dans chaque spécialité pour les deux fac ??

Je te remercie par avance de ton aide et du temps précieux que tu m'auras accordé !

Shigu
18/06/2011, 06h14
Bonsoir,

Il n'est jamais trop tôt. Un projet professionnel se construit très tôt. Vous pensez vous lancer dans l'étude du japonais à l'université: ça signifie devoir travailler "seul", personne ne vous dira de faire vos devoirs par exemple. Là où je veux en venir, c'est peut-être encore tôt pour vous mais vous avez tout de même des points que vous aimez plus que d'autres: l'histoire du Japon ? Sa géographie ? Sa (voir ses) société ? Son économie ? Sa politique ? ..... Bref, des initiatives et autres démarches personnelles sont essentiels pour ce type d'étude. Attendre les bras croisés en se disant:" Mouai, chai pas trop..." ne vous fera pas avancer.

Vous pourriez par exemple contacter certains étudiants, leur demander ce qu'ils aiment étudier et ce qu'ils étudient, ou leur thème de recherche. Il y a toujours des solutions pour s'informer.

Pour la liste des enseignants à "éviter" ou à "prendre", je n'en ferai pas. Je trouve ça puéril et sachez que si vous comptez aller loin dans l'étude de la langue, vous devrez tous les rencontrer un jour ou l'autre. Pour ma part, je les trouve tous sympathiques et je ne le pense pas que maintenant, avec du recul. Chacun a sa façon d'enseigner. Je ne suis jamais tombé sur un professeur absolument ignoble. La plupart des étudiants de mon époque (pas si lointaine) parlaient beaucoup sur ce sujet: tel prof il est méchant, tel prof il est ceci cela".... au final, j'ai pris un de ces profs pour un cours du soir et le ou la prof en question ne m'a tué. Son cours était passionnant et je ne regrette rien.

Je pense qu'écouter des discours d'étudiants "revanchards" sur des forums est une mauvaise solution. A vous de tester, vous pourrez"essayer" les premiers cours: et tu verras alors que malgré les "on-dit", les profs ne sont pas si cruels que ça. Bien au contraire. Sachez aussi que le niveau d'exigence en terme de travail est particulièrement élevé chez certains enseignants mais si vous vous inscrivez à la fac c'est pour bosser et avoir un niveau satisfaisant afin d'avancer.

Enfin, je vous conseille de moins vous poser de questions sur les ragots et autres "on-dit" (qui, par expérience, ne servent à rien), mais plus sur vos envies.

Encore une fois, bon courage à vous !

Alexilink
18/06/2011, 10h10
Concernant le travail en université, je crois en avoir une petite idée, j'ai déja effectué et validé une année de droit (licence que j'ai arrêté pour manque d’intérêt) et deux années de licence d'économie/gestion (encore un an). Je débuterai donc à la rentrée 2012 cette licence de japonais que j'attends depuis 3 ans...Il est évident que vous demandez directement "quel enseignant est bon" etc... fut un peu stupide de ma part...

Mais votre expérience pourrait m'aider à y voir plus clair: qu'est ce qui vous a poussé à effectuer une licence de japonais à l'INALCO pour ensuite faire un master à Paris 7 ? Quels sont les thèmes de recherche que vous allez aborder ? Quels sont vos domaines de prédilection dans la recherche en études de japonais ? Et enfin quels sont les "spécialités" de l'Inalco et de Paris 7 ?

Je vous remercie pour toute l'aide que vous m'apportez ! A bientôt !

Shigu
25/06/2011, 08h04
Bonjour,

Pour vous répondre, je me suis lancé dans l'étude de la langue par simple plaisir et intérêt, rien de plus classique en somme.
J'ai mis du temps avant d'arriver à cerner ce que je voulais vraiment faire après l'étude de la langue. Au final, la hasard a fait que je me suis retrouvé à Paris 7: j'étais convaincu d'avoir échoué pour mon diplôme de licence, j'avais donc, volontairement, "oublié" de donner les papiers d'inscription pour le master en FLE que je voulais préparer. Malheureusement (ou heureusement), j'ai obtenu ma licence et il me fallait trouver une autre fac proposant ce master pour ne pas perdre une année. C'est comme ça que je me suis retrouvé à Paris 7.

Cependant, Paris 7 proposait un parcours particulier: je suivais les cours du master FLE mais j'avais aussi la possibilité de suivre les cours (et passer les examens) du master japonais. J'avais donc des semaines très chargées, avec énormément de travail. A noter que dans ce parcours singulier, il est impossible de faire un mémoire ou assister aux conférences (pour le cursus japonais), simplement passer les examens de langues. J'en garde un excellent souvenir.

En conclusion, les deux universités sont très bonnes, les différences ne sont pas aussi importantes au point de devoir s'inquiéter autant. J'ai un petit faible pour l'INALCO, parce que j'y ai fait ma licence et que je connais presque tous les enseignements, extrêmement sympathiques quand on les a nouveau en seconde ou troisième année de licence (la première année était "bordélique", trop d'étudiants pour des locaux trop petits).

Ceci dit, j'ai aussi beaucoup aimé Paris 7 : nous étions, en japonais, une dizaine (une vingtaine au début), ce qui rendait les cours vraiment intéressants, permettant la discussion entre enseignants et étudiants. Je me souviens que l'ambiance était nettement plus appréciable que la première année à l'INALCO. Mais faire un Master de japonais à l'INALCO, ça doit être pareil, il n'y a pas grand monde qui continue à ce niveau-là. Enfin, les locaux étaient neufs et contrairement à l'INALCO, il est beaucoup plus facile d'obtenir une bourse d'échange à Paris 7 en raison d'un nombre d'étudiant extrêmement faible en Master. Je me souviens que j'aurais pu partir alors que j'avais la demande un mois et demi APRES la date limite.

Pour les deux universités, il y a d'excellents enseignants et c'est une chose à ne surtout pas oublier.

Voilà, en espérant que puisse répondre à ta question et aider d'éventuelles étudiants se posant les mêmes questions.


PS: je ne sais pas pour Paris 7 mais à l'INALCO il y a CEJ (Centre d'études japonaises) qu'il vous faut connaitre si vous envisager de faire de la recherche dans cet établissement.

PS2: Si vous comptez faire un échange universitaire, il faudra travailler et éviter les perturbateurs. En effet, pour partir, il faut, de base, un excellent dossier (bonnes appréciations des enseignants et notes excellentes). Sauf si vous êtes un génie (ça arrive), il faudra s'armer de persévérance.

Alexilink
25/06/2011, 09h36
Shigu, merci pour vos réponses !

Je n'ai pas bien compris quelle est finalement votre spécialité... Vous possédez un double master (FLE: pour enseigner le français à des étrangers et un master en études japonaises), tout deux obtenus à Paris 7 ? N'avez vous pas continué ensuite en doctorat d'études japonaises (Paris 7 ou Inalco) ? Quel a été votre sujet de mémoire choisi ? Quels sont vos domaines préférés en études japonaises (sociologie, linguistique, économie, littérature, politique...) ? Quelles sont les spécialités en "études japonaises" (au sens large) des deux facultés (selon les thèmes de recherche, il faut choisir une fac plutôt qu'une autre ? J'imagine que Paris 7 doit être "meilleure" dans certains domaines que l'INALCO et vice versa, et cela en fonction des professeurs qui ont souvent une spécialité bien définie) ??

Enfin j'aurai des questions plus personnelles (pas trop rassurez vous, elles concernent votre parcours). Avez vous effectué une partie de vos études au Japon (par échange inter-universitaire avec Paris 7 ou l'INALCO) ? Sinon quelles ont été vos autres expériences au Japon ? Quelles sont vos perspectives d'avenir: études terminées ? Avez vous déjà trouvé un emploi ?... N'hésitez pas à me répondre par message privé si vous souhaiter rentrer dans les détails.

Je vous remercie infiniment pour le temps accordé, bonne continuation et à bientôt ! !

kuma1
01/07/2011, 23h06
salut salut...

J'ai un peu lu les quelques lignes sur l'inalco et paris 7^^, moi perso , je n'ai été qu' à paris 7.
Pour faire simple, à l'époque où je commençais le japonais à paris7 les élèves venant de l'inalco disaient que le niveau d'apprentissage était bien plus strict!!, mais bon ...depuis paris 7 à rattrapé son retard(^^).
En règle générale , l'inalco du point de vue international est plus reconnu, de plus il offre un large panel de choix dans l'apprentissage de la langue.
Pour le master ,depuis 3 ou 4 ans paris 7 et l'inalco sont en collaboration. Certains profs sont donc dans les deux écoles.
Justes quelques points à éclaircir.... : prof accessible...:confused:
moins d'élèves donc camaraderie :neutral:
moins d'élèves donc contact avec les profs et meilleur oral:(
élèves japonais...:cool:donc possibilité de nouer des relations....
euh....sincèrement tu risques d'être un peu déçu...Si j'ai bien retenu une chose dans cette fac, c'est chacun pour sa peau ^^,oui les profs sont très compétents dans leurs domaines mais en relation humaine...mamamia , oui il y a moins d'élèves mais l'oral laisse à désirer
Dans mon cas , je me suis déjà fait rembarrer par un prof parce que je lui posais une simple question en dehors de son cours et je ne suis pas le seul dans ce cas... (heureusement que tous ne sont pas comme ça^^).Si tu sais déjà vers quelle étude tu vas d'orienter, il vaut mieux que tu consultes directement les sites des deux écoles voir même que tu te déplaces afin de pouvoir directement parler avec les profs ( ils ne mordent pas tous ....enfin je crois^^)

Mais bon cela reste mon avis il est vrai qu'il vaut mieux se faire sa propre opinion ( "si tous pensent la même chose alors il n' y a pas beaucoup de personnes qui pensent " G.Patton)
Dans les deux cas , il faut vraiment se mettre à fond , la passion pour le japon c'est bien mais cela n'est pas suffisant , et il faut fournir un gros travail personnel et surtout ( pour ma part ) se forcer à lire en japonais ( roman ,manga ,journal...) cela aide beaucoup pour les kanji.

Alexilink
05/07/2011, 12h54
En regardant les brochures de l'Inalco et Paris VII pour la LLCE de japonais, j'ai pu constaté qu'il y avait bien qu'une petite centaine d'heures de cours de langue à l'inalco aux 5ème et 6ème semestres de la 3ème année, mais lors des deux premières années cela va de 162 à 182 heures selon les semestres !
A Paris 7, il y a seulement 108 heures de cours de langue à chaque semestre pendant les 3 années...
Concernant les enseignements d'ouverture et transversaux proposés par l'Inalco, c'est seulement en seconde année qu'on peut prendre des matières de civilisation: le bloc des transversaux propose 1 choix parmi 3 enseignements globaux (histoire de l’Asie orientale, religion, art narratif en extrême orient), le bloc ouverture propose à partir de la 2ème année de choisir un enseignement disponible dans le bloc approfondissements, ou transversaux... L'Inalco permet donc de suivre 91 à plus de 100 heures de civilisation selon les semestres en 2ème et 3ème année (fondamentaux + approfondissements + transversaux + ouverture) contre seulement 72 heures à Paris 7 !
Au final, l'Inalco propose à la fois beaucoup plus de cours de langue (de 162 à 182 heures, sauf en dernière année, contre 108 à Paris VII) et plus de cours de civilisation à chaque semestre de la licence. Le constat semble évident et une question importante me vient à l'esprit: Comment le niveau peut-il être équivalent entre les deux fac ? ? ?

Shigu
05/07/2011, 13h58
Tout simplement parce que c'est la fac. L'enseignement ne se limite pas au cours ne lui-même. A toi d'approfondir; d'aller à la bibliothèque, de suivre les pistes données par les enseignants.

Que l'on se base sur des chiffres comme ceux proposés, je peux le comprendre. Mais, en toute sincérité, que ce soit l'INALCO ou Paris 7; à partir du moment où l'on se donne les moyens de bosser; il n'y a plus aucune différence entre les deux universités. J'en veux pour preuve les diplômés deux facultés.

Alexilink
06/07/2011, 10h42
Shigu: vous parlez du master en commun ??

kuma1
06/07/2011, 11h12
Je suis d'accord avec Shigu...même si nous n'avons que 108 h de cours il est vrai que le travail personnel fait le double....
Et inalco ou paris 7 seul les moyens que l'on se donne compte ( ahahaahah et je l'ai compris un peu tard ^^)

Alexilink
10/07/2011, 08h11
Merci à vous deux !

Il n'y aurait pas d'autres avis sur l'Inalco et Paris VII, et notamment sur leurs différences, forces et faiblesses ? ? ? De la part de personnes étudiant actuellement en licence ou en master ? ? ?

Avoir leur avis serait plus pertinent pour moi, puisque je compte étudié dans une des deux fac dès l'année prochaine !

senshin
17/07/2011, 18h03
@Alex : boite de réception pleine, je peux pas répondre au msg privé reçu !

Mais je préviens, je suis contre les facs de japonais ! Enfin, pas complètement, mais je pense que ce n'est que pour ceux qui se destinent à être enseignant et/ou chercheur... sinon, cela n'a aucun sens !

J'ai fais les deux.. INALCO et Paris 7... L'inalco, c'est bon pour apprendre à lire le journal. Paris 7, ça sert à rien (enfin, si, les bosseurs pourront trouver un certain niveau... mais les autres, au.re.voir !)

Il ne faut pas faire une fac de japonais pour apprendre à parler japonais. Eventuellement pour la culture, le cinéma, la religion, etc.... mais pas pour la langue ! Si vous voulez parler japonais convenablement, il faut allez au Japon, minimum 1 an, 2 si possible... sinon rien à faire, vous parlerez jamais ! (mais vous pourrez lire et écrire... ce qui n'est pas la priorité pour ceux qui veulent vivre au Japon... parce qu'ici, pour ça, on a des PC, des portables, des Dico, etc...)

Personnellement, j'ai du faire 400~500h de cours de japonais au Japon, plus mise en situation toute la journée en pratiquant diverses activités, et le soir en sortant... pendant 1 an... et même si je parlais plutôt bien... il m'a encore fallut 2 ans de pratiques quotidienne, puis 6 mois de cours intensif (4h par jour au Japon) pour avoir un niveau que je considère "correct" sans être très bon non plus. (plus 2 ans à bosser en entreprise, à travailler le keigo... et maintenant, je parles couramment, niveau JLPT1 facile, mais je me considère presque comme un gamin... surtout quand je regarde les infos où que j'essaye de lire le journal ! )

Bref, pas d'illusion sur la Fac... c'est pas fait pour apprendre à parler japonais !

Shigu
17/07/2011, 20h15
Salut Senshin,

Beau parcours même si je suis ne pas du même avis. Preuve en est le nombre de diplômés des deux universités qui sont capables de parler correctement japonais.
C'est sûr que venir en cours en faculté et écouter à moitié le prof, sortir de la fac pour s'amuser et pas revoir ses cours tout en oubliant le sens du mot "devoirs", ça n'aide en rien.
Mes humbles expériences ont montré que l'université est une chose pour laquelle la généralité est dangeureuse: on ne peut résumer en une ligne, surtout pour la section de japonais. J'ai vu des gens qui avaient énormément de difficultés en première et seconde année pour au final parler très bien en licence (à l'époque pas de LMD).

Prendre la décision d'étudier à la fac doit être un acte réfléchi pour la simple et bonne raison et que cela implique un investissement personnel important. Beaucoup de détracteur disaient: "le japonais c'est trop dur, les profs demandent trop de travail". Pourtant, en s'investissant, on arrive à parler très bien japonais en 3/4 ans d'études. Ce qui est énorme, surtout quand on sait qu'il y aussi les éléments civilisationnels.

Et puis, tu parles japonais après 500 heures + 2 ans.... ça me semble bien plus long qu'une formation jusqu'à la maîtrise (l'ancienne version, soit bac+4) et en plus tu n'as pas toutes les cours de civilisations....

Il ne faut pas oublier que l'université c'est aussi de très bonnes rencontres, qui peuvent se révéler indispensables pour une évolution réelle de l'apprentissage de cette langue.

Bref, la fac ça peut être la paradis comme l'enfer, il faut juste savoir à quoi s'attendre. Les qualités requises à mes yeux: ouverture, autonomie, curiosité et rigueur.

senshin
18/07/2011, 05h33
Salut Shigu,

Personnellement, tous les diplômés que je connais, ils ont appris à parler au Japon... après la fac. Mais ils ont appris très vite en effet (et comme le disait Ice, ils sont bien meilleurs en lecture/écriture que moi !)

Si j'ai donné le nombre d'heures de cours suivi, c'est justement parce que je pense que pour parler correctement, c'est à peu près ce qu'il faut faire. Je serais incapable de dire combien il y a d'heure de cours de japonais en fac, je ne m'en rappel plus, mais ça sous-entend un gros travail personnel, et des contacts quasi quotidien avec des japonais (ce qui est faisable à Paris, beaucoup moins en dehors). Une bonne solution est d'aller au Japon tous les étés et d'y faire des cours intensifs axés sur l'orale.

Au niveau de la difficulté des facs, l'Inalco est probablement plus dur car, de mon temps, les examens étaient accompagnés de conditions plus strict qu'a Paris 7 (notes en dessous de la moyenne éliminatoire dans certaines matières, par exemple... et il m'a semblait que les profs de civilisation étaient plus strict dans leurs corrections). Sans parler du bazar que c'est en première année et qui est complètement démotivant...
Moi j'étais là pour apprendre, mais lorsque j'ai vu tout ces cours où un tiers des élèves ne rentre même pas dans les salles de cours, les cours déplacés ou annulés sans prévenir, les cours de 19h à 21h... alors qu'on avait a peine plus de 20H de cours par semaine, ça m'a saoulé, et je suis parti à Paris 7... où c'était pas beaucoup mieux, mais les cours de civi et options proposés me plaisait plus... Ah, je me suis tapé une demi année de gréve aussi... (a prendre en compte car c'est tous les 2~3 ans à la fac...) Bon et puis les motivations des autres élèves qui en général n'en foutent pas lourd, ce n'est pas toujours très motivant non plus (difficile d'avoir une conversation avec eux lorsqu'on connait pas plus de 3 animés et 2 chanteurs/groupes japonais).

Bref, au delà du fait de parler japonais, il faut se demander ce qu'on va faire avec ce diplôme ?!
Avec une licence, strictement rien ! Si l'on reste en France, il n'y a aucune opportunité car il y a déjà beaucoup de gens, japonais comme français, qui parlent parfaitement. Et si l'on va au Japon, ce n'est pas de maigres connaissances en japonais qui font la différence pour trouver du boulot (à part pour faire la plonge, ou donner des cours de français à des japonaises excités...).
Avec un master ? Là il y a quelques possibilités, mais globalement cantonnées à l'enseignement ou la recherche, en France, comme au Japon.
Il est toujours possible de se spécialisé en traduction (où autre chose) pour s'ouvrir quelques portes, mais peu nombreuses (et là, il vaut mieux faire l'inalco).

Quand ces fac formaient 100 personnes par an, il y avait des opportunités, mais maintenant que ça se compte en milliers, c'est plus compliqué.
Pour faire du commerce, il faut faire une école de commerce, pour faire de l'informatique, il faut faire une école d'ingé,.... pour être prof de japonais (ou de civilisation), il faut faire une fac de japonais (et si on veut être traducteur, il faut faire une formation pour). C'est logique ce que je dis.... évident même ! Mais 95% des gens qui sont en fac de japonais ne s'en rendent pas compte. (Bon, il y a aussi les doubles licences qui peuvent être intéressante... mais il faut être très bon, parce que c'est très dur !)

Voila, ce que je veux dire à Alexi, c'est que si c'est pour arrêter après 3 ans, ça ne sert à rien. Il faut être sur de vouloir aller jusqu'au bout. Et il faut être sur que le peu de débouché qu'il y a à la fin donnera accès à ce qu'on veut faire. Et quoi qu'il en soit, lorsqu'on est prêt à bosser à fond, il vaut probablement mieux aller à l'inalco.

neptune75
09/09/2014, 02h51
Bonjour
certains ici ont-il suivi la filière commerce international cpei LMFA?