Dents et ébrechures

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Traditionnellement, comment on réparait les dents (le fil écrasé), les ébréchures et les éclats de la lame du katana ?

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Ce role est dévolu au Togishi.
Celui-ci est un artisan qualifié qui a une bonne connaissance des aciers et des différentes écoles de forge.
Etre un vrai Togishi implique un long apprentissage auprés d'un maître confirmé au Japon.........Il n' y a pas d'autre voie.........

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Et comment précédait il ?

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De la sorte

http://www.youtube.com/watch?v=-B7ACeHvSSM&feature=related

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Je ne parlais pas vraiment de polissage et d'aiguisage; ça je connais bien; le monsieurs sur le vidéo utilisant exactement, de A à Z, les mêmes techniques que moi quand j'aiguise mes lames de chasse et celles de mes copains.

Non, ce à quoi j’avais à l'esprit c'était les cassures, et les éclats de lame après les combats qui étaient impossible à faire disparaître par réduction et, ou il fallait rajouter un peu de métal par endroit, retremper sans nécessairement faire tomber le taux de carbone. et je vous rassure tout de suite.... c'est pour la curiosité de la chose.

Je travaille un peu le métal mais pas à ce niveau, la forge je laisse ça aux autres. Ceci est ma principal réalisations: un calibre .50 que j'utilise pour la chasse à l'ours et au gros gibier.
Donc rien à craindre je veux juste savoir.
http://farm5.static.flickr.com/4078/4826344547_c754183c5d_m.jpghttp://farm6.static.flickr.com/5141/5797897418_73a82aeaf3.jpg
http://farm3.static.flickr.com/2400/5797897406_1fd9dbebba_z.jpg

[takakage]

Le togishi essaie au maximum de garder la configuration d'origine de la lame, le polisseur est un restaurateur.........
Plusieurs cas de figure:
Si les hakobore sont trop nombreux et dépassent le hamon ils sont impossible à enlever la lame est donc recyclée, l'acier étant trés cher et rare à l'époque.
Il y a néanmoins des lames laissées avec un ou des kirikomi ( entaille laissée par un autre sabre) souvent sur le mune et le shinogi rarement sur le ha ( mais cela existe) ce défaut qui n'en est pas un est considéré comme honorable et fait partie du patrimoine de la lame.
Un kissaki cassé au delà du hamon est un défaut rédibitoire, certains sont retaillés et un hamon fictif est fait......
Lame casséé, retaillée en waki ou tanto.
Les lames détrempées suite à un incendie sont retrempées (saiha) et considérees de moins bonne qualité. Cette opération laisse cependant des traces
Le seul apport de métal (umegame) se fait sur le shinogi et shinogi ji et sur des lames de qualité, il sert à masquer un défaut de forge.
Voilà ........

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Merci beaucoup, je vais me coucher moins ignorant ce soir.