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Afficher la version complète : Procédure pour travailler au Japon - Freelance comme activité secondaire au Japon pour des clients européens



Gnurou
28/01/2010, 11h08
Bonjour tout le monde,

La question est peut-être un peu pointue, mais je sais que quelques spécialistes de l'emploi au Japon traînent dans le coin. ;)

Je suis actuellement au Japon avec un professor visa, étant employé par une université à Tokyo. Ce travail n'est pas super bien payé mais me laisse pas mal de temps libre et j'aimerais le rentabiliser en travaillant en freelance à côté. Je suis actuellement en contact avec une boîte hollandaise qui voudrait justement de mes services. La façon la plus évidente de travailler avec elle serait de créer ma propre structure et de lui envoyer mes factures. Mais elle me propose également une alternative, qui est de m'employer via un zero-hour contract.

La situation a l'air simple mais en réalité c'est un peu plus compliqué:
- A ma connaissance, mon type de visa ne me permet pas d'exercer une autre activité au Japon. Si je crée une micro-entreprise, je devrais donc le faire en France, y domicilier mon activité et y déclarer mes revenus. Après renseignement, cette solution semble possible - je pourrais même commencer comme auto-entrepreneur.
- Le zero-hour contract laisse un gros flou. En effet, si je prend cette option, le boîte sera mon employeur et devrait logiquement payer les taxes qui vont avec. Mais vu ma situation géographique, le boss veut demander une exemption de taxes et me laisser le soin de les déclarer ici. Pourquoi pas, mais cela semble là encore lever une incompatibilité avec mon visa.

Je précise tout de suite que je n'ai pas les moyens pour obtenir un self-sponsored visa, et que le nombre d'heures travaillées restera assez modeste (< 50/mois dans un premier temps du moins). Au vu de ces éléments, quelle serait la meilleure solution? Des conseils particuliers pour ce genre de situation?

icebreak
28/01/2010, 21h32
Avoir une activité Freelance sur ton visa est illégale donc ne surtout pas alerter les autorités fiscales japonaises.
Tu pourrais faire ta boite a Hong-kong. Ça se fait aussi.

Gnurou
29/01/2010, 00h28
Avoir une activité Freelance sur ton visa est illégale donc ne surtout pas alerter les autorités fiscales japonaises.
Tu pourrais faire ta boite a Hong-kong. Ça se fait aussi.
Merci Icebreak.

Donc ne rien domicilier au Japon. Si l'activité est enregistrée ailleurs, j'imagine que la chose est invisible et n'a rien d'illégal - si aucun argent ne rentre au Japon, c'est comme si je passais mes heures à coder sur un projet open-source. :p

Pour la localisation à Hong-Kong, cela semble peut-être démesuré compte tenu de l'activité que je veux exercer.

Je vais donc monter une petite structure en France. Le seul truc dommage avec ça c'est qu'il me sera impossible d'avoir des clients au Japon, du moins tant que je ne change pas de visa.

icebreak
29/01/2010, 08h04
Merci Icebreak.

Donc ne rien domicilier au Japon. Si l'activité est enregistrée ailleurs, j'imagine que la chose est invisible et n'a rien d'illégal - si aucun argent ne rentre au Japon, c'est comme si je passais mes heures à coder sur un projet open-source. :p

Pour la localisation à Hong-Kong, cela semble peut-être démesuré compte tenu de l'activité que je veux exercer.

Je vais donc monter une petite structure en France. Le seul truc dommage avec ça c'est qu'il me sera impossible d'avoir des clients au Japon, du moins tant que je ne change pas de visa.


Ça dépends aussi depuis combien de temps tu es au Japon.
Les lois fiscales ne sont pas celle de l'immigration et tu es considérés comme résident permanent fiscalement au bout de 5 ans. Ça signifie que tu es imposable sur tous tes revenus mondial.

Avec moins de 5 ans, tu peux leur en parler si tu aimes papoter mais tu ne seras taxé que sur tes revenus acquis sur le sol nippon.

Selon ton visa et quelques soit les années passés au Japon, tu n'a pas le droit d'y exercer une autre activités sous-entendant pour des clients japonais.

Sinon j'ai un ami freelance qui vit en Thailande et qui bosse pour la france et qui a fermé sa micro entreprise en france et est allé récemment a Hong Kong pour ouvrir un truc en une journée. Tu diminues grandement tes taxes et tu peux bosser pour qui tu le souhaites.

Le mieux c'est encore de la fermer. Quand on transfère des sous pour acheter des actions, on fait passer la transaction comme CADEAU soit-disant ou mieux comme SUPPORT FAMILIAL (Tu as une déduction fiscale....se renseigner) et on ne les déclare pas au fisc nippon même si on devrait et qu'ils ont un comptoir spécialement pour ce genre de déclaration (Revenues de terrains et de placements).

Gnurou
29/01/2010, 08h42
Ça fait 3 ans que je suis au Japon. Fiscalement parlant, je ne suis donc pas considéré comme résident permanent.

La boîte à Hong-Kong, on m'en a déjà parlé auparavant et c'est clair que c'est tentant. Problème: je suis pour le moment totalement incompétent dans tout ce qui est administratif, juridique, et fiscal. Je suis bien conscient des avantages qu'il y a à avoir sa boîte là-bas (concrètement, zéro taxe étant donné que mes clients ne seraient pas des locaux), mais il faut malgré tout avoir une adresse là-bas, un secrétariat, etc. Certaines boîtes proposent des packages clé en mains, mais j'aime bien savoir où je met les pieds.

À côté de ça, en France il y a le status d'auto-entrepreneur qui grosso-modo me demande juste une inscription par internet, une adresse en France, et c'est tout. Je paierais des taxes et serais limité à 32.000€ de CA mais je ne pense pas dépasser cela pour cette année au moins.

Il semble donc que ces deux solutions soient les seules légales pour ma situation courante. Pour Hong-Kong, j'ai cherché de la doc mais j'avoue que ça reste un peu flou, aurais-tu des liens qui me permettraient d'y voir plus clair?