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Afficher la version complète : Travailler au Japon - Devenir éditeur au Japon



ShinJPop
18/01/2010, 14h46
Bonjour,

Après des recherches dans le forum infructueuses je me suis décidé à faire ce topic.

J'ai 29 ans, et je suis passionné par le Japon depuis tout petit grâce à mon grand-père. Bien qu'ayant eu connaissance de ce forum et des mises en gardes récurrentes sur différent topic de cette section, j'ai décidé il y a trois ans de partir en working hollyday afin de me faire une idée sur le style de vie et d'envisager pourquoi pas de m'installer là-bas, mais cela c'est légèrement mal passé.

Suite à cet échec, j'ai repris mes études en commençant par passer un bac L que j'ai obtenu. Je voudrais maintenant me tourner vers des études dans les métiers du livre pour devenir plus précisément éditeur car je suis passionné par la littérature en général mais surtout la littérature japonaise.

Je voulais savoir si ce secteur n'était pas "bouché" et si il était possible de trouver un emploi dans ce domaine au Japon, le mieux serait dans une entreprise japonaise. Ou savoir, si il y aurait moyen de trouver du travail dans des maisons d'éditions françaises qui auraient des succursales au japon.

Mon projet s'étale sur quelques années le temps pour moi de décroché au minimum un bac+4/+5 ainsi que d'apprendre la langue japonaise (chose que je suis déjà en train de faire).

Je vous remercie par avance des conseils et informations que vous pourrez m'apporter.

skydiver
18/01/2010, 17h22
J'avoue ne pas avoir de réponses précises à fournir. Néanmoins, tu devrais déjà faire le tour des maisons d'édition françaises afin de savoir si elles possèdent des succursales au Japon.

Je crois, en effet, que parler, lire et écrire couramment la langue serait un plus pour obtenir un poste dans une société japonaise. Car, à moins de travailler à l'étranger pour un éditeur nippon, je vois mal un de ceux ci embaucher localement un étranger. Pourquoi faire et avec quel intérêt? Travail à long terme donc (pour le japonais) et certainement encore plus que tu puisses l'envisager.
De même, tes questions m'amènent à penser qu'il faudrait donc être embauché sur place. Cela sous-entend l'obtention du visa adéquat et bien d'autres choses encore.

Certains membres répondront surement de façon plus complète et profitable pour toi.
Bon courage en tout cas.

ShinJPop
18/01/2010, 17h49
Merci Skydiver

Pour les autres formalités je me pencherais dessus le moment venu, voir l'année précédent mon départ. Pour le visa par contre je voudrais l'obtenir sans passer par la case mariage, cela est certain.

Gemini
19/01/2010, 16h44
si il y aurait moyen de trouver du travail dans des maisons d'éditions françaises qui auraient des succursales au japon.
Je crois que tu surestimes très très légèrement la présence française au Japon, je ne connais que Hachette qui a acheté à la fin des années 90 l'éditeur japonais Fujingaho pour former Hachette-Fujingaho. L'éditeur publie le magazine Elle au Japon ainsi qu'une dizaine d'autres magazines. A part cela et bien...c'est tout. Les livres qui sont traduits et publiés au Japon le sont par des maisons japonaises qui négocient les droits pour le territoire nippon.

Personnellement j'ai déjà vu des offres d'emplois de sociétés japonaises qui importaient et distribuaient des ouvrages en français, certaines embauchaient parfois du personnel francophone. Les offres étaient le plus souvent axés sur la saisie informatique et la gestion des commandes de titres français pour le monde scolaire et universitaire francophone au Japon. Néanmoins ils voulaient des japonais qui comprenaient le français car tout le matériel informatique et le personnel était japonais. Le salaire était assez minable (moins de 200.000 dans mes souvenirs). Sérieusement tu pensais vraiment qu'on pouvait trouver dans les librairies japonaises des livres japonais édité par un Michel Lafon Japon ou un Gallimard Japon? Les livres édités au Japon sont en japonais ça semble une évidence qu'il faut rappeler parfois. Il est vrai que je ne croise presque jamais de gaijins dans les librairies japonaises, sinon au rayon import.

Il faudrait vraiment cesser de penser que les sociétés françaises présentes au Japon sont remplies de petits français et de petites françaises. Ce n'est pas le cas, pas plus que les locaux de Toyota France ou de Sony France ne sont remplis de petits japonais. On embauche en priorité du personnel local qui lui connait le marché local, la culture et la langue locale.

Par ailleurs je vois mal une maison japonaise qui publie en japonais, au Japon, qui utilise un outil informatique en japonais avec du personnel japonais et la mentalité qui va avec, embaucher un français. Un français à qui il faudra sponsoriser le visa et justifier son embauche auprès de l'immigration japonaise qui ne manquera pas de froncer les sourcils. Pourquoi autoriser le travail et un visa à un étranger alors qu'un japonais pourrait faire la même chose, sans visa, sans malentendu, en lisant parfaitement le japonais et en courbant l'échine.

ShinJPop
21/01/2010, 01h07
Je vais résumé encore mieux, j'ai arrêté mes études de programmeur, suite à cela on ma conseillé de faire un bilan de compétence. Après des tests j'ai fais ressortir deux métiers basé sur mes hobbies, celui d'éditeur et celui d'architecte. Complétement opposé vous me direz. Pour éviter tout problème de compréhension, j'ai préféré ne mettre que mes questions concernant le métier d'éditeur de peur d'être pris pour une girouette recherchant le meilleur boulots, mais apparemment j'ai mal fais.

Sur ce, je me retrouve à la limite d'être pris pour un crétin........ voir d'y être pris carrément.

Je sais déjà qu'au Japon on parle japonais et qu'ils éditent leurs livres dans cette même langue, aurais-je fais allusion dans le post que les japonais parlaient portugais et qu'ils éditent leurs livres dans cette même langue ?

Je n'ai pas non plus "surestimé" la présence française au Japon, j'ai juste demandé si il y avait des succursales, mais apparemment pourquoi faire simple quand on peut prendre les gens pour des imbéciles ?

Et pourquoi cette question alors ? Car j'ai vu un reportage parlant d'un français habitant à Tokyo qui justement faisait des traductions de livres, la chose qui ma seulement refroidit c'est qu'il faisait la traduction de mangas. Il devait bien travailler pour une maison d'édition ?

Je n'ai jamais non plus "pensé" que les sociétés françaises au Japon sont remplies de "petits" français. Je ne suis pas de ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, qui pense pouvoir y aller les doigts dans le nez et dont la connaissance du pays ne dépasse pas la 4éme de couverture de leurs mangas. Pour le visa par contre je préfère me faire sponsorisé par une entreprise et faire froncer les sourcils de l'immigration japonaise que de céder à la facilité de me marier avec ma petite amie, est-ce un crime ?

Néanmoins merci d'avoir mis des petites infos comme "certaines embauchaient parfois du personnel francophone. Les offres étaient le plus souvent axés sur la saisie informatique et la gestion des commandes de titres français pour le monde scolaire et universitaire francophone au Japon." ou "Le salaire était assez minable (moins de 200.000 dans mes souvenirs).". Le reste m'étant perçus que comme une envie de se défouler.

Maintenant votre réponse fermant toute possibilité d'envisagé pour un/une petit/petites français/française de travailler là-bas, je me demande alors ce que vous y faites ? Si vous y travaillez ? Si vous connaissez la langue local, sa culture, si vous utilisé des logiciels dans cette langue. Éclairer moi de votre lanterne, car apparemment malgré que je sois en train de tenter de faire des études poussé et en train d'apprendre la langue, l'histoire et la culture japonaise à la faculté je ne serais jamais de votre niveau.

PS: si un Modérateur passe par ici pourrait-il changé le titre du sujet en "devenir éditeur ou architecte au japon". Je vous remercie par avance.

skydiver
21/01/2010, 09h15
Seul le modérateur du forum ou le webmestre lui même peuvent changer le titre d'un topic donné.

Axxis
25/01/2010, 20h45
Salut,alors tu me diras qu'il en faut pour tous et pour toutes,en un an je lis avec difficulté les hiraganas et les katakana sur une phrase,faut dire que j'ai jamais vraiment travaillé ca ,ca me gonfle et c'est pas naturel du tout pour moi,alors question es tu assez féroce et enteté pour t'enfiler 2000 kanjhis et plus jusqu'a lire couremment ?
C'est possible,sans doute et d'ailleurs t'aura toujours le crétin fier de lui sorti de nulle part qui te dira qu'il a appris les hiraganas et les katakana en 1 heures,et 500 kanjis par semaine,mais en étant réaliste tu penses vraiment arriver a acquerir une lecture naturelle de ces signes?

Zero
18/02/2010, 17h25
Et bien, quel accueil !!

Pour apporter ma toute petite contribution, etant donne que tu as l'air d'etre encore entre 2 (voir plus?) chaises je te demanderais : est ce que tu saisis bien la realite du boulot dans les maisons d'edition japonaises ?

Je dis ca parce que j'ai plusieurs amies qui travaillent dans des redactions de magazines (pour les nommer: shueisha, le magazine rocking on et un magazine oriente mariage dont j'ai oublie le nom).
A entendre leurs histoires, c'est loin loin loin d'etre le boulot le plus cool, meme avec une passion soit pour la litterature, soit pour le sujet dont le magazine traite.
Boulot meme le weekend assez regulierement, tres souvent boulot jusqu'a une heure avancee de la nuit pour enchainer le lendemain matin, collegues un peu barres, pressions au moment des bouclages...
J'imagine que le monde de l'edition c'est un peu partout la meme mais dans le lot le Japon semble etre une nouvelle fois en queue de peloton en ce qui concerne les conditions de travail...

Vivre au Japon ta passion c'est tout ce que je te souhaite mais avant de te lancer corps et ame mieux vaut etre sur que tu saches a quel sauce tu va etre mange !
En l'occurence, la sauce esclave moderne...

PS: dommage que tu aies arrete les etudes de progra, ca aurait ete un debouche moins complique..

ShinJPop
19/02/2010, 01h37
Axxis : Oui je suis conscient que la langue Japonaise n'est pas aisé à apprendre et je suis tout à fait d'accord avec certaines personnes de ce forum sur le fait qu'il est plus simple d'apprendre sur place car on en mange à chaque coin de rue. Il est vrai aussi que j'ai très vite oublié les rudiments assimilé sur place (à Paris on s'en sert pas souvent). Maintenant j'ai la chance que ma copine puisse me guider quand j'ai des doutes sur certaines choses (kanji, grammaire...), elle joue bien sont rôle de professeur. Et vu mon "parcours" ces cinq dernières années je ne risque pas de baisser les bras devant une langue.

Zero : Oui l'accueil est comme je m'y attendais, pas forcément chaleureux. Depuis le temps que j'arpente le forum en quêtes d'information, j'ai vue assez de post de nouveau membre ce faisant descendre en flèche par une DCA sans mercis pour savoir ce qui allait me tomber dessus.

Tu avais raison, j'étais bien entre 2 chaises (pas plus ^^). Je te remercie de ta contribution, je ne savais justement rien sur "les conditions" du travail dans les maisons d'éditions japonaises, mes recherches dans les archives du forum n'avaient rien donné de concret, d'où ce post. Je peux bien imaginer les conditions de travail quand tu évoque "l'esclavagisme moderne" cela revient beaucoup dans les réponses de certains post. D'ailleurs quelques membres ont apparemment connue ces situations.

J'ai choisis le projet d'architecte en finalité, cela me permettrait peut-être de m'expatrier plus facilement, moins que programmeur c'est sur, mais dans un autre sens je préfère allez au boulot avec plaisir que d'y aller à reculons. Maintenant reste à savoir si il y aura du travail à la clé.

shakatanaka
19/02/2010, 03h36
Les messages des anciens ne sont pas là pour te descendre mais pour te faire comprendre que c'est difficile sur place. Meme si c 'est dur à entendre. Tous les membres sont passés par là un jour ou l'autre.

ShinJPop
19/02/2010, 12h21
C'est bien pour cela que j'ai précisé dès le début que j'étais déjà partie en working holliday il y a trois ans et que cela c'était mal passé... Mal passé car "aucun diplômes" (de niveau supérieur) et une connaissance de la langue totalement nul (aurais-je dû le dire plus tôt ??). Et c'est pour cela que j'ai précisé aussi que j'avais repris des études et que mon projet allait prendre forcément du temps.

Je peux concevoir que l'on cherche à faire comprendre "aux jeunes membres" que la tâches sera difficile et pas donné à tous le monde, c'est même le but premier de ce site, mais je pense qu'il y a des façons plus "diplomates" de dire les choses sans forcément montrer les crocs où prendre la personne pour un "fruit d'une union consanguine".

Ce n'est pas non plus parce qu'on me dit que la tâche sera ardue que je vais mal le prendre, au contraire cela répond à mes questions et aux interrogations que je me pose. Je ne demande pas non plus que l'on me dise "vas-y c'est super, des horaires magnifiques, et du travail à la pèle", il ne faut pas non plus exagérer. Il y a un juste milieu je pense, mais cela n'est que mon avis.