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Afficher la version complète : Travailler au Japon - Les étrangers sans emplois risquent l'expulsion



sun
02/10/2009, 21h24
Bonjour. Ma question est complexe. Je vais donc tenter d'expliquer un max !!! On m'a informée depuis peu que la législation Japonaise a instauré un nouveau système à points de résidence au Japon, selon le dilôme obtenu et valable uniquement pour les étrangers désireux de vivre ou travailler au Japon.
De ce fait, tout étranger qui n'aurait plus d'emploi pendant une période supérieure à trois mois risquerait l'expulsion du territoire, sans recours sauf si celui-ci présente un titre "honorifique" ( universitaire).
Je ne crie pas à l'intox puisque le gouvernement Japonais a déjà expulsé quelques américains "sans boulot" bien avant la parution de cette législation.
Le problème est le suivant: Une personne ayant posté sa candidature dans mon entreprise et ex salarié ( hors Japon) me dit qu'il bénéficie d'un an de résidence automatique sur le territoire Japonais, alors qu'il n'a pas d'emploi. Il invoque les accords entre le Japon et la France pour un accord visa d'un an pour les Jeunes. Cependant, cette loi existe uniquement pour les étudiants universitaires français qui peuvent effectuer leur stages au Japon ou pour les jeunes désireux de monter leur entreprise perso ( avec le diplôme ok) Cette personne serait titulaire du bac et n'est pas universitaire.

Ma question: S'il y a un licencié en droit japonais parmi vous, peut il me dire si le fait d'embaucher ce jeune sous statut indépendant (multi-cartes) et non comme salarié, avec un contrat étranger, ce jeune risque t'il d'être reconnu comme étant un étranger sans travail "valable" et par conséquent, être expulsé à défaut d'avoir les points requis ? :confused:

Merci d'avance pour vos réponses.:cool:

icebreak
03/10/2009, 01h14
Je sais qu'en sortie universitaire, tu as le droit a trouver du taff.
Maintenant le mec qui postules il a quel visa?
Ensuite, la règle des 3 mois est sujette à Raison Valable.
En gros c'est sur ta bonne fois mais l'immigration sur son site question 17 pose des exemples de boites précédentes en faillite et de recherche d'emploi active ou d'hospitalisation.

Cette règle est plus pour pénaliser les gens de mauvaises foi.
De plus tu es appelé a l'immigration pour donner ton point de vue et si ton visa est révoqué, tu as jusqu'a 30 jours pour quitter le territoire national.

Demandes lui quel est son visa d'abord.
T'occupes par des 3 mois, c'est pas automatique, et ça ne te concerne pas.

http://www.immi-moj.go.jp/english/tetuduki/index.html
Q17 I heard that my status of residence would not be revoked even if I fail to engage in my intended activity relating to my status of residence for three months because of "justifiable reason." It is true? A. Your status of residence will not be revoked even if you stay in Japan with one of the statuses of residence as listed in Annexed Table I of Immigration Control Act (Engineer, Skilled Labor, College Student, etc.) and have "justifiable reason" for failing to engage in your intended activity relating with your status of residence for three months. The immigration control authority listens to your opinions when evaluating if or not you have " justifiable reason" on a case-by-case basis. For example, the immigration control authority might not revoke your status of residence in the following cases because you are regarded as having " justifiable reason."


After losing your job due to bankruptcy of your employer, you go about getting a job, including actually visiting a company for an interview in order to seek for a new job;
After Japanese-language school you have been attended was closed down, you are working on necessary procedures to enter a different Japanese-language school; or
You need long-term hospitalization for medical treatment and have no choice but to take a temporary leave from university, but intend to go back to the university after coming out of the hospital.


Si il a le job, il travaillera sans problème.

sun
03/10/2009, 11h51
Merci Icebreak pour ta réponse. Il faut comprendre que je ne peux pas risquer d'embaucher une personne , de la former et de lui faire representer mon entreprise sur le territoire japonais au cas où il risque d'être expulsé après trois mois pour n'importe quelle raison. celle-ci n'est pas mon problème, c'est vrai, mais la clientèle Japonaise risque de mal interpréter le fait que je ne prenne pas assez de renseignements sur le dit "commercial" avant l'embauche. Le problème vient du système français qui permet un peu n'importe quoi sans se renseigner sur la véracité des documents que le jeune délivre. J'ai vu des jeunes se présenter chez moi avec un faux diplôme. du coup je suis prudente surtout s'il s'agit d'une offre d'emploi sur le continent asiatique!

Le jeune prétend être en possession d'un visa d'UN AN alors qu'il n'est pas universitaire ni salarié. Comment est ce possible ?

looping
03/10/2009, 13h08
Je ne suis pas sur mais peut etre est ce le visa WH,non ??mister icebreak.

icebreak
05/10/2009, 02h31
Demandes lui son type de visa, mais ça correspondrais bien a un WH ;)
Dans ce cas il pourrait ne pas travailler du tout vu que ce visa a des conditions réfreinants l'accès au travail à temps-plein en ayant un taux d'imposition a 20%.

A l'issue de son visa WH, il est obligé de quitter le territoire japonais, mais rien ne lui empêche de faire un autre visa pendant ce laps de temps une fois embauché chez toi.

Ça permet aussi pour toi de le tester sans te lancer dans des procédures visa pour juste 3 mois (période de test habituelle).

sun
15/10/2009, 03h13
merci pour les réponses, j'en prendrai note mais je crois que je vais plutôt embaucher des Japonais, c'est moins compliqué pour moi et ma clientèle n'aime pas beaucoup les commerciaux étrangers. Sorry pour le dérangement.

icebreak
15/10/2009, 04h09
C'est au final le mieux, ils sont moins cher et ils ont moins de chance de te lâcher. Perso on organisait des recrutements pour la boulangerie d'un ami et malgré les boulets qu'il a reçu, il a quand même persevéré.
A la fin, il a écris un long message sur son Blog pro pour dire combien il avait du respect pour le boulot des japonais et combien il était déçu par les "dévoreurs de manga".

Sage décision.

skydiver
15/10/2009, 12h11
Un de mes amis, directeur d'un restaurant français à Tôkyô, me disait la même chose lors du déjeuner. Trop de rêveurs qui partent sans préavis devant la réalité quotidienne. Du coup il embauche prioritairement des Japonais, tant en cuisine qu'en salle.