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SpK
18/06/2009, 03h52
A la lecture de ce poste je pense que ma petite contribution peu interesser la personne qui en est a l'origine.
Je bosse dans une de ces fameuses agences web internationales eldorado mentionnees plus haut. Et vous savez quoi ? je parle autant japonais qu'anglais. Pourquoi ? Car au japon on parle japonais! Ca a l'air con comme remarque mais beaucoup on tendance a l'oublier. Donc meme si on travailler avec un grand groupe automobile suedois ou autre compagnie aerienne allemande, les interlocuteurs sont..... Japonais ! D'accord ils parlent anglais (pour certain) mais comme c'est les clients, et bien c'est a toi de faire l'effort et donc de parler japonais.
En suite, je pense ne rien apprendre a personne mais, c'est la crise. Et des etrangers au japon a la recherche d'un emploi, y'en a plein (suffit d'aller au tokyo2.0 pour s'en rendre compte). Donc les places sont cheres, la preferrance nationale de mise et le cas contraire, le critere de selection est la maitrise du japonais (si j'ai le poste que j'ai aujourd'hui c'est en grande partie du a ma maitrise de la langue de mishima).
Pour recentre sur le poste de web designer; De un, 100% d'accord avec tout ce que icebreaker a dit: salaire de m****, journee a ralonge et employe kleenex (le japon doit etre le pays ou il y a le plus de designer au monde).
Ajouter a ca les reductions d'effectif (on a reduit de 80% le nombre de designer), desole d'etre pecimiste mais maj, "may the force be with you".

P.S: Il est certain que icebreaker a par moment des paroles au vitriol mais il sais de quoi il parle. On s'en rend tres vite compte quand on est pas "naruto2500 qui sais rien faire d'autre que mal parler sa langue natale".

delwin
18/06/2009, 05h41
Pour apporter ma pierre a l'édifice, je confirme ce qui est au dessus.

Mais je voudrais principalement préciser que les exceptions, c'est bien, j'ai rien contre. Mais baser sa carrière, sa vie sur une "éventuelle" (et très limitées) chance est une grosse erreur. Surtout en plaquant tout avant de venir. Le WH c'est bien pour faire un WH. Pas pour trouver un job et rester des annees apres. C'est mon avis.

Pour dire, des amis ingénieurs sont ... Haken (intérim), la durée actuelle des contrats interim en IT dans les grandes entreprise, 3 mois! Pas partout bien sur, mais ca va venir.
le renouvellement etant annonce 2 semaines avant la fin. Pour des gens avec grosse specialisation etc. C'est pas la joie actuellement au japon. Et donc surement pas le moment de tenter sa chance avec 5% de reussite envisageable.


Comme j'aime à le répéter, il doit forcément y avoir des secteurs qui profitent de la crise.

Oui, mac do :rolleyes:
Les sushis bar etc... Pour donner les exemples les plus *ons.

Lili4
18/06/2009, 05h44
P.S: Il est certain que icebreaker a par moment des paroles au vitriol mais il sais de quoi il parle. On s'en rend tres vite compte quand on est pas "prof de francais".


Petite rectification, on s'en rend très bien compte aussi quand on est professeur de français. J'ai toujours un peu de mal à comprendre le mépris contre ceux qui travaillent en école: ce sont pour la majorité des gens bien diplomés, qui soit aiment leur métier, soit il faut bien l'avouer n'ont pas le choix d'exercer ce travail pour les raisons citées ci-dessus. Ils sont donc bien au courant des problèmes d'embauche et de la nécessité du japonais(que la plupart étudie pendant des années pour passer le JLPT). Le niveau demandé aujourd'hui sur les annonces un tant soit peu intéressante est généralement un japonais de natif.

SpK
18/06/2009, 06h27
Lili4 : J'ai rien contre les prof de francais, mes meilleurs potes le sont. Cependant la plus part de ce que j'ai rencontre (j'ai peut-etre pas eu de chance) je les mettrais dans la categorie naruto2500 qui sais rien faire d'autre que mal parler sa langue natale.

Donc desole si certaine personne se sont sentis offencees par mon propos, et j'edit mon precedent post.

haliway
18/06/2009, 10h17
Maj,

quel est vraiment ton objectif ? Passer juste un working holidays au Japon pour avoir une petite expérience ou avoir une expérience plus valorisante en restant 2 ou 3 ans ?

Si tu veux vraiment bosser au Japon, oublie le working holidays ...
Pourquoi ne pas bosser a fond ton japonais en faisant 1 an dans une école type Yamasa pour apprendre a parler un très très bon Japonais tout en continuant a travailler en freelance et a distance avec tes clients francais.
Une fois l´année passée avec un niveau excellent de Japonais, tu peux te faire embaucher dans une boite au Japon (tu prends juste un visa 3 mois et tu cherches comme un fou).

Le working holidays c´est bien mais pour travailler au Japon c´est pas la meilleure idée. De toute facon pour aller dans une ecole du type Yamasa, tu peux avoir un visa spécial du type pré-collège (sans limite d age).

sleidia
18/06/2009, 10h26
A la lecture de ce poste je pense que ma petite contribution peu interesser la personne qui en est a l'origine.
Je bosse dans une de ces fameuses agences web internationales eldorado mentionnees plus haut. Et vous savez quoi ? je parle autant japonais qu'anglais. Pourquoi ? Car au japon on parle japonais! Ca a l'air con comme remarque mais beaucoup on tendance a l'oublier. Donc meme si on travailler avec un grand groupe automobile suedois ou autre compagnie aerienne allemande, les interlocuteurs sont..... Japonais ! D'accord ils parlent anglais (pour certain) mais comme c'est les clients, et bien c'est a toi de faire l'effort et donc de parler japonais....

Hmmm ... ceci est une expérience perso qui n'est pas dénuée d'intérêt mais il faut savoir que le contraire existe aussi car, dans beaucoup de cas, un webdesigner n'est pas censé rencontrer le client (ça ne m'est jamais arrivé en tant que salarié).

De plus, il existe des boites qui n'exploitent que le microcosme étranger au Japon ce qui veut dire que la clientèle n'est pas japonaise. Il y a enfin les boites purement internationales qui ne sont tournées que vers l'étranger, l'anglais est donc de rigueur.

CapRay
18/06/2009, 10h32
Afin de renseigner au mieux notre membre qui doit se demander lequel d'entre vous croire, y aurait il un moyen d'avoir des précisions ?
Les boites demandant le japonais, les boites ne le demandant pas, quel pourcentage de l'une et de l'autre, selon vous tous ?


Sinon, ça risque de tourner en rond.

sleidia
18/06/2009, 10h33
...
Mais je voudrais principalement préciser que les exceptions, c'est bien, j'ai rien contre. Mais baser sa carrière, sa vie sur une "éventuelle" (et très limitées) chance est une grosse erreur. Surtout en plaquant tout avant de venir. Le WH c'est bien pour faire un WH. Pas pour trouver un job et rester des annees apres. C'est mon avis. ...


Question de point de vue.
Ne pas oublier qu'un tas de choses peuvent arriver en un an.
Certains se sont mariés, ce qui peut aider sur le long terme.


...
Oui, mac do :rolleyes:
Les sushis bar etc... Pour donner les exemples les plus *ons.

En effet, il s'agit bien des exemples les plus *ons.
Certains appeleraient ça de la mauvaise foi.

sleidia
18/06/2009, 10h37
Afin de renseigner au mieux notre membre qui doit se demander lequel d'entre vous croire, y aurait il un moyen d'avoir des précisions ?
Les boites demandant le japonais, les boites ne le demandant pas, quel pourcentage de l'une et de l'autre, selon vous tous ?


Sinon, ça risque de tourner en rond.

Quel est l'intérêt de quantifier?
Il suffit qu'il en trouve une, une seule, qui veuille le sponsoriser.

De plus, il n'y a pas une opinion à croire plus que l'autre, et je crois que le membre en question l'a très bien compris. Tous les scénarios décrits existent, après il suffit de se bouger pour faire partie intégrante du scénario choisi.

CapRay
18/06/2009, 10h47
L'intérêt de quantifier ? L'aider davantage !

ça peut permettre d'évaluer ses chances de réussite d'embauche sans parler le japonais.
Vos expériences à tous (et les vôtres aussi, Sleidia) lui sont précieuses mais autant lui dire clairement si de nombreuses entreprises embauchent facilement sans ou pas...

sleidia
18/06/2009, 10h55
...
Si tu veux vraiment bosser au Japon, oublie le working holidays ...


Un peu expéditif comme point de vue ;)



Pourquoi ne pas bosser a fond ton japonais en faisant 1 an dans une école type Yamasa pour apprendre a parler un très très bon Japonais tout en continuant a travailler en freelance et a distance avec tes clients francais. ....

L'idée est bonne mais après tout est une question de stratégie financière.
Une école de ce type coûte très cher, trop cher. Surtout que des cours intensifs avec un prof particulier sont bien plus économiques et efficaces pour qqn de très motivé.

Jouer la sécurité à fond c'est bien joli mais ça peut être un frein à la réussite. Car c'est dans des situations tendues qu'on donne le meilleur de soi.

CapRay
18/06/2009, 11h03
Pourriez vous répondre aux différents messages dans un seul et même message ?
Cela permettrait d'éviter qu'on en arrive à 15 pages en 2 jours.
Merci !

Meganekko
18/06/2009, 16h36
Bah mince, moi qui suit webdesigner et qui voulait profiter de mon WH pour essayer une agence japonaise :S
Je vais me rabattre sur du freelance.

maj
19/06/2009, 07h17
Ok bonjour tous le monde ! vos témoignages, avis et parcours sont très intéressants ! cela me permet de mieux interpréter la situation !

Je vais essayer de mieux préciser mes motivations en ce qui concerne mon envie de travailler au Japon.

Le but est vraiment de maîtriser une langue étrangère et de profiter d'une expérience professionnel ci-possible dans le domaine de la communication .
Le working holliday pour moi, correspond vraiment à cette envie de découvrir, apprendre tout en ayant la possibilité de travailler pour pouvoir subvenir à ses besoins durant le séjour.

Mon intention n'est pas forcément de vivre plusieurs années au Japon. Si bien sur mon intégration et ma situation au japon s'avère satisfaisante peut-être que j'aurais cette envie de rester plus longtemps .

Mais mon intérêt dans un premier temps et vraiment de pouvoir enrichir mon profil avec une expérience valorisante.

Pour moi ce n'est pas un problème de faire pendant quelques temps des petits boulots pour me familiariser à la langue etc... pour ensuite intégrer une agence de communication.

Par contre la Crise a refroidi mon enthousiasme !
Mais en même temps c'est un bon stimulant !
Je tiens juste à mesurer les risques .

sleidia
19/06/2009, 18h24
...
Mais mon intérêt dans un premier temps et vraiment de pouvoir enrichir mon profil avec une expérience valorisante...

Pour cet aspect en particulier, il faut savoir qu'un WH au Japon n'impressionnera plus guère un futur employeur.

Cela n'a plus rien de valorisant sur un CV (entendu d'un recruteur).

Le nombre de webdesigners que j'ai rencontré et qui sont passés par le Japon, c'est dingue. Bref, rien d'exceptionnel.

Enfin, pour moi, le WH sert pour deux profils :
1. celui qui veut réellement voyager au Japon et gagner un peu d'argent en même temps.
2. celui qui l'utilise comme un tremplin pour tenter de vivre au Japon de manière définitive.

Dans ton cas, je ne vois de réelle motivation ni pour l'un ni pour l'autre.
Et si tu ne fais pas tous les efforts possibles pour entrer dans la deuxième catégorie, tu n'auras plus qu'à rechercher du boulot en France après ton année passée a Japon.

Meganekko
20/06/2009, 21h59
Le nombre de webdesigners que j'ai rencontré et qui sont passés par le Japon, c'est dingue. Bref, rien d'exceptionnel.


Ah bon ? Quand j'en parle autour de moi tout le monde me regarde avec des yeux ronds, trouve cela courageux et me disent que ça fera bien dans mon CV. Et pourtant je travaille pour de gros comptes dans une grande agence.

Maintenant, j'ai de collègues qui ont fait des WH (pas au Japon) mais sans faire de graphisme durant leur séjour. C'est ppeut-être le cas des webdesigners que tu as rencontré.

Gemini
21/06/2009, 02h49
Le nombre de webdesigners que j'ai rencontré et qui sont passés par le Japon, c'est dingue. Bref, rien d'exceptionnel.

Je feuillette chaque mois des dizaines de magazines japonais y compris "Web Designing" et "Web creators" qui sont les 2 gros magazines japonais de la profession et franchement on ne voit quasiment jamais de gaijins dans les photos du personnel des agences japonaises. On tombe parfois sur un gaijin dans une agence mais c'est super rare, il y a quelques mois parmi les nombreuses agences presentées dans un numéro avec des interviews du personnel on decouvrait l'une de ces agences dont le patron était un gaijin mais tous les employés étaient japonais.
Entre les conseils cons du genre:

Comme j'aime à le répéter, il doit forcément y avoir des secteurs qui profitent de la crise. Il suffit juste de les trouver.et des salades comme:

Le nombre de webdesigners que j'ai rencontré et qui sont passés par le Japon, c'est dingue. Bref, rien d'exceptionnel.On recherche un semblant de crédibilité dans ces phrases toutes faites, surtout en ces temps de réduction du budget web par les entreprises, de réductions massives du personnel dans les agences et les faillites tout court.

sleidia
22/06/2009, 14h42
Je feuillette chaque mois des dizaines de magazines japonais y compris "Web Designing" et "Web creators" qui sont les 2 gros magazines japonais de la profession et franchement on ne voit quasiment jamais de gaijins dans les photos du personnel des agences japonaises. On tombe parfois sur un gaijin dans une agence mais c'est super rare, il y a quelques mois parmi les nombreuses agences presentées dans un numéro avec des interviews du personnel on decouvrait l'une de ces agences dont le patron était un gaijin mais tous les employés étaient japonais.


Le problème, et les recruteurs le savent, c'est qu'il y a une foultitude de webdesigners qui vont au Japon en WH et qui bossent dans de très petites structures non japonaises que tu ne trouveras jamais dans les magazines que tu cites. De plus, dans ce genre de situations, la qualité de l'expérience professionnelle est difficilement vérifiable/mesurable, ce qui rend les recruteurs d'autant plus suspicieux.



Entre les conseils cons ....
et des salades ....

Si tu savais ce que je pense de ce que tu écris ...