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Afficher la version complète : Cinéma - Japon - Gros inculte cherche conseil!



Pop-kun
30/06/2004, 17h29
Salut à tous!
J'avoue ma tare : je n'ai jamais vu de films japonais (j'entends déjà les "tu sors!" ou autres "dégage" :mrgreen: )

Je m'en remets donc à vous pour me conseiller les grandes oeuvres!
Je me doute que ce sujet est plus que vaste et englobe tout le forum mais je voulais savoir quels sont les films nippons (ou sur le Japon) à voir absolument!

Si vous avez des liens, je suis bien sûr preneur!

Pour info, j'ai plusieurs Kurosawa que je n'ai pas encore vu et je suis allé voir "Lost In Translation", de S. Coppola, en VO et j'ai adoré

En espérant que les cinéphiles voudront bien m'aider dans mes choix![/list]

wakataka
30/06/2004, 17h49
Commence deja par Kurosawa le Maitre c'est un bon debut je pense.
Pour la suite, dispo en France (petit pb voir post sur la nouvelle vague) c'est plus difficile surout que tu n'es pas à Paris.
- Nakata Hideo : Ring (a voir aussi la version US)
- Kurosawa Kiyoshi (le Jeune donc) : Cure
- Nagasaki Shunichi : Shikoku (dispo chez les chinois du XIII, ils font par corresp je crois)
http://www.mandiapple.com/snowblood/shikoku.htm
- Kitano Takeshi : Aniki, Violent Cop
- Shohei Imamura : Eijanaika
- Miike Takashi : Audition
- Fukasaku Kinji : Battle Royale I
- Kurosawa Akira : Ran et Madadayo (mes preferes, je pense que je vais me faire engueuler par certains ici mais bon c'est mon choix, desole :wink: ). Je rajoute Rashomon (a voir aussi le remake pour petit lyceenne et OL sur le retour : MISTY avec... avec... avec... Kaneshiro Takeshi)

Pop-kun
30/06/2004, 17h55
Ah si! J'ai vu Battle Royal I quand même et j'ai le 2 (il fait partie de mes très nombreux films à voir)

Merci wakataka!

Cela me permet de poser une question dont je n'ai point vu la réponse
Kiyoshi est-il le fils de Akira Kurosawa? "Le jeune" me fait penser que oui mais rien ne vaut une bonne vieille certitude :wink:

Je te remercie beaucoup pour les films! Je vais essayer de mettre la main sur quelques-uns! Je veux pas abuser mais lsquels sont primordiaux dans le cinéma japonais?? (je suis un petit peu lourd, je sais)

J'ai lu un peu tous les posts "cinéma" actuels mais vous parlez de tellement de films que j'ai pas le temps de suivre! :?

Umi
30/06/2004, 18h08
et si tu arrives à mettre la main dessus ( :cry: ), Harakiri de Kobayashi, le MEILLEUR film de sabre que j'aie jamais vu !

suppaiku
30/06/2004, 18h32
Eh, non, aucun rapport entre Kurozawa Kyoshi et Kurozawa Akira...

Moi, je ne fais pas la même liste que Kawakata :)
Tu vas en avoir, du choix.

Tout d'abord les anciens
----pour Kurosawa Akira, moi je conseil
-Chien enragé (un vrai film noir, comme on en faisait en france dans les années 30 et aux USA dans les 40's) 1947 nb
-Le chateau de l'Araignée (la tragédie de l'ambition, Macbeth, un film très sombre, Mifune Toshiro dans un de ses meilleurs rôles) 1956 nb
-Dodeskaden (un peu une comédie à l'italienne, de petits sketschs, un bidonville en bordure de Tokyo, amusant et très fin, atypique) 1970 c
----pour OZU Yasujiro (pour moi, le plus grand réalisateur du XXème siècle, je blague pas du tout)
-Voyage à Tokyo (c'est le 1er qu'il faut voir, on découvre mon idole forever Hara Setsuko, c'est tendre et très juste et on découvre le maître) nb
-Le goût du thé vert (l'intimité familiale par Ozu, le doute, le monde du travail, le couple et le temps qui passe) 1953 nb
ET PUIS OZU INVENTA LA COULEUR... TOUS SES FILMS EN COULEUR
-Bonjour ! (reprise du thème de Gosses de Tokyo -1932, muet nb ; l'enfance, l'age age adulte; Ohayou est extrèmement juste, très amusant) 1957 c
-Automne tardif (un film parfait, rien ne dépasse, une mère et une fille, le quotidien, et puis ces hommes qui croient bien faire et brisent une harmonie fragile, Hara Setsuko agée et très fragile...) 1959 c
-Herbes flottantes (un film parfait, tout, tout y est beau, c'est la plus belle photo chez Ozu, la chaleur, des comédiens, un secret d'il y a 20 ans...) 1959 c
-Dernier caprice (Kyoto, Hara Setsuko absoluement... idéale, un "feu mal éteint", une passion qui se ravive, la jalousie des enfants, et Kyoto...) 1961 c
----Naruse Mikyo
-l'éclair (Hara Setsuko, jeune, rêve de faire sa vie, on est après la guerre, on est pas riche, la mère est veuve, et une jeune femme doit d'abord penser à se marier) 1947 nb
-Le repas (Hara Setsuko, mariée, commence à faire le bilan de son couple, de ses rêves de jeune fille devant la beauté d'une cousine qui vient habiter avec elle et son mari quelques jours) 1948 nb
Pour moi, Naruse est l'autre très grand maître ignoré du cinéma japonais.

Bon, allez, je continue ce soir, faut bien quitter le bureau, hein ! :wink:
-L'éclair (

gigano
30/06/2004, 18h45
Pop-kun, non Kiyoshi n'est pas le fils d'Akira Kurosawa, en fait le nom doit être répandu au Japon.
Sinon, pour les films japonais : tout un pan de ce cinéma est encore inconnu en France. Dans son deuxième âge d'or (années 50 et 60), le Japon a produit jusqu'à 500 films par an !
En fait, le cinéma japonais a été organisé sur le modèle de Hollywood (grands studios, réalisateurs et stars sous contrat...) : efficacité et rentabilité maximale. Il y avait des séries : quand un film marchait, une série était lancée (Combat sans code d'honneur, Zatoichi, Tora San, elle s'appelle Scorpion...).
Au début, en France on a connu les géants Akira Kurosawa, Mizoguchi, puis Ozu, Naruse... Sans oublier, ensuite Oshima, Imamura, Yoshida...
Et les documentaires pour ceux qui aiment : certains sont excellents. Suppaiku parlait de "l'histoire du Japon raconté par une hôtesse de bar", c'est entre la fiction et le documentaire; c'est très bien.
Harakiri de Kobayashi est un excellent film qui montre la cruauté du système féodal.
Après, tu peux aller vers ce que tu aimes en général : films de yakuzas (équivalent du film de gangsters, entre guillemets parce qu'il y a des différences...), de monstres (Godzilla), chanbara (films de sabre / goyokin...). Seulement, par exemple pour le film de yakuza, il y a des centaines de films, souvent inédits en France.
"Contes cruels de la jeunesse" de Nagisa Oshima c'est "la fureur de vivre" (avec James Dean) en plus radical : excellent.
Parmi eux on peut voir quand même deux très grands cinéastes : Kinji Fukasaku qui a fait une série "Combat sans code d'honneur" citée parmi les 20 meilleurs films japonais par la revue kinema jumpo, c'est du cinéma de genre (il l'a révolutionné) et en même temps ça parle de la société japonaise (pour lui le gang / c'est le Japon) de la révolte des jeunes et plein d'autres choses, ou Seijun Suzuki (le vagabond de Tokyo), très pop et décalé.
Pour le cinéma contemporain, il y a les films de Takeshi Kitano, Kiyoshi Kurosawa, Shinji, Suwa, films d' "auteurs" de Suwa, Aoyama Shinji, entre le film d'auteur et le film de genre Kitano, Kiyoshi Kurosawa, Sabu. Films populaires et décalés de Takasahi Miike ou Tetsuo, Gemini, Ring 1 et 2, Dark Water (beau film fantastique et triste à la fois).

N'hésite pas à faire part de tes prochaines découvertes, dire ce que tu as aimé... ou pas. C'est un vaste sujet.

Sly
01/07/2004, 00h43
Concernant Akira Kurosawa, pour moi on NE PEUT PAS passer à côté des "7 Samourais" que j'ai vraiment adoré !

GATTACA
01/07/2004, 02h42
D'autant que Kurosawa a inspiré à de nombreuses reprises Hollywood. Pour ne citer que les plus connus : Les 7 mercenaires, Star Wars......
Si tu cherches un lien : Notre rubrique DVD-Cinéma (http://www.lejapon.org/forum/content/919-DVD-Films-Japonais), où chacun peut également laisser un commentaire et donner ses impressions sur les films. Cela te donnera déjà une idée de ce qu'il faut voir en urgence, ou à ne voir qu'à l'occasion.

Yukumizu
01/07/2004, 03h23
Petit panorama de mon cinéma japonais.

Gosho Heinosuke : Les Danseuses d’Izu (33)

Ichikawa Kon : La Harpe de Birmanie (56)

Imamura Shohei : Désir meurtrier (64)
Profond Désir des dieux (67)
La Vengeance est à moi (79)

Kitano Takeshi : Sonatine (93)
Hanabi (97)

Kon Satoshi : Perfect Blue (97)

Kurosawa Akira : Rashomon (50)
Les Sept samouraïs (54)
Barberousse (65)
La Forteresse cachée (57)

Masaki Kobayashi : Kwaidan (64)

Masumura Yasuzo : L’Ange rouge (66)

Mizoguchi Kenji : Contes des Chrysanthèmes tardifs (39)
Les Femmes de la nuit (49)
La Vie de Oharu, femme galante (52)
Contes de la lune vague après la pluie (53)
Les Amants crucifiés (54)
L’Intendant Sansho (54)

Naruse Mikio La Rue sans fin (34)
Le Grondement de la montagne (54)
Nuages flottants (55)

Oshima Nagisa : Petit garçon (69)

Ozu Yasujiro : Une auberge à Tokyo (35)
Printemps tardif (49)
Voyage à Tokyo (53)
Début d’été (57)
Le goût du saké (62)

Shimazu Hiroshi : Voici les femmes du printemps qui pleure (33)

Suzuki Seijun : Le Vagabond de Tokyo (66)

Terayama Shuji : Jetons les livres, sortons dans la rue (71)

Teshigahara Hiroshi : La Femmes des sables (63)

Uchida Tomu : Le Détroit de la faim (64)

Yamada Yoji : Tora-san (69)

Yamanaka Sadao : Sazen Tange : le Pot d’un million de ryos (35)

Yoshida Kiju : La source thermale d’Akitsu (62)

wakataka
01/07/2004, 10h20
Moi, je ne fais pas la même liste que Kawakata :)

Euh en fait tu m'as fait un condensé de Kawabata Yasunari et Nakata Hideo. C'est plutot sympath comme mélange mais en fait je prefere quand meme Wakataka (voir le petit logo des Fukuoka Daie Hawks)
EN outre, Je retiens ta liste ... faut vraiment que je retourne chez les chinois !!!

Pop-kun
01/07/2004, 10h41
Et bien merci à tous!!!
Je pense pas que je pourrais tout voir (j'espère mais bon...)

Je suis plutôt éclectique (c'est la solution de facilité) en cinéma! Perso, j'avais des extraits de vieux Godzilla (contre une mouche géante ou je sais plus quoi) et ça m'a fait trop rire (j'espère n'offusquer personne en disant ça)

3 petites choses:

1/ On écrit kurosawa ou kurozawa?? J'ai vu marqué les 2! Les 2 sont possibles?

2/ Je vous dirais ce que je pense des kuros/zawa quand je les aurais regardé

3/ Quelqu'un sait-il où me procurer quelques-uns de ces films?? A bordeaux de préférence? Je chercherais sur le net mais bon..suis pas trop fan du paiement dit "sécurisé"! Cela me fait venir à la question suivante : les films sus-cités sont-ils disponibles en France? Parce que la VO (sans sous-titre donc)... :?

Merci encore! N'hésitez pas à (me) conseiller vos bons films!

Sly
01/07/2004, 12h15
On écrit "Kurosawa (avec un S donc)", toujours.

Mais en Français souvent on prononce "KuroZawa" au lieu de "KuroSSawa", ce qui est une erreur finalement, la même qu'on fait pour Osaka qui est prononcé souvent "Ozaka" au lieu de "Ossaka".

Disons qu'en VF, les S entre deux voyelles seront très souvent, et par moi le premier, prononcés comme des Z, à la Française, quoi ;-)

Odessa
05/07/2004, 14h28
Salut Pop.

Il n'est jamais trop tard pour s'intéresser au cinéma japonais, c'est pas comme les échecs.

Allez, hop, copier/coller d'un extrait ciblé...

-----------------

Le cinéma japonais, relativement vieux, s’est épanoui dans les années 30, puis logiquement après la guerre, avec des cinéastes tels Ozu (« Ochazuke No Aji »), Kobayashi (« Seppuku »), Mizoguchi (« Le Héros Sacrilège »), et l’inévitable Kurosawa. Comme les milieux intellectuels de chaque pays, grâce aux moyens de communication en plein développement, commencèrent à se fréquenter, la nouvelle vague française initia quelque peu la japonaise, faite de Suzuki (« La Barrière de Chair »), de Fukasaku (« Cimetière de la Morale »), de Hasegawa (« The Man Who Stole The Sun »), de Imamura (« Vengeance Is Mine »), de Yoshida (« Massacre » & « Eros »), et du très controversé Oshima Nagisa (« L’Empire des Sens »). Dans les années 80, là où le cinéma français agonisait, la période d’expansion abrutisante post-bulle économique n’eu que très peu d’effets néfastes sur le niveau de la production globale, ceci dit en baisse : des cinéastes comme Morita (et son très satirique « Kazoku Geimu ») prenaient la relève du cinéma dit intellectuel, et le cinéma de genre se développait, avec Ishii Sogo (« Crazy Family »), ou encore Kurosawa Kiyoshi (« Door III ») ; tandis que les anciens Imamura ou Fukasaku continuaient d’officier pour la diaspora cinéphile, et que Kurosawa signait dans la même décennie deux chef d’œuvres fastes : « Ran » et « Kagemusha ». Puis vinrent les 90’s qui, elles, virent l’irruption d’un certain Kitano Takeshi, connu depuis déjà dix ans du public japonais pour ses délires télévisés ; les critiques européens, en quête d’os cultes à ronger aux vues du coma prolongé du cinéma hollywoodien, se jetèrent dessus, en oubliant un peu toute une génération d’autres jeunes cinéastes tels Shinozaki (« Okaeri ») ou Sakamoto (« Tokarev »), tandis que seuls les réalisateurs de films de genre tels Kurosawa Kiyoshi (avec son tryptique « Cure », « Charisma », « Kairo »), Ishii Takashi (« Gonin ») ou Nakata Hideo (et son fameux « Ring ») perçaient jusque dans nos vertes contrées. L’évolution critique de la jeunesse japonaise donna naissance à une pléiade de films sociaux que « Bounce Kogaru », énorme hit de 97 de Harada Masato, symbolisa. Depuis, avec l’arrivée du siècle nouveau, le cinéma japonais a tendance à partir dans tous les sens, du survolté gratuit servi par des tarés du genre de Miike Takashi (« La Cité des Ames Perdues ») au philosophale de seconde zone avec entre autre Aoyama Shinji (« Desert Moon ») ; la jeunesse est au centre des débats, fortement illustrée par le méga-hit « Battle Royale » de Fukasaku Kinji, accouchant de pas mal de variantes fatalistes comme l’excellent « Suicide Club » de Sono Shion. Et il serait injuste d’oublier l’animation, peut-être ce que le cinéma japonais a de plus cher avec Matsushima Nanako et Koreeda (« Distance ») : véritable essaim de génies tels Anno (« Love & Pop »), Kawamori (« Tenku No Escaflowne »), Watanabe (« Cowboy Bebop »), et les inévitables Katsuhiro Otomo (« Akira »), Miyazaki Hayao, Oshii Mamoru (« Patlabor ») ou Satoshi Kon (« Perfect Blue »), il représente ce qu’aucun cinéma n’a encore été capable de faire depuis les productions Disney des années 70… un moyen d’expression artistique d’une puissance rarement égalée, donnant des chefs d’œuvres tels « Akira », « Mimi Wo Sumaseba », « Perfect Blue », « Jin-Roh », « Laputa », et le récent « Millenium Actress »…

(...)

JAPON
1- “Okaeri” de Shinozaki Makoto (96)
2- “Cimetière de la morale” de Fukasaku Kinji (73)
3- “Combat sans code d’honneur" de Fukasaku Kinji (75)
4- “Seppuku” de Kobayashi Masaki (62)
5- “La Condition Humaine” 1, 2, & 3 de Kobayashi Masaki (59 à 61)
6- “Love Letter” de Iwai Shunji (95)
7- “PicNic” de Iwai Shunji (96)
8- “The Man Who Stole The Sun” de Hasegawa Kazuhiko (77)
9- “Bounce Ko Gal” de Harada Masato (01)
10- “Le Héros Sacrilège” de Mizoguchi Kenji (55)
11- “Rue de la Honte” de Mizoguchi Kenji (56)
12- “Brother” de Kitano (00)
13- “Hana-Bi” de Kitano (99)
14- “Kid’s Return” de Kitano (97)
15- “Eureka” de Aoyama Shinji (99)
16- “A Snake Of June” de Tsukamoto Shinya (02)
17- “Gemini” de Tsukamoto Shinya (99)
18- “Tetsuo” de Tsukamoto Shinya (89)
19- “Laundry” de Mori Junichi (01)
20- “Distance” de Koreeda Hirokazu (01)
21- “Rashomon” de Kurosawa Akira (50)
22- “Le Château de l’Araignée” de Kurosawa Akira (57)
23- “Kagemusha” de Kurosawa Akira (80)
24- “Versus” de Kitamura Ryuhei (01)
25- “Kairo” de Kurosawa Kiyoshi (01)
26- “Cure” de Kurosawa Kiyoshi (97)
27- “Charisma” de Kurosawa Kiyoshi (99)
28- “Shoujo” de Okuda Eiji (03)
29- “Jin-Roh” de Okiura Hiroyuki (96)
30- “Ring” de Nakata Hideo (97)
31- “Suicide Club” de Sono Shion (02)
32- “Gonin” de Ishii Takashi (95)
33- “Labyrinth of dreams” de Ishii Sogo (97)
34- “The Crazy Family” de Ishii Sogo (84)
35- “Guinea Pig” de Hino Hideshi (85)
36- “Crepuscule A Tokyo” de Ozu Yasujiro (57)
37- “Le Goût Du Riz Au Thé Vert” de Ozu Yasujiro (53)
38- “Kazoku Game” de Morita Yoshimitsu (83)
39- “Waterboys” de Yaguchi Shinobu (01)
40- “Akira” de Katsuhiro Otomo (87)
41- “Tôkyo Biyôri” de Takenaka Naoto (97)
42- “La Barrière de la Chair” de Suzuki Seijun (64)
43- “Histoire d’une Prostitué” de Suzuki Seijun (65)
44- “Elégie de la Violence” de Suzuki Seijun (66)
45- “Après la Pluie” de Koizumi Takashi (99)
46- “Battle Royale” de Fukasaku Kinji (01)
47- “Sword Of Doom” de Okamoto Kihachi (66)
48- “Lady Snowblood” de Fujita Toshiya (73)
49- “Baby Cart” de Misumi Kenji (72)
50- “Female Convict Scorpion” de Ito Shunya (73)
51- “Go” de Yukisada Isao (01)
52- “Pluie Noire” de Imamura Shohei (89)
53- “Entre Le Ciel Et L’Enfer” de Kurosawa Akira (63)
54- "Love & Pop" de Anno Hideaki (96)

HK
55- "Lost In Time" de Derek Yip (03)
56- “A Moment Of Romance” de Benny Chan (90)
57- “Farewell My Concubine” de Chen Kaige (93) (Chine)
58- “The Killer” de John Woo (89)
59- “Police Story” de Jackie Chan (85)
60- “Everyday Is Valentine” de Wong Jin (99)
61- “Till Death Do Us Part” de Daniel Lee (97)
62- “Juliet In Love” de Wilson Yip (96)
63- “Full Alert” de Ringo Lam (96)
64- “Fulltime Killer” de Johnnie To & Wa Ka-Fai (01)
65- “He’s A Woman She’s A Man” de Peter Chan (94)
66- “Midnight Fly” de Chi Leung Cheung (01)
67- “Hero” de Zhang Yimou (03) (Chine)
68- “Vivre!” de Zhang Yimou (94) (Chine)
69- “Days Of Being Wild” de WKW (90)
70- “Chuncking Express” de WKW (94)
71- “12 Nights” de Aubrey Lam (01)
72- “Blood Brothers” de Chang Cheh (73)
73- “The Lovers” de Tsui Hark (94)
74- “The Blade” de Tsui Hark (93)
75- “Lost And Found” de Chi Ngai-Lee (96)
76- “OCTB” de Kirk Wong (96)
77- “PTU” de Johnnie To (02)
78- “The Mission” de Johnnie To (00)
79- “Diary Of A Big Man” de Choh Yuen (87)
80- “Les 5 Maîtres Shaolin” de Chang Cheh (75)

KOREA
81- “Addicted” de Park Yong-Hoon (02)
82- “Art Museum By The Zoo” de Lee Jeong-Hyan (99)
83- “Memento Mori” de Kim tae-Yong & Min Kyo-Dong (99)
84- “Joint Security Area” de Park Chon-Wook (01)
85- “Sympathy For Mr Vengeance” de Park Chon-Wook (02)
86- “Green Fish” de Lee Chang-Don (97)
87 “Peppermint Candy” de Lee Chang-Don (00)
88- “Oasis” de Lee Chang-Don (02)
89- “La Vierge Mis A Nu Par Ses Prétendants” de Hong Sang-Soo (99)
90- “On The Occasion Of Remembering The Turning Gate” de Hong Sang-Soo (02)
91- “Champion” de Kwak Kyung-Taek (02)
92- “Friend” de Kwak Kyung-Taek (00)
93- “Phantom The Submarine” de Min Byeong-Cheon (01)
94- “Lover’s Concerto” de Lee Han (02)
95- “My Sassy Girl” de Kwak Jae-Yong (01)
96- “Bad Guy” de Kim Ki-Duk (00)
97- “Secret Tears” de Park Ki-Hyung (00)
98- “Wanee & Junah” de Kim Yon-Gyun (01)
99- “Shiri” de Kang Je-Gyu (99)
100- “First Kiss” de Kim Tae-Gyun (96)

----------------

J'ai laissé la seconde partie du top 100 parce que ça ne fait jamais de mal. Pour voir la suite, et surtout pour tous ceux qui s'intéressent au cinéma asiatique, je vous invite à vous rendre sur le forum du clan Takeda, sur www.clan-takeda.com.

Dalwhinnie
07/07/2004, 02h25
Je rejoins Suppaiku sur Akira Kurosawa : "Chien enragé" est un superbe film noir , "Le chateau de l'araignée" avec ses airs de theatres japonais (j'ai perdu le nom désolé) et "vivre" très humaniste sont mes préférés , en plus la plupart sont facilement trouvable en DVD , avec entre autres le gros coffret chez Arte video de très bonne qualité.

Les films d'horreurs "récents" depuis ring apportent un coup de sang neuf a la production mondiale (je me suis fais dessus en regardant ring 2) .

Et si la serie Z te tente , "Versus l'ultime guerrier" est en quelque sorte à voir avec un peu de recul ...


Pop-kun
Ah si! J'ai vu Battle Royal I quand même et j'ai le 2 (il fait partie de mes très nombreux films à voir)

Si tu n'as pas encore vu le 2 , ne perd pas ton temps , il y a plein d'autres bons films à voir .

Bons films! :lol:

mechatakeshi
13/08/2004, 15h53
Salut !!
Il me semble que vous avez négliger tout une période :cry: .
Celle des années 70 et son cinéma d'exploitation !!

Comme la série de 6 films de kozure okami (baby cart en France en 2 coffrets), réalisé pour la majeure partie par Misumi Kenji, responsable de plusieurs autres films de la séries des Zatoichi -dont le meilleur pour moi : le premier de la série-(les deux premiers sont sortis en même temps en DVD que le Zatoichi de Kitano Takeshi).

Et comment ne pas parler des films de la légendaire TOHO et de toute la série des films de monstres. Merci Honda Inishiro et consor. Car même si les SFX sont largement dépassés, la poésie et le charme surané qu'il en émanent expriment eux aussi une évolution de la société japonaise-une expression du traumatisme des attaques nucléaires notamment- . (des digipacks avec 2 films par coffrets sont dispo à la fnac).

[[PS:Voilà, je voulais ajouter mon grain de sel :D car en général, trop souvent l'on néglige le film de genre -pas dans ces pages, mais beausoup d'""intellectuels""-alors qu'il en dit autant sinon mille fois plus sur l'état d'une société qu'un film "politique".]]

gigano
13/08/2004, 20h33
Oui, évidemment, il ne faut pas oublier le cinéma de "genre", je pense qu'on à peu près tous d'accord. D'ailleurs, les bons films "de genre" sont souvent politiques (c'est une de leurs richesses) : le souffle de liberté chez Suzuki, le vent de révolte chez Fukasaku, les questions liée à l'après Hiroshima dans les Godzilla.
Si on parle de cinéma de genre, avec les Italiens, les Japonais fournirent la meilleur réponse au cinéma américain. Même dans les années 80, un film comme "Tetsuo" dialogue avec des pans passionnants du continent américain (avec Cronenberg; Lynch...).
Ne tombons pas dans l'autre extrême visant à vouloir retourner le classement à l'envers. Ce serait se priver de grands films comme "La cérémonie" d'Oshima ou "La femme de Seisaku" de Mazumura.
Cette séparation en deux : films "classiques" et films d'"auteurs" est d'ailleurs très franco-française. N'oublions pas tout le bien que pensait Oshima de Mazumura, ses amis officiant dans le "pink eiga"...
En fait, il y a deux sortes de films : les bons et les mauvais. Et, dans le cinéma japonais nous avons la chance d'avoir beaucoup de chefs d'oeuvres, de beaux films de toutes sortes.
Au final chacun se fait sa propre liste : il y a bien de quoi faire. Pourquoi par exemple comparer tel cinéaste, avec un génie comme Ozu qui atteint dans son oeuvre une certaine perfection. Bien sûr d'autres cinéastes sont aussi très talentueux mais ne font pas la même chose qu'Ozu, et heureusement !
Quant au rééditions en DVD, cela permet de découvrir tout un pan du cinéma japonais qui était inconnu ici, et vérifier les réputations de films invisibles. Ainsi si certains films n'ont pas traversé les frontières c'est parce que vu le nombre incroyable de films de ce genre, ils ne sont pas tous aussi réussis. Sur le câble (ciné cinémas/ cycle film de yakuzas) on a pu en voir certains qui sont des curiosités, mais pas vraiment moins bons que les Suzuki ou les Fukasaku (dire qu'on a mis des années à connaître leurs oeuvres de ces 2 là).
Et Baby Cart : la série tient bien la route, c'est un plaisir de voir les épisodes inconnus.
Et puisqu'on ajoute toujours des films qui nous tiennent à coeur : n'oublions pas le coffret "femmes fatales" : chansons superbes (paroles aussi), propos très critique, mise en scène inventive, audaces visuelles dans tous les sens...
Les menottes rouges et les Sasori sont de belles surprises non ?

gigano
13/08/2004, 20h37
Erreur dans mon précédent message : parlant des films de yakuzas, je voulais dire que certains (le mouchoir rouge paraît super classique, souvent il était invisible et on disait que c'était génial ; carrément pas) d'entre eux étaient pas aussi bons et aussi révolutionnaires que les Fukasaku ou Suzuki. D'autres sont encore attachants (la série des Vauriens).

Yukumizu
13/08/2004, 23h25
Cette histoire de vauriens, ça me fait penser à un film vu l’année dernière à la MCP, dans le cadre d’un panorama du cinéma japonais des années 80/90.
C’est un film de Kazuyuki Izutsu, Boys be ambitious ! (kishiwada shônen gurentai), 1996.

En France c’est un film rarissime mais il peut se trouver en vidéo au Japon. C’est l’histoire de jeunes lycéens, dans une banlieue ouvrière d’Osaka, qui passent leur temps à se taper dessus. C’est totalement jubilatoire. Dommage que ce genre de films ne trouve pas de distributeur en France.

zarkis
29/03/2005, 09h57
Salut, au passage je te conseil aussi "Ten to chi to" totalement introuvable si quelqu'un trouve un magasin où on peut se le procurer j'écoute.
merci.