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Armand
01/05/2008, 06h10
Bonjour à tous,

Je suis fraichement inscrit d’aujourd’hui sur ce forum. Ainsi vais-je me présenter et vous exposer ma situation dans la foulée. Je suis actuellement inscrit en première année de thèse en sciences de la Vie dans une université française. Pour ma thèse, je dois passer un an et demi à collecter des données de terrain au Japon et cela fait maintenant sept mois que je réside dans ce merveilleux pays (je suis encadré par un professeur de l’université de Kyoto sur place). Mon niveau de Japonais est correct pour la vie quotidienne et il s’améliore de jour en jour. Je devrais être en mesure de passer le JLPT niveau 3 d’ici la fin de l’année. Jusqu’ici rien de bien extraordinaire ou que je ne puisse gérer sans votre aide ou vos conseils. Oui mais voilà…

Dans mon joli projet, je n’avais pas prévu que j’allais rencontrer la femme de ma vie ici… :p Nous parlons de plus en plus de nous marier et de faire notre vie au Japon. Dans tous les cas je devrais rentrer en France dans 1 an et, si tout se passe bien, 18 mois plus tard je devrais avoir mon doctorat en poche. J’envisage alors de retourner au Japon et de m’y installer définitivement.

Encore mieux me direz vous ? En effet, je suis très loin de me plaindre. La seule ombre au tableau à laquelle je réfléchis beaucoup en ce moment est de trouver un travail ici. En effet, d’ici là je pense avoir un niveau de Japonais honorable et je suis bilingue pour l’anglais, je pense que cela pourra m’être fort utile mais ce qui me fait le plus peur c’est mon bagage universitaire qui ne me préparait pas vraiment à ce genre de projet. J’ai un dossier universitaire dont je n’ai pas à rougir et j’ai obtenu tous mes diplômes avec la mention Bien et en finissant chaque année 2eme de ma promotion depuis que je suis en fac de biologie (Oui, Je suis un peu le fils spirituel de Poulidor). Sauf que ce bagage me préparait plus à la recherche fondamentale (d’autant que ma thématique de recherche principale est la primatologie comportementale) et pas vraiment à partir m’installer au Japon où il me sera quasiment impossible de trouver un poste dans ce domaine (déjà que je ne m’attendais pas vraiment à en trouver un en France…). Je n’envisage donc pas de postuler pour des postes universitaires et je suis près à postuler pour à peu près n’importe quel type de job ou je pourrais avoir un salaire décent pour vivre, sachant que ma belle va travailler elle aussi. (Enseigner le Français ; Vendeur dans des boutiques recherchant du personnel bilingue ; Travailler dans les relations internationales avec des pays francophones ou anglophones dans n’importe quel type de boite ; …)

Maintenant que je vous ai exposé ma situation, je pense pouvoir résumer tout ça en deux grosses questions : Trouver du boulot avec un bagage universitaire pas forcement adapté à pas mal de boulot (un doctorat en biologie) mais montrant qu’on est bosseur et avec pas mal d’atout au niveau linguistique (mon Japonais devrait être très honnête d’ici 2 ans et je suis bilingue Français/Anglais) est il faisable au Japon d’après votre expérience de la société japonaise? Et deuxième point : Sachant que cette expatriation n’aura pas lieu avant 2 ans, elle me laisse le temps de préparer d’éventuels formalités ou le cas échéant d’essayer de décrocher un autre diplôme à côté qui pourrait être plus adapté à trouver un travail sympa au Japon. J’ai en effet de solides compétences en informatique mais aucun diplôme à faire valoir dans ce domaine. Si vous jugez que cette solution est la plus adaptée, je suis preneur de tous les conseils que vous pourrez me donner ! :D

Merci d’avoir lu ce message jusqu’au bout :rolleyes: et merci d’avance pour les réponses que j’espère recevoir.
Amicalement,


Armand


PS : En dehors de mes diplômes j’ai également quelques expériences en entreprise plutôt positives à faire valoir sur mon CV.

icebreak
01/05/2008, 07h21
Je vais, chose rare sur ce forum, te donner mon avis en n'y incluant pas que le négatif et mon fiel naturel.
C'est mon avis hein !

Tu auras un doctorat. Point final. Tu parles pas japonais, un niveau JPLT 3 c'est rien, c'est même pas le niveau insufissant. Sauf si tu fais une école de langue japonaise, ou a moins que tu sois sacrément doué, 2 ans c'est pas assez. Je parle de japonais pour bosser, écris-lu-parlé.

Mais c'est subjectif.

Si tu commences à faire prof de français, au Japon tu le feras toute ta vie, car tu pourras plus changer en cours de route.

Tu trouveras pas de boulot dans ton secteurs d'activité (Essaye quand même les labo privés, on sait jamais). Sinon y a 2 secteurs qui marchent à fond, c'est Finance et IT. En 2 ans, tu peux te permettre de prendre un bouquin et de devenir Programmeur certifié genre JAVA ou PHP ou RUBY.

C'est comme ça que j'ai amorcé mon changement ici. J'ai fait des études de management et je me retrouve Ingénieur Système. Y a 6 mois j'ai essayé de retourné à mes études mais on m'a bien expliqué le mur, alors je fonce tête baissé dans l'info, j'ai passé une certification y a 2 mois, et la je cherche un nouveau taff pour gagner encore plus de pépettes qu'il y a 6 mois.

Il est très dur de mettre le pieds dans une porte, mais une fois que c'est fait, t'es dans le système pour longtemps. Ton diplôme va te permettre d'avoir un bon salaire de débutant et t'ouvriras des portes, mais il faudra compléter par autre chose et surtout pousser à mort dans le Japonais.

uchimizu
01/05/2008, 07h41
Bonjour,

j'ai plusieurs amis qui font de la recherche au Japon. C'est un des milieux dans lesquels il est le plus facile de s'integrer. En effet, en recherche, des qu'on atteint un certain niveau, l'anglais est de vraiment de rigueur (alors qu'on peut etre cadre de haut niveau en entreprise au Japon ou en France en maitrisant mal l'anglais). Les esprits sont egalement souvent plus ouverts en recherche, sans doute a cause de la moindre pression par rapport a l'entreprise.

Comme la biologie est un des domaines de recherche qui a la cote, et comme tu as l'air plutot bon (2eme de promo, ce n'est pas rien, meme si les meilleurs en recherche sont souvent a l'ENS, pas en fac), je te conseille de continuer a faire de la recherche apres ton doctorat. Peut-etre est il possible que tu orientes legerement tes activities vers un domaine de la biologie plus dynamique que celui dans lequel tu travailles.

Ce sera aussi assez pratique pour toi puisqu'apres le doctorat, il y a plusieurs annees de post-doc qui se font forcement a l'etranger. Ce n'est pas forcement extremement comfortable financierement (2000Euros par mois environ si je me souviens bien), mais il est assez facile de trouver ce genre de places en general, car un post-doc coute beaucoup moins cher a un labo qu'un chercheur de plein droit, et part le contrat termine. Tu pourrais donc faire ton post-doc au Japon. Comme tu es sur place, tu pourrais commencer a "tater le terrain".

Maintenant, tu as un vrai choix: soit continuer a fond dans la recherche, soit essayer de te diversifier et mettre l'accent sur le japonais. Ce n'est pas un choix facile, mais je te recommande de ne pas jeter ton bagage de chercheur comme cela, en tout cas pas pour une place de serveur ou de professeur de conversation francaise.

Je pense qu'il y a deux domaines dans lesquelles une serieuse culture mathematique est utile: l'IT et la finance. Comme plan B, si tu ne trouves pas de place dans la recherche dans ton domaine, tu pourras toujours essayer de te recycler la-dedans.

Dans tous les cas, je pense qu'il est necessaire de discuter avec la future femme de ta vie sur la possibilite que tu ne passes pas toute ta vie au Japon. Je connais plusieurs expatries de longue date tres bien integres et bilingues, avec une petite famille japonaise. Aucun ne s'est definitivement installe au Japon (les plus motives que j'ai vu restent une dizaine d'annees).

Armand
01/05/2008, 07h47
Merci beaucoup pour ton avis et ta réponse rapide Icebreak.
Je vais sérieusement réfléchir à tenter une certif en PHP qui me parait gérable avec les 2 ans que j'ai devant moi, ou tout du moins un bout de papier que je pourrais faire valoir au près d'un éventuel employeur japonais en info.
Quant au japonais, il va falloir que je trouve la meilleure façon de procéder. Tu as entièrement raison quand tu dis que je ne parle pas japonais et j'espère que mon post n'a pas laisser croire que je prétendais le contraire. Je suis juste capable de comprendre les grandes lignes et de me faire comprendre dans les grandes lignes pour ce dont j'ai besoin au quotidien. En ce moment, je bosse 2h par jour avec des bouquins et ma dulcinée me parle le plus souvent possible en japonais (en m'expliquant ou traduisant au besoin, elle est bilingue en anglais). je me doutais que la route serait longue et pénible mais n'en connaissant pas la longueur exacte, j'espérais en avoir parcouru un bout de chemin suffisant d'ici 2 ans. Je vais re-examiner ce point en détail à la lumière de ta réponse et de tes conseils.
Merci encore et qui sait, peut être qu'un jour on aura l'occasion de se croiser sur Nagoya :wink:

Armand
01/05/2008, 08h04
Merci Uchimizu,

Je n'écarte pas l'option du post-doc pour le moment, mais elle nécessite moins de prise de renseignement qu'un changement assez radical d'orientation :rolleyes:
Ce qui m'ennuie avec le post-doc c'est le côté précaire de la situation et il repousse également la recherche d'un "CDI". Mais d'après ce que ma moitié m'a dit, les entreprises japonaises préfèrent prendre les éléments japonais le plus tôt possible mais ce n'est pas forcement le cas pour les gaijin. Donc ca reste une voie possible d'autant qu'avec mon dossier universitaire et les publications que j'ai en cours je devrais pouvoir obtenir un financement sans trop de grosses galères pour un post doc d'un an ou deux qui me permettrait de mieux tâter le terrain, de progresser en Japonais et d'essayer de mettre plus de chances de côté niveau plan B.

Merci encore,

Armand

icebreak
01/05/2008, 09h16
Je connais plusieurs expatries de longue date tres bien integres et bilingues, avec une petite famille japonaise. Aucun ne s'est definitivement installe au Japon (les plus motives que j'ai vu restent une dizaine d'annees).

Je serais curieux de savoir combien de temps t'es resté au Japon et quel milieu tu as fréquenté. Tous les mecs que je connais ici ont plus de 10 ans, et j'ai une très grosse portion des premiers arrivant rien que sur Nagoya, qui ont plus de 30 ans de Japon maintenant. D'ailleurs, ceux qui en général ont passé 10 ans au japon, ne peuvent plus revenir. Après 5 ans, ça devient plus difficile d'année en année. Même au japon, on rencontre tous les mileux et donc des expériences différentes de l'image traditionnel de l'expat.

Ceux qui étaient dans la recherche que j'ai connu au Japon étaient tous d'excellents éléments. Même un très bon ami qui est rentré en janvier pour le CNRS, qui est resté 6 ans à la Fac de Nagoya. Par contre niveau pognon ça allait mais alors pas du tout. Il est dans les plasma. Mais même si tout ce fait en anglais, il se devait de parler un japonais niquel, je crois même qu'il à eu à présenter des travaux en Japonais. C'est comme partout, c'est un milieu perverses et certains ont eu de très gros problèmes avec les profs. Coups dans le dos et autres cochonneries qui lui ont financièrement fait très mal. Il a eu des propositions de labo privé parcequ'il est super compétent et parle le japonais.

C'est pas à négligé, même si l'anglais est primordiale, vous avez encore à faire avec des professeurs tournesols et un système universitaire très structuré qui laisse peu de place à la fantaisie. Il parait que c'est comme les boites mais en pire.

Pour le boulot, j'ai eu un moment à côtoyer ces gens à la fac de Nagoya. Les japonais sont retors de base, mais là ça vallait la visite :D


Te contente pas d'une certif PHP, les 3/4 des annonces que je mates sont sur JAVA essentiellement. Je suis en train de changer de taff en ce moment. Bien sur les recruteurs m'appellent parceque je suis technique et billingue. Quand je n'étais que billingue il ne voulais pas me voir, quand je n'était que technique, il voulais pas me parler. Ça va de pair. Oublie pas que quoiqu'il arrive, si tu parles ni n'écrit pas japonais, tu perds la compétition face à ceux qui font les deux.

Pour la finance, faut un bon background qui ne s'invente pas.

Ils insistent lourdement sur les expériences Japonaise dans la recherche d'emploi. Aussi mon conseil, quitte à prendre un mauvais salaire, met toi le pied à l'étrier dans une compagnie qui va te donner un titre ronflant en compensation. Et tu y reste 1 à 2 ans. Une fois que ta foutu le doigt dans le système, après ça sera pas "Si je trouve un boulot" mais "Quand je trouve un boulot". C'est mon cas. Je change assez souvent d'ailleurs ces temps-ci parce que je sais que le marché est bon. Prends toi une vision à long terme. Et fais gaffe avec l'amour. J'ai 6 ans d'expérience dans la japonaise et ces choses là ça change rapidement de comportement une fois marié. ou dans la disette des sousous.

Toujours faire en sorte de ne jamais dépendre d'elle (visa, boulot, logement). Si ça marche pas, c'est pas forcément un manque d'amour, c'est juste qu'il y a 3 fois plus de raisons pour que ça foire du fait des mentalités opposés.

Et une aparté, Uchimizu y m'énerve à être poli comme ça, j'ai l'impression de lire la réponse du premier de ma classe. Et je suis pas d'accord avec lui, n'ai pas peur de changer complètement de filière et de passer à autre chose, tant que t'arrives à garder une certaine logique.

delwin
01/05/2008, 10h12
Ce qui m'ennuie avec le post-doc c'est le côté précaire de la situation et il repousse également la recherche d'un "CDI"Mon ancien directeur d'option en école (CNRS) travaille avec une université Japonaise en collaboration. Voilà pourquoi c'est difficile d'être embauché la bas. Tu es étranger, c'est dur de se comprendre, notamment en termes techniques. Chacun travaille de son coté et se rencontre 2 ou 3 fois par ans sur 1 semaine pour un congrés.
IL m'a expliqué que c'était comme ça la plupart du temps. Donc trouver du travail en labo de recherche au Japon, ça me parait compliqué.
(j'ai des amis en formation master ou doctorat dans diverses Universités japonaise, mais ils sortent d'écoles d'ingé et s'axent sur la recherche dans le privé)
Effectivement comme le dit Ice, ils rédigent leurs travaux en anglais. Mais par exemple, un ami à un tuteur qui ne parle pas anglais, donc il doit faire des effort : langage des signes et apprendre sur place.

A mon avis, tu devrais t'orienter vers R&D dans les boites privées.
Japonaise : niveau béton de japonais pour l'embauche (sinon stage) plus le piston pour débuter
Française ou autre : Japonais moins nécessaire, mais avec un doctorat en science de la vie.... Sincèrement, tu auras du mal à trouver.


Pour la finance, je connais plusieurs personnes dedans.
A oublier. Avec ta formation autant recommencer à 0
Ils prennent uniquement :
-ecole d'ingé généraliste + Japonais béton
-Ecole d'ingé + master finance
-Ecole commerce option finance
-Ecole d'ingé ou commerce + expérience dans le domaine. (par un VIE ou un stage pistonné de départ.)

Après pour la programmation, je peux pas aider, c'est pas mon truc du tout :D Je laisse les pro.

Pour les filles... Bonne chance! Je comprends :D

uchimizu
01/05/2008, 12h11
Bonjour Icebreak,

Je suis reste en tout environ 4 ans au Japon. J'envisage d'y retourner si c'est dans de bonnes conditions et pour un poste interessant, car c'est un pays que je trouve interessant et agreable a vivre.

Tu poses une excellente question sur mes relations. Pourquoi sont elles donc toutes parties? Je crois que la plupart etaient excellents dans leur domaine avec de nombreuses opportunites professionnelles. Peut-etre ont ils estime qu'il etait necessaire de travailler dans d'autres pays pour avoir plus d'experience et rester competitif. Peut-etre en avaient ils marre des petits inconvenients de la vie quotidienne au Japon (logements etroits, manque d'espace vert...). Peut-etre souhaitaient ils aussi que leurs enfants n'aient pas une education purement japonaise, ou reequilibrer leur couple? Peut-etre pensaient ils aussi que quitte a voyager, autant profiter d'autres pays?

Au sujet de la specialisation, je pense que dans certains domaines, il faut une experience importante pour etre reellement competent. Ainsi, je travaille depuis 6 ans dans le meme domaine (IT), et j'estime que j'ai encore beaucoup a apprendre pour etre "au top", c'est a dire capable d'occuper de facon competente des postes a haute responsabilite dans ce secteur.

Desole pour le ton "premier de la classe". Comme disait un bon ami, "les gens vulgaires, ca me scie la bite et ca me troue le cul". ;-) (les moderateurs peuvent supprimer la citation s'ils la jugent deplace)


Je serais curieux de savoir combien de temps t'es resté au Japon et quel milieu tu as fréquenté. Tous les mecs que je connais ici ont plus de 10 ans, et j'ai une très grosse portion des premiers arrivant rien que sur Nagoya, qui ont plus de 30 ans de Japon maintenant. D'ailleurs, ceux qui en général ont passé 10 ans au japon, ne peuvent plus revenir. Après 5 ans, ça devient plus difficile d'année en année. Même au japon, on rencontre tous les mileux et donc des expériences différentes de l'image traditionnel de l'expat.

Et une aparté, Uchimizu y m'énerve à être poli comme ça, j'ai l'impression de lire la réponse du premier de ma classe. Et je suis pas d'accord avec lui, n'ai pas peur de changer complètement de filière et de passer à autre chose, tant que t'arrives à garder une certaine logique.

icebreak
02/05/2008, 02h01
Arrrghhh, il m'a encore dit bonjour. !!! Je le HAIS !!!
Mais j'aime bien la situation finale.

Je suis d'ac avec toi sur la spécialisation.
Ce que je voulais insinuer c'est que t'es venu avec un contrat style Expat, et que tu as rencontré beaucoup d'expat. Et en général ils rentrent toujours.

Moi je suis arrivé et resté qu'avec des contrat locaux, dans des boites purement japonaises, ceux que j'ai rencontré ici ont tous le même parcours, parceque je n'ai pas d'amis Expat, on sort pas dans les mêmes endroits, etc...

Je veux dire que les communautés sont segmentés. Ici par exemple, j'en compte 4.
1- Les étudiants
2- Les contrats locaux (ouvrier, débrouillards, artisan, restaurateurs, serveurs)
3- Les expats envoyés en mission
4- Les professeurs de langues.

En général, chaque de ces communautés à des buts et des projets vraiment différents. Les étudiants restent rarement plus de 3 ans. Les expats c'est parfois 10 ans, les profs de langues je les côtoient pas, mais les contrats locaux c'est souvent ceux qui ne partent jamais. Parcequ'en général ils font une activité qui leur donne des moyens financiers qu'un autre pays ou la France ne leur donnerait pas, ça rejoint souvent les profs d'ailleurs :D

Disons que c'est ce que j'insinuais. Les gens qui ne veulent pas de l'éducation japonaise, c'est à la base, des gens qui ont les moyens de changer de vie juste pour leurs enfants. Beaucoup de ceux que je connais n'ont pas le luxe de changer de vie juste parce qu'ils en ont marre.

En fait, tous mes propos se base sur l'affirmation que beaucoup d'entre nous, croyant côtoyer les français du japon, ne côtoie qu'un type bien spécial de personnes et on ne peut pas vraiment faire de généralités.